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Student study session on popular music at the ACEMuP

Demi-journées d’étude étudiantes sur les musiques populaires de l'ACEMuP

Fifth edition of the Association for Popular Music Colloquia (ACEMuP)

Cinquième édition du colloque ACEMuP (Association pour un colloque sur les musiques populaires)

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Published on Wednesday, March 31, 2021

Abstract

En s’inscrivant dans des perspectives épistémologiques relativement récentes, les musiques populaires sont ici définies comme nées avec la reproduction mécanique et le développement de l’industrie musicale au tournant du XXe siècle (Maisonneuve, 2009). Dans le but de s’affranchir d’une distinction stricte entre « musiques industrielles » et « musiques folkloriques », le terme « populaire » est bien appréhendé dans la multiplicité des processus de catégorisation dont il est le produit, et dans la diversité des représentations sociales qu’il véhicule. Ce colloque s’inscrit pleinement dans les popular music studies développées dans les années 1980 et rassemblant chercheur∙e∙s, revues (Popular Music and Society, IASPM Journal, Popular Music, Volume !, etc.) et acteurs institutionnels (IASPM, ISMMS, etc.), qui en font un espace de discussions résolument pluridisciplinaire et diversifié.

Announcement

3 et 4 juin 2021 – 15h-18h – en ligne

Présentation

Pour sa cinquième édition, l'Association pour un Colloque Etudiant sur les Musiques Populaires (ACEMuP) organise son colloque annuel en ligne sous forme de deux demi-journées d’étude thématiques. Dans une perspective résolument pluridisciplinaire, il s’articulera autour de quatre axes principaux, non-exhaustifs et non-exclusifs, conservant un espace pour des propositions généralistes ou transversales.

Argumentaire

En s’inscrivant dans des perspectives épistémologiques relativement récentes, les musiques populaires sont ici définies comme nées avec la reproduction mécanique et le développement de l’industrie musicale au tournant du XXe siècle (Maisonneuve, 2009). Dans le but de s’affranchir d’une distinction stricte entre « musiques industrielles » et « musiques folkloriques », le terme « populaire » est bien appréhendé dans la multiplicité des processus de catégorisation dont il est le produit, et dans la diversité des représentations sociales qu’il véhicule. Il peut ainsi recouvrer son acception anglo-saxonne de « popular » (grand public), qualifier des formes musicales produites à l’écart des principaux circuits commerciaux ou encore désigner des pratiques qui se développent à différentes échelles, du local au global (Martin, 2006 ; Julien, 2010). De cette hétérogénéité sémantique résulte une variété de prismes d’analyse témoignant de l’évolution de ce champ d’étude : à la critique des représentations médiatiques (par exemple, Peterson, 1997) se sont ajoutés des travaux traitant de la production et de la réception comme un continuum (Pecqueux et Roueff, 2009), tout en faisant de la dimension acoustique et sonore de la musique une variable d’analyse essentielle (Stern, 2015). Ce colloque s’inscrit donc pleinement dans les « popular music studies » développées dans les années 1980 et rassemblant chercheur.e.s, revues (Popular Music and Society, IASPM Journal, Popular Music, Volume !, etc.) et acteurs institutionnels (IASPM, ISMMS, etc.), qui en font un espace de discussions résolument pluridisciplinaire et diversifié.

Dans le cadre de l’ACEMuP, nous souhaitons encourager les propositions issues aussi bien des sciences humaines et sociales (anthropologie, économie, éco-gestion, géographie, histoire, sciences de l'information et de la communication et sociologie), que de l'esthétique, la musicologie, l'ethnomusicologie ou encore les sciences de l’acoustique. L’objectif est avant tout de permettre aux étudiant.e.s de présenter leurs travaux et de créer un cadre d’échanges fertiles, d’abord entre pairs , mais également avec des chercheur.e.s expérimenté.e.s.

Axes thématiques

Dotée d’un nouveau comité scientifique, la cinquième édition de ce colloque, organisée en 2021 sous la forme de deux demi-journées d’étude thématiques, s’articulera autour de quatre axes principaux, non-exhaustifs et non-exclusifs, conservant un espace pour des propositions généralistes ou transversales.

  • Axe 1 « Musiques, scènes et territoires » - En partenariat avec le projet ANR SCAENA

Si de nombreux travaux analysent l'articulation entre activités musicales et enjeux territoriaux, nous souhaitons ici mettre en avant les approches qui mobilisent la notion de scène (Guibert et Bellavance, 2014 ; Bennett et Peterson, 2004 ; Straw, 1991 ; 2014). Dans ses différentes conceptions, la scène renvoie à des réseaux stylistiques (Turbé, 2014), des ambiances urbaines (Silver et Clark, 2014), ou encore des clusters (Florida et. al. 2010). La scène peut se référer également à des représentations médiatiques (Guibert, 2011), mais aussi à des marquages culturels et des processus de construction identitaire (Stokes, 2004). Cet axe a pour objectif de discuter la notion de scène dans ses différents aspects et usages, en questionnant l'intériorité et l'extériorité des scènes, ainsi que les différents jeux d'échelles qu'elle permet (quartier, ville, région, etc.). Une attention particulière sera accordée aux travaux portant sur les encastrements territoriaux des activités musicales (production, diffusion, réception). Parce que les pratiques musicales peuvent fortement marquer les territoires et la mémoire des lieux, les phénomènes de patrimonialisation et de mise en tourisme des scènes musicales peuvent également être étudiés (Baker, 2019).

