Landscapes, inhabitant autonomy and local action in contemporary Japan, 1990s to the present day: comparative French-Japanese perspectives
Paysage, autonomie habitante et action locale dans le Japon contemporain, des années 1990 à nos jours : regards croisés franco-nippons
「日仏の交差する視点-現代日本におけるペイザージュ(景観)と住民の自主性、地域のアクション 1990年代から今日まで」
Projets de paysage journal no.23
Revue "Projets de paysage" n° 23
Published on Monday, October 28, 2019
Abstract
Ce numéro de la revue Projets de paysage a pour double objectif de faciliter l’accès à la pensée contemporaine des chercheurs japonais à la fois sur la notion de paysage et sur l’action en ce domaine, et de présenter des textes récents de chercheurs français sur le paysage ayant pour terrain le Japon. La question de l’autonomie habitante est ici considérée comme un angle d’attaque pertinent pour répondre à ce double objectif. À quel point la pensée du paysage au Japon est-elle aujourd’hui impliquée dans les évolutions socio-environnementales du pays ? Comment participe-t-elle à la mise en place d’actions adaptées à l’échelle de la vie quotidienne des habitants ? De quelles façons l’idée de paysage est-elle mise au service des citoyens et/ou des collectivités locales ? À quelles conditions permet-elle de mettre en place des pratiques innovantes pour les habitants en matière de gestion des espaces et d’aménagement des territoires ?
Announcement
Coordination
- Cyrille Marlin (paysagiste et géographe, maître de conférences à l'École nationale supérieure d'architecture et de paysage de Bordeaux, laboratoire PASSAGES-UMR 5319 CNRS)
- Tanaka Naoto (ingénieur hydraulicien spécialisé dans l’histoire des paysages et le développement des communautés locales, professeur associé du département de génie civil et environnemental de l’université de Kumamoto, Regional Environment Laboratory)
Présentation
Ce numéro de la revue Projets de paysage a pour double objectif de faciliter l’accès à la pensée contemporaine des chercheurs japonais à la fois sur la notion de paysage et sur l’action en ce domaine, et de présenter des textes récents de chercheurs français sur le paysage ayant pour terrain le Japon. La question de l’autonomie habitante est ici considérée comme un angle d’attaque pertinent pour répondre à ce double objectif. À quel point la pensée du paysage au Japon est-elle aujourd’hui impliquée dans les évolutions socio-environnementales du pays ? Comment participe-t-elle à la mise en place d’actions adaptées à l’échelle de la vie quotidienne des habitants ? De quelles façons l’idée de paysage est-elle mise au service des citoyens et/ou des collectivités locales ? À quelles conditions permet-elle de mettre en place des pratiques innovantes pour les habitants en matière de gestion des espaces et d’aménagement des territoires ?
Depuis plusieurs décennies, les recherches conduites sur le Japon ont assez largement contribué à la réflexion en France sur les questions de paysage. Sans souci d’exhaustivité, quelques figures de chercheurs de disciplines différentes peuvent être citées : Jacques Pezeu-Massabuau, Augustin Berque, Philippe Pelletier en géographie ; Nicolas Fievé, Marc Bourdier, Philippe Bonnin pour l’architecture et la ville ; André Guillerme pour l’histoire du génie civil, Jane Cobbi en anthropologie… La création à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) du groupe de recherches sur le Japon contemporain dans les années 1970, aujourd’hui Centre de recherches sur le Japon (CRJ), ou celle de l’Institut des hautes études japonaises (IHEJ) en 1959, et celle du Centre d’études japonaises de l’Inalco ont permis l’élargissement du cercle des chercheurs concernés à travers une diffusion conséquente d’éléments de compréhension de la société japonaise par le biais du paysage.Cependant, les écrits en langue française de chercheurs japonais directement motivés par les questions de paysage et de l’action paysagère sont rares. Depuis la publication en français en 1991 d’un article de Nakamura Yoshio, seuls quelques textes épars ont été diffusés en français, la revue Ebisu restant le canal majeur de ces publications. À l’instar des traductions d’écrits fondamentaux publiés par les éditions du CNRS dans le domaine de la politique, de la philosophie ou des sciences sociales (Nakae Chômin, Kôtoku Shûsui, Watsuji Tetsurô, Katsumata Shizuo…), il manque encore pour les chercheurs en paysage les traductions de textes fondamentaux tels que Fûkeigaku nyûmon 風景学入門 Introduction aux études paysagères (Nakamura,1982) ou Nihon no keikan. Furusato no genkei 日本の景観−ふるさとの原型 Les paysages du Japon. Archétypes du pays natal (Higuchi, 1981) pour rendre compte de la pensée du paysage qui a émergé au Japon dans les années 1970-1980. Ces écrits ont en effet joué un rôle certain dans le développement contemporain de la pensée culturaliste du paysage (notamment par le biais des travaux d’Augustin Berque), en France et au Japon. Ils influencent aujourd’hui encore les chercheurs et les concepteurs en paysage dans les deux pays.
