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Les violences en Afrique

Violence in Africa

Nouveaux enjeux, nouveaux regards

Fresh issues, fresh perspectives

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Veröffentlicht am Montag, 18. Oktober 2021

Zusammenfassung

Le colloque organisé par le Laboratoire IPIS (Institut des politiques et initiatives sociales) se fixe pour objectif de discuter, à nouveaux frais, des violences qui traversent les sociétés africaines contemporaines. Il assume l’idée selon laquelle les « grandes forces » qui traversent le continent aujourd’hui à savoir une modernité politique diversement appréciée, la néo-libéralisation continue de la sphère sociétale, la digitalisation croissante de la vie sociale, les mutations des ordres sociaux et familiaux, la fragilisation (et leur diversification) des régimes d’appartenance, la crise écologique, etc. – imposent de porter un regard plus fin sur les violences et d’en dégager les facteurs structurants tout en analysant leurs multiples facettes.

Inserat

Argumentaire

Par-delà les discours et les poncifs aux relents coloniaux ou néocoloniaux patents, le continent africain demeure encore étroitement associé à une certaine idée et à des figures surmédiatisées de violence. Selon un schéma bien connu, ce sont les multiples conflits au caractère déflagrant, les diverses crises socio-politiques mais aussi de nombreuses menaces sanitaires qui ont été mobilisés pour présenter l’Afrique comme un espace de « retard » et de violence. Prenant des distances avec ces lectures quelquefois exotiques, des analyses rigoureuses ont pourtant été proposées pour comprendre la violence en Afrique qui, même si elle peut s’appréhender comme « endémique », est indissociable d’une attention serrée aux situations de leur émergence tout comme doivent intéresser, les acteurs qui la promeuvent et/ou la diffusent (Abéga, 2003). L’enjeu de la violence et des thématiques y associées est devenu si structurant qu’il a fait l’objet d’une prise en main par les acteurs du développement intervenant sur le continent. Portées par les institutions libérales de Bretton Woods telles que la Banque mondiale, de nombreuses « expérimentations de terrain » ont ainsi été conduites pour corréler la violence et le conflit à des dynamiques aussi bien politiques, économiques, sociales qu’écologiques. Le but ultime étant de définir des « politiques adéquates de prévention ». Ces aspects ont été particulièrement développés lors de la deuxième Conférence annuelle de la Banque mondiale sur l’Afrique, sur le thème « Relever les défis de la fragilité et du conflit en Afrique » en juin 2015 (Evans, Goldstein, Popova, 2015).

Les formes de violence portant sur des espaces sociaux spécifiques comme l’espace urbain ont eu du mal à s’extirper d’une lecture pathologique ou hygiéniste du phénomène qui, les considérait comme des tares, voire des maladies « à traiter ». L’examen de la violence urbaine a été également pris dans les rets des analyses marxistes et néo-marxistes qui se sont centrées sur des facteurs économiques comme le rappelle Pérouse de Montclos (2004). Dans cet ordre d’idées, ce sont les inégalités de classe (et leurs déclinaisons plurielles et multiformes) et la persistance des structures de domination spécifiques qui définissent les contours des situations de tension et surtout de violence dans les villes. D’autres problématiques prenant des formes singulières en contexte africain ou parfois trop sublimées par des lectures culturalistes, ont aussi servi d’entrée pour discuter, de manière critique, de la violence en Afrique. C’est le cas de la sorcellerie (Martinelli, Bouju, 2012 ; Mayneri, 2013), de l’ « ethnie » (Diamond, 1987 ; Amselle et M’bokolo, 1999 ; Mouiche, 2000), des imaginaires (Mbembe, 1996, 2010 ; 2013 ; Tonda, 2015 ; 2021), de la question religieuse (Bayart, 2018) ou de la famille (Ela, 1999 ; Mengue, 2007 ; Chouala, 2008 ; Leye, Sougou, Faye et al, 2019). Dans tous les cas, l’intérêt pour la violence a servi de fil conducteur ou de trame de fond à des réflexions relevant de diverses disciplines. Des travaux peuvent être évoqués en anthropologie (Abéga, 2003 ; 2007 ; Janin et Marie, 2003 ; Janin, 2004), histoire (Mbembe, 1996 ; Kipré, 2003 ; Thierno Bah, 2005), science politique (Onuoha, 2011 ; Debos, 2013 ; Bayart, 2018), sociologie (Ela, 1999 ; Abe, 2003 ; Mengue, 1998) ou géographie (Calas 2011 ; Agheyisi, 2017 ; Oteng-Ababio, Owusu, Wrigley-Asante, 2016 ; Chauvin, Magrin, 2020).

