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Intellectuels et médias

Intellectuals and the media. The impact of the digitalisation of forms of engagement and public debate

Impact de la digitalisation des formes d'engagement et de débat public

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Publié le mercredi 22 mai 2019

Résumé

Le questionnement formulé dans les années 1970-1980 à propos des effets de la télévision sur le statut des intellectuels dans la sphère publique (voir notamment les travaux de Régis Debray) mériterait d’être renouvelé, dans un contexte où les réseaux sociaux, les blogs et les autres formes de communication en ligne constituent désormais un espace de légitimation pour les intellectuels susceptibles de s’y investir. Pour sa 24ème édition à Bucarest, le colloque franco-roumain en SIC propose de stimuler la réflexion interdisciplinaire sur la reconfiguration du statut des intellectuels, dans un contexte de redéfinition de la sphère publique par l’apparition des nouvelles formes de débat et d’engagement en ligne, avec une place particulière accordée aux recherches relevant des SIC francophones.

Annonce

Argumentaire

Depuis l’apparition en France du terme d’« intellectuel » au moment de l’Affaire Dreyfus, la relation d’interdépendance entre intellectuels et médias a préoccupé des historiens, sociologues, politistes, mais aussi nombre de chercheurs en SIC. Sans avoir accès à l’espace public via la presse écrite, l’Affaire Dreyfus n’aurait pas existé : « les défenseurs du capitaine Dreyfus n’auraient probablement pas rencontré un tel écho dans l’opinion au tournant de ce siècle » (Rieffel, 1992). 

Certains auteurs ont remarqué, au fil du temps, une relation de double contrainte entre intellectuels et médias. D’une part, ceux-ci ont parfois menacé le statut des intellectuels ; d’autre part, ils ont représenté un canal nécessaire pour que ces intellectuels se manifestent et s’affirment (Charle, 1990 ; Sirinelli, 1992 ; Eck, 2003).

D’un côté, les médias ont affaibli le statut des intellectuels (Bourdieu, 1996) en les assimilant à une forme de vedettariat (Rieffel, 1989), dans le cas notamment d’intellectuels devenus des professionnels de la notoriété et de la visibilité publique. De l’autre, l'émergence d’acteurs concurrents dans l'espace public (experts, militants, représentants d’organisations, voire citoyens ordinaires qui incarnent des expériences et des problèmes sociaux) ainsi que la transformation de cet espace public (nouvelles formes de savoir et de visibilité publique, avec un rôle croissant des émotions et de l’esthétisation) s'avèrent à la fois des contraintes et des opportunités pour l'agir des intellectuels.

Dans les années 1990, Rémy Rieffel a identifié la médiatisation des clercs et l’intellectualisation des journalistes comme « l’avers et le revers de la même médaille ». A cette époque, les journalistes et vedettes du show-business ont assumé une partie de la fonction d’interpellation et d’intervention dans le débat public caractérisant jusqu’alors l’intellectuel français, désormais confronté à l’étiquette de « médiatique ».

De nos jours, la frontière symbolique entre intellectuel et journaliste devient de plus en plus fluide, avec la spectacularisation de la communication politique mais aussi du journalisme politique. Au cœur de ce processus se retrouve notamment la personnalisation saillante de la figure du journaliste, d'où la reconfiguration de son statut et de son rôle d'instance critique. Selon certains auteurs, « le rôle radical du journaliste » (Christians et alii, 2009) en tant que voix citoyenne se renforcerait au sein d’une sphère publique où les médias agissent à la fois comme des acteurs et des ressources de la construction des savoirs et des positionnements.

En conséquence, le questionnement formulé dans les années 1970-1980 à propos des effets de la télévision sur le statut des intellectuels dans la sphère publique (voir notamment les travaux de Régis Debray) mériterait d’être renouvelé, dans un contexte où les réseaux sociaux, les blogs et les autres formes de communication en ligne constituent désormais un espace de légitimation pour les intellectuels susceptibles de s’y investir.

Pour sa 24ème édition à Bucarest, le colloque franco-roumain en SIC propose de stimuler la réflexion interdisciplinaire sur la reconfiguration du statut des intellectuels, dans un contexte de redéfinition de la sphère publique par l’apparition des nouvelles formes de débat et d’engagement en ligne, avec une place particulière accordée aux recherches relevant des SIC francophones.

