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Archéologie et photographie

Archaeology and photography

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Publié le mercredi 13 janvier 2021

Résumé

Les pratiques antiquaires, dans leur ensemble, ont depuis leurs origines, nécessité le recours à la description iconographique pour archiver, inventorier et classifier les productions matérielles du passé. Le croquis, le dessin, l’estampage, la photographie ont ainsi accompagné la diffusion du savoir archéologique et entraîné une mutation des pratiques exploratoires, dont les méthodes ont mis des siècles à se mettre en place, pour arriver a la création d’une discipline archéologique structurée. À cet égard, l’archéologie, en tant que science moderne, s’est en grande partie fondée sur ce système d’enregistrement des données, faisant passer l’homme de terrain d’un simple chercheur de trésor à « l’homo archeologicus » (A.Schnapp). C’est donc cette volonté d’archivage visuelle qui a permis de poser les fondements d’une approche de plus en plus précise et rationnelle des vestiges archéologiques, en explorant leurs natures, leurs formes, leur chronologie et leur contexte de production.

Annonce

Argumentaire

Les pratiques antiquaires, dans leur ensemble, ont depuis leurs origines, nécessité le recours à la description iconographique pour archiver, inventorier et classifier les productions matérielles du passé. Le croquis, le dessin, l’estampage, la photographie ont ainsi accompagné la diffusion du savoir archéologique et entraîné une mutation des pratiques exploratoires, dont les méthodes ont mis des siècles à se mettre en place, pour arriver a la création d’une discipline archéologique structurée. À cet égard, l’archéologie, en tant que science moderne, s’est en grande partie fondée sur ce système d’enregistrement des données, faisant passer l’homme de terrain d’un simple chercheur de trésor à « l’homo archeologicus » (A.Schnapp). C’est donc cette volonté d’archivage visuelle qui a permis de poser les fondements d’une approche de plus en plus précise et rationnelle des vestiges archéologiques, en explorant leurs natures, leurs formes, leur chronologie et leur contexte de production.L’invention de la photographie marque une étape supplémentaire dans ce processus de scientificité progressif de la recherche archéologique, par la constitution de nouveaux protocoles techniques. En effet, l’utilisation de ce médium consacre de nouvelles normes en matière de relevé et impose la photographie comme l’outil qui bouleverse véritablement la pratique de la fouille, non seulement pour ce qui concerne l’enregistrement de la stratigraphie, mais également pour la documentation du matériel exhumé.Avec la  3D s’annonce une nouvelle « révolution des images » (J.P Demoule), en plein essor depuis au moins ces deux dernières décennies, les nouvelles technologies modifiant considérablement les modes d’exploration du passé. Si l’archéologie comprend déjà aujourd’hui un grand nombre de spécialités, on ne peut nier l’existence d’un nouveau domaine, dont les possibilités scientifiques commencent à peine à être effleurées, tant et si bien qu’il ne possède pas encore de terme propre le définissant. Les archives photographiques ouvrent pourtant des perspectives scientifiques passionnantes, aussi bien pour la recherche de terrain que pour l’historiographie.À travers l’intervention de spécialistes et l’évocation d’expériences de terrain, ce séminaire souhaite ainsi tenter de définir ce nouveau champ disciplinaire de l’archéologie contemporaine. Organisé sous la forme de séances thématiques mensuelles, celui-ci se destinera en priorité aux doctorants. Il permettra notamment aux étudiants de l’ED 112 de valider des crédits ECTS. Le séminaire est par ailleurs accessible à l’ensemble de la communauté scientifique.  (A.Y)

Pour connaitre le programme complet et les modalités d'organisation par séance en fonction de la crise sanitaire, se reporter au carnet hypotheses :  archeophoto.hypotheses.org

23 septembre 2020

Séance 1 « La révolution des images »

