Indigenous peoples and transitional justice
Peuples autochtones et justice transitionnelle
Published on Thursday, June 13, 2019
Abstract
L’Institut francophone pour la justice et la démocratie, né de la fusion entre l’Institut universitaire Varenne et l’Association francophone de justice transitionnelle, organise sa sixième université d’été annuelle consacrée à la Justice transitionnelle du 30 juin au 7 juillet 2019 à Saint-Etienne-de-Baïgorry (Pays Basque, France). Elle portera sur le thème « Peuples autochtones et justice transitionnelle ».
Announcement
Du 30 juin au 7 juillet
Argumentaire
L'université d'été est destinée – au travers d’un thème – à former et sensibiliser les participants à l’ensemble des mécanismes judiciaires et extra-judiciaires permettant de traiter les violations massives et systématiques des droits de l’Homme. Les précédentes éditions portaient sur les sujets suivants :
- « Les principes de la Justice transitionnelle » (Saint-Étienne-de-Baïgorry, août 2014) ;
- « Mémoire et Justice transitionnelle » (Aix-en-Provence, juillet 2015) ;
- « Femmes et Justice transitionnelle » (Saint-Étienne-de-Baïgorry, juillet 2016) ;
- « Bourreaux et Justice transitionnelle » (Aix-en-Provence, juillet 2017) ;
- « Processus de paix et justice transitionnelle » (Saint-Étienne-de-Baïgorry, juillet 2018).
Lors de l’édition 2019, la question de la Justice transitionnelle sera abordée sous l’angle de l’autochtonie. Particulièrement vulnérables et militant pour la reconnaissance de droits spécifiques, les populations autochtones permettent d’aborder la question cruciale des destinataires de la Justice transitionnelle concernant tant l’égalité d’accès aux mécanismes et les mesures tendant à rendre ce droit effectif, que la reconnaissance des droits des groupes et de leurs besoins spécifiques. Ce sujet sera abordé autour des quatre grands piliers de la Justice transitionnelle ; ainsi, après une journée d’introduction, seront évoqués la Vérité, la Justice, la Réparation et la garantie de Non-répétition.
Chaque journée sera découpée en deux temps. Les interventions dispensées dans la matinée permettront aux participants de consolider leurs connaissances dans l’une des thématiques essentielles à la compréhension des interactions entre Peuples autochtones et Justice transitionnelle : élucider la vérité, juger, réparer et reconstruire. Les après-midis seront quant à elles consacrées à des études de cas, durant lesquelles les étudiants pourront écouter et échanger avec des acteurs impliqués dans des contextes spécifiques. Cinq peuples feront ainsi l’objet d’une analyse approfondie mêlant savoirs et expériences : les Touaregs, les Indiens du Canada, les Herreros-Namas, les Ouïghours et les peuples autochtones de Guyane.
Au-delà d’une nécessaire réflexion académique, la compréhension de la Justice transitionnelle implique de connaître et de maîtriser la réalité des situations et des processus. C’est pourquoi il nous est apparu primordial d’offrir aux participants l’opportunité de rencontrer des acteurs à même de leur apporter des regards complémentaires et de partager avec eux des expériences variées. Les organisateurs de cette université d’été ont donc souhaité associer aux universitaires, des praticiens (avocats, magistrats, membres d’ONG), afin d’offrir aux participants une meilleure connaissance de la réalité de la Justice transitionnelle.
La démarche retenue pour cette université d’été s’inscrit dans une vision réaliste de la Justice transitionnelle. Mettant en relation et très souvent en conflit des hommes et des femmes marqués par les épreuves et les traumatismes endurés, la dimension affective liée au contexte et à ses acteurs ne saurait être écartée. La compréhension impose en effet une véritable immersion dans cette réalité et une réflexion quant à la distanciation qu’elle impose. Il faut ainsi « être empathique pour comprendre et rationnel pour juger », comme l’expliquait un magistrat impliqué dans les procès du génocide rwandais.Il apparaît donc essentiel de permettre aux étudiants d’approcher cette réalité particulière notamment lors des soirées consacrées à des projections de documentaires, sur des thématiques recoupant celles abordées lors des journées. Poursuivies par des débats, elles constitueront un festival du film documentaire, intitulé « Peuple(s) en lutte(s) », qui se déroulera donc en parallèle de l’université d’été. Il se clora autour d’un forum public, mêlant documentaire et tables rondes.
Modalités d'inscription
Le nombre de places disponibles est limité à 30. Les étudiants francophones en droit, sciences politiques et plus largement en sciences sociales ou humaines, intéressés par les questions liées à la Justice transitionnelle peuvent candidater à partir de la Licence 3. Les candidatures des professionnels francophones, dont notamment les avocats, membres d’ONG et journalistes, sont également les bienvenues.
Dossier de candidature : CV et lettre de motivation rédigés en français, exclusivement en format .pdf.
Dépôt du dossier de candidature : dossier à envoyer, jusqu’au 15 juin 2019 inclus,
par e-mail à contact@ifjd.org
Les frais d’inscription sont de 350 € pour les étudiants et de 700 € pour les professionnels.
Toutes les informations complémentaires sont dans le programme joint à cette annonce.
Subjects
- Law (Main category)
- Zones and regions > Africa
- Zones and regions > America
- Periods > Modern > Twenty-first century
- Zones and regions > Asia
- Zones and regions > Europe
- Zones and regions > Oceania
- Society > Political studies > Wars, conflicts, violence
Places
- http://www.domaine-oronozia.com/
Saint-Étienne-de-Baïgorry, France (64)
Date(s)
- Saturday, June 15, 2019
Keywords
- Justice transitionnelle, peuples autochtones
Information source
- Marie Heguy-Urain
courriel : marie [dot] heguy-urain [at] iuv-ifjd [dot] org
License
This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.
To cite this announcement
« Indigenous peoples and transitional justice », Summer School, Calenda, Published on Thursday, June 13, 2019, https://doi.org/10.58079/12ws