InicioConstruire des passerelles. Autour de l’œuvre de David Graeber

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Construire des passerelles. Autour de l’œuvre de David Graeber

Building bridges. Around David Graeber’s legacy

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Publicado el miércoles 12 de enero de 2022

Resumen

L’objectif de ce colloque est d’honorer, en l’interrogeant, la volonté qu’avait David Graeber de construire des passerelles entre les sciences sociales et entre science et action pour une société plus démocratique et plus humaine. Pour cela, il réunira des contributions en provenance des différentes disciplines interpellées par les travaux de Graeber : l’anthropologie, la sociologie, l’économie, la science politique, la philosophie sociale, notamment. Ces contributions pourront s’inscrire dans un champ disciplinaire particulier (anthropologie, science politique, économie …) ou, à partir d’un objet particulier (la démocratie, le travail, la dette ; etc.), le traiter dans une perspective transdisciplinaire.

The objective of this conference is to bring together contributions from the different disciplines involved in David Graeber’s works, including anthropology, sociology, economics, political science, and social philosophy. The contributions can be related to a particular discipline or to a particular subject, treated from a transdisciplinary perspective.

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Argumentaire

David Graeber, Professeur d’anthropologie à la London School of Economics, disparu brutalement le 2 septembre 2020 aura, le temps de sa courte existence, marqué son passage par sa créativité scientifique et ses apports originaux à des débats publics majeurs.

Ayant contribué à une anthropologie que l’on peut qualifier de politique, montrant que la diversité des organisations sociales révélées par les enquêtes ethnographiques ouvre sur l’idée d’une pluralité des possibles et ainsi sur la perspective d’une société plus égalitaire et démocratique, il est devenu une figure intellectuelle majeure de la gauche libertaire.  

Ses travaux, associés à son engagement dans les mouvements politiques transnationaux de contestation, sont à l’origine de sa forte visibilité publique. Mais ses travaux plus académiques constituent aussi d’importantes contributions à la science sociale : l'ethnographie de Madagascar, l'anthropologie de la magie, la nature de la royauté, la connaissance des sociétés préhistoriques entre autres. Ils sont aussi souvent traversés de réflexions philosophiques et épistémologiques à partir de l’histoire des idées en sciences sociales, comme l’illustrent ses textes sur les conceptions de la valeur.  

Sa notoriété publique est aussi intervenue dans le contexte des effets de la crise financière des années 2008 avec la publication en 2011 de son ouvrage Debt, The first 5000 Years , qui interroge drastiquement les dogmes des institutions monétaires et économiques à l’aune de la profondeur historique et anthropologique des pratiques monétaires, ouvrage qui aura un retentissement mondial. L’ambition de ce livre est importante dans la mesure où sa thèse transversale est que la dette et les pratiques et institutions monétaires qui lui sont rattachées constituent la relation sociale pour lui fondamentale. Cette thèse se distingue premièrement des approches – celles de certaines traditions d’anthropologie économique et en économie – qui se polarisent sur l’échange et le marché. De même, en considérant la dette et les institutions monétaires comme une structure majeure de domination, elle se distingue également des approches, perpétuées par la tradition marxiste, qui mettent l’accent sur les rapports de production et le travail entre classes sociales.  

