Twenty years later. Writing the history of sport
Vingt ans après… Écrire l’histoire du sport
15th "Carrefours" conference of the history of sport
XVe carrefours d’histoire du sport
Published on Monday, November 18, 2019
Abstract
L’Histoire du sport a atteint l’âge de sa majorité. Fidèles à leurs principes premiers, les Carrefours d’Histoire du sport ont, depuis 1996, successivement abordé des objets scientifiques proches des préoccupations historiographiques des contemporanéistes, démontrant ainsi toute la légitimité du fait sportif, en dépit de ce « retard français », souligné jadis par Ronald Hubscher. Aux « historiens pionniers » est venue s’agréger une première génération de chercheurs dont les travaux et publications font désormais autorité, tandis qu’une troisième émerge déjà… À la différence des éditions précédentes, les historien(ne)s du comité d’organisation souhaitent proposer une thématique délibérément historiographique, épistémologique et méthodologique, autour de ce « métier d’historien » dont les contours sont « uniformément changeants », à l’image du climat du Pas-de-Calais, terre d’accueil de l’édition 2021.
Announcement
Argumentaire
L’Histoire du sport a atteint l’âge de sa majorité. Fidèles à leurs principes premiers, les Carrefours d’Histoire du sport ont, depuis 1996, successivement abordé des objets scientifiques proches des préoccupations historiographiques des contemporanéistes[1], démontrant ainsi toute la légitimité du fait sportif, en dépit de ce « retard français », souligné jadis par Ronald Hubscher[2]. Aux « historiens pionniers » (Pierre Arnaud (ꝉ)[3], Georges Vigarello, Alfred Wahl…) est venue s’agréger une première génération de chercheurs dont les travaux et publications font désormais autorité, tandis qu’une troisième émerge déjà… La ligne de partage jadis établie entre « historiens des STAPS » et « historiens contemporanéistes » s’est aujourd’hui largement estompée au profit de coopérations fructueuses[4].
A la différence des éditions précédentes, les historien(ne)s du comité d’organisation souhaitent proposer une thématique délibérément historiographique, épistémologique et méthodologique, autour de ce « métier d’historien »[5] dont les contours sont « uniformément changeants », à l’image du climat du Pas-de-Calais, terre d’accueil de l’édition 2021. Uniformes parce que reposant sur une « culture de l’archive » immuable, fut-elle aujourd’hui diversifiée et accessible par d’autres voies que la fréquentation physique des lieux de ressources. Changeants parce que l’Histoire ne peut être insensible aux « nouveaux objets, nouvelles approches et nouveaux problèmes »[6] qui, de manière itérative, interrogent autant les techniques, les manières d’écrire[7] que les finalités de la recherche historique.
« Vingt ans après… Ecrire l’histoire du sport » a donc l’ambition de réunir ces différentes générations d’historiens autour d’interrogations partagées : l’usage des sources et des matériaux, le choix des échelles et des espaces (local, régional, national, international…) ainsi que des méthodes (comparatisme, prosopographie, monographies, biographies[8]…), les paris de la pluridisciplinarité (notamment autour de ce « vieux couple »[9] que forment l’histoire et la sociologie), le rapport au temps et aux objets, la construction des temporalités et la prise en compte d’un présentisme parfois oppressant, le rapport aux « Ecoles », courants et chapelles historiques, le regard des chercheurs étrangers[10], la fonction et l’utilité sociales de l’Histoire et la diffusion des savoirs… Autant de questions qui, déclinées sous l’angle des pratiques et spectacles sportifs, de l’EPS et des activités physiques et artistiques permettront de (re)penser les usages et méthodes de notre corporation.
Intentions scientifiques.
