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Las domesticidades en los países del Sur. Trabajo dehoy, perspectivas de mañana

Les domesticités des pays du Sud. Travail d’aujourd’hui, perspectives de demain

Southern Countries’ Domestic Service. Today’s Work and Tomorrow’s Prospects

Revue internationale des études du développement n°246 (2021-2)

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Publicado el jueves 04 de junio de 2020

Resumen

Ce dossier thématique de la Revue internationale des études du développement n’a pas pour objectif d’interroger le « noyau dur » de la domesticité, mais d’insister plutôt sur son hétérogénéité, en se centrant sur les pays du Sud, pays où les proportions de travailleur·e·s domestiques parmi les actifs et actives sont particulièrement importantes. Le dossier étend la recherche sur toutes les régions du Sud, et la centre sur les circulations, moins renseignées, qui s’effectuent dans et entre les Sud – et, éventuellement, du Nord au Sud. Sans se focaliser uniquement sur une analyse politique de la domesticité dans les Suds, l’objectif est non seulement de déconstruire le portrait-type de la travailleuse domestique, car la domesticité n’engage pas que des femmes, mais aussi des hommes, ou encore des enfants de différents milieux sociaux, mais aussi de rendre compte de la pluralité des parcours de vie et de travail qui les concernent, des lois et des dynamiques de marché qui les encadrent, des relations nouées avec les employeur·e·s et des fondements juridiques et moraux sur lesquelles elles s’appuient.

This issue aims to examine not so much the “core” of domestic work as its heterogeneity, by focusing on Southern countries where there is a particularly high share of domestic workers among the workforce. This issue extends the research to all regions of the South, and spotlights the less known worker flows which take place within the South and between Southern countries – and possibly, from North to South. Without focusing solely on a political analysis of domestic work in the South, the aim is not only to deconstruct the archetype of the female domestic worker, since domestic work does not only involve women, but also men or even children, from different social backgrounds, but also to account for the plurality of these workers’ life and work trajectories, the laws and market dynamics that govern them, the relationships with their employers, and the legal and moral foundations on which these relationships are based.

El objetivo de este número es interrogar, no tanto el “núcleo duro” de la domesticidad, sino insistir más bien acerca de su heterogeneidad, focalizándose en los países del Sur, naciones donde las proporciones de empleados domésticos dentro de los trabajadores activos son especialmente significativos. El número amplía su investigación a todas las regiones del Sur, centrándola en las circulaciones, menos exploradas, que se realizan en los países del Sur y entre ellos y, eventualmente, del Norte al Sur. El objetivo es, sin focalizarse únicamente en un análisis político de la domesticidad en los países del Sur, no solo analizar el retrato tipo de la trabajadora doméstica, puesto que la domesticidad atañe no solamente a las mujeres sino también a los hombres y a los niños, de diferentes medios sociales. El propósito es, igualmente, mostrar la pluralidad de experiencias vitales y laborales que les conciernen, las leyes y dinámicas del mercado que les encuadran, las relaciones que se entablan con los empleadores y los fundamentos jurídicos y morales en los que esos vínculos se basan.

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Coordination du numéro

  • Alizée Delpierre (delpierre@sciencespo.fr), sociologue, CSO (CNRS/Sciences Po Paris)
  • Hélène Malarmey (malarmey@dauphine.psl.eu), sociologue, IRISSO (CNRS/Paris Dauphine)
  • Lorena Poblete (poblete@conicet.gov.ar), sociologue, IDAES (CONICET/UNSAM)

Argumentaire

La dynamique actuelle des études sur la domesticité

Il y a près de dix-huit ans, paraissait dans la revue alors nommée Tiers Monde un dossier dirigé par Blandine Destremeau et Bruno Lautier sur les « Femmes en domesticité » (Destremeau, Lautier, 2002). Dans l’introduction de ce dossier, les deux chercheur·e·s qualifiaient la domesticité de « catégorie négligée par la recherche », et regrettaient le manque de travaux portant un regard politique sur une question qui, dans l’espace public, ne suscitait pas non plus d’intérêt de la part des médias et des personnes au pouvoir. L’enjeu de leur numéro était donc d’explorer plusieurs situations de domesticités, pour rendre compte de leurs points communs et établir les caractéristiques et trajectoires convergentes des travailleuses domestiques à travers le monde.

Depuis la parution de ce dossier en 2002, la domesticité n’est plus « négligée » par la recherche : les travaux de sociologie, d’anthropologie, de sciences politiques, d’économie et d’histoire sont désormais plus nombreux. Du côté de l’histoire, la majorité des études sur la domesticité portent sur l’après xve siècle, et retracent l’« histoire longue » de la domesticité (Pasleau, Schopp, Sarti, 2001-2005 ; Fauve-Chamoux, Walls, 2005 ; Fauve-Chamoux, 2009 ; Sarti, 2014). Aussi loin que les sources permettent de remonter, ces travaux mettent en évidence l’importance que représente la domesticité sur les marchés du travail des pays dits « occidentaux ». Des études de cas, localisées par pays, y sont consacrées, de la France (Dépatie, 2008 ; Zeller, 2016 ; Béal, 2019) à l’Espagne (Dubert, 2006), en passant par la Belgique (Piette, 2000), l’Angleterre (Abate, 2003 ; Delap, 2011) ou encore la Pologne (Kuklo, Kamecka, 2005). La domesticité, passée et présente, ne concerne, bien sûr, pas seulement ces aires géographiques. C’est sur la mondialisation de la domesticité, et dans la lignée de cette focale, que portent l’essentiel des travaux produits en sciences sociales depuis deux décennies. Les flux de domestiques, notamment des pays dits « du Sud » vers les pays dits « du Nord », suscitent toute l’attention (Drouilleau, Fine, Jacquemin, Puech (dir.), 2009) : la domesticité est appréhendée comme un phénomène dont l’histoire et la contemporanéité ont une dimension globale, inscrite dans les migrations nationales et internationales (Moya, 2007 ; Lutz (dir.), 2008 ; Hoerder, Nederveen Meekerk, Neunsinger (dir.), 2015).

