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Transhumanisme : de nouveaux droits ?

Transhumanism: new rights?

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Publié le mercredi 24 février 2021

Résumé

Le transhumanisme marquerait une nouvelle étape dans la conquête de droits et dans la consolidation du système juridique. Mais de quels droits s’agit-il et qui en seront les bénéficiaires ? En conviant les sciences humaines à porter leur regard sur cette interrogation et à en débattre, il convient aussi qu’à partir des arguments échangés, il soit fait place à ceux qui, il y a peu de temps encore, appartenaient à la collectivité des générations futures et qui, devenus jeunes citoyens, doivent s’exercer à élaborer leur vision d’un avenir qui se construit aujourd’hui. Ainsi, l’organisation de cette manifestation est-elle non seulement une incitation à analyser la réalité telle qu’elle est dans sa complexité, mais aussi, à nous donner la capacité de nous projeter dans un avenir auquel l’homme puisse continuer à apporter une contribution faite de volonté et d’intelligence.

Annonce

Organisation

  • Aurélie MAHALATCHIMY, Chargée de recherche CNRS
  • Guylène NICOLAS, Maître de conférences à l’AMU

en coordination avec la Commission Nationale Française pour l’UNESCO et avec le soutien de l’Académie d’Aix-Marseille et de la MGEN

Elle sera organisée autour de deux 1/2 journées, présentant les résultats des recherches menées en 2020 et 2021 qui contribueront à ces débats.

Modalités de participation

La première partie, plus académique, se déroulera le 25 mars 2021 au matin en distanciel et comprendra, comme initialement prévu, les communications des universitaires. Afin de garder la dynamique de partage avec les élèves du secondaire avec lesquels nous travaillons depuis deux ans, ces derniers auront donc la possibilité d’assister à la conférence en distanciel ou de la regarder en différé puisque la demi-journée sera enregistrée.

L'inscription est gratuite mais obligatoire. Merci de vous reporter à la plaquette de présentation jointe. Les informations de connexion vous seront envoyées après inscription.

La seconde partie se déroulera l'après-midi du 27 mai 2021, en présentiel dans l'idéal, dans l'espoir d'un retour à la "normale". Elle comprendra, comme initialement prévu, les présentations des élèves et les discussions entre eux et les universitaires présents. Vous êtes, évidemment, conviés à Aix-en-Provence pour cette seconde partie différée afin de clore nos travaux par les conclusions et synthèses attendues. Un nouveau programme sera envoyé ultérieurement pour cette seconde partie.

Objectifs

Depuis bien longtemps, l’acquisition de connaissances, de savoirs, de pratiques relevant des sciences et techniques participe au développement humain comme à l’action de l’homme sur son environnement. Dans ce contexte, le transhumanisme peut être défini comme l’amélioration des capacités humaines par l’utilisation des sciences et techniques intégrées au corps. On peut considérer qu’il existe trois dimensions du transhumanisme : l’amélioration de la qualité de vie ; l’amélioration des performances individuelles ; la transcendance de l’espèce humaine ou posthumanisme. Dans sa forme la plus poussée, le transhumanisme peut conduire au posthumanisme, c’est-à-dire à la création d’entités ou d’intelligences artificielles « supérieures » ne se souciant plus de la préservation de l’espèce humaine et de ses valeurs.

Angoisses, espoirs, passions, enjeux de pouvoirs se mêlent autour du transhumanisme et du posthumanisme, fortement médiatisés, vis-à-vis de leur impact sur le monde de demain.

Le cadre juridique peut faciliter ou freiner le développement du transhumanisme. Mais, dans tous les cas, son rôle est de l’encadrer, de le réguler pour que les valeurs communes qui sont chères à l’espèce humaine soient respectées. A cette fin, un débat sociétal est nécessaire.

Le transhumanisme implique-t-il de nouveaux droits ou devrait-il en impliquer ?

Poser la question du transhumanisme en termes de nouveaux droits, c’est laisser entendre que ce qui est perçu comme un développement de la condition humaine conduit nécessairement à accroître les garanties juridiques.

Le transhumanisme marquerait ainsi une nouvelle étape dans la conquête de droits et dans la consolidation du système juridique. Mais de quels droits s’agit-il et qui en seront les bénéficiaires ?

C’est à partir des réponses apportées à ces questions que se dessinera le contenu de « la société transhumaniste » : une société où, selon ses promoteurs, l’homme « régénéré par la science et la technologie » bénéficiera de droits plus effectifs ainsi que de nouveaux droits ou une société dépassant l’homme comme point central de l’organisation sociale pour reconnaître à d’autres entités individuelles ou collectives des droits à hauteur de leur contribution à un nouvel écosystème politique et social.