Jusqu’à présent, plusieurs auteurs relevant de la sphère anglophone ont abordé cette question de redéfinition, en remarquant notamment la multiplication des formes et des opportunités d’expression (Kellner, 1997 ; Jacoby, 2008 ; Danowski & Park, 2009), mais aussi la démocratisation du statut de l’intellectuel (Drezner, 2008 ; Baert & Booth, 2012). Peter Dahlgren (2013) considère quant à lui que « les intellectuels publics sont amplifiés par le Web », au sens où les nouvelles formes de communication digitale (blogs, plateformes participatives, réseaux sociaux) leur offrent plus d’opportunités pour s’affirmer et interagir avec leurs publics. Le chercheur suédois propose d’ailleurs de qualifier d’« intellectuels civiques » les blogueurs qui s’engagent pour leurs idées.

Cependant, certains auteurs remarquent également que les médiateurs traditionnels de la circulation des idées ont tendance à s’effacer : « avec Internet, tous les éléments du paysage sont bousculés : les journalistes eux-mêmes ne peuvent plus se prévaloir d’être les médiateurs exclusifs des idées » (…)  « les intellectuels et les chercheurs peuvent même tenter de reprendre la main en développant leurs propres blogs ou des sites concurrents des médias ordinaires » (Delporte, 2016). La réussite de cette démarche reste à questionner. Comme le remarque Nicolas Hubé (2016) : « dans les domaines consacrés de la vie intellectuelle, les pratiques amateurs sont tenues à distances des espaces professionnels ».

Quelle redéfinition de l’intellectuel public dans un environnement médiatique hyperconcurrentiel relevant de la convergence, mais aussi des nouvelles logiques de démarcation symbolique en réseaux ?  Comment mieux aborder les frontières volatiles entre intellectuels publics, journalistes, bloggeurs et, plus généralement, « influenceurs » ? Peut-on constater un certain repli de la part des intellectuels par rapport aux nouvelles formes d’engagement et de débat, ou au contraire trouvent-ils dans ces formes de nouvelles opportunités et moyens pour se manifester et se légitimer ? Enfin, quelle est la place de ces « influenceurs » (Abidin, 2015, 2019 ; Freberg et alii, 2010) dans cette sphère publique atypique relevant de la coexistence de plusieurs logiques de production de contenus ?   

Les propositions attendues pour ce colloque s’inscriront, au niveau théorique, méthodologique et empirique, dans l’une des trois thématiques suivantes, qui donneront lieu à plusieurs ateliers de travail menés en parallèle. Les communications se feront de préférence en langue française. Les collègues qui le souhaitent pourront également s’exprimer en langue anglaise ou roumaine.

1) Redéfinition de l’intellectuel et du champ intellectuel dans l’écosystème numérique

Cet axe se propose d’explorer les repositionnements survenus dans le statut de l’intellectuel suite à l’explosion des publications en ligne, des nouvelles formes d’expression et de mise en visibilité. Est-ce que celles-ci contribuent à une « renaissance » des intellectuels publics en leur permettant d’exprimer leurs idées au-delà des audiences restreintes des éditoriaux des journaux et des émissions ciblées de débat télévisé ? Faut-il parler d’un « l’intellectuel 2.0 » (Drezner, 2008) ou d’un « intellectuel civique » (Dahlgren, 2013) ?  Si oui, comment les appréhender ? Au regard de la grande variété, voire dispersion des recherches en cours, quelle approche épistémique peut-on dégager concernant le concept d’intellectuel public ? Assiste-t-on à une redéfinition de l’autorité de la connaissance, dans un contexte de désacralisation des voix autrefois légitimantes dans l’espace public ?

Par ailleurs, dans le contexte des nouveaux réseaux socio-numériques, une possible réutilisation du concept de champ intellectuel (Bourdieu, 1971, 1992) mérite d’être examinée de près. Quels sont les effets de la digitalisation sur la production et sur l’usage des biens symboliques ? Quels seraient les nouveaux mécanismes de hiérarchisation et de consécration de ces biens dans le champ intellectuel ? Assiste-t-on à une dilution des particularités du champ académique (Dallyn, Marinetto & Cederström, 2015) ou, au contraire, à un renouveau des conditions d’existence de l’intellectuel « sans attaches/librement attaché » (Freichwebende Intelligenz) évoqué par Mannheim (1929) ?