En phase avec son époque, où la diffusion des idées est largement médiatisée par les réseaux sociaux, un de ses articles des plus originaux va connaître un retentissement mondial, On the Phenomenon of Bullshit Jobs, A Work Rant  paru en 2013, dans lequel il défend une thèse qui s’inscrira aussi dans ses ouvrages ultérieurs : Bureaucracy, The Utopy of Rules, en 2015, et Bullshit Jobs, en 2018.  Le talent de Graeber tient notamment à sa manière de retourner certaines idées bien installées dans les représentations sur le système économique contemporain, en montrant que la prétendue efficacité de l’économie de marché repose en réalité moins sur des mécanismes véritablement libéraux que sur un processus de bureaucratisation croissant sur la base d’une alliance entre l’Etat et les pouvoirs économiques au bénéfice de quelques-uns (les « 1% » des plus fortunés). L’économie, de plus en plus financiarisée et marquée par la croissance des inégalités de revenu et de patrimoine, se caractérise par ailleurs par la multiplication de strates d’emplois (souvent les mieux rémunérés) répondant au renforcement des dispositifs managériaux. La thèse des « bullshit jobs » - ces emplois jugés inutiles par les salariés qui les exercent, et qui se multiplient dans le cadre du processus de bureaucratisation dans toutes les sphères de la société, des entreprises, aux organisations publiques, en passant par les domaines créatifs – a ré-émergé pendant la crise du covid en 2020 sous la thématique des emplois essentiels et inessentiels. Ce débat a fait également écho aux travaux anthropologiques de Graeber concernant l’opposition des principes des « sociétés commerciales » et des « sociétés humaines » (dont les activités sont tournées vers la vie humaine et les relations sociales, le care, les arts, le jeu…) dans l’histoire de l’humanité.  

Selon une formule que Jean-Michel Servet avait utilisée dans son hommage après son décès, « David Graeber était un passeur ». Premièrement, un passeur entre les disciplines. On lui doit tout d’abord d’avoir accru la visibilité de l’anthropologie dans les sciences sociales et montré comment elle pouvait alimenter des réflexions sur l’organisation sociale, les formes d’actions, l’imagination des alternatives etc… et influencer d’autres disciplines, telles les sciences économiques, la sociologie ou la science politique notamment en ce qui concerne les questions monétaires, les problèmes du travail et, la crise de la démocratie. Il était aussi un passeur entre action et réflexion (et a d’ailleurs écrit sur ce sujet) et cela à double sens : sa démarche témoigne qu’il défendait une démocratie épistémique, l’idée que la connaissance du social doit être basée sur l’expérience des acteurs et sur leurs récits (ce qui bien entendu peut être lié à la méthode ethnographique d’où son intérêt pour les réseaux sociaux) ou sur la valeur épistémique de la culture populaire (la science-fiction, les séries, la musique pop) ; et que la connaissance produite par les sciences sociales avait une vocation instrumentale c’est-à-dire qu’elle doit constituer une force imaginative et transformatrice en faveur d’une société réellement démocratique.  

L’objectif de ce colloque est d’honorer, en l’interrogeant, la volonté qu’avait David Graeber de construire des passerelles entre les sciences sociales et entre science et action pour une société plus démocratique et plus humaine. Pour cela, il réunira des contributions en provenance des différentes disciplines interpellées par les travaux de Graeber : l’anthropologie, la sociologie, l’économie, la science politique, la philosophie sociale, notamment. Ces contributions pourront s’inscrire dans un champ disciplinaire particulier (Anthropologie, Science politique, Économie …) ou, à partir d’un objet particulier (la démocratie, le travail, la dette ; etc.), le traiter dans une perspective transdisciplinaire. 

Keynote speaker : Michaël Hudson (Institute for the Study of Long-Term Economic Trends – ISLET).

Une table ronde (en cours) autour de son œuvre et les questions qu’elle soulève réunira notamment Alain Caillé (Université Paris Nanterre), Keith Hart (Centre for the Advancement of Scholarship at the University of Pretoria, LSE) et Steve Keen (University of Western Sydney).

Les propositions de communication s’inscriront en priorité dans les thématiques suivantes  :  