Un angle d’attaque singulier : établir une relation entre paysage et autonomie locale
Quel sens les chercheurs japonais et français donnent-ils à la question de l’autonomie habitante ? Relient-ils cette question à celle de paysage alors même que la notion de paysage inviterait peut-être plus à un mouvement de solidarisation qu’au mouvement apparemment disjonctif contenu implicitement dans celle d’autonomie.
Établir une relation entre paysage et autonomie locale ne va pas de soi, au Japon comme en France. Le paysage est plus couramment associé à des valeurs de bien culturel dans une vision patrimoniale globale ou de bien collectif dans une vision identitaire à coloration plus locale qui tendrait à rassembler largement les êtres autour de valeurs, de systèmes de représentations, de pratiques culturelles et de modes d’habiter… Ce qui favorise habituellement une utilisation de la référence au paysage via des politiques publiques relativement centralisées, tout du moins dans leurs fondements symboliques et sociaux.
Il n’est apparemment pas évident non plus de saisir la notion d’autonomie habitante dans le cadre singulier du Japon, si elle est prise dans une acception individuelle qui correspond peu aux fondements ontologiques japonais. La tendance serait même d’appréhender au contraire, et de façon schématique, la société japonaise en termes d’hétéronomie. Mais l’hétéronomie a une coloration particulière au Japon, comme le souligne le paysagiste et chercheur Alban Mannisi. « La capacité à accepter les lois de la communauté de proximité susceptibles d’influencer la conduite de chacun semble plutôt bien réussir à ses habitants […] en termes d’émancipation et de capacité à agir localement autrement… L’hétéronomie au Japon a produit ce que l’on nomme une société de réseaux » (Mannisi, 2017) qui se présente souvent comme alternative à un fonctionnement de l’action locale reposant essentiellement sur une représentation politique forte. Le bloc de sens qui pose habituellement comme antagoniques l’autonomie et l’hétéronomie a tendance à se fissurer dans le cas du Japon. Fissuration dont diverses réalités d’actions collectives rendent compte assez aisément aujourd’hui, notamment dans les domaines de l’aménagement, des pratiques paysagères et du projet de paysage. Le sens du rapprochement entre autonomie et paysage proposé ici est donc celui de mouvements ou procédures d’émancipation des habitants au sein desquels la question du paysage jouerait un rôle quel qu’il soit. Ceci via la constitution, la préservation ou le prolongement de « façons » ou « façonnements » communautaires particuliers. Dit autrement, via des organisations sociales en réseau au sens de Bruno Latour (2006). Il faut ici adhérer à une conception ouverte et dynamique de la communauté qui peut se faire et se défaire autour/avec « des objets-êtres divers » et selon des modalités à géométries variables parfois surprenantes.
Explorer des dispositifs locaux d’action paysagère, plus ou moins autonomes…
Il s’agit donc dans ce numéro de la revue Projets de paysage d’explorer les différentes manières d’utiliser la notion de paysage au sein de procédures ou de dispositifs d’action mis en place localement par ou avec des groupes d’habitants et de citoyens pour agir/modifier leurs relations à leur environnement quotidien.