Les études produites jusqu’à présent portent autant sur la production, l’exportation, et la mobilité des employé·e·s domestiques (Anderfuhren, 2002 ; Kindler, 2008 ; Debonneville, Killias, 2019), que sur leurs conditions de travail, leurs situations d’emploi et l’acquisition de leurs droits (Anderson, 2000 ; Dahdah, 2010 ; Schwenken, 2011). Elles s’intéressent à leurs trajectoires, au vécu de leurs situations, à leurs relations aux employeur·e·s et à leurs vulnérabilités (Lutz, 2002 ; Bernardo, 2003). Les recherches insistent sur la grande dissymétrie entre les employeur·e·s et les employé·e·s et la construction de l’altérité et de la subordination des second·e·s par rapport aux premières (Rollins, 1985). À la suite des travaux ayant théorisé les flux de la domesticité comme « chaîne mondiale du care », ces différentes études se centrent sur les « servantes globales » (« global servants ») (Glenn, 1992 ; Parreñas, 2001 ; Ehrenreich, Hochschild (dir.), 2003) qui prennent en charge les tâches domestiques et la garde des enfants d’autres femmes, et qui s’occupent plus largement des personnes vulnérables, jeunes, âgées, et/ou dépendantes (Scrinzi, 2003 ; Moujoud, Falquet, 2010 ; Borgeaud-Garciandia, 2015). La femme pauvre du Sud qui migre pour travailler comme domestique au Nord dans des conditions peu favorables pour envoyer de l’argent à sa famille restée au pays ressort alors comme le portrait-type actuel des « domestic workers ».

De la domesticité aux domesticités : étudier la diversité des travailleur·e·s domestiques

À la lecture de ces travaux, il est indéniable que la domesticité est un phénomène dont les enjeux, directement inscrits dans ceux des inégalités contemporaines de genre, de classe et de race, concernent une importante population : l’Organisation internationale du travail (OIT) estime entre 67 et 100 millions le nombre de personnes qui travailleraient dans « l’économie du care » (« care economy ») à domicile. Le travail domestique, défini par cette même organisation comme « un travail effectué dans et pour un ou plusieurs ménages » (« work performed in and for a household or households »), fait même l’objet de régulations étatiques et de prérogatives gouvernementales qui visent à encadrer, à l’échelle nationale, les flux de main d’œuvre (pour la France par exemple : voir Carbonnier, Morel, 2018).

Dans un article où elles soulignent le dynamisme récent des études sur la domesticité, Christelle Avril et Marie Cartier invitent à contextualiser chaque nouvelle recherche conduite sur la domesticité, pour mettre en évidence la pluralité des formes de domesticité, autrement dit, des trajectoires, des conditions de vie et de travail, des travailleur·e·s domestiques (Avril, Cartier, 2019). Les travailleur·e·s domestiques, ont, au-delà de leurs traits communs, une grande diversité de situations de travail et de profils de domestiques. Le portrait de la travailleuse domestique pauvre du Sud qui migre au Nord, loin d’être marginal, mérite ainsi d’être complexifié voire nuancé. De même, les trajectoires de migrations prennent des directions variées : elles sont transnationales mais aussi nationales, et s’effectuent parfois à l’échelle d’un pays entre différentes régions et villes. Le passage par le travail domestique peut aussi bien être transitoire que permanent dans un parcours professionnel. Les conditions de travail sont quant à elles d’autant plus susceptibles de varier d’un contexte à un autre que la domesticité est un travail dont la dimension salariale n’est pas toujours claire (Falquet, 2009). Enfin, le marché du travail domestique ne fait pas l’objet des mêmes régulations partout dans le monde, et les rencontres entre employeur·e·s et employé·e·s ne s’opèrent pas toutes par les mêmes intermédiaires.

Deux décennies après la parution du dossier de Blandine Destremau et de Bruno Lautier, ce numéro a donc pour objectif d’interroger non pas tant le « noyau dur » de la domesticité, mais d’insister plutôt sur son hétérogénéité, en se centrant sur les pays du Sud, pays où les proportions de travailleur·e·s domestiques parmi les actifs et actives sont particulièrement importantes. Pour cela, nous utiliserons le terme « domesticités » au pluriel, qui souligne cette hétérogénéité. Dans le souci de fournir un travail complémentaire pertinent aux travaux les plus récents portant sur les domesticités dans les Sud, notamment sur le continent africain (Jacquemin, Tisseau, 2019), le numéro étend la recherche sur toutes les régions du Sud, et la centre sur les circulations, moins renseignées, qui s’effectuent dans et entre les Sud –et, éventuellement, du Nord au Sud. Sans se focaliser uniquement sur une analyse politique de la domesticité dans les Sud, l’objectif est non seulement de déconstruire le portrait-type de la travailleuse domestique, car la domesticité n’engage pas que des femmes, mais aussi des hommes (Deslaurier, 2019) ou encore, des enfants (Jacquemin, 2012), de différents milieux sociaux, mais aussi de rendre compte de la pluralité des parcours de vie et de travail qui les concernent, des lois et des dynamiques de marché qui les encadrent, des relations nouées avec les employeur·e·s et des fondements juridiques et moraux sur lesquelles elles s’appuient.  Dans ce dossier, il s’agit également d’insister sur la diversité des acteur·e·s des acteur·e·s du marché de la domesticité.

L’éclairage sera donc triple : à côté des employé·e·s, il y a aussi les employeur·e·s, et les éventuelles institutions intermédiaires du placement qui ont des rôles à part entière dans le fonctionnement des marchés du travail domestique. Les employeur·e·s ont des motivations et des ressources diverses pour recourir à la domesticité, et vivent dans des contextes qui ont chacun leurs propres cadres socio-économiques et politiques du travail. Certain·e·s font appel à une employée de maison à temps partiel, d’autres à une domesticité multiple à temps plein (Delpierre, 2019). Au niveau institutionnel, l’Organisation Internationale du Travail se préoccupe des travailleur·e·s domestiques (« domestic workers ») suite à des mobilisations dans plusieurs pays (Schwenken, 2011), des gouvernements règlementent la domesticité et proposent des formations à celles qui émigrent pour être employé·e·s de maison (Debonneville, 2014), tandis que des syndicats (Vidal, 2007) et des associations (Alsheltawy, 2018) luttent pour leurs droits (voir à ce sujet le numéro 242 de la présente revue, ainsi que Blackett, 2019). Ainsi, les employeur·e·s et les intermédiaires du marché du travail domestique auront pleinement leur place dans ce dossier. Enfin, les capacités d’empowerment ou d’agency des employé·e·s dans la négociation de leurs conditions de travail d’une part, et dans leurs manières de valoriser leur travail d’autre part (Constable, 1997), devront être mises en évidence, si elles existent sur le terrain, pour complexifier leurs rapports au travail et à l’autorité des employeur·e·s.