Si les questions méthodologiques et épistémologiques constituent le lot de la communauté des historiens du sport[11], l’ambition des membres du comité d’organisation est qu’elles soient l’épicentre de la quinzième édition des Carrefours. D’abord pour les aborder et les partager de manière collective in vivo et in situ, pour les croiser ensuite avec les préoccupations des contemporanéistes, pour interroger enfin d’éventuelles singularités, à considérer justement que l’objet sport le soit, fût-il en copropriété[12]. Ce regard porté par les sciences sociales et humaines, son cortège de champs disciplinaires et notamment la sociologie pouvant d’ailleurs contribuer à renforcer les liens entre la Société Française d’Histoire du Sport (SFHS) et la Société de Sociologie du Sport de Langue Française (3SLF). Etudier les conditions de production et les formes de l’histoire du sport ainsi que les modes d’organisation de la communauté de ses chercheurs, plaider pour une conception pluraliste de l’Histoire[13] est donc bien l’enjeu de ces Carrefours : par la présentation de recherches et de « chantiers » en cours, par le questionnement des objets, des sources, des méthodes, des temporalités et de la « mise en récit » de l’Histoire, par la confrontation des points de vue et les échanges entre jeunes cadets et mousquetaires plus chenus et bienveillants…
Les objets. L’utilisation du terme générique « sport » relève ici de la simple commodité d’usage, tant l’historiographie souligne la plasticité d’une notion, aujourd’hui distinguée des gymnastiques et de l’éducation physique, dans leurs formes militaires, civiles ou scolaires, s’agissant de l’EPS, qui méritera une attention toute particulière lors de ces Carrefours. Objet polymorphe inscrit dans la culture de masse des individus dès le premier Vingtième siècle, les sports méritent d’être étudiés autant pour ce qu’ils sont que pour ce qu’ils disent des sociétés contemporaines, sous l’angle du culturel, du politique, et du social. Les communications proposées s’attacheront à définir et à situer l’objet étudié, en mettant en évidence son processus de construction culturelle et scientifique, par l’emprunt aux courants et écoles historiques, et références historiographiques adaptées.
Les sources. Longtemps fondée sur la trace écrite, l’extension progressive du domaine de la source place aujourd’hui le contemporanéiste devant de nouveaux matériaux, plus ou moins familiers, qu’il convient de « faire parler », puisqu’il « n’est aucun document qui s’exprime de lui-même »[14]. Aux traditionnels documents écrits sont venus s’ajouter culture matérielle, témoignages d’acteurs et/ou de témoins privilégiés[15] ou anonymes, mise en sons et en images[16] de « moments », d’évènements particuliers ou nés de la banalité du quotidien. Il s’agira ici de prolonger les apports de travaux antérieurs pour questionner le statut ainsi que les usages d’une « archive sportive »[17] parfois difficile d’accès, mais également aussi la manière dont l’historien du sport exploite des corpus plus classiques.
Les méthodes. Le temps s’est écoulé depuis les préceptes de Charles Seignobos[18]. Si l’analyse critique du document paraît répondre à des règles immuables, le pré-carré de l’historien s’est singulièrement élargi, tant en ce qui concerne les sources que le recours aux « sciences auxiliaires de l’Histoire », comme l’écrivait jadis Fernand Braudel. Dans le cas du sport, les relations fécondes entretenues avec les sociologues (comment faire dialoguer deux disciplines sans les dénaturer ?), l’affichage d’une démarche « socio-historique »[19], les regards croisés invitant à une pluridisciplinarité ou une interdisciplinarité toutes deux exigeantes d’un point de vue méthodologique, l’étude des enjeux de pareilles démarches au sein du champ des STAPS et la place de l’Histoire située « à égalité de droits et de devoirs » vis-à-vis des autres disciplines sont autant d’approches attendues.
Les temporalités. Si l’Histoire est la « science du passé et du présent », selon le mot de Lucien Febvre, le rapport au(x) temps est le quotidien de l’Historien, autant qu’une dialectique discutée en permanence[20]. Si les contours des périodisations évoluent sans cesse au point de devenir plus plastiques[21], les notions de continuité et de ruptures demeurent structurantes, y compris pour ce « temps sportif », aux temporalités plus ou moins étirées en fonction des regards. Au continuum de la longue durée[22] s’oppose ainsi une lecture plus resserrée de sports nés de la Révolution industrielle et dont l’espace-temps épouse l’essaimage. Considérer ce rapport aux temporalités et leur processus de construction, questionner leur relation aux sources, interroger les rivages les plus contemporains du temps sportif au regard du présentisme ambiant[23] et en penser de nouvelles formes d’historicité peuvent être des axes de réflexion retenus.
Ecrire l’Histoire du sport. Parce qu’elle s’efforce de concilier art du récit et exigences scientifiques, l’écriture de l’Histoire est l’objet de débats récurrents[24], tout comme peut l’être son usage, et la capacité d’une communauté à répondre à la demande sociale et s’engager dans la cité : jadis descendu dans le prétoire[25] afin d’éclairer et permettre de mieux comprendre ces « passés qui ne passent pas », l’Historien est aujourd’hui mis en demeure de contribuer ou non à l’écriture d’un « roman national », confisqué par les éditorialistes et polémistes occupant le devant de la scène médiatique. Le champ du sport ne peut être étanche à ces débats contemporains et ses historiens l’ont déjà prouvé à propos de Vichy[26] et du fait colonial[27]. Interroger les « usages politiques du sport »[28] au prisme de questions d’actualité (éducation, immigration, citoyenneté, genre, violences et incivilités…), observer la manière dont les évènements sportifs peuvent contribuer à la fabrication de « l’identité de la France »[29] ou autres « moments » et lieux de mémoire, mesurer le niveau d’engagement des sociétés savantes et des chercheurs dans le débat public et les lieux médiatiques pertinents d’une intelligibilité plus que jamais nécessaire peuvent constituer des pistes de réflexion collectives, à partir d’expériences et de témoignages individuels. Longtemps confisquée par les journalistes, hagiographes ou contempteurs, la mise en récit du fait sportif et les conditions particulières (ou non) de son écriture pourront également être abordées.
