AccueilLe Sénégal sous Macky Sall : permanences, ruptures et perspectives

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Le Sénégal sous Macky Sall : permanences, ruptures et perspectives

« Revue internationale des sciences économiques et sociales » n° 3, décembre 2022

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Publié le mardi 12 avril 2022

Résumé

La Revue internationale des sciences économiques et sociales (RISES) lance un appel à contributions pour son numéro 3. L’objectif de ce présent numéro spécial thématique est de documenter les permanences et les ruptures dans la gouvernance du Président Macky Sall au Sénégal, en plus de constituer une invite au-delà de l’horizon 2024. En effet, il existe au Sénégal une longue tradition de recherche sur les évolutions sociales, politiques, économiques, environnementales et institutionnelles des différents régimes s’étant succédé à la tête de l’État, aussi voudrions-nous perpétuer cet héritage à travers ce numéro spécial.

Annonce

Coordination du numéro

Dr. Serigne Momar Sarr, Enseignant-chercheur / Université Assane Seck de Ziguinchor

Présentation

La Revue internationale des sciences économiques et sociales (RISES) est une revue scientifique du Laboratoire de recherche en sciences économiques et sociales (LARSES) de l’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) au Sénégal. Elle est un espace de dialogue entre plusieurs disciplines et paradigmes et publie des articles originaux. Elle est une revue qui paraît une fois par an, sous formats physique et électronique. Elle dispose d’un comité scientifique international. Les textes envoyés pour publication dans la revue sont soumis à une instruction en peer review.

La RISES lance un appel à contributions pour son N°3 dont la thématique porte sur la gouvernance de Macky Sall au Sénégal, étant entendu que les articles multidisciplinaires proposés devraient reposer sur une problématique des domaines Lettres, Sciences Humaines et Sociales, Sciences juridiques et politiques, Sciences économiques et Gestion.

Argumentaire

L’objectif de ce présent numéro spécial thématique est de documenter les permanences et les ruptures dans la gouvernance du Président Macky Sall au Sénégal, en plus de constituer une invite au-delà de l’horizon 2024. En effet, il existe au Sénégal une longue tradition de recherche sur les évolutions sociales, politiques, économiques, environnementales et institutionnelles des différents régimes s’étant succédé à la tête de l’État. Les ouvrages publiés sous la direction de Momar Coumba Diop ont analysé différentes facettes de l’action des régimes politiques d’Abdou Diouf (Diop et Diouf, 1990 ; Diop, 2002a, 2002b ; O’brien, Diop et Diouf, 2002) et d’Abdoulaye Wade(Diop, 2013a, 2013b). La dernière parution de cette longue et riche série de livres en 2013 a favorisé un hommage mérité pour ce chercheur, comme pour magnifier ses bons et loyaux services et sa contribution exceptionnelle à une meilleure connaissance des réalités de la société sénégalaise et du fonctionnement politique de l’État du Sénégal.

Aussi, voudrions-nous perpétuer cet héritage à travers ce numéro spécial. Ceci est d’autant justifié que cela fait 10 ans depuis que Macky Sall est au pouvoir, à la faveur de la deuxième alternance politique qu’a connue le Sénégal, le 25 mars 2012. Cette alternance a représenté un deuxième « séisme politique » dans l’histoire du Sénégal eu égard aux conditions particulières dans lesquelles elle s’est déroulée. On peut notamment penser à la volonté farouche de son prédécesseur de se maintenir au pouvoir en contradiction flagrante des dispositions constitutionnelles concernant un éventuel 3ème mandat. Sall a ainsi évincé du pouvoir Wade son « père politique » dont il a été l’homme de confiance au point d’occuper plusieurs postes de responsabilités à ses côtés (Décembre 2000 à juillet 2001 : Directeur général de la Société des pétroles du Sénégal (PETROSEN) ;Mai 2001 à aout 2003 : ministre des Mines, de l'Énergie et de l'Hydraulique ;Août 2003 à avril 2004 : Ministre d’État, ministre de l'Intérieur et des collectivités locales, Porte-parole du gouvernement ; Avril 2004 à juin 2007 : Premier ministre ; Juin 2007 à novembre 2008 président de l'Assemblée nationale). Aujourd’hui encore, les controverses autour d’une 3eme candidature de Macky Sall pour un éventuel 3eme mandat taraudent les esprits, avec son ni-oui ni-non face à l’interpellation sur ses intentions, malgré le vécu collectif passé sur cette question. Le jeu démocratique et l’équilibre social sont ainsi en jeu du fait de l’instrumentalisation qui en découle (J. Bossuyt et I. M. Fall, 2013), mais qui entretiennent cette vieille idée d’une démocratie modèle qui sait renaitre de ses cendres par le jeu d’alliances, le religieux et la parenté (A. B. Diop, 2009).