  • Thématique 1 - Des propositions pourront être consacrées à l’œuvre de David Graeber elle-même. Elles pourront notamment concerner ses apports conceptuels aux sciences sociales, ses sources d’inspirations (en philosophie, anthropologie, en économie …). Elles pourront aussi l’envisager comme une figure d’intellectuel engagé, et pourront s’intéresser à ses usages des médias comme nouveaux modèles de diffusion pour les sciences sociales et, pourquoi pas, son style d’écriture et de raisonnement.  
  • Thématique 2 - Des propositions pourront être consacrées à l’influence des travaux de Graeber sur les débats économiques ; sur la monnaie et la dette, sur le rôle de l’histoire et de l’anthropologie pour éclairer les conceptions et les institutions économiques ; sur la monnaie et la dette comme relations sociales fondamentales ; sur la financiarisation ; sur les mythes du discours de l’économie, sur une conception de l’« économie humaine » (entendue non pas comme une économie sans coercition mais tournée vers la vie humaine). 
  • Thématique 3 - Un troisième thème sera celui du travail, de la crise du sens du travail dans le cadre du développement de la bureaucratie managériale, de l’idéologie du travail, de la question du care, du lien entre genre et appréciation de la nature du travail.  
  • Thématique 4 - Un quatrième thème sera centré sur la pensée politique de David Graeber, sur sa conception de la démocratie, ses réflexions sur les pensées anarchistes, sur l’analyse des ressorts du capitalisme féodal, sur les mouvements sociaux de contestation et leur puissance créatrice, sur les expériences démocratiques.   
  • Thématique 5 - Un cinquième thème sera dédié aux conceptions philosophiques et épistémologiques qui traversent l’œuvre de David Graeber, son adhésion au courant pluridisciplinaire du Réalisme  Critique par exemple, son cheminement écartant à la fois les écueils du relativisme comme celui du déterminisme. Les enjeux de ses travaux pour l’interdisciplinarité ou la transdisciplinarité, la question des relations entre science et engagement, pourront  être discutés.   

Langues des propositions de communication : français ou anglais.

Modalités de soumission et dates importantes

Soumission des résumés anonyme (environ 500 mots) avec l’indication du numéro de la ou des thématiques visée (s) devra être soumis directement sur le site sciencesconf.org avant le 31 janvier 2021.

Signification d’acceptation : fin février 2022.

La version finale de l’article devra être envoyée avant le 15 juin 2022 (9000 mots maximum).

Inscriptions (ouvertes ultérieurement) : L’inscription à la conférence à un tarif préférentiel aura lieu jusqu’au 31 mars 2022, les inscriptions seront cependant ouvertes jusqu’au 15 juin 2022.

Dates du colloque : 7- 8-9 Juillet 2022 à Lyon (France)

Organisé par le Laboratoire TRIANGLE – UMR 5206

Comité d’organisation

  • Sophie Béroud (Triangle, Lyon 2), 
  • Jérôme Blanc (Triangle, Sciences Po Lyon), 
  • Clément Coste (Triangle, Sciences Po Lyon),
  • Tiphaine Duriez (LADEC, Lyon 2),
  • Véronique Dutraive (Triangle, Lyon 2), 
  • Christophe Petit (Triangle).

Comité scientifique (en cours)

Accolas, Sophie (AFA) ; Arnsperger, Christian (Université de Lausanne) ; Boissière, Thierry  (EVS, Lyon 2) ; Caillé, Alain (Université Paris Nanterre) ; Chambost, Anne-Sophie (Sciences-po Lyon) ; Giraud Gaël (Georgetown University, CNRS), Hart, Keith (Goldsmiths, University of London, Emeritus) ; Hudson, Michaël (Institute for the Study of Long-Term Economic Trends - ISLET) ; Keen, Steve (University of Western Sydney) ; Lagalisse, Erica (LSE) ; Lallement, Michel (CNAM, Paris) ; Lou, Loretta (University of Macau, LSE) ; Méda, Dominique (Université Paris Dauphine, IRISSO) ; Orléan, André (EHESS, Paris) ; Pettifor, Ann (PRIME) ; Piketty, Thomas (Paris School of Economics) ; Servet, Jean-Michel (IHEID, Genève) ; Shah, Alpa (LSE) ; Silvestri, Paolo (Université de Turin) ; Théret, Bruno (IRISSO- Dauphine) ; Tiran, André (Université Lumière Lyon 2).

Argument

David Graeber, Professor of Anthropology at the London School of Economics and Political Sciences, passed away suddenly on September 2, 2020. In the course of his short life, he became known for his scientific creativity and his original contributions to major public debates. He established himself as a major intellectual figure of the libertarian left Having contributed to an anthropology that can be described as political and anarchist, he showed that the diversity of social organizations, as revealed by ethnographic surveys, opens the door to a vast array of “possible” and therefore to the prospect of a more egalitarian and democratic society.