Le colloque organisé par le laboratoire IPIS (Institut des politiques et initiatives sociales) sur le thème « Les violences en Afrique. Nouveaux enjeux, nouveaux regards » se fixe pour objectif de discuter, à nouveaux frais, des violences qui traversent les sociétés africaines contemporaines. Il assume l’idée selon laquelle les « grandes forces » qui traversent le continent aujourd’hui à savoir une modernité politique diversement appréciée, la néo-libéralisation continue de la sphère sociétale, la digitalisation croissante de la vie sociale, les mutations des ordres sociaux et familiaux, la fragilisation (et leur diversification) des régimes d’appartenance, la crise écologique, etc. – imposent de porter un regard plus fin sur les violences et d’en dégager les facteurs structurants tout en analysant leurs multiples facettes. À cet effet, ce colloque se propose d’aborder les formes de violences qui caractérisent l’ordre social africain aujourd’hui non pas en réactivant uniquement les images et catégories anciennes mais en scrutant ces violences pour ce qu’elles valent et dans leurs expressions actuelles. Il s’agit d’assumer pleinement ou plutôt d’analyser la profondeur historique de ces expressions voulues « actuelles », de sorte à rendre compte des modalités selon lesquelles des violences et tensions anciennes sont présentées comme « nouvelles », sans oublier les logiques d’oubli, d’effacement ou de révision de leur genèse qui les soutiennent. Quels sont les enjeux qui se donnent à voir dans la diversité des formes de violence repérables sur le continent aujourd’hui ? Quels outils et quels regards privilégier pour les expliciter ou tout au moins en rendre compte ? Ces deux interrogations qui nous situent au cœur des visées de ces deux journées de réflexion, structureront les diverses propositions attendues. À titre indicatif, les axes suivants pourraient être privilégiés.

Axe 1. Régimes contemporains de la violence en Afrique

Cet axe vise à discuter des structures, principes et modalités qui, dans le contexte contemporain africain, produisent de la violence ou tout au moins en favorise l’essor. L’accent devrait être mis sur les facteurs causaux qui permettent de renouveler, de rafraichir les cadres anciens d’explicitation de la violence en Afrique ou d’en proposer de nouvelles grilles de compréhension tenant compte de l’évolution des sociétés. L’on insistera aussi sur les environnements qui donnent corps et sens à certaines violences tout en travaillant aux imbrications entre divers aspects (par exemple le rapport entre les dynamiques écologiques, les mobilités et la violence ou la relation entre types/formes de savoirs et violence). À ce sujet, la notion de « régimes » combine diverses conceptions (philosophiques, politistes, anthropologiques, sociologiques) qui permettent autant de travailler sur les aspects principiels que sur des éléments « matériels », structurels qui donnent formes et contenus aux violences. Le tout en étant attentif à leurs imbrications. L’axe s’ouvre alors à une variété de formes de violences (sociale, politique, économique, écologique, domestique - sous leurs multiples facettes -, etc.) en insistant davantage sur leurs essors, leurs multiples dimensions et leur caractère situé. Les propositions pourront également insister - au-delà des expressions de la violence - sur leurs ressentis. Une telle posture permet de travailler d’autres aspects (insidieux, marginaux et parfois non physiques) de la violence.

