AccueilHabiter les territoires immersifs à l’ère de l’Anthropocène

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Habiter les territoires immersifs à l’ère de l’Anthropocène

Inhabiting immersive territories in the Anthropocene

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Publié le mardi 03 avril 2018

Résumé

Habiter les territoires immersifs : perspectives écologiques, neuroscientifiques et esthétiques sur la littérature, les arts et le jeu vidéo à l’ère de l’Anthropocène. Alors que les habitats naturels se dégradent, les arts nous proposent des expériences immersives, qui ouvrent vers des modes nouveaux de l’habiter. Le jeu vidéo, la littérature, le cinéma, le théâtre, l’art contemporain créent des territoires qui nous invitent à l’exploration et au vagabondage, à la flânerie et à la contemplation. Que peuvent nous apprendre écologie, neuroscience et esthétique sur ces activités dont les enjeux éthiques et esthétiques – agencés au sein d’œuvres spécifiques – s’étendent à la manière dont habitons notre environnement planétaire ?

Annonce

Argumentaire

Alors que les habitats naturels se dégradent, les arts nous proposent des expériences immersives, qui ouvrent vers des modes nouveaux de l’habiter. Le jeu vidéo, la littérature, le cinéma, le théâtre, l’art contemporain créent des territoires qui nous invitent à l’exploration et au vagabondage, à la flânerie et à la contemplation ; des activités improductives qui peuvent perturber les cycles du néolibéralisme et contrevenir aux styles cognitifs qu'il promeut.

Ces activités reposent sur la capacité du joueur/lecteur/spectateur à entrer en immersion, un état de conscience modifié qui nous permet d’habiter ces mondes secondaires, d’y dépenser une part significative de notre énergie. Que peuvent nous apprendre écologie, neuroscience et esthétique sur cet état de conscience, sur ce mode attentionnel dont les enjeux éthiques et esthétiques – agencés au sein d’œuvres spécifiques – s’étendent à la manière dont habitons notre environnement planétaire ?

C’est à partir de l’intervention d’un fondateur de la neuroesthétique, Semir Zeki (University College of London), que nous réfléchirons à ces questions. Cette conférence fait suite aux travaux menés depuis 2013 au sein du cycle de rencontres « Neurohumanités » organisées à la Sorbonne Nouvelle par le groupe [Science/Littérature] soutenu par l’EA 4398 PRISMES : https://litorg.hypotheses.org. 

Modalités de soumission

Les propositions de communications de 250 mots accompagnées d'un paragraphe biographique sont à envoyer avant le 20 avril 2018 à pierre-louis.patoine@sorbonne-nouvelle.fr. Les réponses seront données le 25 avril.

Institut du monde anglophone

Université Sorbonne Nouvelle

5, rue de l'École de médecine 75006 Paris

22-23 juin 2018

Comité scientifique

  • Alexa Weik von Mossner (Université de Klagenfurt)
  • Carl Therrien (Université de Montréal)
  • Jonathan Hope (Université du Québec à Montréal)
  • Alexis Blanchet (Sorbonne Nouvelle)
  • Aude Leblond (Sorbonne Nouvelle)

Dates

  • vendredi 20 avril 2018

Mots-clés

  • Immersion, anthropocène, territoire, littérature, jeu vidéo, arts, habitat

Contacts

  • Pierre-Louis Patoine
    courriel : pierre-louis [dot] patoine [at] sorbonne-nouvelle [dot] fr

URLS de référence

Source de l'information

  • Pierre-Louis Patoine
    courriel : pierre-louis [dot] patoine [at] sorbonne-nouvelle [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Habiter les territoires immersifs à l’ère de l’Anthropocène », Appel à contribution, Calenda, Publié le mardi 03 avril 2018, https://doi.org/10.58079/zy1

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