Une articulation en trois axes d’analyse

  • Axe 1 : Apprentissages et socialisations à la domesticité

Alors que le travail domestique est souvent considéré –tant par les employeur·e·s que par les pouvoirs publics-, comme un travail sans compétences, en réalité, il s’apprend, et requiert parfois une véritable conversion aux tâches et aux règles du jeu relationnel qui s’établissent entre employeur·e·s et employé·e·s. Cet apprentissage est double. Il peut, selon les contextes, concerner aussi bien les personnes qui apprennent à être employeur·e·s – c’est-à-dire, qui doivent recruter leur personnel, le rémunérer, lui donner des ordres, le contrôler, interagir avec lui – que celles qui apprennent à être employé·e·s. L’apprentissage du service ou de se faire servir peut se faire dans différents espaces : celui de la maison, espace de travail atypique, ou dans des formations extérieures plus établies. En quoi consiste la socialisation des employeur·e·s et des employé·e·s à la domesticité ? Quels outils sont à leur disposition pour apprendre à incorporer leurs rôles respectifs ? Dans cet axe, nous attendons que les trajectoires d’employeur·e·s et d’employé·e·s soient mises en lien avec les processus de socialisation à la domesticité. D’autres questions peuvent donc être posées en parallèle : à quel moment et pourquoi a-t-on recours à la domesticité ? Qu’est-ce qui conduit les employé·e·s à travailler dans la domesticité ? Il serait intéressant de confronter ici les points de vue de chaque partie prenante de la relation de domesticité.

  • Axe 2 : Recrutement et placement sur le marché du travail

Dans certains pays, des agences de placement ou des associations proposent de prendre en charge la recherche d’emplois et d’employé·e·s, tandis qu’elles sont absentes dans d’autres. Il existe aussi, dans un même contexte, différents moyens de trouver un·e employeur·e ou de trouver un·e employé·e, des plus institutionnels aux plus informels. Comment s’effectuent les rencontres sur le marché du travail domestique ? Existe-t-il des appuis publics ou privés qui encadrent ces rencontres ? Dans le cas où les rencontres se font en dehors d’institutions dédiées, il serait pertinent de se demander précisément à quelles personnes ont recours les employeur·e·s et les employé·e·s pour se trouver –collègues, famille, entre-soi… En outre, cet axe invite à identifier les critères de sélection de la main d’œuvre, et réciproquement, des lieux de travail, et d’analyser les qualités qui prévalent sur ce marché du travail. Quelques travaux suggèrent déjà l’importante place de l’essentialisation de certaines caractéristiques raciales, qui opère une ségrégation culturaliste de la main d’œuvre. Quelles qualités sont mises en avant par les employeur·e·s dans le travail ? Comment les employé·e·s les valorisent-elles·ils lors du recrutement ? Il s’agit dans cet axe de mettre la focale sur les stratégies de placement et de recrutement déployées par les différentes parties.

  • Axe 3 : Définir et négocier le travail

L’existence de lois concernant la domesticité ne signifie pas qu’elles sont systématiquement appliquées, ni même connues des différentes personnes qu’elles concernent. Pourtant, travailler chez autrui, et employer chez soi, nécessite de se mettre d’accord sur le travail qui doit être fait, ainsi que sur les relations qui le régissent. En sus de la présentation des cadres législatifs qui encadrent le travail dans une aire donnée, cet axe vise à répondre aux questions suivantes : Comment le travail est-il défini par les employeur·e·s et les employé·e·s, et qu’implique-t-il dans leurs relations ? Existe-il des supports sur lesquels s’appuient les acteur·e·s pour définir le travail ? Le rôle pris par les syndicats, les associations professionnelles et les ONG dans un contexte d’emploi donné peut ici être étudié, y compris en discutant des effets d’éventuelles mesures récemment prises pour règlementer le comportement des expatrié·e·s à l’égard des populations locales. Cet axe s’intéresse en outre aux éventuels conflits et déséquilibres de pouvoir que revêtent les situations de travail et aux manières dont ils sont respectivement réglés et renversés. Les employé·e·s sont-elles·ils systématiquement les perdant·e·s dans les relations de domesticité ? De quelles marges de négociations disposent-elles·ils ? L’axe interroge les rapports de pouvoir qui se jouent entre employeur·e·s et employé·e·s dans le travail, les institutions et les intermédiaires plus informels qui y sont impliqués, en considérant les obstacles que rencontrent chacune des parties pour négocier.

Cadrage du dossier thématique

Ce dossier souhaite privilégier les travaux qui proposent des analyses locales, nationales et transnationales approfondies, et qui reposent sur des enquêtes empiriques solides. Les auteur·e·s sont invité·e·s à contextualiser leurs analyses en faisant des allers-et-retours judicieux entre théorique et empirisme. Pour les articles centrés sur des analyses ethnographiques et/ou qui mettent au cœur de leurs propos un ou des individus impliqué·e·s dans la domesticité, les analyses fines de leurs profils et caractéristiques sont appréciées. Enfin, au vu des difficultés à saisir un travail massif mais qui n’est pas toujours repérable statistiquement, les articles proposant une analyse plus macro-sociologique, économique et démographique des situations de domesticités seront appréciés.

La mise en contexte d’études empiriques, de corpus originaux, la rencontre entre une approche théorique solide et un terrain, sont attendues.

Ce dossier souhaite privilégier une approche interdisciplinaire. Les auteur·e·s de toutes les sciences sociales et humaines sont appelé·e·s à participer, y compris et sans pour autant s’y limiter : la sociologie, les sciences politiques, l’économie, l’histoire, l’anthropologie, la psychologie, la philosophie.

Modalités de soumission des articles au dossier du n°246 (2021-2) de la Ried

Les auteur·e·s s’engagent à lire la ligne éditoriale de la Revue internationale des études du développement et s’engagent à respecter la charte éthique.

Le processus de sélection se déroule comme suit selon les dates indiquées dans le calendrier de production ci-dessous :

1- Envoi de la proposition d’article

Les propositions d’articles, en français, anglais, ou espagnol, présentent le projet d’article en environ 4.000 signes, espaces comprises, soit environ 500 mots ou une page.

La proposition, dont le fichier est intitulé « NOM DE L’AUTEUR-Proposition-246 », en format word, comprend :

  • Le titre : de 70 signes maximum (avec possibilité d’ajouter un sous-titre)
  • Un résumé de l’article détaillant la question de recherche, le cadre théorique, le terrain étudié, les principaux résultats
  • Des jalons bibliographiques (hors du décompte des signes)
  • Un fichier joint intitulé « NOM DE L’AUTEUR-Infos » indiquant de manière exhaustive les noms et prénoms des auteurs, leur statut et leur rattachement institutionnel, leurs adresses courriel.

Ces éléments sont indispensables à l’examen de la proposition d’article. L’adéquation de la proposition à l’appel à contributions est vérifiée par les coordinateurs·trices et la rédaction de la revue.

2- Envoi de l’article

Les auteur·e·s dont les propositions d’article ont été sélectionné·e·s sont invité·e·s à envoyer une première version de leur article qui doit impérativement correspondre aux normes indiquées ci-dessous. Les articles sont alors soumis à une lecture en double-aveugle auprès de deux évaluateurs spécialistes et extérieurs à la revue.

Les articles (de 40 000 signes, espaces comprises, hors résumé et bibliographie), pourront être rédigés en français, anglais ou espagnol. Ils doivent être originaux. Ils pourront toutefois avoir fait l’objet de communications à un colloque (avec actes), à condition d’être réadaptés au format exigé par la Revue internationale des études du développement (voir les consignes aux auteurs sur le carnet de recherches des publications de l’IEDES).