En conviant les sciences humaines à porter leur regard sur cette interrogation et à en débattre, il convient aussi qu’à partir des arguments échangés, il soit fait place à ceux qui, il y a peu de temps encore, appartenaient à la collectivité des générations futures et qui, devenus jeunes citoyens, doivent s’exercer à élaborer leur vision d’un avenir qui se construit aujourd’hui. Ainsi, l’organisation de cette manifestation est-elle non seulement une incitation à analyser la réalité telle qu’elle est dans sa complexité, mais aussi, à nous donner la capacité de nous projeter dans un avenir auquel l’homme puisse continuer à apporter une contribution faite de volonté et d’intelligence.

Programme

Jeudi 25 mars 2021

Matinée (Partie 1)

Aix-en-Provence – France, Aix-Marseille Université, Faculté de droit et de science politique, Conférence en ligne

09.00 Allocutions d’ouverture

  • Guylène Nicolas, Maître de conférences à l’AMU, UMR 7268 ADES CDSA
  • Aurélie Mahalatchimy, Chargée de recherche CNRS, UMR 7318 DICE CERIC
  • Jean-Philippe Agresti, Professeur, Doyen de la Faculté de droit et de science politique d’Aix-en-Provence
  • Bernard Beignier ou son représentant, Recteur de la région académique Provence-Alpes-Côte d’Azur, Recteur de l’académie d’Aix-Marseille, Chancelier des universités
  • Christian Byk, Conseiller pour les sciences sociales et humaines, Commission nationale française pour l’UNESCO

09.30  Présentation projet

  • Aurélie Mahalatchimy, Chargée de recherche CNRS
  • Guylène Nicolas, Maître de conférences, AMU
  • Martine Perron, Ingénieure d’études, CNRS

09.45 Le point de vue d’un philosophe, Christophe Salvat, Chargé de recherche CNRS, UMR 7304 Centre Gilles Gaston Granger

10.15 Le point de vue d’un sociologue, Marc Bernardot, Professeur de sociologie à l’AMU, UMR 7305 LAMES

11.00  Le point de vue de scientifiques

  • Claude Bagnis, expert scientifique du Comité de Protection des Personnes Sud Méditerranée II
  • Bettina Couderc, Professeur en biologie moléculaire et biotechnologie, Institut Claudius Regaud - IUCT-Oncopole et UMR 1027 Inserm-Université Paul Sabatier Toulouse 3

11.30 Le point de vue de juristes

  • Aurélie Mahalatchimy, Chargée de recherche CNRS, UMR 7318 DICE CERIC,
  • Guylène Nicolas, Maître de conférences à l’AMU, UMR 7268 ADES CDSA 

12.00 Table Ronde animée par Bénédicte Bévière-Boyer, Maître de Conférences, CRDPDS, Paris 8 et Isabelle Moine-Dupuis, Maître de Conférences, CREDIMI, Université de Bourgogne

12.30 Mots de clôture

27 mai 2021

Depuis bien longtemps, l’acquisition de connaissances, de savoirs, de pratiques relevant des sciences et techniques participe au développement humain comme à l’action de l’homme surson environnement. Dans ce contexte, le transhumanisme peut être défini comme l’amélioration des capacités humaines par l’utilisation des sciences et techniques intégrées au corps.

On peut considérer qu’il existe trois dimensions du transhumanisme : l’amélioration de la qualité de vie ; l’amélioration des performances individuelles ; la transcendance de l’espèce humaine ou posthumanisme (qui constitue la forme la plus poussée du transhumanisme et peut conduire à la création d’entités ou d’intelligences artificielles « supérieures »). Angoisses, espoirs, passions, enjeux de pouvoirs se mêlent autour du transhumanisme et du posthumanisme, fortement médiatisés, vis-à-vis de leur impact sur le monde de demain. Le cadre juridique peut faciliter ou freiner le développement du transhumanisme. Mais, dans tous les cas, son rôle est de l’encadrer, de le réguler pour que les valeurs communes qui sont chères à l’espèce humaine soient respectées. À cette fin, un débat sociétal est nécessaire.

Ce projet a trois objectifs principaux :

 - l’obtention de données qualitatives sur les idées, opinions et questions des élèves du secondaire à travers des exemples concrets liant le droit avec les trois dimensions du transhumanisme dans trois domaines : la santé et l’amélioration de la qualité de vie, le sport et l’amélioration des performances individuelles, la procréation et la transcendance de l’espèce dans sa création et sa fin de vie.

- la participation des élèves à la conférence débat sur la thématique « Transhumanisme : de nouveaux droits ? » prévue à la Faculté de droit d’Aix-en-Provence le 2 avril 2020 (reporté au 25 mars 2021 en raison de la pandémie de COVID-19). 

