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Etudes traductologiques et traduction des sens du Coran

Traductology and the translation of the Quran

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Publicado el miércoles 19 de diciembre de 2018

Resumen

Par ce colloque, nous tentons de réinterroger la problématique de la traduction des sens du Coran à la lumière des théories et des techniques contemporaines: à quel point peuton envisager ces théories comme cadre théorique et référence intellectuelle du traducteur des sens du Coran ? Dans quelle mesure peut-on considérer la notion de la traduction en tant que concept descriptif de processus du transfert de l’arabe vers d’autres langues ? Et comment peut-on s’appuyer sur les techniques de traduction et les considérer comme des moyens opératoires de la traduction des sens du Coran ?

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Présentation

Le Centre Al Kindi de Traduction et de Formation, en collaboration avec le Laboratoire Traduction et Interdisciplinarité (Faculté des Lettres et des Sciences Humaines – Marrakech) et l'Institut Mohammed VI des lectures et études coraniques, organise le sixième colloque international sur la traduction des sens du Coran sur le thème "Etudes traductologiques et traduction des sens du Coran", en hommage au Professeur Mohammed Didaoui, les 20 et 21 novembre 2019

Argumentaire

Le Coran est révélé au prophète Mohammed (PBUH) en arabe. Sa traduction a suscité l’intérêt des traducteurs dans toutes les langues et à toutes les époques. De nos jours, il est besoin de remettre en question les traductions du Coran sur la base des théories traductives contemporaines.II nous est donc apparu essentiel de soulever la question suivante : dans quelle mesure ces théories pourraient être d’un apport précieux au traducteur pour faire face aux défis posés par la traduction du Coran ?

La traduction constitue aujourd’hui un champ d’étude à la fois autonome et interdisciplinaire, ayant des problématiques spécifiques et des notions adaptées à son objet polymorphe. Elle a été abordée sous divers angles et chaque approche en éclaire un aspect particulier. Ainsi, dans les années 1960 et 1970, de nombreuses théories de la traduction, dont les fondements se nourrissent à la linguistique, tournent autour du concept d’équivalence. Dans cette perspective, Nida (1964) distingue deux niveaux d’analyse de l’équivalence, qui peuvent influencer l’acte de traduire: l'équivalence formelle et l'équivalence dynamique. Au cours des années 1970, l’émergence de la linguistique textuelle conduit à porter un grand intérêt à la composition du texte, notamment avec la théorie de la typologie des textes de Katharina Reiss (1971). Dans la même période, on voit se développer l’approche herméneutique. Steiner (1975), promoteur de ce courant dans le domaine de la traduction, met en avant le travail intellectuel effectué par le traducteur, lequel travail doit être basé sur un processus de compréhension et d’interprétation du texte source. Dans la même lignée, la théorie du polysystème apparaît sous la plume d’Itmar Even-Zohar (1978), pour qui la littérature traduite ne serait qu’un système faisant partie intégrante des systèmes social, littéraire et historique de la culture cible. Ce modèle de conception est développé par Gideon Toury (1978) dans le cadre de la traductologie descriptive fondée sur la théorie des normes.

Les années 1980 du XXe siècle sont marquées par les théories fonctionnalistes, et plus particulièrement celle du skopos initiée par des théoriciens allemands à l’instar de Hans Vermeer et de Katharina Reiss (1984). Ceux-ci accordent une grande importance à la fonction de la traduction et à sa finalité. Au début des années 1990, le cadre linguistique est dépassé. L’accent est donc mis sur les caractéristiques extralinguistiques. À ce propos, l’approche sociolinguistique, étant une approche communicative, fait porter l’attention sur le contexte social qui détermine l’acceptabilité de la traduction. Ce courant est représenté par des théoriciens et chercheurs tels que par exemple Annie Brisset (1990), mais aussi Even Zoharet Gideon Toury (1995). Au cours de cette même décennie, Ernst-August Gutt (1991) applique à la traduction les principes de la théorie de la pertinence. Cette théorie se considère comme une approche cognitive dans la perspective de la théorie communicative. L’attention se tourne, par conséquent, aux « facultés mentales » au lieu du texte et de sa production. De leur côté, Basil Hatim et Ian Mason (1990) envisagent la traduction comme un processus de communication où le traducteur remplit à part entière la fonction de communicateur.

