Au lendemain de la Grande Guerre, une Belgique nouvelle est en construction. Tantôt grâce à l'action énergique des responsables politiques et de plusieurs dirigeants sociaux et économiques. Tantôt grâce à une action plus silencieuse, par de discrètes réformes. La Belgique subit une métamorphose dont les effets sont encore visibles aujourd'hui. Une réforme de l'État avant la lettre. En sept conférences, le Sénat part à la recherche de cette nouvelle Belgique. Quelles orientations notre pays ravagé prend-il dans les domaines de la politique, de l'organisation sociale, des soins de santé, du droit, de l'art ? Sept experts présentent sept révolutions et en débattent avec le public. 

Argumentaire

22 novembre 1918. La Grande Guerre est finie. Alors que les deniers soldats allemands quittent le territoire belge, le roi Albert Ier s'adresse aux Chambres réunies au Palais de la Nation. L'ardeur est grande. Au bout de quatre longues années d'occupation et de combats, le pays peut enfin reprendre une vie normale. Mais plus rien n'est comme avant. La Belgique est un véritable champ de ruines, et en outre la société tremble sur ses bases. Le roi Albert Ier en est conscient. Il exhorte les parlementaires à agir. C'est une nouvelle Belgique qu'il faut construire. « À l'oeuvre donc, Messieurs ! »

Au lendemain de la Grande Guerre, une Belgique nouvelle est effectivement en construction. Tantôt grâce à l'action énergique des responsables politiques et de plusieurs dirigeants sociaux et économiques. Tantôt grâce à une action plus silencieuse, par de discrètes réformes. La Belgique subit une métamorphose dont les effets sont encore visibles aujourd'hui.  Une réforme de l'État avant la lettre.

En sept conférences, le Sénat part à la recherche de cette nouvelle Belgique. Quelles orientations notre pays ravagé prend-il dans les domaines de la politique, de l'organisation sociale, des soins de santé, du droit, de l'art? Sept experts présentent sept révolutions et en débattent avec le public.  Ces conférences se tiendront chaque fois dans l'hémicycle du Sénat et débuteront à 12h15 pour se terminer à 13h15. La discussion pourra se poursuivre autour d'une boisson et d'un sandwich, avec, en prime, un véritable biscuit militaire!

Pour en savoir davantage sur le programme complet et pour vous inscrire, rendez-vous sur le site www.22nov1918.be. L'inscription est gratuite. Vous pouvez vous inscrire pour une ou plusieurs conférences.

Après la conférence, vous pourrez visiter l’exposition « Les couleurs de la Libération – la tapisserie raconte » dans la salle de lecture du Sénat.

Programme

30.11.2018

• Professeur Jan VELAERS, professeur ordinaire à la faculté de droit de l'Universiteit Antwerpen, auteur entre autres de l'ouvrage Albert I. Koning in tijden van oorlog en crisis, 1909-1934. Un coup d’état à Loppem? Le Roi Albert Ier et l’introduction du suffrage universel pur et simple, sans révision de la Constitution

18.12.2018

• Michel DE REYMAEKER, conservateur en chef honoraire des collections communales à l’Artothèque de Mons et Françoise EECKMAN, administrateur déléguée des Amis d’Anto-Carte, Anto-Carte – un Ymagier au XXième siècle

29.1.2019

• Professeur Tammy M. PROCTOR, doyen de la faculté d'histoire de l'Utah State University, auteur de nombreux ouvrages et articles sur la Première Guerre mondiale, From Belgian Babies to UNICEF: The First World War, Children, and the Right to Food

01.03.2019

• Dr. Jean FANIEL, docteur en sciences politiques, directeur général du Centre de recherche et d'information sociopolitiques (CRISP), Les rapports de force entre le législatif et l’exécutif en Belgique depuis la Grande Guerre : renversement suite à l’instauration du suffrage universel pur et simple ?

19.3.2019

• Professeur Sophie DE SCHAEPDRIJVER, professeur European History à la Pennsylvania State University, La force émancipatrice de la Grande Guerre

26.4.2019

• Dr. Vincent GENIN, docteur en histoire de l’ULiège et chercheur à la KULeuven, Les juristes belges et leur influence internationale dans le monde après la Grande Guerre

17.5.2019

• Major Dr Erik DE SOIR, Gestionnaire de domaine Facteurs humains et médecine à l’Institut Royal Supérieur de la Défense et le commandant Magali HURET, chef du Service d’Aide Individuelle du Centre de Psychologie de Crise, Hôpital Militaire Reine Astrid, Shell-shock et les traumatismes de guerre.  L’impact de dommages psychologiques sur les victimes et sur la société