  • Axe 2 « De l'écoute à la réception »

Dans une démarche alliant sciences sociales et phénoménologie du sonore/de l’écoute, cet axe s’intéresse à la diversité des modes de réception de la musique, comprise comme une performance à la fois collective et personnelle (Hennion, 2004 ; Segré, 2014a). En cherchant à sortir de la distinction entre publics passifs et publics actifs, les propositions pourront ainsi porter sur l’expérience de l’écoute comme événement situé (Pecqueux et Roueff, 2009), les pratiques de fans (Segré, 2014b), ou bien sur les réappropriations et les interactions entre la forme musicale, sa production et les audiences (Martin, 2012). La perspective des sound studies (Sterne, 2015) est enfin également encouragée pour repenser les processus de catégorisation musicale.

  • Axe 3 « Intersectionnalité : Genre, classe, race »

Dans un cadre relevant des cultural studies, il s’agira premièrement d’interroger les inégalités quantitatives et qualitatives de répartition et de reconnaissance (Fraser, 2011) liées à la race, le genre et la classe dans les musiques populaires. Ces notions seront également appréhendées comme des outils originaux (Lauretis, 2007), permettant d’élargir des questionnements relatifs aux genres musicaux (Hill, 2016) ainsi qu’à l’inscription culturelle, territoriale et générationnelle des pratiques musicales. Seront également développées des problématiques telles que l’identité, l’hégémonie (Hall, 2007) ou le prestige (Hughes, 1996). Elles seront d’abord abordées au travers des activités de production (Hesmondhalgh et Saha, 2013), entre division et valorisation structurelle (économique, juridique, institutionnelle, etc) et symbolique (représentations et valeurs), (McRobbie, 1999). Celles-ci seront particulièrement évoquées via des analyses musicologiques (McClary, 2015 ; Walser, 1993), discursives (Foucault, 1971) ou iconographiques de l’œuvre musicale. Enfin, les questions de réception genrée/racialisée seront envisagées via les concepts de goût (Hennion et Teil, 2003 ; Glevarec, 2009), de pratiques différenciées (McRobbie, 1975 ; Turbé, 2017) avec une description précise des méthodes utilisées (ethnographie, observation, analyse discursive, etc).

  • Axe 4 « Musiques et (nouvelles) Technologies »

Cet axe portera sur les enjeux technologiques - voire scientifiques - de la musique. Nous nous demanderons d’abord de quelles manières innovations, technologies et musiques se font et se défont mutuellement, tant du point de vue des artistes (Théberge, 1997; Ribac, 2008), des industries musicales (Beuscart, 2007; Wikström, 2013; Hesmondhalgh et Meier, 2017), des pratiques amateurs (Nowak, 2016; Maisonneuve, 2019) que des acteurs médiatiques (Heuguet, 2018; Eriksson et al., 2019). Un intérêt spécifique sera accordé aux approches analysant de manière critique la construction de « nouvelles » technologies : par exemple d’instruments (Pinch et Trocco, 2002; Harkins ,2019) ou de dispositifs d’écoute (Maisonneuve, 2009; Sterne, 2012; Morris, 2015). A l’inverse, les pratiques « low tech » et « lofi », les bidouillages ou le hacking (Nova et Ribac, 2019; Benhaïm, 2019) seront également pertinents.

Conditions de participation

Les propositions de communication (3000 signes maximum) devront comprendre un descriptif de la communication, le cadre théorique et la problématique, la méthodologie, ainsi qu’une description du corpus/terrain et une bibliographie. Merci d’y préciser l’axe dans lequel s’inscrit la communication.

Cette proposition sert de base à une présentation orale qui, si elle est sélectionnée, sera d’une durée de 20 minutes suivie d’un temps de discussions et d’échanges.

  • Envoi de la proposition de communication : le 11 avril 2021 au plus tard

  • Date de réponse du comité : début mai
  • Date et lieu : 3-4 juin 2021 (en visio-conférence)

Seront retenues en priorité les propositions s’inscrivant dans les thèmes susmentionnés et proposées par des étudiant.e.s pouvant justifier d’un travail aboutissant à un écrit de type mémoire ou thèse (M1, M2, D1 voire D2). Un intérêt particulier sera porté aux propositions innovantes et pertinentes. Nous tenons par ailleurs à mettre en avant le fait que cet appel s’adresse également à des étudiant.e.s de Master Professionnel qui feraient preuve d’une démarche réflexive et d’un intérêt pour la recherche sur les musiques populaires.