Ces dispositifs peuvent être de nature très diverse. Montrer cette diversité est l’un des objectifs de ce numéro. Ils relèvent d’organisations plus ou moins temporaires ou permanentes, de situations sociales plus ou moins en lien avec les questions de paysage, concernent des espaces ou des univers géographiques variés, des quantités et des qualités d’habitants, d’acteurs ou d’organisations variables. Mais dans tous les cas, ces procédures ou dispositifs doivent induire des formes d’aménagement, de gestion de l’espace, de protection, de maintien ou d’évolution de pratiques… qui n’empruntent pas obligatoirement les canaux politiques conventionnels de l’action, tout du moins qui rendent compte d’une certaine capacité à les modifier. En l’occurrence, le degré d’autonomie ou d’émancipation peut être lui aussi très variable. Il peut rester très largement dépendant du fonctionnement politique et social local ou peut s’en détacher quasi intégralement. Il s’agit d’appréhender des « mouvements d’autonomie » dont l’indice serait la création d’une nouvelle organisation résultant de la nécessité de résoudre un problème local. Il importe surtout de mettre en évidence la capacité d’imagination collective mise en œuvre dans de tels dispositifs, les rôles et les sens qui sont donnés au paysage dans ces dispositifs.
L’hétéronomie japonaise génère une propension particulière à l’organisation des habitants-citoyens en groupes ou réseaux. Depuis plusieurs décennies, il existe déjà certaines formes de pratiques territoriales collectives comme les machizukuri « urbanisme participatif » (Brosseau et Eguchi, 2014, Marmignon, 2010) ou les jûmin undô « mouvements d’habitants qui s’élèvent contre une autorité, afin de résoudre des problèmes locaux » (Eguchi, 2014) impliquant les habitants sous divers registres dans l’aménagement de leur environnement. Mais des formes d’organisations de citoyens-habitants apparaissent aujourd’hui au sein desquelles il est fait une place particulière au paysage. Le contexte des transformations plus ou moins récentes de la société japonaise tend à rendre moins efficaces les réponses conventionnelles apportées aux situations passées et pousse les citoyens japonais à imaginer localement de nouvelles procédures pour aménager, gérer, utiliser l’espace au quotidien. Une certaine imbrication de grands bouleversements sociaux fait dorénavant partie du quotidien des Japonais : vieillissement de la population, désertification des campagnes et des petites villes, effritement de certaines pratiques collectives qui maintenaient les cohésions sociales et jouaient un rôle éducatif, visibilité de formes d’appauvrissement, donnes économiques plus frugales, réorganisation administrative récente des communes et des collectivités locales, loi de revitalisation locale de 2014… Cette imbrication a engendré de nouvelles difficultés de gestion de l’espace et d’organisation de l’habiter que les catastrophes récurrentes (inondations, séismes, éruptions volcaniques…) ont tendance à cristalliser chaque année en dévoilant de manière souvent violente le caractère relativement inopérant des réponses modernes. Les interrogations qui ont fait suite aux événements de Fukushima en 2011 (Ebisu, 2012) rendent bien compte des problèmes rencontrés, des questionnements actualisés des citoyens japonais, et de la nécessité de penser et d’agir localement autrement que par le passé pour s’adapter aux données contextuelles nouvelles. De même, les séismes de Kumamoto en 2016 ont mené certains chercheurs et acteurs politiques locaux à aborder la question de la reconstruction après catastrophe (fukkô) en des termes qui invoquent une nécessaire « imagination de nouvelles dynamiques d’actions locales » (Tanaka, 2017).
Qui peut contribuer à ce numéro ?
Trois types de contributions pourront être soumis au comité de lecture de la revue :
- des contributions provenant de chercheurs japonais sur des situations japonaises ;
- des contributions provenant de chercheurs français prenant appui sur des situations japonaises ;
- d’éventuelles contributions provenant de chercheurs japonais prenant appui sur des situations françaises. Dans la mesure où la recherche sur le paysage au Japon ne fait pas l’objet d’une hégémonie disciplinaire, il est attendu des contributions provenant de domaines de recherche et d’action variés.
Rubriques « Dossier thématique » et « Matières premières »
Cet appel à propositions d’articles concerne deux rubriques de la revue Projets de paysage. Le « Dossier thématique » rassemble d’une manière classique les contributions à caractère scientifique. La rubrique « Matières premières » accueille des témoignages ou des recensions d’expériences, tout type de contributions dont la distance critique n’est pas assurée, tout argument d’expériences venant d’un professionnel à propos de son propre travail, tout témoignage pouvant servir de matière à réflexion ou de contrepoint aux contributions savantes sur les sujets évoqués.
