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Publicado el miércoles 23 de febrero de 2022
Resumen
Cette journée d’étude consacrée à l’histoire du punk en Mayenne s’intéressera donc à la singularité de la scène lavalloise, aux jalons historiques qui marquent ses développements. Elle éclairera les réseaux et tensions qui définissent ses ancrages locaux, et régionaux, entre Rennes et Le Mans, elle questionnera son identité au cœur du punk national et international.
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2 avril 2022, SCOMAM, Laval
Présentation
Cette trente-troisième journée d’étude en partenariat avec le 6PAR4 et Mayenne Culture s’inscrit dans le cadre du projet de recherche PIND (Punk is not dead, une histoire de la scène punk en France, 1976-2016), soutenu par le programme Intelligence des patrimoines du Centre d'études supérieures de la Renaissance (CESR), Théorie et histoire des arts et des littératures de la modernité (THALIM) et la direction régionale des affaires culturelles (DRAC) Île-de-France. Dès 1976, le punk est en France un phénomène total. La montée de sève qui propulse sur scène des groupes à peine formés et déjà célèbres à l’échelle de leur quartier, de leur ville ou de leur région montre combien le mouvement ne se limite pas à un phénomène parisien, même si la capitale constitue un centre de gravité qui attire ou, au contraire, qui suscite méfiance et défiance. Dans les années 1970, le punk à Laval c’est d’abord quarante gamins arborant épingles à nourrices et spikes sur cheveux verts, coincés entre pavillons et tours au cœur du quartier Saint-Nicolas, et les premiers groupes – Génocide, Détritus – qui réinventent une manière de sonner punk, avant d’envahir les locaux de Radio-Mayenne pour vibrer aux fulgurances de l’émission « Whasa Whasa ». C’est ensuite l’ébauche d’une scène qui se structure dans les années 1980 autour du disquaire indépendant Mélody, lieu de rencontre lavallois ouvert sur les contrées rennaises et mancelles, puis le festival de La Rouaudière qui mobilise les groupes locaux à l’image de Réseau d’Ombres. C’est enfin l’ère des projets et des structures punk. En 1992, David Tessier et Patrick Levanier fondent l’école Créazic, qui permet à un nombre important d’acteurs de la scène actuelle d’apprendre le « métier punk ». Sous l’impulsion de ses élèves, une scène s’organise autour de projets menés jusqu’à la côte bretonne, avant de résonner à l’international. Birds In Row qui signe en 2012 avec le label américain Deathwish, l’un des plus célèbres de la scène hardcore, est emblématique de cette dynamique, tout comme le projet porté par Amaury Sauvé pour construire un studio familial d’enregistrement entièrement DIY, devenu The Apiary, prisé par la sphère punk au niveau national et bien au-delà des frontières. Reconnue aujourd’hui pour ses initiatives inédites de rencontres intergénérationnelles mais également institutionnelles dans le développement des pratiques amateurs et professionnelles, la scène punk de Laval réinterroge fortement l’image traditionnelle du punk réduite aux formes de marginalités et de radicalités.
Propositions de contribution
Les propositions de contribution (un titre, 20 lignes de résumé, 10 lignes de biographie) se feront avant le 10 mars 2022 aux adresses suivantes :
- solveig.serre@gmail.com;
- luc.robene@u-bordeaux.fr
Responsables scientifiques de la journée
- Luc Robène
- Manuel Roux
- Solveig Serre
Categorías
- Representaciones (Categoría principal)
- Pensamiento y Lenguaje > Representaciones > Historia cultural
- Sociedad > Historia
Lugares
- 19 rue Léo Lagrange
Laval, Francia (53000)
Formato del evento
Evento en presencial
Fecha(s)
- jueves 10 de marzo de 2022
Archivos adjuntos
Palabras claves
- punk, Mayenne, France, archive
Contactos
- Solveig Serre
courriel : solveig [dot] serre [at] cnrs [dot] fr
URLs de referencia
Fuente de la información
- Solveig Serre
courriel : solveig [dot] serre [at] cnrs [dot] fr
Licencia
Este anuncio está sujeto a la licencia Creative Commons CC0 1.0 Universal.
Para citar este anuncio
« La scène punk en Mayenne (1976-2016) », Convocatoria de ponencias, Calenda, Publicado el miércoles 23 de febrero de 2022, https://doi.org/10.58079/18bw