Les références citées doivent être présentées selon le format indiqué dans le document de Consignes aux auteurs (mise à jour 2020).

Calendrier de production

Les auteur·e·s s’engagent à respecter le calendrier indiqué par la rédaction.

Les propositions dʼarticles sont à soumettre avant le 3/07/2020 aux quatre adresses ci-dessous :

  • la rédaction : revdev@univ-paris1.fr

les co-responsables de ce numéro spécial :

  • Alizée Delpierre (delpierre@sciencespo.fr)
  • Hélène Malarmey (malarmey@dauphine.psl.eu)
  • Lorena Poblete (poblete@conicet.gov.ar)

Les auteur·e·s présélectionné·e·s par les coordinatrices et le comité de rédaction seront prévenu·e·s par l’équipe de la revue la semaine du 6 juillet.

Les premières versions des articles, conformes aux consignes aux auteur·e·s de la revue, seront envoyées par les auteur·e·s aux quatre courriels précités avant le 5/10/2020.

Le processus d’évaluation durera quelques mois, chaque article - anonyme - sera soumis à une double lecture aveugle par des relecteurs extérieurs à la revue, experts sur le sujet traité, et la sortie en librairie de ce n°246 2021-2 est prévue pour septembre 2021.

Références citées

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Editors

  • Alizée Delpierre (alizee.delpierre@sciencespo.fr), sociologist, CSO (CNRS/Sciences Po Paris)
  • Hélène Malarmey (helene.malarmey@dauphine.psl.eu), sociologist, IRISSO (CNRS/Paris Dauphine)
  • Lorena Poblete (lorena.poblete@conicet.gov.ar), sociologist, IDAES (CONICET/UNSAM)

Argument

The current dynamics of studies on domestic work

Almost eighteen years ago, a special issue on “Women and Domestic Work,” edited by Blandine Destremeau and Bruno Lautier, was published in a journal called Tiers Monde (Destremeau, Lautier, 2002). In its introduction, the two researchers described domestic work as a “category neglected by research,” and deplored the lack of research from a political angle on a topic that did not arouse any interest either in the public space from the media or those in power. The stakes of the special issue were therefore to explore various situations of domestic work, to account for their commonalities, and to establish the convergent characteristics and life trajectories of domestic workers across the world.

Since this issue was published in 2002, domestic work is no longer “neglected” by research, with an increasing number of studies in sociology, anthropology, political science, economics, and history. In history, most studies on domestic work relate to the post-fifteenth century, and trace its “long history” (Pasleau, Schopp, Sarti, 2001-2005; Fauve-Chamoux, Walls, 2005; Fauve-Chamoux, 2009; Sarti, 2014). As far back as the sources allow historians to go, these works highlight the importance of domestic work on the labor markets of so-called “Western” countries. Case studies by country have been devoted to it, whether for France (Dépatie, 2008; Zeller, 2016; Béal, 2019), Spain (Dubert, 2006), Belgium (Piette, 2000), England (Abate, 2003; Delap, 2011), or Poland (Kuklo, Kamecka, 2005).  Of course, domestic work, both past and present, does not only concern these geographical areas. The globalization of domestic work has been the focus of the bulk of the research in this field produced in the social sciences for the past two decades. The influx of servants, particularly from so-called “Southern” countries to so-called “Northern” countries, has drawn all the attention (Drouilleau, Fine, Jacquemin, Puech (ed.), 2009): domestic work is understood as a phenomenon whose history and contemporaneity have a global dimension, within the framework of national and international migrations (Moya, 2007; Lutz (dir.), 2008; Hoerder, Nederveen Meekerk, Neunsinger (ed.), 2015).

The studies produced so far have borne as much on the production, export, and mobility of domestic workers (Anderfuhren, 2002; Kindler, 2008; Debonneville, Killias, 2019), as on their working conditions, their employment situations, and the rights that they have gained (Anderson, 2000; Dahdah, 2010; Schwenken, 2011). These studies have examined their life trajectories, their life experiences, their relationships with their employers, and their vulnerabilities (Lutz, 2002; Bernardo, 2003). The research emphasizes the great asymmetry between employers and employees, and the construction of otherness and of the latter’s subordination to the former (Rollins, 1985). Following the works that have theorized the flows of domestic workers as a “global chain of care,” these different studies have focused on “global servants” (Glenn, 1992; Parreñas, 2001; Ehrenreich, Hochschild (ed.), 2003) who take on domestic tasks and child care for other women, and more generally take care of the vulnerable, young, elderly, and/or dependent (Scrinzi, 2003; Moujoud, Falquet, 2010; Borgeaud-Garciandia, 2015). The poor woman from the South who has migrated to work as a servant in the North under unfavorable conditions to send money to her family who has stayed behind appears as the current archetype of these domestic workers.

Studying the diversity of domestic workers

Reading these works, it is undeniable that domestic work is a phenomenon whose stakes, which are directly related to contemporary gender, class, and race inequalities, concern a large population: the International Labour Organization (ILO) estimates that between 67 and 100 million people work in the care economy at home. Domestic work, defined by the same organization as “work performed in and for a household or households,” is even subject to state regulations and government prerogatives which aim to regulate labor flows at the national level (for France, for example: see Carbonnier, Morel, 2018).

In an article underlining the recent momentum of studies on domestic work, Christelle Avril and Marie Cartier propose to contextualize each new piece of research conducted on domestic work to highlight the plurality of forms of domestic work, i.e. the life trajectories and living and working conditions of domestic workers (Avril, Cartier, 2019). Beyond their common traits, there is a great diversity of work situations and servant profiles among domestic workers. The archetypal poor domestic worker from the South who migrates to the North, far from being marginal, therefore is more complex and may require some nuance. Likewise, migration trajectories take various directions: they can be transnational but also national, and sometimes take place at the scale of a country between different regions and cities. Domestic work as a career can be temporary or permanent. Working conditions are all the more likely to vary from one context to another since the situation of the wages associated with domestic work is not always clear (Falquet, 2009). Lastly, the domestic labor market is not subject to the same regulations everywhere in the world, and the matching between employers and employees does not go through the same intermediaries.

Two decades after the publication of the issue edited by Blandine Destremau and Bruno Lautier, this issue therefore aims to examine not so much the “core” of domestic work as its heterogeneity, by focusing on Southern countries where there is a particularly high share of domestic workers among the workforce. In order to provide complementary work relevant to the most recent studies on domestic work in the South, especially on the African continent (Jacquemin, Tisseau, 2019), this issue extends the research to all regions of the South, and spotlights the less known worker flows which take place within the South and between Southern countries – and possibly, from North to South. Without focusing solely on a political analysis of domestic work in the South, the aim is not only to deconstruct the archetype of the female domestic worker, since domestic work does not only involve women, but also men (Deslaurier, 2019), or even children (Jacquemin, 2012), from different social backgrounds, but also to account for the plurality of these workers’ life and work trajectories, the laws and market dynamics that govern them, the relationships with their employers, and the legal and moral foundations on which these relationships are based. This issue will also insist on the diversity of the actors on the domestic labor market.