Suivant une perspective tangible, du Yonnu Yokkute son programme politique pour l’élection présidentielle de février 2012, à la signature de la Charte des Assises nationales de 2009 dans l’entre deux tours de la même élection au Plan Sénégal émergent (PSE)survenu en 2014 (République du Sénégal, 2014) et réactualisé à cause de la pandémie COVID-19 sous l’appellation Plan d’Actions Prioritaires accéléré et ajusté(PAP2A) (République du Sénégal, 2021), les politiques et programmes de développement ont pour maitre mot l’« émergence » qui est ainsi au cœur de la dans la phraséologie gouvernementale depuis l’arrivée au pouvoir de Macky Sall (M. Dimé et B. Ba, 2016). Il y a même des tentatives de conceptualisation plus poussée au niveau de la recherche (M. Lo et A. Sy, 2021).

Pour cette raison, il convient alors de se pencher, de manière profonde et intégrale, sans attendre la fin de son « dernier » mandat, pour, non pas dresser un bilan au sens propre d’une évaluation de politique publique, mais pour poser un regard sur la gestion du pouvoir par Macky Sall, les promesses et les réalisations, les défis affrontés et à venir. Il s’agit, bref, de mettre en lumière les permanences et les ruptures de sa gouvernance en rapport avec l’historicité des politiques depuis les indépendances en 1960et notamment à l’aube de la première alternance politique qui a balayé 40 ans de régime socialiste mais qui s’inscrit d’une certaine manière sur les assises de ce même régime (M. L. Loum, 2001). Il en est de même vis-à-vis de l’ambition de connaitre le « régime d’historicité » (F. Hartog, 2003) auquel le Sénégal appartient en rapport au niveau international ; en raison de son passé colonial. Les contributions attendues doivent s’inscrire dans une perspective de longue durée qui mobilise l’histoire du système politique sénégalais et l’évolution des phénomènes multidimensionnels dans des environnements incertains et imprévisibles. Par exemple, gagner la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) pour la première fois le 6 février 2022 au sortir d’élections territoriales du 23 janvier de la même année avec une percée décisive d’une coalition de l’opposition, Yewwi Askan Yi, et enchaîner avec une deuxième qualification en coupe du Monde de football peuvent être de nature à approximer voire tout simplement à varier les conclusions et les interprétations du climat politique à un moment donné.

Même si le quotidien, comme la longue durée, informe de certaines régularités des phénomènes, il faut garder à l’esprit la complexité comme mode de pensée ou de cheminement intellectuel qui relie plus qu’il ne compartimente les éléments de connaissance de la vie et de la nature (E. Morin, 1990). C’est parce que réfléchir en termes de « permanences » et de « ruptures » n’a de sens que si une perspective reste en ligne de mire, sans ambition aucune de prédication, mais d’avenues vers la prospective d’autant plus que le PSE, qui est le référentiel actuel des politiques publiques, porte en inscription canonique l’expression wolof « Ligguey ngir ëlëk (sic) et est projeté par Macky Sall à l’horizon 2035avec une dimension temporelle discordante entre État-société-mondialisation (S. M. Sarr, 2021). Et d’ailleurs, les sciences sociales ne sauraient servir la société que par l’influence sur l’action historique des acteurs politiques et sociaux dans leurs pratiques au quotidien pour la durabilité et les générations en matière d’enseignements (M. Ndiaye, 2021 ; M. P. Ba et J. A. Goudiaby, 2016). Les tentatives de positionner le Sénégal dans la souveraineté à partir des chocs subis tels que la pandémie de COVID-19 (A.Ndiaye, C.Guèye et C. O.Ba, 2021) restent vaines sans l’articulation recherche-expertise-politique. L’ambition de ce numéro spécial reste malgré tout dans les canaux de la recherche fondamentale mais engage également l’esprit de « service à la communauté » comme partie intégrante de l’enseignement et de la recherche dans les universités sénégalaises. 

