AccueilJazz, globalisation et communautés

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Jazz, globalisation et communautés

Jazz, globalisation and communities

Jazz, globalisation and communities

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Publié le mercredi 13 novembre 2019

Résumé

Devenu une musique quasi-universelle, présente sur les cinq continents habités, le jazz s’est nourri d’échanges en tous sens qui en font le produit de la globalisation culturelle. Caractéristique de la réussite du « glocal », défini par Robertson en 1994, entre « résilience du local » et « conscience globale », le jazz a pu générer de nouvelles communautés d’amateurs et de professionnels autour d’une tradition musicale locale forte, sans perdre pour autant sa dimension transnationale grâce à la participation de nombreux étrangers et au caractère global du jazz. Le but de cette journée sera d’explorer cette dimension communautaire et globale aussi bien du point de vue des musiciens que du public et des médias pour comprendre comment le jazz, musique globale par essence, crée des communautés locales et globales mais aussi quels liens elles entretiennent entre elles.

Annonce

Cette journée d’études aura lieu le 18 mai 2020. Elle est organisée par le CRPM, Université de Nanterre.

Argumentaire

Dans le cadre du projet de recherche soutenu par l’Université Paris Lumière intitulé « , le CRPM (Centre de Recherche Pluridisciplinaire Multilingue, EA 4418) de l’Université Paris-Nanterre, organise un cycle de manifestations scientifiques. La première journée d’études intitulée « Les fabriques du global : acteurs, récits, communautés transnationales », s’est tenue le 6 décembre 2018. Elle sera suivie par un colloque international « Migration(s) et nouvelles appartenances communautaires : usages, reconfigurations et (ré)appropriations de l’espace » les 28/29 novembre 2019. Ces manifestations ont pour objet d’une part d’approfondir l’approche théorique du concept de communauté dans la globalisation, d’autre part de mener à bien des études de cas tirés du monde actuel dans des aires culturelles et linguistiques diverses.

Le jazz s’intègre particulièrement bien dans ce projet dans la mesure où il est caractéristique des « contre-hégémonies » générées par « le monde globalisé » selon Pierre-Legendre dans Ce que l'Occident ne voit pas de l'Occident. Devenu une musique quasi-universelle, présente sur les 5 continents habités, il s’est nourri d’échanges en tous sens qui en font le produit de la globalisation culturelle, une globalisation qui ne se fait pas uniquement de l’Occident (voire des Etats-Unis) vers le reste du monde mais également de toutes les parties du monde entre elles et vers l’Europe et les Etats-Unis.

De ce point de vue, le jazz d’aujourd’hui est clairement une musique qui se fait à une échelle tout à la fois trans-nationale, post-nationale et supra-nationale mais aussi locale. Caractéristique de la réussite du « glocal », défini par Robertson en 1994, entre « résilience du local » et « conscience globale » (P. Kennedy, 2013), le jazz a pu générer de nouvelles communautés d’amateurs et de professionnels dans un même pays, une même ville, un même quartier (à l’instar de Saint-Germain-des-prés dans le Paris d’après-guerre) autour d’une tradition musicale locale forte, sans perdre pour autant sa dimension transnationale grâce à la participation de nombreux étrangers et au caractère global du jazz.

Même si le jazz a pu, dès la fin de la Première Guerre mondiale, et plus encore après la Seconde, s’apparenter au soft power (R. Wagnleitner, 1994) dont l’émission de Willis Conover « Voice of America » (B. Ostendorf, 2014)  fut un symbole, à tort ou à raison, les communautés autour du jazz qui sont nées en Europe de l’Ouest et de l’Est, en Asie, au Japon en particulier mais aussi en Inde, et sur tout le pourtour méditerranéen relèvent d’interactions multipolaires et multidirectionnelles.

Qu’elles soient, éphémères ou pérennes, ces communautés d’amateurs ou de professionnels du jazz, nourries d’influences diverses, étrangères et locales, font naître de nouvelles formes de jazz toujours plus riches de couleurs nouvelles, nourries d’échanges à échelle globale.

Le but de cette journée sera d’explorer cette dimension communautaire et globale aussi bien du point de vue des musiciens (ensembles et projets multiculturels, installation dans d’autres pays…) que du public (clubs, festivals…) et des médias (radios, revues, maisons de disques…) pour comprendre comment le jazz, musique globale par essence, crée des communautés locales et globales mais aussi quels liens elles entretiennent entre elles.

Conditions de soumission

Les propositions de communications de 2500 à 3500 signes accompagnées d’un court CV sont à envoyer à pascale.cohen@parisnanterre.fr

avant le 10 décembre.

Les contributions feront l’objet d’une publication.

Projet scientifique

  • Pascale Cohen-Avenel (Université Paris Nanterre)

Comité scientifique

  • Pascale Cohen-Avenel (Université Paris Nanterre)
  • André Filler (Université Paris 8 Saint-Denis)
  • Lucia Quaquarelli (Université Paris Nanterre)
  • Jean-Robert Raviot (Université Paris Nanterre)
  • Graham Robert (Université Paris Nanterre)
  • Reinhold Wagnleitner (Université de Salzbourg)

Lieux

  • Bâtiment Max Weber - Université Paris Nanterre 200, avenue de la République
    Nanterre, France (92001 cedex)

Dates

  • mardi 10 décembre 2019

Mots-clés

  • jazz, globalisation, mondialisation, communauté, community, culture, glocal

Contacts

  • Pascale Cohen-Avenel
    courriel : pcohen-avenel [at] parisnanterre [dot] fr

URLS de référence

Source de l'information

  • Pascale Cohen-Avenel
    courriel : pcohen-avenel [at] parisnanterre [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Jazz, globalisation et communautés », Appel à contribution, Calenda, Publié le mercredi 13 novembre 2019, https://doi.org/10.58079/13st

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