Les auteurs veilleront à préciser clairement la rubrique dans laquelle ils souhaitent être publiés.
Modalités de soumission
-
Un résumé de 2 pages (soit environ 6 000 signes), comprenant une bibliographie indicative, 5 mots-clés et la mention du champ disciplinaire, devra être envoyé le vendredi 20 décembre 2019 au plus tard à Emmanuelle Passerieux-Gibert : projetsdepaysage@gmail.com ;
- une sélection sera faite à partir de ces résumés et la commande des textes aux auteurs sera envoyée le vendredi 3 janvier 2020 ;
- les textes devront impérativement être envoyés le mercredi 3 juin 2020 au plus tard à Emmanuelle Passerieux-Gibert : emma.passerieux@editographie.com ;
- calibrage impératif des textes pour le dossier thématique : entre 30 000 et 50 000 signes, espaces, notes et bibliographies comprises. Les textes plus longs ne pourront être acceptés ;équivalence en caractères japonais = environ de 14 000 à 22 000 caractères japonais, résumé et bibliographie compris (= environ de 7 à 11 pages A4 en caractère MS Mincho de taille 10) ;
- calibrage impératif des textes pour la rubrique « Matières premières » : entre 15 000 et 30 000 signes, espaces, notes et bibliographies comprises. Les textes plus longs ne pourront être acceptés ;équivalence en caractères japonais = environ de 7 000 à 14 000 caractères japonais, résumé et bibliographie compris (= environ 4 à 7 pages A4 en caractère MS Mincho de taille 10) ;
- pour la présentation des textes et les consignes à suivre, veuillez impérativement consulter le site Internet de la revue à l’adresse suivante : http://www.projetsdepaysage.fr/fr/conseils_aux_auteurs
Directeur de publication
- Vincent Piveteau
Comité de rédaction
- Sabine Bouché-Pillon, maître de conférences en écologie urbaine à l'École de la nature et du paysage de Blois, INSA Centre Val de Loire, UMR 7324 CITERES (CNRS - université de Tours)
- Nathalie Carcaud, professeure de géographie à Agrocampus Ouest (pôle paysage d'Angers), UMR 6590 CNRS Espaces et sociétés (ESO)
- Bernard Davasse, géographe, professeur à l'École nationale supérieure d'architecture et de paysage de Bordeaux, Passages-UMR 5319 CNRS
- Hervé Davodeau, maître de conférences en géographie à Agrocampus Ouest (pôle paysage d'Angers), UMR 6590 CNRS Espaces et sociétés (ESO)
- Catherine Grout, professeure en esthétique, HDR, École nationale supérieure d'architecture et de paysage de Lille, chercheuse au Laboratoire Conception Territoire Histoire Matérialité (LACTH)
- Dominique Henry, paysagiste, docteur en géographie-aménagement, maître de conférences à l'École nationale supérieure d'architecture et de paysage de Lille, Passages-UMR 5319 CNRS
- Cyrille Marlin, paysagiste et géographe, maître de conférences à l'École nationale supérieure d'architecture et de paysage de Bordeaux, laboratoire PASSAGES-UMR 5319 CNRS
- Yves Petit-Berghem, géographe, professeur à l’École nationale supérieure de paysage de Versailles-Marseille, Laboratoire de recherche en projet de paysage (Larep)
- Sylvie Servain, géographe, professeure des universités, département École de la nature et du paysage, INSA Centre Val de Loire, UMR 7324 CITERES (CNRS-université de Tours)
- Monique Toublanc, sociologue, ingénieur paysagiste, maître de conférences à l'École nationale supérieure de paysage de Versailles-Marseille, Laboratoire de recherche en projet de paysage (Larep)
Comité scientifique
- Sylvie Brosseau, architecte-chercheur, université Waseda à Tokyo
- Serge Briffaud, historien, professeur à l'École nationale supérieure d'architecture et de paysage de Bordeaux, chercheur à Passages-UMR 5319 du CNRS
- Béatrice Collignon, géographe, professeure à l'université de Bordeaux-Montaigne, directrice de l’UMR Passages 5319
