Les stratégies de légitimation paraissent inhérentes à cette période de construction et de formation qu’est la jeunesse. La légitimation procède de plusieurs facteurs, comme l’acquisition de compétences et de connaissances, de qualités ou d’actes spécifiques, et de leur validation par des instances et institutions ayant autorité dans leurs domaines respectifs. La transgression, en tant que mouvement vers un accomplissement transversal et transindividuel du sujet relationnel, ne se rapporte pas à une catégorisation morale ou à la définition d’un état pathologique, mais au désir d’épanouissement et de reconnaissance. Il s’agit de penser les formes et les pratiques de contestation, mais aussi le changement entre les valeurs de la tradition et de la nouveauté, dans une dynamique constructive et créative.

Mercredi 26 et jeudi 27 juin 2019Université Paul-Valéry Montpellier III – Site Saint-CharlesCRISES E.A. 4424 – E.D. 58 « Langues, littératures, cultures, civilisations » 

Argumentaire      

Le colloque organisé par les doctorant·e·s du CRISES E.A. 4424 (Centre de Recherches Interdisciplinaires en Sciences humaines Et Sociales) invite à confronter les expériences individuelles, collectives et intergénérationnelles de la jeunesse, aux stratégies de légitimation et aux épreuves de la transgression. La jeunesse apparaît comme un âge d’entre-deux aux contours incertains, de transition vers la maturité et la vieillesse. Il s’agit d’une notion de sens commun omniprésente dans le langage médiatique, politique et « scientifique », de sorte que pour comprendre ce qu’est la jeunesse, l’obstacle à surmonter est double : confiner la réflexion notionnelle aux usages empiriques (classe d’âge, génération, etc.) ou aux constructions théoriques. Toutefois, analyser les concepts de légitimation et de transgression à la manière d’outils heuristiques semble pertinent et nécessaire pour ouvrir le débat aux approches et aux perspectives pluridisciplinaires.

Les stratégies de légitimation paraissent inhérentes à cette période de construction et de formation qu’est la jeunesse. La légitimation procède de plusieurs facteurs, comme l’acquisition de compétences et de connaissances, de qualités ou d’actes spécifiques, et de leur validation par des instances et institutions ayant autorité dans leurs domaines respectifs. La transgression, en tant que mouvement vers un accomplissement transversal et transindividuel du sujet relationnel, ne se rapporte pas à une catégorisation morale ou à la définition d’un état pathologique, mais au désir d’épanouissement et de reconnaissance. Il s’agit de penser les formes et les pratiques de contestation, mais aussi le changement entre les valeurs de la tradition et de la nouveauté, dans une dynamique constructive et créative.

Cette rencontre s’adresse aux jeunes chercheur·e·s (master, doctorat et post-doctorat) en sciences humaines et sociales ainsi qu’aux acteur·trice·s sociaux-culturel·le·s (créateurs, médiateurs, etc.) désireux·ses de construire une réflexion pluridisciplinaire sur l(es) expérience(s) de jeunesse en tant que stratégies de légitimation et épreuves de transgression.

Mots-clés : éducation, engagement, fiction, idéologie, inégalité, jeune public, lien social, lutte, massification, ordre établi, œuvre de jeunesse, progrès, population, révolte, subjectivation, vieillissement.

Modalités de soumission 

Les propositions de communication (titre, résumé d’environ 300 mots en français ou en anglais) ainsi qu’une courte présentation de l’auteur·trice sont à envoyer, avant le lundi 18 février 2019, à ces deux adresses électroniques : juliana.gendron@gmail.com ; mettrag@gmail.com

Les intervenants sélectionnés par le comité scientifique seront prévenus le lundi 4 mars 2019.

Intervention

Durée : 20 minutes ;

Langues : français, anglais.

Prise en charge des frais :

• Repas : 2 déjeuners, 1 dîner ;
• Logement : possibilité de logement en résidence universitaire Crous Montpellier Occitanie (merci de le préciser dans votre courriel) ;
• Visite et sortie culturelle.

Comité organisateur

• Juliana Gendron
• Grégoire Mettra

Comité scientifique

• Marco Falceri (coordinateur)
• Sandy Berthomieu
• Sarah Boudissa-Medah
• Valentine Langlais
• Nzengué Moussokini
• Rebeca Naranjo di Mattia
• Bérénice Rouaze-Battistini