Axe 2. Violences digitales / numériques et leurs effets multiformes

Ce second axe s’intéressera aux formes et régimes de violence produits par la digitalisation croissante de la vie sociale en Afrique aujourd’hui. Si l’essor du digital a eu un impact significatif sur les plans social, économique et même politique, il a été susceptible de donner lieu et corps à des formes de violence dont la nature et la portée restent largement à analyser. Ceux-ci se situent sur les mêmes plans d’action où des effets considérés comme « positifs » ont pu être notés. Il s’agit également de s’intéresser aux imbrications entre violences (dans leurs expressions et ressentis) et mondes numériques / digitaux. Le colloque souhaite accueillir des propositions permettant d’aborder ces différents points selon des perspectives variées : sociologique, anthropologique, économique, philosophique, théologique, politiste, etc.

Axe 3. Violences des imaginaires

Il est important aujourd’hui de questionner certaines formes de violences qui, dans le contexte africain aujourd’hui, concernent des modalités de construction d’un savoir, d’une connaissance de soi et du monde qui l’entoure selon des ressorts qui dénaturent l’homme, l’arrachent de son être propre tout en le constituant en un « autre » radical vis-à-vis du dominant ou d’un ordre dominant. Mais surtout, il s’agit également d’examiner les contours que prennent les violences liées et exercées par les imaginaires dans l’Afrique contemporaine. En effet, la violence la plus insidieuse qui recouvre une partie importante du continent, sinon sa totalité, serait liée aux imaginaires qui la travaillent de fond en comble et dont les effets sont variés. Ces derniers couvrent autant les sphères sociales, religieuses, économiques que politiques. Bien que beaucoup ait déjà été dit à ce sujet, comment s’expriment encore ces formes de violence dans les divers contextes africains aujourd’hui ? Quels en sont les canaux les plus performants ? Quels en sont les « foyers » actifs ?

Axe 4. Les capitaux théoriques et méthodologiques pour questionner les violences en Afrique aujourd’hui

Enfin, le colloque souhaite accueillir des propositions dédiées aux aspects théoriques et méthodologiques qui permettraient de porter un regard différent, serré et plus fin sur la violence contemporaine. Par exemple, l’examen des violences domestiques, aussi diverses soient-elles, imposent-elles des postures particulières ou le développement d’outils analytiques singuliers ? Plus largement, les capitaux théoriques autrefois mobilisés pour discuter de la violence (thèses culturalistes, lectures économicistes, etc.) sont-ils définitivement classés ? Quels outils et cadres s’offrent à l’analyste afin de cerner la complexité de la violence en Afrique aujourd’hui ? Comment la localiser et l’expliciter ? Comment rendre compte des articulations ou imbrications entre différents registres (ou formes) de violences ? Certains enjeux (digitalisation / numérisation de la vie sociale, l’urgence écologique ou plus largement l’enjeu de l’anthropocène, etc.) qui structurent des formes inédites de violence imposent-ils des manières « de faire » ou d’« analyser » ? Comment assumer le poids de la positionnalité notamment lorsque la violence présente dans un lieu est appréhendée, lue ou exprimée à partir de référents ou de normes propres à un autre lieu ? Quels en sont les effets et comment les prendre en charge méthodologiquement ?

Des propositions recoupant d’autres aspects non indiqués dans ces axes mais permettant de discuter des violences contemporaines en Afrique sont également les bienvenues.