- Gérald Domon, géographe, école d'architecture de paysage, université de Montréal
- Pierre Donadieu, professeur émérite en sciences du paysage à l'École nationale supérieure de paysage de Versailles-Marseille
- Sabine Ehrmann, artiste, docteure en esthétique, enseignante à l'École nationale supérieure d'architecture et de paysage de Lille (ENSAPL), chercheuse du Laboratoire Conception Territoire Histoire Matérialité (LACTH)
- Georges Farhat, architecte, historien des jardins et du paysage, Associate Professor, université de Toronto et membre fondateur du Laboratoire de l'école d'architecture de Versailles (Léav)
- Viviana Ferrario, architecte, enseignante-chercheuse à l'université IUAV de Venise
- Marina Frolova, géographe, professeure au département de géographie régionale et physique, faculté de philosophie et de lettres, université de Grenade
- Josefina Gómez Mendoza, professeur émérite de géographie à l'université autonome de Madrid
- André Guillerme, professeur d'histoire des techniques au Conservatoire national des arts et métiers à Paris
- Fabienne Joliet, professeure de géographie à Agrocampus Ouest (pôle paysage d’Angers), UMR 6590 CNRS Espaces et sociétés (ESO)
- Laurent Matthey, géographe, professeur assistant, département de géographie et environnement de l'université de Genève
- Francesca Mazzino, professeure en architecture du paysage, coordonnatrice du master interuniveristé « projet des espaces verts et du paysage », université de Gênes
- Yves Michelin, géographe et agronome, professeur à VetAgroSup
- Diego T. Moreno, professeur de géographie, coresponsable du Laboratoire d'archéologie et d'histoire environnementale (LASA), DAFIST-DISTAV, université de Gênes (Italie)
- Philippe Poullaouec-Gonidec, architecte, paysagiste et plasticien, directeur de la chaire Unesco en paysage et environnement (Cupeum) et de la chaire paysage et environnement (Cpeum), professeur à l'École d'architecture de paysage de l'université de Montréal (Canada)
- Sylvie Salles, architecte et urbaniste, Ensa Paris-Val de Seine
- Anne Sgard, professeure de géographe, université de Genève
- Nicole Valois, professeure à l'École d'urbanisme et d'architecture de paysage de l'Université de Montréal (Canada).
Bibliographie indicative
BERQUE, Augustin, « Milieu, co-suscitation, désastres naturels et humains », Revue Ebisu, n° 47, Catastrophe du 11 mars 2011, désastre de Fukushima : fractures et émergences, 2012, p. 41-48.
BONNIN, Philippe, NISHIDA Masatsugu, INAGA Shigenami (dir.), Vocabulaire de la spatialité japonaise, Paris, CNRS éditions, 2014, p. 605.
BONNIN, Philippe, PEZEU-MASSABUAU Jacques, Façons d’habiter au Japon, Maisons, villes et seuils, Paris, CNRS éditions, 2017, p. 494.
BOUTEILLER, Christine, Le Géographe et l’Île, film documentaire sur le travail du géographe Philippe Pelletier, Scotto Productions, 2018, 73 min.
BROSSEAU, Sylvie, EGUCHI, Kumi, « Machizukuri まちづくり l’urbanisme participatif », dans BONNIN, Philippe, NISHIDA, Masatsugu, INAGA, Shigenami (dir.), Vocabulaire de la spatialité japonaise, Paris, CNRS éditions, 2014, p. 305-307.
COBBI, Jane, Le Végétal dans la vie japonaise. L’utilisation de plantes sauvages dans un village de montagne Kaida-mura, Paris, Publications Orientalistes de France, 1978, 153 p.
EGUCHI, Kumi, « Jûmin undô 住民運動 les mouvements habitants », dans BONNIN, Philippe, NISHIDA, Masatsugu, INAGA Shigenami (dir.), Vocabulaire de la spatialité japonaise, Paris, CNRS éditions, 2014, p. 207-209.
GROUT, Catherine, « L’architecture comme expérience sensorielle, culturelle et sociale : au sujet de quelques projets de Naito Hiroshi », Journal des anthropologues, n° 134-135, Le nœud architectural, 2013, p 109-128, URL : http://journals.openedition.org/jda/4762 ; DOI : 10.4000/jda.4762.