2) Nouvelles formes d’engagement et de débat dans un espace public digitalisé

Cet axe questionne l’émergence de nouvelles formes d’engagement et de débat d’idées, dans un contexte de transformation de l’espace public par des technologies digitales qui confèrent au Web une position centrale dans cet espace public (Papacharissi, 2002 ; Dahlgren, 2005 ; Flichy, 2010). Le format des débats a changé sous l’effet du déclin du discours argumentatif, de la transformation des modes de communication des intellectuels avec leurs publics, désormais plus dialogiques et sans intermédiaires (Baert & Both, 2012), mais aussi d’une fragmentation croissante de leurs audiences par rapport à celles offertes par les médias traditionnels. Quels sont les modes de production et d’appropriation de ces nouvelles formes d’engagement et de débat d’idées ? En comparaison avec les médias plus anciens, la digitalisation limite-t-elle ou élargit-elle les audiences des intellectuels ? Quels sont donc les nouveaux rapports qui se construisent entre les intellectuels et leurs audiences ? Devrait-on parler plutôt de distance (hiérarchisation des liens) ou de proximité (relations plus informelles) ?

3) Les intellectuels face aux médias et l’émergence de nouveaux acteurs concurrents

Il s’agit dans cet axe de revenir sur les rapports des intellectuels publics avec les médias, notamment leurs liens souvent privilégiés avec la presse écrite, leur méfiance récurrente envers la télévision et, enfin, leurs rapports parfois paradoxaux avec les médias digitaux. Les contributeurs privilégieront les approches qui interrogent la présence des intellectuels publics dans les médias ainsi que, en sens inverse, la représentation des médias dans les discours des intellectuels. Comment les rapports entre intellectuels et médias ont-ils évolué depuis l’avènement du cyberespace ? Peut-on parler de confiance ou de méfiance accrues entre ces deux instances de légitimation dans l’espace public ?

Cet axe propose aussi d’explorer l’impact du paradigme de l’utilisateur/consommateur d’informations devenant lui-même créateur/producteur (Jenkins, 2004 ; Bruns, 2006 ; Castells, 2009 ; Flichy, 2010) sur l’apparition en ligne de nouvelles catégories de leaders d’opinion susceptibles d’influencer les micro- ou même macro-communautés. En court-circuitant le filtre des médias et des maisons d’édition, de nouvelles voix se font entendre dans la sphère publique, utilisant de façon créative les outils d’édition en ligne et inventant de nouveaux formats. Peut-on évoquer avec Drezner (2008) une « démocratisation de la fonction d’intellectuel public » par la blogosphère et les réseaux sociaux numériques ? Quelles sont ces nouveaux acteurs qui viennent concurrencer l’intellectuel public ?

Colloque organisé avec le soutien de :

  • L’Université de Bucarest
  • L’Agence Universitaire de la Francophonie en Europe Centrale et Orientale
  • L’Institut Français de Roumanie
  • La Société Française pour les Sciences de l’Information et de la Communication

Procédure de soumission

Les propositions de communication seront rédigées en français ou en anglais sous la forme d’un résumé d’environ 5000 signes (espaces compris), avec bibliographie, et comportant 5 mots-clés. Elles préciseront clairement l’intérêt scientifique et la problématique centrale de la recherche, ses principaux appuis théoriques et l’approche méthodologique envisagée. Elles seront accompagnées des noms, affiliations et adresses e-mail de tous les auteurs, puis envoyées aux deux adresses :

Ces propositions feront l’objet d’une sélection en double aveugle par le comité scientifique du colloque. En vue de la publication des actes, les textes en version longue seront sélectionnés par le même comité scientifique selon la même procédure.

Un ouvrage collectif issu du colloque sera publié en France dans la collection « Communication & Civilisation » des éditions l’Harmattan (Paris). A Bucarest, une sélection de textes paraîtra également dans la revue ?