Dans ce qui précède nous avons exposé un panorama de grandes théories contemporaines qui ont jalonné l’évolution historique de la traduction. Par cela, nous avons voulu qu’elles soient la clé de voûte de la traduction des sens du Coran. 

Quant à la notion de traduction, elle recouvre un champ extrêmement large. Elle a été définie suivant de multiples perspectives d’étude. Parfois, elle appelle des réalités éloignées les unes des autres. Ainsi le verbe traduire s’emploie-t-il comme synonyme des verbes « transposer », « rendre », « restituer », « transférer », « réécrire »,         « reproduire », etc. D’où la question suivante : dans quelle mesure ces définitions peuvent constituer un cadre théorique à la traduction des sens du Coran ?

En pratique, les traducteurs font appel aux procédés de la traduction. Appliqués en plein acte de traduire sur des segments de texte, ces procédés servent à transférer les éléments de sens de l’original et, du coup, à contourner les problèmes qui se posent au moment de la restitution. Dans ce même ordre de préoccupations, Vinay et Darbelnet (1958) recensent sept procédés techniques de traduction : trois procédés directs (l’emprunt, le calque et la traduction littérale) et quatre procédés obliques (la transposition, la modulation, l’équivalence et l’adaptation). En outre, Venuti (1995) distingue deux stratégies, à savoir la domestication et l’exotisation, et oppose le concept de visibilité à celui d’invisibilité, selon lesquels le traducteur doit rendre sa présence invisible.

Par ce colloque, nous tentons de réinterroger la problématique de la traduction des sens du Coran à la lumière des théories et des techniques contemporaines: à quel point peuton envisager ces théories comme cadre théorique et référence intellectuelle du traducteur des sens du Coran ? Dans quelle mesure peut-on considérer la notion de la traduction en tant que concept descriptif de processus du transfert de l’arabe vers d’autres langues ? Et comment peut-on s’appuyer sur les techniques de traduction et les considérer comme des moyens opératoires de la traduction des sens du Coran ?

Sur ces bases, les axes ci-après alimenteront la réflexion lors de ce colloque :

  • Équivalence et traduction des sens du Coran
  • Analyse de discours et traduction des sens du Coran
  • Herméneutique et traduction des sens du Coran
  • Théorie du polysystème et traduction des sens du Coran
  • Théorie des normes et traduction des sens du Coran
  • Théorie du skopos et traduction des sens du Coran
  • Traduction en tant que transfert et traduction des sens du Coran
  • Traduction en tant que réécriture et traduction des sens du Coran
  • Traduction en tant que reproduction et traduction des sens du Coran
  • Traduction en tant que restitution et traduction des sens du Coran
  • Traduction en tant que substitution et traduction des sens du Coran
  • Traduction en tant que remplacement et traduction des sens du Coran
  • Traduction en tant qu’acte de communication et traduction des sens du Coran
  • Procédés de traduction directe et traduction des sens du Coran
  • Procédés de traduction oblique et traduction des sens du Coran
  • Domestication/exotisation et traduction des sens du Coran
  • Visibilité/invisibilité et traduction des sens du Coran
  • Terminologie de la traduction et traduction des sens du Coran

Les langues du colloque

Les langues du colloque sont l’arabe, le français et l’anglais.

Dates importantes à retenir

  • Date limite de remise du résumé, du formulaire de participation et du CV : 31 mars 2019. Le jury se prononcera dès réception des propositions.

