Le thème  central  est: quelle contribution de la Géographie au développement régional ? Ce thème fera l’objet, non seulement d’une conférence inaugurale lors du colloque international dédié au Professeur IGUE, mais aussi de la publication d’un ouvrage structuré autour de cinq grandes parties : Espaces, territoires et développement, Les périphéries nationales ou pays frontière, Migration, emploi et paix, Espaces de développement partagés et aménagement du territoire, Secteur informel et dynamique socio-économique.

Présentation

Discipline au carrefour des sciences sociales, la géographie se trouve au cœur des préoccupations de développement territorial, économique et social. Elle se singularise des autres disciplines par sa capacité à aborder de façon holistique les questions de développement en déployant des clés de lecture qui permettent de mieux appréhender les transformations qui s’opèrent à différents échelons territoriaux. En Afrique, plus qu’ailleurs, elle a constitué un outil indispensable pour comprendre les mutations sociales, les transformations économiques associées à l’espace et les stratégies d’adaptation que les acteurs économiques développent. Quelle discipline autre que la  géographie peut aider à mieux comprendre les profondes transformations en cours en Afrique : (i) boom démographique soutenu à un taux moyen de 2,2%  par an et qui permet un doublement de l’effet de la population en moins de 25 ans ; (ii) restructuration du peuplement  sur fond de migrations; (iii) accentuation du changement climatique  et de la compétition d’accès aux ressources naturelles; (iv) reconfiguration des pôles économiques, faisant émerger des réseaux trans-étatiques qui tout en perpétuant quelques valeurs sociales, religieuses, sont de plus en plus connectés à des espaces discontinus, socle du nouveau modèle de développement qu’est la mondialisation de l’économie. A cela il faut ajouter le nouveau paradoxe de l’Afrique, continent qui forte de ces immenses potentialités enregistre une croissance économique, malheureusement non inclusive, c’est à dire qui ne favorise pas la redistribution de la plus-value, ne crée pas d’emplois, ne permet pas l’autonomisation des femmes, et le développement équilibré des territoires. Entre 10 et 15 % de la population régionale vivent dans la précarité et plus de la moitié des actifs évolue dans le secteur informel. En effet, en dépit de la justesse et robustesse  des choix publics opérés ces dernières trente années : plan d’action de Lagos, nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique, le continent est toujours à la traine, abritant l’immense majorité des Pays les Moins Avancés du Monde.  

Dans le cadre de l’hommage qui sera rendu au Professeur John O. P. IGUE, il a été retenu comme thème central : quelle contribution de la Géographie au développement régional ? Ce thème fera l’objet, non seulement d’une conférence inaugurale lors du colloque international dédié au Professeur IGUE, mais aussi de la publication d’un ouvrage structuré autour de cinq grandes parties.

Thématiques principales

• Espaces, territoires et développement. Cette partie vise à analyser les dynamiques territoriales, l’intégration régionale, l’aménagement du territoire, le développement local et les pôles de développement comme facteur de transformation /recomposition des terroirs, territoires.
• Les périphéries nationales ou pays frontière vise à analyser les dynamiques des frontières actives, celles qui exploitent des opportunités et opportunismes nées des différences poids économiques, des disparités de politiques économiques et monétaires pour développer d’intenses activités de vie de relations entre les populations implantées de part et d’autres des lignes de démarcation des Etats  
• Migration, emploi et paix. La trilogie migration, emploi et paix résulte pour l’occurrence d’un cercle vicieux dans lequel semble de plus en plus s’enfermer l’Afrique en général et de l’Ouest en particulier : une forte croissance démographique, avec une population jeune qui doit faire face à une demande sociale insatisfaite, source d’un chômage endémique qui produit deux effets néfastes : les migrations de toute sorte et des conflits d’ampleur variable, mais perturbateurs de la paix sociale.
• Espaces de développement partagés et aménagement du territoire. Pour faire face aux contraintes de développement (faiblesse des ressources humaines, financières, des institutions et de la capacité organisationnelle, contraintes physiques, etc.), de nombreuses collectivités territoriales conjuguent leurs efforts pour structurer autour des problématiques de développement des plateformes de coopération. Ces recompositions spatiales volontaires fonctionnent comme de nouveaux territoires/pays dont la place et le rôle en tant qu’instrument et stratégie de développement ou d’aménagement du territoire méritent d’être documentés.
• Secteur informel et dynamique socio-économique. Le rôle du secteur informel dans le développement économique est controversé. Pour de nombreux analystes, il constitue un fossoyeur des économies, alors que pour d’autres, il apparaît comme une soupape de sécurité en réponse aux exclusions du secteur structuré. Dans tous les cas, il est non seulement dynamique, mais occupe une frange importante de la population qui contribue à la création de la richesse nationale. Il mérite donc une analyse approfondie sous toutes les formes pour déterminer son impact économique et social et la manière dont il contribue à la structuration des espaces et des relations sociales.

Coordonné par le Laboratoire d’Analyses Régionales et d’Expertise Sociale (LARES) en collaboration avec l’Université d’Abomey-Calavi et l’Université de Parakou - Bénin.