Calendrier prévisionnel

  • 1er juin 2019 : date limite d’envoi des propositions aux organisateurs
  • 30 juin 2019 : réponses du comité scientifique et signification des acceptations
  • 15 janvier 2020 : date limite d’envoi des textes en version longue pour publication
  • 15 février 2020 : réponse du comité scientifique et signification aux auteurs
  • 15 mars 2020 : remise des textes en version définitive
  • 30 juin 2020 : envoi du manuscrit définitif à l’éditeur
  • Octobre 2020 : parution de l’ouvrage, au moment du XXVème colloque à Iasi.

Modalités d’inscription 

Le colloque franco-roumain en SIC est traditionnellement gratuit et sans frais d’inscription. Chaque participant finance seulement son déplacement et son hébergement. Une partie des frais de restauration est prise en charge par les organisateurs.

Informations complémentaires sur le site du colloque : http://cbfr.eu

Comité scientifique

FR

  • Françoise Albertini, Université de Corse (LISA)
  • Patrice De la Broise, Universités de Lille (GERIICO)
  • Christian Feigelson, Université Paris III (IRCAV)
  • Béatrice Fleury, Université de Lorraine (CREM)
  • Frédéric Gimello, Université d’Avignon (LCC)
  • Yves Jeanneret, Paris Sorbonne Université (CELSA/GRIPIC)
  • Jean-Baptiste Legavre, Université Paris II (IFP/CARISM)
  • Guy Lochard, Université Paris III (CIM)
  • Arnaud Mercier, Université Paris II (IFP/CARIMS)
  • Cécile Méadel, Université Paris II (IFP/CARISM)
  • Nicolas Pélissier, Université Côte d’Azur (SIC.Lab Méditerranée)
  • Daniel Raichvarg, Université Bourgogne Franche Comté (CIMEOS)
  • Paul Rasse, Université Côte d’Azur (SIC.Lab Méditerranée)
  • Rémy Rieffel, Université Paris II (IFP/CARISM)
  • Jacques Walter, Université de Lorraine (CREM)
  • Adeline Wrona, Paris Sorbonne Université (CELSA/GRIPIC)

RO

  • Delia Cristina Balaban, Université Babes-Bolyai, Cluj
  • Camelia Beciu, Université de Bucarest, FJSC et Académie Roumaine
  • Cristina Bogdan, Université de Bucarest, Faculté de Lettres
  • Malina Ciocea, SNSPA, Bucarest
  • Gheorghe Clitan, Université de l’Ouest de Timisoara, PFC
  • Mihai Coman, Université de Bucarest, FJSC
  • Camelia Cusnir, Université de Bucarest, FJSC
  • Ioan Dragan, Université de Bucarest, Faculté SAS, CSMTC
  • Gheorghe Ilie Fârte, Universitatea A. I. Cuza, Iasi
  • Mirela Lazar, Université de Bucarest, FJSC
  • Irina Diana Madroane, Université de l’Ouest de Timisoara
  • Denisa Oprea, SNSPA, Bucarest
  • Nicolae Perpelea, Académie Roumaine, Institut de Sociologie
  • Daniela Roventa-Frumusani, Université de Bucarest, FJSC
  • Constantin Salavastru, Universitatea A. I. Cuza, Iasi
  • Anca Velicu, Académie Roumaine, Institut de Sociologie

Organisation scientifique

  • Laboratoire SPARTA, FJSC, Université de Bucarest
  • LSCEP, Institut de Sociologie, Académie Roumaine, Bucarest.
  • Laboratoire CARISM, Institut Français de Presse, Université Paris II Panthéon-Assas

Comité d’organisation

  • Alexandra Bardan, FJSC, Université de Bucarest (SPARTA)
  • Horia Bădău, FJSC, Université de Bucarest (SPARTA)
  • Camelia Cusnir, FJSC, Université de Bucarest (SPARTA)
  • Laura Găvan, Université de Bucarest (SPARTA)
  • Cécile Méadel (et/ou les collègues qui le souhaitent), Université Panthéon Assas (CARISM)
  • Corina Ozon, Université de Bucarest (SPARTA)
  • Nicoleta Pandelea, Université de Bucarest (SPARTA)
  • Mihaela Paun, Université de Bucarest (SPARTA)
  • Nicolas Pélissier, Université Côte d’Azur (SIC.Lab Méditerranée)
  • Rodica Sutu, FJSC, Université de Bucarest (SPARTA)

Bibliographie

Abidin, C., Brown., M. L, ed. (2019). Microcelebrity Around the Globe: Approaches to cultures of internet fame. Bingley, UK: Emerald Publishing.

