The campus in the 21st century: the challenge of artistic experimentation in the public space
Les campus du XXIe siècle : le pari de l’expérimentation artistique dans l’espace public
Published on Friday, October 04, 2019
Abstract
Ce colloque s’intéresse à la question des campus envisagés comme lieux d’expérimentations artistiques et culturelles. Nombre d’études ont été consacrées à l’art dans l’espace public, mais peu ont considéré les campus comme des territoires jouissant d’un statut particulier et de caractéristiques singulières. Celles-ci permettent de questionner la capacité des campus universitaires à s’ouvrir au reste de la ville ; à l’inverse, les populations extérieures peuvent ne pas se sentir concernées par ces espaces. Dès lors, une tension s’installe entre, d’une part, la nécessaire réinscription des campus au sein de leur territoire d’implantation et, d’autre part, leur vocation originelle : produire et transmettre des connaissances. Dans ce cadre, nous faisons l’hypothèse que les campus peuvent être envisagés en tant que lieux d’expérimentation artistique et culturelle.
Announcement
Grenoble, les 2 et 3 avril 2020
Argumentaire
Ce colloque s’intéresse à la question des campus envisagés comme lieux d’expérimentations artistiques et culturelles. Nombre d’études ont été consacrées à l’art dans l’espace public, mais peu ont considéré les campus comme des territoires jouissant d’un statut particulier.
Ces campus apparaissent comme singuliers car :
- Ils sont spatialement circonscrits (ou bien dispersés), et distincts des autres espaces urbains, quand bien même ils participent pleinement à l’attractivité et au développement des métropoles qui les abritent.
- Ils sont « habités » par des communautés d’individus (étudiants, enseignants, chercheurs, personnels dédiés, promeneurs, touristes…) aux temporalités, aux formes d’appropriations et aux usages spécifiques.
- Ils sont souvent marqués par un urbanisme, une architecture et un patrimoine artistique caractéristiques.
De telles singularités questionnent la capacité des campus universitaires à s’ouvrir au reste de la ville ; à l’inverse, les populations extérieures peuvent ne pas se sentir concernées par ces espaces. Dès lors, une tension s’installe entre, d’une part, la nécessaire réinscription des campus au sein de leur territoire d’implantation et, d’autre part, leur vocation originelle : produire et transmettre des connaissances.
Dans ce cadre, nous faisons l’hypothèse que ces territoires singuliers que sont les campus peuvent être envisagés en tant que lieux d’expérimentation artistique et culturelle.
Dans le cadre de ce colloque, trois axes d’étude sont proposés :
Changer le territoire par l’art : le point de vue des artistes et des acteurs
Ces grands espaces universitaires offrent de nombreuses possibilités. L’installation d’une œuvre modifiant son environnement, se posent alors des questions d’ordre politique, technique, esthétique… Ce premier axe s’intéressera aux conditions de création et de réalisation des œuvres : de la commande initiale à l’exposition finale en passant par la production, jusqu’aux attentes des divers usagers du campus.
Qu’est-ce qui fait patrimoine dans un campus ?
Ce deuxième axe abordera le thème de la patrimonialisation des œuvres. A quelle(s) condition(s) et sous quels critères officiels une œuvre acquière une dimension patrimoniale ? Au-delà des considérations politiques et techniques de production des œuvres, se pose la question de leur conservation et de leur protection, ainsi que de leur valorisation et de leur reconnaissance en tant que patrimoine.
Les publics des campus, entre participation et rejet : quelle(s) médiation(s) ?
Ce troisième axe s’attachera aux processus d’appropriations des œuvres. Publics volontaires ou non, les usagers des campus entretiennent-ils des relations particulières avec les œuvres qui y sont installées ? Entre curiosité, adhésion, indifférence et rejet, une large gamme de « réception » est à considérer. Quels critères participent à ce processus d’appropriation ?
Modalités d'envoi
Les propositions de communication sont à adresser au comité d’organisation
- Bertrand Vignon et Noëlle Dumolard : colloque2020@univ-grenoble-alpes.fr
Comité scientifique
- Pascale Ancel, LARHRA, Université Grenoble Alpes
- Charles Ambrosino, PACTE, Université Grenoble Alpes
- Marie-Christine Bordeaux, GRESEC, Université Grenoble Alpes
- Nicolas Tixier, CRESSON, Université Grenoble Alpes et Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble
- Amel Nafti, Directrice de l’Ecole Supérieure d’Art et de Design, Grenoble, Valence
Comité d’organisation
- Bertrand Vignon, Chef de projet Culture et Initiatives étudiantes, Communauté Université Grenoble Alpes
- Noëlle Dumolard, Assistante de projet Valorisation du patrimoine artistique et architectural, Communauté Université Grenoble Alpes – Idex Rayonnement Social et Culturel
Calendrier et contacts
-
Samedi 28 décembre : dépôt des propositions de communication
- 10 janvier 2020 : réponse aux auteurs des propositions
- 13 mars 2020 : rendu préalable obligatoire des textes de communication
- Jeudi 2 avril (après-midi) et vendredi 3 avril 2020 (journée) : colloque
Renseignements et inscriptions
colloque2020@univ-grenoble-alpes.fr
Subjects
Places
- Université Grenoble Alpes
Grenoble, France (38)
Date(s)
- Saturday, December 28, 2019
Attached files
Keywords
- création artistique,commande publique, campus universitaires, 1% artistique
Contact(s)
- Noëlle Dumolard
courriel : colloque2020 [at] univ-grenoble-alpes [dot] fr
Reference Urls
Information source
- Marie-Christine Bordeaux
courriel : marie-christine [dot] bordeaux [at] univ-grenoble-alpes [dot] fr
License
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To cite this announcement
« The campus in the 21st century: the challenge of artistic experimentation in the public space », Call for papers, Calenda, Published on Friday, October 04, 2019, https://doi.org/10.58079/13k2