His work, combined with his involvement in international political protest movements, is at the origin of his great public popularity. But his more academic work also constitutes an important contribution to social science: the ethnography of Madagascar, the anthropology of magic, the nature of kingship, the knowledge of prehistoric societies, among others. It is also often crossed with philosophical and epistemological thoughts, which come from the history of ideas in social sciences, as illustrated by his texts on the conceptions of value.

His public notoriety is also connected to the aftermath of the 2008 financial crisis as his book Debt, The first 5000 Years had a worldwide impact.  Published in 2011, it drastically questions the dogma of monetary and economic institutions in the light of the historical and anthropological knowledge of monetary practices. The ambition of this book is important insofar as its transversal thesis is that debt and the monetary practices and institutions attached to it constitute the most fundamental social relationship. This thesis differs firstly from approaches - those of some economic anthropology and economics traditions - that focus on the exchange and the market. Similarly, by considering debt and monetary institutions as a major structure of domination, it also differs from approaches, perpetuated by the Marxist tradition, that emphasize the relationship of production and labor between social classes.

One of his most original articles has proved very influential in a manner befitting to our times, when the dissemination of ideas is largely mediated by social networks: "On Phenomenon of Bullshit Jobs, A Work Rant" published in 2013, defends a thesis that will also be reflected in his subsequent books "Bureaucracy, The Utopy of Rules" in 2015 and "Bullshit Jobs" in 2018.  Graeber's talent lies in his way of turning around some well established representations of the contemporary economic system, by showing that the alleged market economy efficiency is in reality less grounded in truly liberal mechanisms than in a process of growing bureaucratization based on the alliance between the State and the economic powers for the benefit of a few most fortunate individuals (the "1%" ). The structure of the financialized economy, marked by the growth of income and wealth inequalities, is characterized by the multiplication of a type of jobs (often the best paid) that respond to the strengthening of managerial mechanisms. The thesis of "bullshit jobs", those jobs deemed useless by the employees who do them, which keep multiplying as part of the process of bureaucratization in all spheres of society, from companies to public organizations, including creative fields, re-emerged during the Covid crisis in 2020 as part of the controversy over essential vs inessential jobs. The debate also echoed Graeber's anthropological work on the opposition between the principles of "commercial societies" and "human societies" whose activities are turned towards human life and social relations, care, the arts, playing in human history.

According to a formula that Jean-Michel Servet used in his tribute to Graeber, "David Graeber was a bridge". First, he was a bridge between academic disciplines. Secondly, he increased the visibility of anthropology amongst social sciences and showed how it could fuel knowledge on social organization, forms of action, imagining alternatives, etc., as well as influence other disciplines, such as economics, sociology or political science, particularly with regard to monetary issues, labor problems and the crisis of democracy. He has also built a bridge between thought and action (and has written on this subject) and this with a twofold purpose. Indeed, his approach favours an epistemic democracy, which means that any social science must be based on the experience of those involved and on their narratives (this can be linked of course to the ethnographic method and hence to an interest in social networks) or on the epistemic value of popular culture (science fiction, series, pop music). He posits that the knowledge produced by the social sciences has an instrumental function [role/value], that it must constitute an imaginative and transformative force in favor of a truly democratic society.

The objective of this conference is to bring together contributions from the different disciplines involved in David Graeber's works, including anthropology, sociology, economics, political science, and social philosophy. The contributions can be related to a particular discipline or to a particular subject, treated from a transdisciplinary perspective.

Keynote speaker : Michaël Hudson (Institute for the Study of Long-Term Economic Trends – ISLET).

A Round Table (in progress)on David Graeber’s work and the questions it raises will bring together Alain Caillé (Université Paris Nanterre), Keith Hart (Centre for the Advancement of Scholarship at the University of Pretoria, LSE) and Steve Keen (University of Western Sydney).