Baert, P., Booth., J., (2012). Tensions Within the Public Intellectual: Political Interventions from Dreyfus to the New Social Media. International Journal of Politics, Culture, and Society, 25, 2012, 117.

Bourdieu, P. (1996). Sur la télévision. Éditions Raisons d’Agir: Paris.

Christophe, C., Laurent J. (sous la direction de). (2016). La vie intellectuelle en France, tome II, de 1914 à nos jours. Le Seuil: Paris.

Dahlgren, P. (2012). Public Intellectuals, Online Media, and Public Spheres: Current Realignments. International Journal of Politics, Culture, and Society, 25, 95-110.

Dahlgren, P. (2013). From public to civic intellectuals via online cultures, Participations. Journal of Audience&Reception Studies, Volume 10, 1, 400-404.

Danowski, J.A., Park, D.W.  (2009). Networks of the dead or alive in cyberspace: public intellectuals in the mass and internet media. New Media Society, 11(3), 337-356.

Diallo, M. D., Pélissier, N. (2015). Le journalisme à l’épreuve des dispositifs socionumériques d’information et de communication. Revue française des sciences de l'information et de la communication , no. 6, mis en ligne le 01 janvier 2015. URL : http://rfsic.revues.org/1449.

Drezner, D.W. (2008). Public Intellectuals 2.1.  Society, no. 46, 49-54.

Eck, H. (2003). Médias audiovisuals et intellectuels. In M. Leymarie & J-F. Sirinelli (eds), L’histoire des intellectuels aujourd’hui (pp. 201-225). PUF : Paris.

Freese, J. (2009). Blogs and the Attention Market for Public Intellectuals. Society, no. 46, 45-48.

Figueiras, R. (2012). Returning home : Intellectuals in (web)salons,  www.sciencesconf.org, consulté en ligne le 24.09. 2014.

Flichy, P. (2008). Le sacre de l’amateur, Paris: Le Seuil, coll. « La République des idées ». Kellner, D. (1997). Intellectuals, the New Public Spheres, and Techno-Politics.  New Political Science, 41-42, URL :  http://pages.gseis.ucla.edu/faculty/kellner/essays/intellectualsnewpublicspheres.pdf.

Ory, P., Sirinelli, (1992). Les intellectuels en France. De l’affaire Dreyfus à nos jours. Paris: Armand Collin Rieffel, R. (1989). Du vedettariat médiatique. Hermès, La Revue, 4(1), 215-222. https://www.cairn.info/revue-hermes-la-revue-1989-1-page-215.htm.

Rieffel, R. (1992). Journalistes et intellectuels : une nouvelle configuration culturelle ?. Réseaux, 51(1), 11-24. https://www.cairn.info/revue-reseaux1-1992-1-page-11.htm.

Rieffel, R. (1993). La Tribu des clercs: les intellectuels sous la Ve République 1958-1990. Calmann-Lévy : Paris

Rieffel, R. (2014). Révolution numérique, révolution culturelle ?. Paris : Gallimard, Paris. Russell, J. (2008). Last Thoughts on The Last Intellectuals. Society, 46, 38–44, DOI : 10.1007/s12115-008-9169-2.

Lieux

  • Faculté de Journalisme et Sciences de la Communication UNIVERSITÉ DE BUCAREST
    Bucarest, Roumanie

Dates

  • samedi 01 juin 2019

Fichiers attachés

Mots-clés

  • intelellectuels, réseaux sociaux, débat public, nouveaux médias

Contacts

  • Rémy Rieffel
    courriel : carism [at] u-paris2 [dot] fr

Source de l'information

  • Rémy Rieffel
    courriel : carism [at] u-paris2 [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Intellectuels et médias », Appel à contribution, Calenda, Publié le mercredi 22 mai 2019, https://doi.org/10.58079/12uj

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