Jean-Paul Demoule (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne/Inrap) 

salle W.Benjamin 17h30-19h

28 Octobre 2020

Séance 2 : Epistémologie de l’image archéologique 

Salle W.Benjamin 17h30-19h 

  • « Fiches, croquis, clichés: sur les pratiques documentaires d'André Leroi-Gourhan »: Nathan Schlanger (École des Chartes/Laboratoire Mabillon)
  • « La reconstitution des pratiques scientifiques passées via l’analyse de leur iconographie scientifique. L’exemple du chantier école de fouilles d’André Leroi-Gourhan à Arcy-sur-Cure (1946-1963) » : Alfonso Ramírez Galicia (post-doctorant Labex CAP/Paris 1 Panthéon-Sorbonne)

25 novembre 2020

Séance 3 : La fabrique des archives archéologiques : Les Instituts d’archéologie classique

salle W.Benjamin 17h30-19h 

  • Alain Duplouy (Paris 1 Panthéon-Sorbonne/Arscan) 

9 décembre 2020

salle Vasari 18h30-20h 

Séance 4 : Présentation de l’ouvrage d’Alain Beyneix (UMR 7194 - Histoire Naturelle de l’Homme Préhistorique, CNRS/MNHN) « Préhistoire et archéologie. Regards en noir et Blanc. » (éditions Sutton, 2020) 

20 janvier 2021

Séance 5 : L’archéologie Gallo-romaine par l’image hier et aujourd’hui

salle W.Benjamin 17h30-19h 

  • « Dans l'objectif d'Espérandieu. Les archives photographiques des fouilles du sanctuaire d'Apollon Moritasgus » (Olivier de Cazanove - Paris 1 Panthéon-Sorbonne/Arscan et Vivien Barrière -  CY Cergy-paris Université )
  • « Documenter et photographier les Antiquités nationales » : Laurent Olivier (musée d’Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye)

10 février 2021

salle Vasari 17h30-19h 

Séance 6 : La photographie de fouilles en Afrique du Nord et en Orient 

  • « Photographier les fouilles archéologiques en Égypte (1890-1950) » Vanessa Desclaux (Bibliothèque nationale de France / HiSoMA)/ « Photographies anciennes et matérialité des œuvres : étude de cas autour d’objets de Suse (Iran) » François Bridey - Julien Cuny (Musée du Louvre-Département des Antiquités Orientales) 

10 mars 2021

Séance 7 : Documenter l’archéologie romaine et pré-romaine du temps de l’argentique

salle W.Benjamin 17h30-19h 

  • « La documentation photographique et les pratiques de fouilles à Eboli » : Alain Schnapp (Paris 1 Panthéon-Sorbonne/Arscan)
  • « Une étude de cas: la documentation ancienne sur la Vigna Barberini et l'usage des sources graphiques et photographiques » : Manuel Royo (Université de Tours/Cethis) 

7 avril 2021

Séance 8 : L’Archéologie à l’ère du numérique et de la 3D

salle W.Benjamin 17h30-19h 

  • « Un nouveau visage du sanctuaire d'Apollon à Délos » : Roland Etienne (Paris 1 Panthéon-Sorbonne/Arscan)
  • « De l’archéologie des images aux technologies 3D, cheminement et questionnements » Jean-François Bernard (Université de Pau/IRAA) 

Lieux

  • INHA salle Walter Benjamin - Galerie Colbert, 2 rue Vivienne
    Paris, France (75002)

Dates

  • mercredi 20 janvier 2021

Mots-clés

  • archéologie, photographie

Contacts

  • Anissa Yelles
    courriel : Anissa [dot] Yelles-Chaouche [at] univ-paris1 [dot] fr

URLS de référence

Source de l'information

  • Anissa Yelles
    courriel : Anissa [dot] Yelles-Chaouche [at] univ-paris1 [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Archéologie et photographie », Séminaire, Calenda, Publié le mercredi 13 janvier 2021, https://doi.org/10.58079/15u4

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