Ce colloque est encadré par un comité scientifique de sélection composé de doctorant.e.s et jeunes docteur.e.s, et un parrainé par un comité scientifique constitué de chercheurs et chercheuses confirmé.e.s.

Contact

Les communications sont à adresser par mail à : colloque.acemup@gmail.com

Comité scientifique de sélection

  • Louise Barrière, Doctorante Université de Lorraine
  • Charlène Benard, Doctorante en Sciences de l'information et de la communication, Sorbonne-Nouvelle Paris 3 
  • Manuel Bocquier, Doctorant en Histoire, EHESS
  • Etienne Capron, Doctorant en Sciences de gestion, Université d'Angers
  • Caroline Creton, Docteure en Sciences de l'information et de la communication, UCO Vannes  
  • Paco Garcia, Doctorant en Sciences de l'information et de la communication, Université Paris 13 
  • Catherine Guesde, Docteure en Philosophie, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne 
  • Eva Nicolas, Doctorante en Sciences de gestion, Université de Nantes

Comité scientifique de parrainage

  • François Debruyne, MCF Université de Lille, Sciences de l'information et de la communication
  • Elodie Grossi, Université Paris Diderot
  • Gérôme Guibert, MCF Sorbonne-Nouvelle Paris 3, Sociologie
  • Marie Sonnette, MCF Université d'Angers, Sociologie
  • Dominique Sagot-Duvauroux, Professeur Université d'Angers, Economie
  • Florence Tamagne, MCF Université de Lille, Histoire

Comité d’organisation

  • Charlène Benard, Doctorante en Sciences de l'information-communication à l’Université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle
  • Manuel Bocquier, Doctorant en Histoire à l’EHESS
  • Rémi Boivin, Docteur de l'EHESS en Sociologie, ATER à l’Université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle
  • Etienne Capron, Doctorant en Sciences de gestion à l’Université d’Angers
  • Loïc Riom, Doctorant en Sociologie à l’Ecole des Mines – Paris Tech
  • Cécile Verschaeve, Coordinatrice de la vie associative et de la mise en œuvre du projet de la FEDELIMA

Bibliographie indicative

Baker A. 2019. The Great Music City : Exploring Music, Space and Identity. Palgrave Macmillan.

Benhaïm S. 2019. « DIY et hacking dans la musique noise. Une expérimentation bricoleuse du dispositif de jeu ». Volume  !, 16 : 1. pp. 17-35.

Bennett A. et Peterson R. 2004. Music Scenes : Local, Translocal and Virtual. Vanderbilt University Press.

Beuscart J.-S. 2007. « Les transformations de l’intermédiation musicale ». Réseaux, 141-142 : 2, pp. 143-76.

Boivin R., 2020, « À l’écoute de La Plaine. Écologie urbaine d’une scène musicale à Marseille », Thèse de Doctorat en Sociologie, EHESS.

Butler J. 2006 (1990). Trouble dans le Genre. La Découverte.

De Lauretis T. 2007. Théories Queer et Cultures Populaires. La Dispute.

Eriksson M., Fleischer R., Johansson A., Snickars P. et Vonderau P. 2019. Spotify Teardown: Inside the Black Box of Streaming Music. MIT Press.

Emin S. et Schieb-Bienfait N. (dir.). 2019. Scènes locales, clusters culturels et quartiers créatifs. Les ressorts et enjeux territoriaux du développement culturel. Presses universitaires de Rennes.

Florida R., Mellander C. et Stolarick K. 2010. « Music Scenes to Music Clusters : The Economic Geography of Music in the US, 1970–2000 ». Environment and Planning A: Economy and Space, 42 : 4, pp. 785-804.

Foucault M. 1971. L’Ordre du Discours, Editions de Minuit.

Fraser N. 2011 (2005). Qu’est-ce que la justice sociale ?, La Découverte.

Glevarec H. et Pinet M. 2009. « La « tablature » des goûts musicaux : un modèle de structuration des préférences et des jugements ». Revue Française de Sociologie, 3 : 50, pp. 559-640

Guibert G., 2006. La production de la culture. Le cas des musiques amplifiées en France, Mélanie Séteun et Irma éditions, St Amand Tallende

Guibert G. 2012. « La notion de scène locale. Pour une approche renouvelée de l’analyse des courants musicaux », in Dorin S. (dir.). Sound Factory. Musique et Industrie. Seteun. pp. 93-124.

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Walser R. 1993. Running with the Devil: Power, Gender and Madness in Heavy Metal Music. Wesleyan University Press.


Date(s)

  • Sunday, April 11, 2021

Keywords

  • Colloque ACEMUP, musiques populaires, SHS

Contact(s)

  • Rémi Boivin
    courriel : remi [dot] boivin [at] ehess [dot] fr

Reference Urls

Information source

  • Rémi Boivin
    courriel : remi [dot] boivin [at] ehess [dot] fr

License

CC0-1.0 This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.

To cite this announcement

« Student study session on popular music at the ACEMuP », Call for papers, Calenda, Published on Wednesday, March 31, 2021, https://doi.org/10.58079/16co

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