  • Remise des textes définitifs : 30 juin 2019.
  • Notification d’acceptation, de rejet ou de demande de modification : 30 juillet 2019.
  • Date du colloque : 20 et 21 novembre 2019.
  • Lieu de tenue du colloque : Faculté des Lettres et des Sciences Humaines, Marrakech, Royaume du Maroc.
  • Les résumés, les formulaires de participation et les communications doivent être envoyés à l’adresse : alkinditranslationconferences@gmail.com
  • Les actes de colloque seront publiés avant le colloque.
  • Citer les références selon les normes de l’APA.

Frais du colloque

  • 450$ (ou équivalent) incluant les services du colloque : les documents du colloque, les actes de colloque, l’attestation de participation, l’hébergement, les repas et le transport durant la période du colloque.
  • Les frais de voyage sont à la charge des participants.

Président du colloque

Khalid Essaki (Directeur de l'Institut Mohammed VI des lectures et études coraniques)

Coordinateurs du colloque

Jamaa Ouchouid, Noreddine Hanini et Noureddine Azmi

Comité scientifique

  • Rachid Aaradi (Université Cadi Ayyad – Maroc) 
  • Abied Al-Sulaiman(Université de Louvain – Belgique)
  • Brahim Assikar (Université Cadi Ayyad – Maroc)
  • Hassan Bouijelabn (Université Cadi Ayyad – Maroc)
  • Bouchra Chakir(Université Al Quaraouiyine – Maroc)
  • Ahmed Saber Chergui (Université Cadi Ayyad – Maroc)
  • Ahmad El-Leithy (Université de Charjah – Émirats arabes unis)
  • Kamal El Fouadi (Université Cadi Ayyad – Maroc)
  • Ahmed El Hamzaoui (Université Cadi Ayyad – Maroc)
  • Souad El kouttoubia (Université Cadi Ayyad – Maroc)
  • Hassan El Moudden (Université Cadi Ayyad – Maroc)
  • Malika El Ouali (Université Cadi Ayyad – Maroc)
  • Lhoucine Idyouss (Université de Louvain – Belgique)
  • Ahmed Kerroum (Université Ibn Zohr – Maroc)
  • Abdelouahed Lamrabet (Université Cadi Ayyad – Maroc)
  •  AbdelaliMajdoub(Université Cadi Ayyad – Maroc)
  • Abdelkader Marrah (Université Cadi Ayyad – Maroc) 
  • Mohamed Fathallah Misbah(Université Cadi Ayyad – Maroc)
  •  Amal Oussikoum (Université Sultan Moulay Slimane – Maroc)
  •  Mohamed Rezzaki(Université Cadi Ayyad – Maroc)
  •  Amir Zanati(Université Ain Chams – Égypte)

Supervision du colloque

  • Abdelhamid Zahid (Laboratoire Traduction et Interdisciplinarité)
  • Hassane Darir (Directeur du Centre Al Kindi de traduction et de Formation et Coordinateur du Master Translation Technology and Specialized Translation)

Formulaire de participation

  • Nom et prénom :
  • Téléphone personnel :
  • E-mail :
  • Fonction et spécialité :
  • Institution :
  • Axe de participation :
  • Intitulé de la communication :
  • Résumé :

Categorías

Lugares

  • Marrakech, Marruecos

Fecha(s)

  • domingo 31 de marzo de 2019

Palabras claves

  • Traduction, Coran, Théories

Contactos

  • Noreddine Hanini
    courriel : n [dot] hanini [at] usms [dot] ma

Fuente de la información

  • Noreddine Hanini
    courriel : n [dot] hanini [at] usms [dot] ma

Licencia

CC0-1.0 Este anuncio está sujeto a la licencia Creative Commons CC0 1.0 Universal.

Para citar este anuncio

« Etudes traductologiques et traduction des sens du Coran », Coloquio, Calenda, Publicado el miércoles 19 de diciembre de 2018, https://doi.org/10.58079/11hq

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