HomeThe new images and issues of the representation of the body of the witch in the 20th-21st centuries

HomeThe new images and issues of the representation of the body of the witch in the 20th-21st centuries

The new images and issues of the representation of the body of the witch in the 20th-21st centuries

Nouvelles diffusions et nouveaux enjeux de la représentation du corps de la sorcière aux XXe et XXIe siècles

*  *  *

Published on Friday, February 28, 2020

Abstract

Cette journée d’études est le second volet d’une réflexion qui souhaite s’inscrire dans les études de genre et la vision du corps considéré comme hors norme, monstrueux, marginal. Elle accueillera des communications relevant des domaines linguistique, historique, littéraire, artistique, juridique. Elle portera sur les représentations iconographiques, textuelles de ces femmes et « non-femmes » attirantes ou repoussantes partout dans le monde.

Announcement

Journée d’études « Sorcières » acte II, 11 juin 2020

Lieu : Université de Nantes, Campus Yonnais (La Roche-sur-Yon)

Argumentaire

Une première journée d’études consacrée aux diffusions, enjeux et portées de la représentation du corps de la sorcière et de la magicienne en Europe occidentale, du XVIe au XIXe siècles s’est tenue à l’Université de Nantes le 13 juin 2019. Cette journée a mis en évidence les caractéristiques du corps de la magicienne qui relève plus de la mythologie, de la fiction, et celles du corps de la sorcière diabolique qui appartient à une réalité paysanne. Le corps de la sorcière moderne est présenté par les démonologues comme un corps hors norme puisqu’il reflète des actions transgressives et marginales. Le corps se fait miroir du monde ; le rapport entre société et corporalité prend ici tout son sens et met en lumière le paradoxe du corps féminin, victime de conceptions misogynes héritées de l’Ève pécheresse. La sorcière remet en question la hiérarchisation des sexes et contribue à diffuser une peur du corps féminin méconnu des hommes scientifiques. La représentation du corps de la sorcière – décrié et condamné ou élevé et idéalisé – présente dans tous les types de discours se révèle être profondément liée à l’histoire de la construction et de l’affirmation des pouvoirs (patriarcal, politique, intellectuel, sexuel...).

Le caractère fictif de la sorcière que l’on retrouve notamment dans les contes est une façon détournée d’avilir la femme laquelle, si elle tente de s’émanciper, devient une marginale. Une femme qui maîtrise les plantes, qui maîtrise son propre corps ou celui des autres femmes devient forte, puissante. Elle rebute, certes, mais à travers le phantasme littéraire se pose la question en filigrane du fantasme masculin. Le corps maléfique est reséxualisé aux XXe et XXIe siècles et mis en lumière par les mots et l’expression corporelle à l’instar de l’installation de l’artiste américaine Mary Beth Edelson, Propositions pour des mémoriaux aux 9 000 000 de femmes brûlées comme sorcières pendant l’ère chrétienne. En tant que passeuse d’idées et de revendications, la sorcière devient une icône féministe pour la reconnaissance des droits de la femme et, par extension, des minorités ethniques et sexuelles (on prendra comme exemple les corps queer).  

Cette seconde journée d’études est le second volet d’une réflexion qui souhaite s’inscrire dans les études de genre et la vision du corps considéré comme hors norme, monstrueux, marginal. Elle accueillera des communications relevant des domaines linguistique, historique, littéraire, artistique, juridique. Elle portera sur les représentations iconographiques, textuelles de ces femmes et « non-femmes » attirantes ou repoussantes partout dans le monde. La langue de communication sera le français. Les articles issus de cette journée pourront donner lieu à une publication. 

Modalités de participation

La journée d’études aura lieu au campus universitaire de la Roche-sur-Yon le 11 juin 2020. Les propositions de communication (environ 500 mots accompagnés d’une courte biographie) doivent être envoyées simultanément à :

Ana Condé : ana.conde@univ-nantes.fr

Émilie Lehours : emilie.lehours@univ-nantes.fr

avant le 5 avril 2020

Comité d'organisation

Ana Condé, Maitre de conférences. Université de Nantes ;

Émilie Lehours, Chargée de cours. Université de Nantes ; 

Subjects

Places

  • 221 Rue Hubert Cailler, 85000 La Roche-sur-Yon
    La Roche-sur-Yon, France (85)

Date(s)

  • Sunday, April 05, 2020

Attached files

Keywords

  • sorcières, corporalité, représentations, images, discours

Contact(s)

  • Emilie Lehours
    courriel : emilie [dot] lehours [at] univ-nantes [dot] fr

Information source

  • Emilie Lehours
    courriel : emilie [dot] lehours [at] univ-nantes [dot] fr

License

CC0-1.0 This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.

To cite this announcement

« The new images and issues of the representation of the body of the witch in the 20th-21st centuries », Call for papers, Calenda, Published on Friday, February 28, 2020, https://doi.org/10.58079/14jq

Archive this announcement

  • Google Agenda
  • iCal
Search OpenEdition Search

You will be redirected to OpenEdition Search