The approach will therefore be threefold: alongside employees, there are also employers, and any intermediary placement institutions, which fully play a part in the functioning of the domestic labor markets. Employers have diverse motivations and resources to resort to domestic work, and live in contexts with their own socio-economic and political labor frameworks. Some employ a part-time domestic worker; others employ multiple full-time domestic workers (Delpierre, 2019). At the institutional level, the International Labour Organization has been concerned with domestic workers following mobilizations in several countries (Schwenken, 2011); governments have regulated domestic work and offered training to those who emigrate to be domestic workers (Debonneville, 2014), while unions (Vidal, 2007) and nonprofit organizations (Alsheltawy, 2018) have fought for these workers’ rights (on this subject, see issue 242 of the journal, as well as Blackett, 2019). Thus, employers and intermediaries on the domestic labor market fully belong in this issue. Finally, the empowerment or agency abilities of employees in negotiating their working conditions on the one hand, and in their ways of increasing their standing on the other (Constable, 1997) must be highlighted, should they exist on the ground, to show the complexity of their relationships to their work and to the authority of their employers.

An approach through three lines of inquiry

Benefitting as it does from the wealth of studies that have been carried out so far on domestic work, this issue proposes to gather various portraits in the so-called countries of the South, from a multidisciplinary perspective. Articles in history, sociology, anthropology, or economics that are based on original, in-depth qualitative and/or quantitative studies will be favored. They should either focus on one of the actors on the domestic labor market, or link the points of view of two or three parties. They should fit within one or more of the following lines of inquiry:

  • 1st line of inquiry: Learning and socialization to domestic work

While domestic work is often considered – both by employers and by the public authorities – as unskilled work, in reality one must learn it, and it may require a real conversion to the tasks and the rules governing the relationship between employers and employees. This learning is twofold. Depending on the context, it may concern both those who are learning to be employers – that is to say, those who must hire their staff, pay them, give them orders, control them, and interact with them – and those who are learning to be employees. Learning to serve or to be served can be done in different spaces: at home, an atypical work space, or in more established outside training. What does the socialization of employers and employees to domestic work consist in? What tools are available to allow them to learn how to incorporate their respective roles? In this line of inquiry, we expect that the life trajectories of employers and employees be linked with the process of socialization to domestic work. Other questions may therefore be asked in parallel: when and why does one resort to domestic work? What leads employees to enter domestic service? It would be interesting to compare the points of view of the various parties involved in the domestic work relationship.

  • 2nd line of inquiry: Hiring and placement on the job market

In some countries, placement agencies or nonprofit organizations offer to handle finding jobs and employees, while they are nonexistent elsewhere. In a given location, there can also be different ways of finding an employer or an employee, from the most institutional to the most informal. How do meetings on the domestic labor market take place? Is there public or private support to set up these meetings? If the meetings take place outside the scope of dedicated institutions, it would be relevant to examine precisely who employers and employees resort to in order to find each other – colleagues, family, or the local community. In addition, this line of inquiry calls for identifying the criteria for the selection of labor, and vice versa, of workplaces, and for analyzing the qualities that prevail on this labor market. A few studies have already suggested how important the essentializing of certain racial characteristics is, thus implementing a culturalist segregation of the workforce. What qualities are highlighted by employers for this type of work? How do employees represent these qualities at their best during the hiring process? The focus should be on the placement and hiring strategies pursued by the different parties involved.

  • 3rd line of inquiry: Defining and negotiating the work

The existence of laws concerning domestic work does not mean that they are systematically enforced, or even known to the different parties involved. However, working in another person’s home and employing someone at home require agreeing on the work that must be done, as well as on the relationships that govern it. In addition to presenting the legislative frameworks that govern work in a given location, this line of inquiry aims to answer the following questions: how is the work defined by employers and employees, and what does it involve in their relationships? Do the actors rely on documents to define the work? The role of trade unions, professional organizations, and NGOs in a given employment context may be studied here, including by discussing the effects of possible recent measures to regulate the behavior of expatriates with regard to a local population. This line of inquiry also examines the possible conflicts and power imbalances found in work situations, and the ways in which they are respectively resolved and reversed. Are employees systematically the losers in domestic work relationships? What room for negotiation do they have? This line of inquiry looks at the power relations that play out between employers and employees at work, in the institutions, and with the more informal intermediaries involved, by considering the obstacles encountered by each of the parties when negotiating.

Framework

The editors will favor submissions offering an in-depth local, national, and transnational analysis, relying on sound empirical fieldwork. Authors should contextualize their analysis by judiciously combining theory and empirics. For submissions focused on ethnographic work and/or on one or several individuals involved in domestic work, a keen analysis of their profiles and characteristics will be valued. Lastly, given the difficulty to grasp massive work that is not always statistically identifiable, submissions proposing a more macro-sociological, economic, and demographic approach of domestic work will be valued.

The contextualization of empirical studies and original corpuses, and the combination of a sound theoretical approach and fieldwork are expected.

This issue will favor an interdisciplinary approach. Authors from all the social and human sciences may submit papers, including but not limited to: sociology, political science, economics, history, anthropology, psychology, and philosophy.

Submission details / Participation in Issue no. 246 (2021/2) of the RIED

The authors agree to read the editorial policy of the Revue internationale des études du développement and to comply with the code of ethics.

The selection process will take place according to the dates specified in the publication calendar below.

  1. Submitting the proposal:

The proposals in French, English, or Spanish must present the paper in 4,000 characters (with spaces), or approximately one page. The file for the proposal must be entitled “AUTHOR’S SURNAME-Proposal-246,” and must include:

- a title (70 characters maximum, with the possibility of adding a subtitle);

- an abstract detailing the research question, the theoretical framework, the fieldwork, and the main results;

- some bibliographical references (not included in the character count);

- a file entitled “AUTHOR’S SURNAME-246-info,” including the author’s first name and last name, their status, their institutional affiliation, and their email address.

The relevancy of the proposals with regard to this call for papers and their conformity to the journal guidelines will be verified by the journal editors and the editorial team.

  1. Submitting the paper:

The authors whose proposals have been selected will be invited to send a first draft of their article, which must absolutely follow the guidelines below. The articles will then be submitted to a double blind peer review by two external reviewers who are experts on the topic.