Proposals dealing with the following topics will be particularly welcomed:

  • Theme 1 - Proposals may be devoted to David Graeber's works itself. They could notably concern his conceptual contributions to social sciences, his sources of inspiration (in philosophy, anthropology, economics, etc.). They could also consider him as an intellectual activist and could have as a subject the media as new models of dissemination for the social sciences or, possibly, Graeber’s style of writing and reasoning. 
  • Theme 2 - Proposals could be devoted to Graeber's influence on economic debates; about money and debt, about the role of history and anthropology in enlightening economic conceptions and institutions; on money and debt as fundamental social relations; on financialization; on the myths of economic discourse, on a conception of the "human economy" (understood not as an economy without coercion, but as one turned toward human life). 
  • Theme 3 - A third theme will be that of work, the crisis of the meaning of labor in the context of growing managerial bureaucracy, the ideology of work, the question of care, the link between gender and value of work.
  • Theme 4 - A fourth theme will focus on David Greaber's political thought, his conception of democracy, his conception of anarchist thoughts, his analysis of the mechanisms of feudal capitalism, on social movements of protest and their creative power, and on democratic experiences. 
  • Theme 5 - A fifth theme could be dedicated to the philosophical and epistemological conceptions that run through David Graeber's work, his attachment to Critical Realism for example. The fact that his thought avoids the pitfalls of relativism and determinism. The inspiration of his work for interdisciplinarity or transdisciplinarity point of view, the question of the relationship between science and action. 

Submission guidelines and important dates

Abstract submission: An anonymous abstract (about 500 words) with indication of the number of the targeted theme (s) must be submitted directly on the sciencesconf.org website before January 31st, 2021.

Notification of acceptance: end of February 2022.

Submission of the full text: The final version of the article should be sent before June 15th, 2022.

Registration (not yet open): Conference registration at a discounted rate will take place until March 31st 2022, however registration will be open until June 20th 2022.

Conference organized by Triangle UMR 5206Lyon – July 7th-8th-9th 2022

Organizing committee

  • Sophie Béroud (Triangle, Lyon 2), 
  • Jérôme Blanc (Triangle, Sciences Po Lyon), 
  • Clément Coste (Triangle, Sciences Po Lyon),
  • Tiphaine Duriez (LADEC, Lyon 2),
  • Véronique Dutraive (Triangle, Lyon 2), 
  • Christophe Petit (Triangle).

Scientific Committee  (in progress)

Accolas, Sophie (AFA) ; Arnsperger, Christian (Université de Lausanne) ; Boissière, Thierry  (EVS, Lyon 2) ; Caillé, Alain (Université Paris Nanterre) ; Chambost, Anne-Sophie (Sciences-po Lyon) ; Giraud Gaël (Georgetown University, CNRS) ; Hart, Keith (Goldsmiths, University of London, Emeritus) ; Hudson, Michaël (Institute for the Study of Long-Term Economic Trends - ISLET) ; Keen, Steve (University of Western Sydney) ; Lagalisse, Erica (LSE) ; Lallement, Michel (CNAM, Paris) ; Lou, Loretta (University of Macau, LSE) ; Méda, Dominique (Université Paris Dauphine, IRISSO) ; Orléan, André (EHESS, Paris) ; Pettifor, Ann (PRIME) ; Piketty, Thomas (Paris School of Economics) ; Servet, Jean-Michel (IHEID, Genève) ; Shah, Alpa (LSE) ; Silvestri, Paolo (Université de Turin) ; Théret, Bruno (IRISSO- Dauphine) ; Tiran, André (Université Lumière Lyon 2).

Lugares

  • Lyon, Francia (69)

Fecha(s)

  • lunes 31 de enero de 2022

Palabras claves

  • David Graeber, science sociale

Contactos

  • Véronique Dutraive
    courriel : veronique [dot] dutraive [at] univ-lyon2 [dot] fr

Fuente de la información

  • Carole Boulai
    courriel : carole [dot] boulai [at] msh-lse [dot] fr

Licencia

CC0-1.0 Este anuncio está sujeto a la licencia Creative Commons CC0 1.0 Universal.

Para citar este anuncio

« Construire des passerelles. Autour de l’œuvre de David Graeber », Convocatoria de ponencias, Calenda, Publicado el miércoles 12 de enero de 2022, https://calenda.org/955123

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