« Vingt ans après ». Cette manifestation doit aussi être l’occasion d’un dialogue fécond entre générations d’historiens[30]. C’est en ce sens qu’un hommage particulier sera rendu à Georges Vigarello, dont le rôle pionnier n’est plus à démontrer, s’agissant notamment de l’histoire du corps, de ses sensibilités et de ses représentations. En s’intéressant au processus de construction sociale par ses acteurs d’une discipline ou de ce champ particulier que constituerait l’histoire du sport, certaines communications pourraient ainsi retracer les itinéraires de « figures de proue » ou autres « premiers de cordée », en adoptant, qui le genre biographique, qui celui des « écritures de soi »[31] ou en sacrifiant à cet exercice désormais rituel de l’ego-histoire.
Equipe de recherche soutenant l’organisation
Equipe 3 de l’URePSSS (EA 7369), l’Atelier SHERPAS a été créé en 2002. Il compte à ce jour une trentaine de membres (3 professeurs des Universités, 11 Maîtres de conférences, 13 doctorant(e)s et un docteur). Après s’être consacré pendant une dizaine d’années à la question des violences et des déviances dans les pratiques physiques, son nouveau programme scientifique (2018) questionne la place des APS et de l’Education physique et sportive scolaire dans la fabrique et/ou la déconstruction du lien social. Principales disciplines d’appui du SHERPAS, la sociologie et l’histoire autorisent une approche pluridisciplinaire des objets étudiés ainsi qu’une réflexion méthodologique et épistémologique sur les matériaux, méthodes et usages propres à chacun.
Depuis sa fondation, le SHERPAS a obtenu près d’une trentaine de contrats de recherche financés (dont 1 ARCIR et 1 ANR « jeunes chercheurs »), et organisé en son nom propre 16 manifestations scientifiques (1 congrès, 3 colloques, 6 journées d’études, 6 symposiums)[1], en sus des 5 à 8 séminaires de laboratoire proposés chaque année.
Datant de 2002, la collection « cultures sportives », au sein d’Artois Presses Université (APU) permet la diffusion et la valorisation des savoirs (9 titres parus à ce jour)[2]. Les actes du colloque seront publiés dans la collection (expertise en « double aveugle », membre du SHERPAS/membre du comité scientifique).
Les conditions d’accueil
Les Carrefours d’Histoire du sport se tiendront à Arras, siège de l’Université d’Artois et de quatre de ses UFR (Lettres et Arts, Langues, Economie et Gestion, Histoire-Géographie et Patrimoines), du 28 au 30 octobre 2020. Dédiée à l’organisation de manifestations scientifiques d’envergure, la Maison de la Recherche accueillera l’ensemble des conférences et ateliers programmés.
Située à 50 minutes de Paris par TGV, la ville d’Arras offre de nombreuses possibilités d’hébergement. La gare d’Arras se trouve à 10 minutes à pied de l’Université. L’aéroport international de Lille-Lesquin est à 40 minutes de la métropole arrageoise. Ville d’Art et d’Histoire, située en lisière du pays minier, Arras et ses environs proposent un riche patrimoine culturel : sites de la Grande guerre, Musée du Louvre-Lens, Centre historique minier de Lewarde et autres lieux de mémoire.
Communications
Les propositions de communications devront impérativement s’inscrire dans le projet scientifique du colloque. Ne seront retenus que les textes abordant de manière explicite l’une ou l’autre des entrées évoquées (objets, sources, méthodes, temporalités, mises en récit), voire de plusieurs, à partir de recherches personnelles ou s’inscrivant dans un projet collectif de laboratoire. Afin de respecter les usages de la communauté des historiens, les communications individuelles seront naturellement privilégiées, sans que cela ne constitue toutefois une règle canonique. Une attention particulière sera réservée aux textes des doctorants, qui se verront par ailleurs proposer des « séances de compagnonnage » inédites. Chaque proposition faisant l’objet d’une double expertise (un membre du comité d’organisation, un collègue extérieur au SHERPAS).