HIGUCHI, Tadahiko, Nihon no keikan. Furusato no genkei (« Les paysages du Japon. Archétypes du pays natal ») (1981), Tokyo, Chikuma gakugei bunko, 1993, 290 p.
KATSUMATA, Shizuo, Ikki, Coalitions, ligues et révoltes dans le Japon d’autrefois (1982), trad. et introd. de Pierre-François Souyri, Paris, CNRS éditions, 2011, p. 268.
LATOUR, Bruno, Changer la société, refaire de la sociologie, Paris, La Découverte/Poche, Paris, 2006.
MANNISI, Alban, « Philosophie politique radicale du paysage au XXIe siècle et ressources anarchistes », Grand Angle, 25 juin 2017, URL : http://www.grand-angle-libertaire.net/philosophie-politique-radicale-du-paysage-au-xxie-siecle-et-ressources-anarchistes/.
MARLIN, Cyrille, « L’espace public, une utopie. Le quartier de Yanaka à Tokyo », dans collectif, Utopie, Bordeaux, Le Castor Astral, 2010, p. 110-134.
MARMIGNON, Patricia, « Communautés de quartier et associations : le retour au local après le 11 mars 2011 », Revue Ebisu, n° 47, Catastrophe du 11 mars 2011, désastre de Fukushima : fractures et émergences, 2012, p. 215-221.
MARMIGNON, Patricia, La Création de l’urbain. Paysage urbain et socialité à Osaka depuis Meiji (1868), Sarrebruck, EUE, 2010, p. 257.
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NAKAMURA, Yoshio, « Tradition paysagère et postmodernité au Japon », Le Débat, n° 65, mai-août 1991, Paris, Gallimard, p. 75-87.
NAKAMURA Yoshio, Fûkeigaku nyûmon (Introduction aux études paysagères), Tokyo, Chûô Kôron sha, 1982, 244 p.
NAKAMURA, Yoshio, SAITO, Ushio, PELLETIER, Philippe, BOURDIER Marc, « Mise en scène des espaces du bord de l'eau. Techniques japonaises jusqu'au milieu du XIXe siècle », Revue de géographie de Lyon, vol. 65, n° 4, 1990, p. 277-289.
PELLETIER, Philippe, « Paysages sans paysans. Le cas du Japon », Annales de Géographie, t. 99, n° 553, 1990, p. 305-327.
PREMAT, Christophe, IWABUCHI, Yasushi, « L’évolution de la participation civique au Japon », Revue Ebisu, n° 42, 2009, p. 19-43.
TANAKA, Naoto, « Régénération urbaine et « revitalisation locale. La construction participative du furusato (à partir des conditions de reconstruction participatives créées par le séisme de Kumamoto) », dans MARLIN, Cyrille (dir.), Autour de Nakamura Yoshio, une pensée du paysage entre France et Japon, Bordeaux, Presses universitaires de Bordeaux, 2019 (à paraître).
WATSUJI, Tetsurô, Fûdo. Ningengakuteki kôsatsu (1935), Tokyo, Iwanami bunko, 2010, 370 p. ; Fûdo. Le milieu humain, trad. et Introd. d’Augustin Berque, Paris, Éditions du CNRS, 2011, 330 p.
Subjects
- Geography (Main category)
- Society > Ethnology, anthropology > Social anthropology
- Zones and regions > Asia > Far East > Japan
- Society > Ethnology, anthropology > Cultural anthropology
- Society > Geography > Urban geography
- Society > Geography > Rural geography
- Society > Sociology > Urban sociology
- Society > Geography > Nature, landscape and environment
Date(s)
- Friday, December 20, 2019
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Keywords
- Japon contemporain, action locale, autonomie habitante, paysage, gestion et aménagement de l'espace
Contact(s)
- Emmanuelle Passerieux-Gibert
courriel : projetsdepaysage [at] gmail [dot] com
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- Emmanuelle Passerieux-Gibert
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To cite this announcement
« Landscapes, inhabitant autonomy and local action in contemporary Japan, 1990s to the present day: comparative French-Japanese perspectives », Call for papers, Calenda, Published on Monday, October 28, 2019, https://doi.org/10.58079/13q6