Sous le magistère de Macky Sall, plusieurs réformes ont été entreprises avec des fortunes diverses, notamment l’Acte 3 de la décentralisation et les réformes foncière et des institutions. Que peut-on finalement retenir de l’ambition affichée par rapports aux résultats obtenus ?Quels sont les apports et les controverses lors du Référendum de 2016 qui consacrait l’avènement de « nouveaux droits » ?À la même période, la découverte des puits de gaz et de pétrole offshore a suscité de l’espoir et des crispations sur les contrats de partage de production. Il en est de même du traitement éprouvant des opposants politiques avec des procès pour enrichissement illicite et toute autre forme assimilée, à tort ou à raison, à une entreprise « réduction de l’opposition à sa plus simple expression ». La confrontation sur le champ politique a même abouti à des évènements tragiques le 8 mars 2021 (E. Smith, 2021). Dans ce cas-ci, les groupes d’activistes constitués de « jeunes » qui mobilisent à merveille les réseaux sociaux comme support, propagande et arme jouent un rôle majeur dans la contestation sociopolitique, comme on l’observait déjà avec la génération des années 1990 (M. Diouf, 1992 ; J.-F. Havard, 2001). Plus tard, ils mettent à contribution les cultures urbaines comme forme d’expression et de participation politique (M. Diouf et R. Fredericks, 2013) ; à voir aujourd’hui, si l’usage du numérique ne précipite pas un déferlement dans l’espace public d’une sublimation des jeunes qui passent par le buzz et la dérision.

SiS.Awenengo-Dalberto (2011) et M. Dimé, P. Kapagama, Z. Soré et I. Touré(2021) ont documenté l’avènement et le déploiement du mouvement Y’en a marre, les mouvements nés à la suite et qui se sont particulièrement illustrés en matière de revendications des libertés publiques, de criminalisation de l’homosexualité, de sincérité du vote, du panafricanisme… ne sont pas suffisamment étudiés dans un processus dynamique et un renouveau de l’engagement des jeunes. Il en est de même des soupçons et des accusations de détournement de deniers publics dans l’administration et les établissements publics souvent classés sans suite malgré l’implication des corps de contrôle. Qu’est-ce que l’on peut finalement retenir de la reddition des comptes publics et la mise à l’épreuve de la démocratie ? Quelle analyse peut-on ainsi faire du champ politique dans ses finalités de stabilité, de démocratie et de progrès ? Comment se matérialisent « la gouvernance sobre et vertueuse », « la patrie avant le parti » comme des slogans de campagne en 2012 et « sur les rampes de l’émergence » comme ambition de développement à partir de 2014 après la parenthèse de la Stratégie nationale de développement économique et social (SNDES 2013-2017) ? Qu’en est-il finalement de prise en charge des problèmes publics structurels comme l’emploi des jeunes, les inondations, la pauvreté en milieu rural et en zone périurbaine, l’autosuffisance alimentaire, le modèle économique, les perturbations récurrentes dans les systèmes éducatifs et de santé, le financement de l’entrepreneuriat ?La multiplication des politiques sociales et des projets communautaires de développement (PROVILLES, PUDC, PRODAC, DER, PACASEN, PNBSF, PAP2A) est-elle une manière de recentrer le management public vers l’urgence et la spontanéité malgré la culture de planification de l’administration sénégalaise ? Comment les forces de défense et de sécurité expérimentent-elles le concept Armée-Nation et contribution au processus démocratique (C. Sène, 2021) ? Sur les aspects qui touchent plus particulièrement la société, on peut s’intéresser à la place du religieux et à l’émergence de problématiques sociales comme le genre, le suicide, les menaces de crispations identaires sur le vivre-ensemble. 

Au même moment, d’extraordinaires choses se passent notamment dans le domaine des infrastructures, de la santé, des investissements, des industries extractives, de la diplomatie et la coopération… À ce titre, on peut se demander comment est défini les mesures de réussite et de succès dans la gestion et le top management ?On pense notamment ici aux investissements infrastructurels massifs à Diamniadio (D. Diop et A. S. Timéra, 2018 ; Laye M., 2022), à la réforme de l’État et au renouveau du secteur public (O. F. Ba et D. Ndao, 2021) et la bonne volonté affichée dans le secteur du pétrole et du gaz avec la publication des contrats, le jeu de la transparence (mise en place de l’ITIE) et de la redevabilité (Loi sur le contenu local). L’aspect économique sera particulièrement scruté dans ce cadre, tant la situation des ménages dépend des choix et de la vitalité du secteur (E. M. Ndiaye, 2018) ; de même l’état des finances publiques avec toute la manne de milliards entendue au quotidien sans forcément impacter sur « le panier de la ménagère » (A. A. Kébé et Lamine Koté, 2021 ; M. Fall et I. Touré, 2021) mais souvent engluer dans un système de prédation et de criminalité financières (N. F. Kane, 2021).