Coordonnateurs 

• Dr Yvette Onibon Doubogan, MC, Université de Parakou
• Dr Moussa Gibigaye, MC, Université d’Abomey-Calavi

Informations diverses et comité scientifique

En amont à la publication de l’ouvrage, les contributions collectées serviront de substrat pour l’organisation d’un colloque international sur le thème « « Quelle contribution de la géographie au développement régional ? » en juin 2019.

Les propositions de résumés (1 page) pourront être envoyées en français ou en anglais à la coordination à l’adresse suivante : hommageiguejohn2019@gmail.com.

Calendrier

• 15 février  2019 : date limite d’envoi des propositions d’article (1 page max)

• 28 février 2019 : notification aux auteur.e.s des propositions retenues
• 30 avril 2019 : date limite d’envoi des articles  
• Juin 2019 : Colloque scientifique sur le thème
• Octobre 2019 : publication de l’ouvrage

Présentation du résumé

Le texte du résumé au format Office Word, en police Times New Roman de taille 12. Ledit texte mettra bien en évidence le contexte, les objectifs, la méthodologie et les résultats.

• Le titre (compact et informatif)
• Le nom et les coordonnées des auteurs (institution de rattachement, adresse postale, téléphone, email)
• 5 mots clés maximum en français

NB: N’insérer aucune figure dans le résumé

Le nom du fichier du résumé envoyé aura la forme suivante :

NOM_résumé.doc («NOM» = nom du premier auteur)

Chaque participant présentera une seule ou deux contributions maximum en qualité de premier ou deuxième auteur. Après acceptation de la proposition par les Comités Scientifique et d’Organisation, les auteurs devront soumettre leur article (de 08 à 15 pages maximum).  

Comité d’organisation

• Dr Yvette Onibon Doubogan, Université Parakou (Bénin)
• Dr Moussa GIBIGAYE, Université d’Abomey-Calavi (Bénin)
• Dr Moise TCHABI, Université d’Abomey-Calavi (Bénin)
• Dr Zacharie TassoU, Université de Parakou (Bénin)
• Dr Servais Afouda, Université Parakou (Bénin)
• Dr Georges AlE, Université Parakou (Bénin)
• Dr Borgui YERIMA
• Dr Florent Tasso, Université d’Abomey-Calavi (Bénin)
• Dr Abigaël Djaouga, Université de Parakou (Bénin)
• Monsieur Yves Ola AFOUDA
• Mme Esther OGOUNIYI ADIMI
• Mme Faridath Aboudou MERE
• Mme Léa Orou Yérima Tama
• Joel Yalou
• Sani Gansari
• Mme Armelle OGA

Comité scientifique international

• Dr Bio Goura Soulé, LARES (Bénin)
• Dr Servais Afouda, Université de Parakou (Bénin)
• Dr Cyr DAVODOUN, LARES (Bénin)
• Dr Yvette Onibon Doubogan, Université de Parakou (Bénin)
• Dr Georges AlE, Université de  Parakou (Bénin)
• Dr Zacharie TASSOU, Université de Parakou
• Dr Moussa GIBIGAYE, Université d’Abomey-Calavi (Bénin)
• Dr Borgui YERIMA
• Dr Edwige Fiamohe, Université d’Abomey-Calavi (Bénin)
• Dr Ibouraima Yabi, Université d’Abomey-Calavi (Bénin)
• Dr Monique OUASSA KOUARO, Université d’Abomey-Calavi (Bénin)
• Dr Adrien Dossou-Yovo, Université d’Abomey-Calavi (Bénin)
• Dr Germain Gonzalo, Université d’Abomey-Calavi (Bénin)
• Dr Honorat Edja, Université de Parakou (Bénin)
• Dr Toussaint Vigninou, Université d’Abomey-Calavi (Bénin)
• Dr Rosaline Worou HoundEkon , Université d’Abomey-Calavi (Bénin)
• Dr Ramanou Aboudou, Université de Parakou (Bénin)
• Dr Cyriaque Edon, Université d’Abomey-Calavi, (Bénin)
• Dr Julien HADONOU, Université de Parakou
• Dr Kossiwa Zinsou Klassou, Université de Lomé (Togo)
• Pr Antonin Assiwadjou, 
• Pr Bénoit N’Bessa, Université d’Abomey-Calavi (Bénin) 
• Pr Kouami Gabriel Nyassogbo, Université de Lomé (Togo)
• Pr Antoine Yves Tohozin, Université d’Abomey-Calavi (Bénin)
• Pr Constant HOUNDENOU, Université d’Abomey-Calavi, (Bénin)
• Pr Gautier BIAOU, Université Nationale d’Agriculture de Porto-Novo (Bénin)
• Pr Jacob Yabi, Université de Parakou (Bénin)
• Pr Odile DOSSOU-GuedegbE, Université d’Abomey-Calavi (Bénin)
• Pr Jérôme N’guessan Aloko, Université de Cocody (Côte d’Ivoire)
• Pr Bocco Bertrand Sogbossi, Université de Parakou (Bénin)
• Pr Euloge Ogouwalé, Université d’Abomey-Calavi (Bénin)