Chaque intervenant bénéficiera d’un temps de parole de 30 minutes. Nous plaidons en effet pour un format plus étiré des communications ainsi que des débats, pour un nombre de sessions limitées, en évitant une juxtaposition qui conduit à fabriquer de « l’entre-soi », pour un nombre réduit d’intervenants par session, qui laissera ainsi davantage de temps à la discussion collective. A ce titre, il appartiendra aux président(e)s de session de poser les enjeux méthodologiques et historiographiques de chacune d’entre elles, et d’animer le temps de synthèse et d’échanges conclusifs.
Les propositions de communication (sous format Word) doivent être envoyées à l’adresse mail suivante : carrefours2020@univ-artois.fr
Elles comprendront :
- Nom de l’auteur, ou des auteurs, institution ou Université, poste ou statut actuel, courriel.
- Un résumé de 3500 signes max, (espaces et notes de bas de page compris), comportant un titre
- Une présentation succincte de l’auteur ou des auteurs (150 mots max.)
Date limite d’envoi des communications : 15 décembre 2019.
Janvier/Mars 2020 : expertises.
Avril/Mai 2020 : retour des expertises et ajustement des propositions
Juin 2020 : diffusion du programme définitif
Comité d’organisation
- Thierry Arnal, Maître de conférences, 74e CNU, Université Polytechnique des Hauts-de-France
- Noémie Beltramo, Maître de conférences, 74e CNU, Université d’Artois
- Jean Bréhon, Maître de conférences, 74e CNU, Université d’Artois
- Olivier Chovaux, Professeur des Universités, 22e CNU, Université d’Artois
- François Da Rocha Carneiro, Docteur en histoire contemporaine
- Alexandre Joly, doctorant
- Caroline Leroy, doctorante
- Laurence Munoz, Maitre de conférences, 74e CNU, Université du Littoral Côte d’Opale
- Alexandre Perreau-Niel, doctorant
- Elie Sabry, doctorant
- Julien Sorez, Maître de conférences, 22e CNU, Université de Paris Nanterre
- Sylvain Ville, Maître de conférences, 74e CNU, Université de Picardie Jules Verne
- Joris Vincent, Maître de conférences, 74e CNU, Université de Lille
Comité scientifique
- Sylvie Aprile, Professeure à l’Université de Paris Nanterre
- Michaël Attali, Professeur à l’Université de Rennes 2
- Daphné Bolz, Maître de conférences HDR, Université de Rouen
- Jean-François Condette, Professeur à l’INSPE Lille Nord de France
- Stéphane Michonneau, Professeur à l’Université de Lille.
- Amar Mohand-Amer, Maître de recherches, Université d’Oran.
- Jean Saint Martin, Professeur, Université de Strasbourg Thierry Terret, Délégué ministériel aux Jeux olympiques et paralympiques
- Laurent Turcot, Professeur à l’Université de Montréal
- Georges Vigarello, Directeur d’Etudes Emérite, EHESS
- Christian Vivier, Professeur des Universités, Université de Franche-Comté, Président de la Société Française d’Histoire du Sport (SFHS)
Notes et références
[1] Christian Delacroix, François Dosse, Patrick Garcia, Nicolas Offenstadt (dir.), Historiographies. Concepts et débats, 2 volumes, Gallimard, coll. Folio histoire, 2010.
[2] Ronald Hubscher, « Les historiens et le sport : une mésentente cordiale ? », dans : Noureddine Séoudi, Jean-Marc Silvain (dir.), Mélanges en hommage à Bernard Jeu, CELRAS, Université Charles de Gaulle Lille 3, 2002, p. 182-197.
[3] Jean Saint Martin, Thierry Terret (Dir.), Pierre Arnaud : un pionnier de l’histoire du sport et de l’éducation physique (volume 1 et 2), L’Harmattan, coll. Espaces et temps du sport, 2019.
[4] Olivier Chovaux, François Da Rocha, Patrick Clastres (Dir.), Sport et histoire, Historiens et géographes, n°437, novembre-décembre 2016, p.35/100.
[5] Marc Bloch, Apologie pour l’histoire ou métier d’historien, Armand Colin, 2018, 160 p. (rééd.)
[6] Jacques Le Goff, Pierre Nora (Dir.), Faire de l’Histoire. Nouveaux problèmes, nouveaux objets, nouvelles approches, Folio, coll. Histoire, 2011 (rééd.)