Par ailleurs, le Sénégal dispose-t-il de leadership régional et international qui lui procure respect, rayonnement et gains ? Macky Sall a eu à présider la conférence des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest en 2015 (CEDEAO)et depuis février 2022, celle de l’Union Afrique (UA). Il est parvenu à entretenir une diplomatie de bon voisinage avec la Gambie, la Mauritanie et la Guinée Bissau. Et, il n’est pas surprenant de le voir avoir des positions retentissantes lors des Assemblées générales de l’Organisation des Nations Unies (ONU) sur le climat, les droits de tirages, le vaccin contre la COVID, les droits de l’homme, etc. On peut aussi interroger les avantages ou désavantages des directives communautaires notamment en rapport avec la monnaie, les taxes et les critères de convergence macroéconomique (M. Diouf, 2021). 

Toutes ces problématiques d'intérêt national méritent donc une attention simultanée pour les éclairages nécessaires à la marche du Sénégal néo-contemporain. Leur maîtrise critique en rapport à l’historicité du politique permet, sans doute, de cerner modestement le devenir de la société sénégalaise par la recherche. En l’état, il s’agit d’une mise en contexte qui ne cherche pas à établir un schéma manichéen mais plutôt à dresser sommairement des éléments de problèmes. Les contributions attendues peuvent aussi se proposer de prendre en charge les formes invisibilisées au quotidien dans les dynamiques sociales comme par ailleurs les initiatives politiques et les programmes publics visibles. Il en est de même des impensés dans le système politique, la société et l’économique que la tradition de la recherche passe quelquefois sous silence ou que les sensibilités ne permettent pas d’exprimer.

Encore faut-il le rappeler, ce numéro spécial qui aurait certes les allures d'un bilan, n'en est pas un. Car, s’il existe une Commission d’évaluation et de suivi des Politiques et Programmes publics (Cf. Décret n° 2019 – 769), les politiques publiques ne sont pas toujours évaluées à notre connaissance ; ce qui est dramatique pour la prise en charge des problèmes publics pour la suite. C’est là que la recherche joue un rôle majeur de compréhension et d’explication ; elle se veut alors ainsi d’informer d'abord et situer le présent continu avec un recentrage des faits et des évènements à travers un langage scientifique à suffire comme référence cautionnée par la communauté épistémique. C’est aussi une manière de servir de boussole aux programmes politiques et le relèvement du niveau du débat public en mettant les savoirs au cœur du dispositif du pluralisme démocratique. Il cherchera aussi de confronter les points de vue internes et externes, croiser les perspectives locales et internationalistes, promouvoir le dialogue entre chercheurs d’ici et d’ailleurs.

Il est évident que les contributions doivent d’abord s’appuyer sur du factuel avec des données objectivables, qu’elles soient quantitatives ou qualitatives. Les axes ci-après sont indicatifs et non exclusifs mais encouragent la prise en compte des institutions, des organisations, des acteurs, des programmes, des initiatives, des modèles, des habitudes, des évènements… par la gouvernance interposée. Avec toute la précaution requise dans l’usage du concept de gouvernance, l’idée simple exprimée rend compte de ce que fait le Macky Sall dans sa double autorité administrative et politique consacrée par la Constitution du Sénégal, c’est-à-dire « celui qui détermine la politique de la nation » et celui qui le chef de son parti politique, l’Alliance pour la République (APR) et de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY).

Les axes concernent alors la gouvernance dans ses multiples et diverses déclinaisons pour la satisfaction de l’intérêt général : sociale, économique, environnementale, énergétique, sanitaire, éducative, scolaire, universitaire, politique, institutionnelle, urbaine, rurale, numérique, territoriale, politique étrangère.

Modalités de soumission

Tous les chercheurs intéressés sont invités à soumettre un article complet en Français ne dépassant pas 7500 mots avec un résumé de 250 mots en français et en anglais, 5 mots clés en français et en anglais, présentation de l’auteur (noms, institution de rattachement, adresse email) et bibliographie comprise. Il doit être écrit en Times New Roman, 12 points et interligne1.

Les propositions d’articles complets pour instruction et éventuelle publication sont attendues

au plus tard le 10 juillet 2022.

Une rubrique VARIA sera consacrée dans ce numéro aux articles qui ne portent pas sur le thème.

La parution du numéro est prévue au plus tard le 31 décembre 2022.

Adresse électronique de soumission : rises@univ-zig.sn ET serigne-momar.sarr@univ-zig.sn

Si l’article est accepté après instruction en double-aveugle, une somme de 50000 Fcfa sera demandée au contributeur pour les frais de publications.