The articles (40,000 characters with spaces, excluding the abstract and references) may be written in French, English, or Spanish. They must be original work. They may however have been presented at a conference (with proceedings), as long as they have been adapted to the format required by the Revue internationale des études du développement (see the guidelines for authors on the blog for the publications of the IEDES), but the author must not submit their paper to another journal simultaneously.

Publication calendar

The authors agree to comply with the calendar.

The proposals must be submitted by July 3rd, 2020 to:

- the editorial office: revdev@univ-paris1.fr

- the editors:

  • Alizée Delpierre (delpierre@sciencespo.fr)
  • Hélène Malarmey (malarmey@dauphine.psl.eu)
  • Lorena Poblete (poblete@conicet.gov.ar)

The authors preselected by the editors and the editorial committee will be notified by the editorial team the week of July 6th 2020.

The first draft (V1), following the journal’s guidelines for authors, must be submitted by the authors to the three aforementioned email addresses by October 5th 2020.

The evaluation process will take a few months; each – anonymous – article will be submitted to a double blind peer review by two external reviewers who are experts on the topic. Requesting a first version of the article does not constitute a commitment on the part of the journal to publish the aforementioned article, which must be approved by the editorial committee, following the different steps in the evaluation process; no. 246 is expected to be published in September 2021.

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Coordinación del dossier

  • Alizée Delpierre (alizee.delpierre@sciencespo.fr), socióloga, CSO (CNRS/Sciences Po Paris)
  • Hélène Malarmey (helene.malarmey@dauphine.psl.eu), socióloga, IRISSO (CNRS/Paris Dauphine)
  • Lorena Poblete (lorena.poblete@conicet.gov.ar), socióloga, IDAES (CONICET/UNSAM)

Argumento

La dinámica actual de los estudios sobre la domesticidad

Hace aproximadamente dieciocho años, apareció en la revista llamada entonces Tiers Monde, un dossier dirigido por Blandine Destremeau y Bruno Lautier acerca de las “Mujeres en domesticidad” (Destremeau, Lautier, 2002). En su introducción, los dos investigadores calificaban la domesticidad como “categoría descuidada por la investigación” y lamentaban la ausencia de trabajos con una visión política sobre un asunto que, en el espacio público, tampoco despertaba el interés de los medios de comunicación ni de los dirigentes. El reto de su número era explorar varias situaciones de domesticidades para exponer sus puntos comunes y establecer las características y trayectorias convergentes de las empleadas de hogar en el mundo.

Desde la aparición de este dossier en 2002, la domesticidad ya no es objeto de “desinterés” por parte de la investigación: trabajos de sociología, antropología, ciencias políticas, economía e historia son más numerosos actualmente. En lo que se refiere a la historia, la mayoría de los estudios sobre la domesticidad se refieren al periodo posterior al siglo XV y  abordan la “historia larga” de la domesticidad (Pasleau, Schopper, Sarti, 2001-2005; Fauve-Chamoux, Walls, 2005; Fauve-Chamoux, 2009; Sarti, 2014). Hasta donde las fuentes nos permiten llegar, estos trabajos resaltan la importancia de la domesticidad en los mercados de trabajo de los países llamados “occidentales”. Se dedican estudios de casos, localizados por países, de Francia (Dépatie, 2008; Zeller, 2016; Béal, 2019) a España (Dubert, 2006), pasando por Bélgica (Piette, 2000), Inglaterra (Abate, 2003 ; Delap, 2011) o Polonia (Kuklo, Kamecka, 2005). La domesticidad, pasada y presente, no concierne, evidentemente, únicamente esas zonas geográficas. La mayor parte de trabajos llevados a cabo en ciencias sociales desde hace dos décadas tratan de la globalización de la domesticidad y de los temas relacionados. El flujo de empleados de hogar, especialmente de países denominados “del Sur” hacia los llamados “del Norte” suscitan toda la atención (Drouilleau, Fine, Jacquemin, Puech (dir.), 2009): la domesticidad se toma como un fenómeno en el cual la historia y la contemporaneidad tienen una dimensión global inscrita en las migraciones nacionales e internacionales (Moya, 2007 ; Lutz (dir.), 2008 ; Hoerder, Nederveen Meekerk, Neunsinger (dir.), 2015).

Los estudios realizados hasta hoy día abordan tanto la producción, exportación y movilidad de los empleados de hogar (Anderfuhren, 2002; Kindler, 2008; Debonneville, Killias, 2019), como sus condiciones laborales, situaciones de empleo y adquisición de sus derechos (Anderson, 2000 ; Dahdah, 2010 ; Schwenken, 2011). Estas obras abordan sus trayectorias,  lo acaecido en sus situaciones, a sus relaciones con las personas que las emplean y a sus vulnerabilidades (Lutz, 2002; Bernardo, 2003). Las investigaciones insisten en la gran asimetría entre empleadores y empleados, y la construcción de la alteridad y subordinación de estos con respecto a aquellos (Rollins, 1985). Como consecuencia de las obras que han teorizado los flujos de la domesticidad como “cadena mundial del care”, estos diferentes estudios se centran en las “sirvientas globales” («global servants») (Glenn, 1992; Parreñas, 2001; Ehrenreich, Hochschild (dir.), 2003) encargadas de la tareas domésticas y el cuidado de los hijos de otras mujeres, y que se ocupan, en sentido más amplio, de personas vulnerables, jóvenes, mayores y/o dependientes (Scrinzi, 2003; Moujoud, Falquet, 2010; Borgeaud-Garciandía, 2015). La mujer pobre del Sur que emigra para trabajar como empleada de hogar en el Norte, en condiciones poco favorables, para enviar dinero a su familia que permanece en su país, resalta como la imagen tipo actual de las «domestic workers».

De la domesticidad a las domesticidades: estudiar la diversidad de los empleados domésticos

A la lectura de estos trabajos, resulta innegable que la domesticidad es un fenómeno cuyos  desafíos, considerados directamente como desigualdades contemporáneos de género, de clase y de raza, afectan a una amplia población: la Organización Internacional del Trabajo (OIT) estima entre 67 y 100 millones el número de personas que trabajarían en “la economía del care(«care economy») a domicilio. El trabajo doméstico, definido por esta organización como “un trabajo realizado en y para uno o varios hogares” («a work performed in and for a household or households»), es objeto de normas estatales y prerrogativas gubernamentales que pretenden encuadrar, a escala nacional, los flujos de mano de obra (en Francia, por ejemplo, ver Carbonnier, Morel, 2018).

