Chine, Inde, Russie, Turquie, Brésil, pétro-monarchies… ces diverses puissances communément nommées « émergentes » sont toutes, avec d’autres, intéressées à développer leurs relations avec le continent africain et ses 54 Etats. Que ce soit pour les matières premières, des contrats, des voix lors de votes internationaux, pour tester produits, normes et matériels, diversifier les partenariats commerciaux, diversifier également les investissements, ou encore engendrer un réseau diplomatique international, cet atelier propose d’offrir un éclairage sur l’un des phénomènes structurels les plus significatifs des relations internationales : la projection multifactorielle de ces puissances « émergentes » et son impact sur les pays en développement.

Informations sur les REAF se déroulant à Marseille du 7 au 10 juillet 2020 : https://reaf2020.sciencesconf.org/

Présentation

Résumé de l'atelier "Présences "émergentes" en Afrique : poids, influences, enjeux et défis"

Chine, Inde, Russie, Turquie, Brésil, pétro-monarchies… ces diverses puissances communément nommées « émergentes » sont toutes, avec d’autres, intéressées à développer leurs relations avec le continent africain et ses 54 Etats. Que ce soit pour les matières premières, des contrats, des voix lors de votes internationaux, pour tester produits, normes et matériels, diversifier les partenariats commerciaux, diversifier également les investissements, ou encore engendrer un réseau diplomatique international, cet atelier propose d’offrir un éclairage sur l’un des phénomènes structurels les plus significatifs des relations internationales : la projection multifactorielle de ces puissances « émergentes » et son impact sur les pays en développement. Si les relations stato-centrées sont privilégiées, il convient de ne pas occulter les relations « par le bas », privées notamment, qui composent une partie grandissante de ces rapports pluriels, diversifiés, parfois antagoniques et conflictuels, entre les capitales asiatiques, moyen-orientales ou latino-américaines et celles du continent africain. De cet état des lieux découlent un certain nombre de questions auxquelles l’atelier pourrait apporter des éléments de réponse, soit : faut-il différencier ces puissances en devenir de celles dites traditionnelles, notamment dans leur(s) approche(s) et leur(s) modalité(s) d’intervention ? Peut-on comparer les pratiques de la Chine, de l’Inde ou encore de la Russie en Afrique ? Quels sont les points communs et les spécificités des présences « émergentes » au sein du continent ? Comment les États, les élites et les populations perçoivent-ils ces acteurs qui apparaissent comme nouveaux, bien qu’ils soient parfois présents depuis des décennies ? Quels sont les défis à relever et les opportunités à saisir ? L’Afrique est-elle un laboratoire d’une mondialisation amenant à la création de puissants pôles régionaux ?

En croisant l’analyse des dynamiques étatiques, subétatiques et/ou privées à l’œuvre dans ces territoires africains, l’atelier peut autant mobiliser des communications généralistes (Inde-Afrique, Russie-Afrique, etc.) que sur des études de cas, y compris sectorielles et thématiques (ressources, acteurs, investissements, etc.).

Modalités de soumission

Les propositions de communication* sont attendues pour le 31 décembre 2019 et doivent être envoyées à :

Coordinateur de l’atelier 

• Xavier Aurégan (xavier.auregan@univ-catholille.fr).

* 3 000 caractères espaces compris comprenant le titre de la communication, les coordonnées de l'auteur et son/ses affiliation(s), ainsi que le résumé