[7] Ivan Jablonka, L’histoire est une littérature contemporaine. Manifeste pour les sciences sociales, Seuil, 2014, 352 p.
[8] François Dosse, Le pari biographique. Ecrire une vie, La Découverte, 2011.
[9] Selon l’expression de Fernand Braudel. Sur ces questions, Roger Chartier, Pierre Bourdieu, Le sociologue et l’historien, Agone, 2010, 104 p.
[10] Richard Holt, Sport and the british. A modern history, Oxford Studies, 2014.
[11] Tony Froissart, Thierry Terret (dir.), Le sport, l’historien et l’histoire, Presses Universitaires de Reims, coll. Epure, 2013
[12] Expression empruntée à Jean-François Sirinelli.
[13] Selon l’expression de Patrick Boucheron (dir.), Histoire mondiale de la France, Seuil, 2017 p. 7
[14] Pierre Bonnechère, Profession historien, Presses de l’Université de Montréal, 2008, p. 27-39.
[15] Jean Michel Delaplace (dir.), L’histoire du sport, l’histoire des sportifs. Le sportif, l’entraîneur, le dirigeant (XIXe-XXe), l’Harmattan, coll. Espace et temps du sport, 1999.
[16] Denis Woronoff (dir.), Les images, sources de l’Histoire, Hypothèses, Editions de la Sorbonne, 1998.
[17] Françoise Bosman, Patrick Clastres, Paul Dietschy (dir.), Le sport : de l’archive à l’histoire, Presses Universitaires de Franche-Comté, 2006. Images de sport : de l’archive à l’histoire, Editions du Nouveau Monde, 2010
[18] Charles-Victor Langlois, Charles Seignobos, Introduction aux études historiques, Lyon, éditions de l’ENS, coll. Bibliothèque idéale des sciences sociales, 2014 (rééd. De l’édition de 1898).
[19] Gérard Noiriel, Introduction à la sociohistoire, La Découverte, coll. Repères Histoire, 2007.
[20] François Hartog, Régimes d’historicité. Présentisme et expériences du temps, Seuil, 2014.
[21] Maurice Agulhon, Histoire de la France contemporaine. Leçon inaugurale au Collège de France (1986), Collège de France, 2014.
[22] Laurent Turcot, Sports et loisirs. Une histoire des origines à nos jours, Gallimard, coll. Folio histoire, 2016.
[23] François Hartog, Op. Cit.
[24] Michel de Certeau, L’écriture de l’Histoire, Gallimard, coll. Folio Histoire, 2002.
[25] Olivier Dumoulin, Le rôle social de l’historien. De la chaire au Prétoire, Albin Michel, coll. Histoire, 2003.
[26] Jean-Pierre Azéma (dir.), La politique du sport et de l’éducation physique pendant l’Occupation, Editions de l’INSEP, 2018
[27] Bernadette Deville-Danthu, Le sport en noir et blanc. Du sport colonial au sport africain dans les anciens territoires français d’Afrique occidentale (1920-1965), L’Harmattan, coll. Espaces et temps du sport, 1997. Nicolas Bancel, Daniel Denis, Fatès Youssef, De l’Indochine à l’Algérie. La jeunesse en mouvement des deux côtés du miroir colonial (1940-1962), La Découverte, 2003.
[28] Jean –Paul Callède, Les politiques sportives en France. Eléments de sociologie historique, Editions Economica, 2000.
[29] Question qui se pose avec acuité à la veille de l’organisation des jeux olympiques de 2024 à Paris. Olivier Chovaux, Laurence Munoz, Arnaud Waquet, Fabien Wille (dir.), L’idée sportive, l’idée olympique : quelles réalités au XXIe siècle ? Artois Presses Université, coll. Cultures sportives,
[30] Jean-François Sirinelli (dir.), Les historiens français en mouvement, PUF, 2015.
[31] Jacques Thibault, Itinéraire d’un professeur d’éducation physique. Un demi-siècle d’histoire et d’éducation physique en France, éditions de l’AFRAPS, 1992.
Subjects
- Europe (Main category)
- Society > Sociology > Sport and recreation
Places
- Maison de la recherche - Université d'Artois, 9 rue du temple
Arras, France (62 030)
Date(s)
- Sunday, December 15, 2019
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Keywords
- sport
Contact(s)
- Olivier Chovaux
courriel : olivier [dot] chovaux [at] univ-artois [dot] fr
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- Olivier Chovaux
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« Twenty years later. Writing the history of sport », Call for papers, Calenda, Published on Monday, November 18, 2019, https://doi.org/10.58079/13u2