En un artículo en el que Christelle Avril y Marie Cartier señalan el dinamismo reciente de los estudios sobre la domesticidad, propugnan contextualizar cada nueva investigación acerca de esta para así evidenciar la pluralidad de formas de domesticidad, dicho de otro modo, de las trayectorias, las condiciones de vida y de trabajo de los empleados domésticos (Avril, Cartier, 2019). Los trabajadores de hogar tienen, más allá de sus rasgos comunes, una gran diversidad de situaciones laborales y de tipos de domésticos. El retrato de la empleada de hogar pobre del Sur que emigra al Norte, lejos de ser marginal, merece ser más complejo incluso matizado. Asimismo, las trayectorias de migraciones toman diversas direcciones: son transnacionales pero también nacionales y se producen, en ocasiones, a escala de un país entre diferentes regiones y ciudades. En una vida profesional, el pasaje por el trabajo doméstico puede ser, bien transitorio o permanente. En lo relativo a las condiciones de trabajo, estas son susceptibles de variar de un contexto a otro en cuanto la domesticidad es un trabajo cuya dimensión salarial no es siempre clara (Falquet, 2009). Por último, el mercado de trabajo doméstico no está sujeto a las mismas reglas en todo el mundo y los encuentros entre patrones y empleados no son operados por los mismos intermediarios.

Dos décadas después de la aparición del dossier de Blandine Destremau y de Bruno Lautier, el objetivo de este número es interrogar, no tanto el “núcleo duro” de la domesticidad, sino insistir más bien acerca de su heterogeneidad, focalizándose en los países del Sur, naciones donde las proporciones de empleados domésticos dentro de los trabajadores activos son especialmente significativos. Para ello, utilizaremos el término “domesticidades” en plural, destacando así su heterogeneidad. Con la finalidad de aportar un trabajo complementario pertinente a los estudios más recientes llevados a cabo sobre la domesticidad en los países del Sur, especialmente en aquellos del continente africano (Jacquemin, Tisseau, 2019), el número amplía su investigación a todas las regiones del Sur, centrándola en las circulaciones, menos exploradas, que se realizan en los países del Sur y entre ellos y, eventualmente, del Norte al Sur. El objetivo es, sin focalizarse únicamente en un análisis político de la domesticidad en los países del Sur, no solo analizar el retrato tipo de la trabajadora doméstica puesto que la domesticidad atañe no solamente a las mujeres sino también a los hombres (Deslaurier, 2019) y a los niños (Jacquemin, 2012), de diferentes medios sociales. El propósito es, igualmente, mostrar la pluralidad de experiencias vitales y laborales que les conciernen, las leyes y dinámicas del mercado que les encuadran, las relaciones que se entablan con los empleadores y los fundamentos jurídicos y morales en los que esos vínculos se basan. En este dossier, también se trata de resaltar la diversidad de actores del mercado de la domesticidad.

La explicación será, por consiguiente, triple: al lado de los empleados hay empleadores y las eventuales instituciones intermediarias del emplazamiento que juegan roles a parte entera en el funcionamiento del mercado de trabajo doméstico. Los empleadores tienen motivaciones y recursos diversos para acudir a la domesticidad y viven en contextos en los que cada cual dispone de sus propios marcos socio-económicos y políticos del trabajo. Algunos recurren a una empleada de hogar a media jornada, otros a una domesticidad múltiple a jornada completa (Delpierre, 2019). A nivel institucional, la Organización Internacional del Trabajo se preocupa por las empleadas domésticas («domestic workers») después de movilizaciones en varios países (Schwenken, 2011), gobiernos regulan la domesticidad y proponen formaciones a aquellas que emigran para ser empleadas domésticas (Debonneville, 2014), mientras que sindicatos (Vidal, 2007) y asociaciones (Alsheltawy, 2018) luchan por sus derechos (en relación con este asunto, ver el número 242 de la presente revista, así como  Blackett, 2019). Así, empleadores e intermediarios del mercado del empleo doméstico encontrarán un lugar en este dossier. Por último, las capacidades de empowerment ou de agency de los trabajadores en la negociación de sus condiciones laborales, por un lado, y sus formas de valorizar su trabajo, por otro, (Constable, 1997), deberán evidenciarse, en caso de existencia sobre el terreno, para hacer más complejos tanto su relación con el trabajo como la autoridad de sus empleadores.

Una articulación en tres perspectivas de análisis

Como consecuencia de todos los trabajos llevados a cabo hasta hoy sobre las domesticidades, el dossier propone recopilar diferentes perfiles en los países llamados “del Sur”, desde una perspectiva pluridisciplinar. Se privilegiarán las aportaciones de historia, sociología, antropología y economía que aborden investigaciones exhaustivas inéditas, cualitativas y/o cuantitativas. Los trabajos deberán, bien centrarse sobre alguno de los actores del mercado de trabajo doméstico, bien enunciar los puntos de vista de las dos o tres partes implicadas. Aquellos deberán plasmar sus reflexiones teniendo en cuenta una o varias de las siguientes perspectivas:

  • Perspectiva 1: Aprendizajes y socializaciones de domesticidad

Mientras que el trabajo doméstico se considera, a menudo, tanto por los empleadores como por los poderes públicos un trabajo que no requiere competencias, en realidad, se aprende y necesita en ocasiones una verdadera conversión a las tareas y a las normas del juego relacional que se establece entre empleadores y empleados. Este aprendizaje es doble. Según el contexto, puede incumbir tanto a aquellos que aprenden a ser empleadores, o sea, que deben contratar, remunerar, dar órdenes, controlar a su personal e interrelacionarse con él, como a los que deberán aprender a ser empleados. El aprendizaje del servicio o de ser servido puede realizarse en espacios diferentes: en casa, lugar de trabajo atípico, o a través de formaciones exteriores más establecidas. ¿En qué consiste la socialización de empleadores y empleados a la domesticidad? ¿De qué instrumentos disponen para aprender a llevar a cabo sus roles respectivos? En esta perspectiva, esperamos que las trayectorias de empleadores y empleados sean relacionadas con los procesos de socialización a la domesticidad. En paralelo, otras cuestiones pueden ser planteadas: ¿cuándo y por qué se accede la domesticidad? ¿Qué lleva a los empleados a trabajar en la domesticidad? Resultaría interesante confrontar aquí los puntos de vista de cada una de las partes que forman la relación de domesticidad.

  • Perspectiva 2: Contratación y colocación en el mercado de trabajo

En ciertos países, agencias de colocación o asociaciones proponen ocuparse de la búsqueda de empleos y trabajadores, mientras que estas son inexistentes en otros. En un mismo contexto, también hay diferentes medios para encontrar empleador o empleado, desde los más institucionales hasta los más informales. ¿Cómo se llevan a cabo los encuentros en el mercado de trabajo doméstico? ¿Existen ayudas, públicas o privadas, que enmarquen estos encuentros? En el caso en que estos se realicen al margen de instituciones previstas a tal efecto, sería pertinente interrogarse de forma precisa a qué personas recurren, empleadores y empleados, para encontrarse (colegas, familia, entre ellos…). Además, este eje sugiere identificar los criterios de selección de la mano de obra y, recíprocamente, de los lugares de trabajo y analizar las cualidades predominantes en este mercado de trabajo. Algunas obras sostienen la importante relevancia de la esencialización de ciertas características raciales que conlleva una segregación culturalista de la mano de obra. ¿Qué cualidades son destacadas por los empleadores en el trabajo? ¿Cómo son aquellas valoradas por los empleadores a la hora de contratar? En esta perspectiva se trata de centrarse en las estrategias de colocación y contratación llevadas a cabo por las diferentes partes.