- la sensibilisation des collégiens et lycéens au rôle social du droit et à leur propre rôle de citoyens acteurs du débat public.

13h30 Ouverture de la salle virtuelle

14h00 Allocutions d’ouverture

  • Bernard Beignier ou son représentant, Recteur de la région académique Provence-Alpes-Côte d’Azur, Recteur de l’académie d’Aix-Marseille, Chancelier des universités
  • Eric Berton ou son représentant, Président d’Aix-Marseille Université
  • Jean Philippe Agresti ou son représentant, Doyen de la Faculté de droit et de sciencepolitique d’Aix-en-Provence
  • Christian BYK, Conseiller pour les sciences sociales et humaines,Commission nationale française pour l’UNESCO et Secrétaire général de l’AssociationInternationale Droit, Ethique et Science

14h15 Présentation du projet

  • Aurélie Mahalatchimy, Chargée de recherche CNRS en droit
  • Guylène Nicolas, Maître de conférences HDR en droit public
  • Martine Perron, Ingénieure d’études CNRS en communication et valorisation

14h30 Introduction

  • Christian Byk, Conseiller pour les sciences sociales et humaines,Commission nationale française pour l’UNESCO et Secrétaire général de l’Association InternationaleDroit, Ethique et Science

14h45 Transhumanisme, droit et science-fiction : quelques dates et oeuvres-repères, Ugo Bellagamba, Maître de Conférences HDR en Histoire du droit et des idées politiques,Laboratoire Ermes, Université de Nice- Sophia Antipolis

15h00 Atelier 1 - Restitution par les élèves de leurs travaux, classe de seconde du lycée Générale et Technologique Montgrand

Introduction : Mme Véronique Dobré ou son représentant, Proviseure du Lycée Montgrand, Marseille

Sous la coordination de :

  • Yannick Laurent, Professeur de mathématiques
  • Léonor Kholi, Professeur d’histoire-géographie
  • Claire Droz-Vincent, Professeur documentaliste

15h30 Atelier 2 - Restitution par les élèves de leurs travaux,classe de troisième du Collège Jean Brunet

Introduction : Mme Carine Coulet ou son représentant, Principale du Collège Jean Brunet, Avignon

Sous la coordination de :

  • Guillaume Le Doran, Professeur de technologie
  • Fabien-Louis Squassino, Professeur de Sciences de la Vie et de la Terre

15h45 Pause et visite des posters

16h00 Discussion animée par

Christian Byk, Conseiller pour les sciences sociales et humaines, Commission nationale française pour l’UNESCO et Secrétaire général de l’AssociationInternationale Droit, Ethique et Science,

et Ugo Bellagamba, Maître de Conférences HDR en Histoire du droit et des idées politiques, Laboratoire Ermes, Université de Nice-Sophia Antipolis

16h30 Synthèse de la journée

  • Olivier Tholozan, Maître de Conférences HDR en Histoire du droit et des institutions, Laboratoire de Théorie du Droit, AMU

17h00 Résultat du concours de posters

Jury composé de :

  • Estelle Brosset, Professeure en droit public, UMR 7318 DICE CERIC
  • Christophe Salvat, Chargé de recherche CNRS HDR en philosophie, CGGG
  • Arnaud Lami, Maître de Conférences HDR en droit public, UMR 7268 ADES CDSA

17h15 Mots de clôture, Bernard Beignier, Recteur de la région académique Provence-Alpes-Côte d’Azur,vRecteur de l’académie d’Aix-Marseille, Chancelier des universitésou Jean Strajnic, Chargé de mission à la Direction Régionale Académiquede l’Enseignement Supérieur

Modalités pratiques de participation

Conférence en ligne

Inscription gratuite mais obligatoire : pascal.gauttier@univ-amu.fr (en précisant votre nom, prénom, qualité, organisme de rattachement et mél)https://dice.univ-amu.fr/fr/dice/ceric

Catégories

  • Droit (Catégorie principale)

Lieux

  • Faculté de droit et de science politique 3 Avenue Robert Schuman
    Aix-en-Provence, France (13100)

Dates

  • jeudi 25 mars 2021
  • jeudi 27 mai 2021

Mots-clés

  • transhumanisme, nouveau droit

Contacts

  • Aurélie Mahalatchimy
    courriel : pascal [dot] gauttier [at] univ-amu [dot] fr

URLS de référence

Source de l'information

  • Martine Perron
    courriel : martine [dot] perron [at] univ-amu [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Transhumanisme : de nouveaux droits ? », Colloque, Calenda, Publié le mercredi 24 février 2021, https://doi.org/10.58079/164n

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