Modalités et délais de soumission

Les propositions de contributions ne doivent pas excéder une page (police New Times Roman taille 12, interligne simple). Elles doivent clairement indiquer, le titre de la communication, l’axe dans lequel s’insère la proposition, la problématique, la méthodologie qui sera employée et suggérer déjà les grandes articulations du plan de la future communication. Les résumés doivent être envoyés en français ou en anglais, accompagnées de cinq mots clés au maximum et de références bibliographiques ainsi qu’une présentation sommaire de l’auteur en 10 lignes (institution de rattachement, poste, quelques publications importantes si applicable). Les résumés sont attendus au plus tard le 30 novembre 2021 avant minuit aux adresses suivantes : mengue_mt@yaho.fr ; ipisucac@yahoo.fr.

Les auteurs recevront des réponses à la date du 15 décembre 2021.

Comité scientifique 

  • Pr. Jean Bertrand Salla (UCAC – Cameroun) ;
  • Pr. Epiphane Khinoun  (UCAC – Cameroun) ; 
  • Pr. Yvon Christian Elenga (UCAC - Cameroun) ;
  • Pr. Kondjo Brossala Diddy (UCAC - Cameroun) ;
  • Pr. Laurent Vidal (IRD – Mali - France) ;
  • Pr. Marcel Calvez (université de Rennes 2 - France) ;
  • Pr. Jean Pierre Olivier de Sardan ( Lasdel – France) ; 
  • Pr. Joseph Tonda (université Omar Bongo - Gabon) ;
  • Pr. Marie Thérèse Mengue  (UCAC - Cameroun) ;
  • Pr. Joseph Amougou (UCL - Belgique);
  • Pr. Benjamin Alexandre KOUM (UCAC - Cameroun) ;
  • Pr. Jean Didier Boukongou (UCAC - Cameroun) ;
  • Pr. Claude Abé (UCAC - Cameroun) ;
  • Pr. Claude Ernest Kiamba (UCAC - Cameroun) ;
  • Pr. Armand Leka Essomba (UY I - Cameroun) ;
  • Pr. Nadine Machikou (UY2 - Cameroun) ;
  • Pr. Alawadi Zelao (université de Dschang - Cameroun) ;
  • Pr. Jean Paul Messina (UCAC - Cameroun) ;
  • Pr. Estelle Kouokam (UCAC - Cameroun) ;
  • Pr (Paule Bilé (UCAC - Cameroun).

Comité d’organisation 

  • Marie-Thérèse Mengue ;
  • Anata Mawata ;
  • Calvin Minfegue ;
  • Fadimatou Kpoundia Mounsadé ; 
  • Solange Ngo Yebga ;
  • Thomas Tchoungui ;
  • Yvan Djossa ;
  • Onambele Atangana Pascal ;
  • Beninga Paul-Crescent ;
  • PierreYves Ndzomo Bessala ;
  • Enama Damien ;
  • Yvan Obah ;
  • Orane Ndalle Kossi ;
  • Michelle Madina ;
  • Moïse Tsala ;
  • Sandrine Hanwa Fakoulsou ;
  • M. Frank Kenne ;
  • Ernestine Ngono ;
  • Ebene Nkoa Diane ;
  • Kisito Muolobo.

Références bibliographiques

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https://doi.org/10.4000/apad.201

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Tonda J, Afrodystopie. La vie dans le rêve d’autrui, Paris, Karthala, 2021

Orte

  • BP 11 628 - Yaoundé, Université Catholique d'Afrique Centrale, campus de Nkolbisson
    Yaoundé, Kamerun (237)

Veranstaltungsformat

Veranstaltung vor Ort


Daten

  • Dienstag, 30. November 2021

Schlüsselwörter

  • Afrique, violence, méthode, théorie

Kontakt

  • Marie-Thérèse Mengue
    courriel : mengue_mt [at] yahoo [dot] fr
  • Calvin Minfegue
    courriel : minassc [at] yahoo [dot] fr

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Informationsquelle

  • Marie-Thérèse Mengue
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Zitierhinweise

« Les violences en Afrique », Beitragsaufruf, Calenda, Veröffentlicht am Montag, 18. Oktober 2021, https://doi.org/10.58079/17ex

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