  • Perspectiva 3: Definir y negociar el trabajo

La existencia de leyes relativas a la domesticidad no conlleva, ni su aplicación sistemática ni su conocimiento por las diferentes partes implicadas. Sin embargo, trabajar en una casa ajena, o emplear a alguien en su propia casa, entraña un consenso del trabajo a realizar y de las relaciones que lo rigen. Además de la exposición de los marcos legislativos que regulan el trabajo en un contexto determinado, esta perspectiva tiene por objetivo la respuesta a las siguientes cuestiones: ¿cómo se define el trabajo por empleadores y empleados y que implica en lo referente a sus relaciones? ¿Existen instrumentos que permitan a los actores definir el trabajo? Puede ser objeto de estudio el rol jugado por sindicatos, asociaciones profesionales y ONG en un contexto de trabajo determinado. En este sentido, podrán debatirse los efectos de eventuales medidas tomadas recientemente para regular el comportamiento de los expatriados con las poblaciones locales. Esta perspectiva trata igualmente los posibles conflictos y desequilibrios de poder que revisten las situaciones laborales y los mecanismos que permiten, respectivamente, solventarlos y revocarlos. ¿En las relaciones de domesticidad son los empleados, sistemáticamente, los perdedores? ¿De qué márgenes de negociación disponen los trabajadores? La perspectiva cuestiona las relaciones de poder establecidas entre empleadores y empleados en el trabajo, las instituciones e intermediarios más informales implicados en él, teniendo en cuenta  los obstáculos encontrados para negociar por cada una de las partes.

Marco

Este dossier desea privilegiar los trabajos que propongan análisis locales, nacionales y transnacionales exhaustivos basados en investigaciones empíricas sólidas. Se solicita a los  autores que contextualicen sus análisis realizando idas y vueltas adecuadas entre teoría y empirismo. En lo que se refiere a artículos focalizados en análisis etnográficos y/o que pongan de manifiesto en sus afirmaciones algún o algunos individuos implicados en la domesticidad, se valorarán los análisis detallados de sus perfiles y características. Finalmente, teniendo en cuenta las dificultades para comprender un trabajo sólido pero no siempre identificable estadísticamente, se valorarán aquellos artículos que presenten un análisis más macrosociológico, económico y demográfico de casos de domesticidad.

La contextualización de estudios empíricos, provenientes de corpus originales, el encuentro entre una per spectiva teórica sólida y un trabajo de campo, son particularmente apreciados.

Este Dossier busca privilegiar una perspectiva interdisciplinaria. Se invita a autoras y autores de todas las ciencias sociales, incluyendo aunque sin restringirse a: sociología, ciencia política, economía, historia, antropología, psicología, filosofía.

Modalidades de presentación de las proposiciones / Participación al Dossier del n°246 (2021 2) de la Revista

Los autores se comprometen a consultar la línea editorial de la Revue internationale des études du développement y a cumplir con la carta ética.

El processo de selección se desarrolla como sigue, según las fechas indicadas en el siguiente calendario de producción:

1-Envío de la propuesta de contribuciones

Las propuestas de contribuciones, en francés, inglés o español, presentan el proyecto de artículo en más o menos 4.000caracteres (con espacios), equivalentes a unas 500palabras o una página.

La propuesta, cuyo dossier se llama “NOMBRE DEL AUTOR-Propuesta-246”, incluye:

-El título de 70 caracteres máximo (con la possibilidad de agregar un subtítulo)

-Un resumen del artículo que detalle el tema de la investigación, su marco teórico, el terreno estudiado y sus principales resultados

-Referencias bibibliográficas (no incluidas en el total de los caracteres autorizados)

-Un fichero adjunto llamado “NOMBRE DEL AUTOR-Infos-246” incluyendo los nombres y apellidos de los autores, sus estatuto y pertenencia institucional, así como su dirección de correo electrónico.

La adecuación de la proposición a la llamada a contribución se verifica por los coordinadores y la redacción de la revista.

2-Envío del artículo

Se invita los autores cuya propuesta de contribución fue preseleccionada a enviar una primera versión de su artículo que debe imperativamente corresponder a las normas indicadas anteriormente. Los artículos se someten entonces a una lectura doble ciego de dos evaluadores, especialistas y ajenos a la revista.

Los artículos (de 40000 caracteres máximo, espacios incluidos, pero sin resumen y bibliografía) podrán ser redactados en francés, inglés o español y deben ser originales. Sin embargo, podrán haber sido objetos de communicaciones en coloquios (con actas), bajo la condición de ser adaptados a las normas exigidas por la Revue internationale des études du développement (ver las normas de publicación a destino de los autoresen el carnet de investigaciones de la publicaciones de IEDES.

Calendario de producción

Las propuestas de artículos deberán ser enviadasantes del 3 Julio 2020 a:

  •  la redacción: revdev@univ-paris1.fr

las corresponsables del Dossier especial:

  • Alizée Delpierre alizee.delpierre@sciencespo.fr
  • Hélène Malarmey helene.malarmey@dauphine.psl.eu
  • Lorena Poblete lorena.poblete@conicet.gov.ar

Las o los autores preseleccionados por las coordinadoras y el comité de redacción recibirán una respuesta por parte del equipo de la revista la semana del 06/07/2020.

Las primeras versiones de los artículos, en conformidad a las normas de la revista, deberán ser enviadas por los autores a las cuatro direcciones de correo citadas antes del 05/10/2020.

El proceso de evaluación durará unos meses. Cada artículo –anonimizado–será sometido a un mecanismo de evaluación de doble ciego por lectores, expertos externos a la revista, sobre el tema tratado, y el lanzamiento del número está previsto para Septiembre del 2021.

Referencias citadas

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Categorías


Fecha(s)

  • viernes 03 de julio de 2020

Palabras claves

  • domesticités, sud, travail

Contactos

  • Béatrice Trotier-Faurion
    courriel : revdev [at] univ-paris1 [dot] fr

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Fuente de la información

  • Béatrice Trotier-Faurion
    courriel : revdev [at] univ-paris1 [dot] fr

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CC0-1.0 Este anuncio está sujeto a la licencia Creative Commons CC0 1.0 Universal.

Para citar este anuncio

« Las domesticidades en los países del Sur. Trabajo dehoy, perspectivas de mañana », Convocatoria de ponencias, Calenda, Publicado el jueves 04 de junio de 2020, https://doi.org/10.58079/14z0

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