Les manuscrits, pour être recevables, doivent respecter les normes typographiques, scientifiques et de référencement (NORCAMES/LSH) adoptées par le CTS/LSH, le 17 juillet2016 à Bamako, lors de la 38ème session des CCI (cf. ci-dessous une partie du point 3 de ces normes à l’attention de tous les contributeurs).

Consigne aux auteurs

3.1. Aucune revue ne peut publier un article dont la rédaction n’est pas conforme aux normes éditoriales (NORCAMES). Les normes typographiques, quant à elles, sont fixées par chaque revue. 3.2. La structure d’un article doit être conforme aux règles de rédaction scientifique, selon que l’article est une contribution théorique ou résulte d’une recherche de terrain.

3.3. La structure d’un article scientifique se présente comme suit :

– Pour un article qui est une contribution théorique et fondamentale : titre, prénom et nom de l’auteur, institution d’attache, adresse électronique, résumé en français [250 mots maximum], mots-clés [5mots maximum], abstract, keywords, introduction (justification du thème, problématique, hypothèses/objectifs scientifiques, approche), développement articulé, conclusion, bibliographie.

– Pour un article qui résulte d’une recherche de terrain : titre, prénom et nom de l’auteur, institution d’attache, adresse électronique, résumé en français, mots-clés, abstract, keywords, introduction, méthodologie, résultats et discussion, conclusion, bibliographie.

– Les articulations d’un article, à l’exception de l’introduction, de la conclusion, de la bibliographie, doivent être titrées, et numérotées par des chiffres. Exemples : 1. ; 1.1. ; 1.2 ; 2. ; 2.2. ; 2.2.1 ; 2.2.2. ; 3. ; etc.).

3.4. Les passages cités sont présentés en romain et entre guillemets. Lorsque la phrase citant et la citation dépassent trois lignes, il faut aller à la ligne, pour présenter la citation (interligne 1) en romain et en retrait, en diminuant la taille de police d’un point.

3.5. Les références de citation sont intégrées au texte citant, selon les cas, de la façon suivante : – Initiale(s) du prénom ou des prénoms de l’auteur, nom de l’auteur, (année de publication, pages citées) ;

– Initiale(s) du prénom ou des prénoms de l’auteur, nom de l’auteur (année de publication, pages citées). Exemples : – En effet, le but poursuivi par M. Ascher (1998, p. 223), est d’« élargir l’histoire des mathématiques de telle sorte qu’elle acquière une perspective multiculturelle et globale (…), (d’)accroître le domaine des mathématiques : alors qu’elle s’est pour l’essentiel occupée du groupe professionnel occidental que l’on appelle les mathématiciens (…) ».

– Pour dire plus amplement ce qu’est cette capacité de la société civile, qui, dans son déploiement effectif, atteste qu’elle peut porter le développement et l’histoire, S. B. Diagne (1991, p. 2) écrit :

Qu’on ne s’y trompe pas : de toute manière, les populations ont toujours su opposer à la philosophie de l’encadrement et à son volontarisme leurs propres stratégies de contournements. Celles-là, par exemple, sont lisibles dans le dynamisme, ou, à tout le moins, dans la créativité dont sait faire preuve ce que l’on désigne sous le nom de secteur informel et à qui il faudra donner l’appellation positive d’économie populaire.

– Le philosophe ivoirien a raison, dans une certaine mesure, de lire, dans ce choc déstabilisateur, le processus du sous-développement. Ainsi qu’il le dit :

le processus du sous-développement résultant de ce choc est vécu concrètement par les populations concernées comme une crise globale : crise socio-économique (exploitation brutale, chômage permanent, exode accéléré et douloureux), mais aussi crise socio-culturelle et de civilisation traduisant une impréparation socio-historique et une inadaptation des cultures et des comportements humains aux formes de vie imposées par les technologies étrangères. (S. Diakité, 1985, p. 105).

3.6. Les sources historiques, les références d’informations orales et les notes explicatives sont numérotées en série continue et présentées en bas de page.

3.7. Les divers éléments d’une référence bibliographique sont présentés comme suit : NOM et Prénom(s) de l’auteur, Année de publication, Zone titre, Lieu de publication, Zone éditeur, pages (p.) occupées par l’article dans la revue ou l’ouvrage collectif. Dans la zone titre, le titre d’un article est présenté en romain et entre guillemets, celui d’un ouvrage, d’un mémoire ou d’une thèse, d’un rapport, d’une revue ou d’un journal est présenté en italique. Dans la zone éditeur, on indique la Maison d’édition (pour un ouvrage), le Nom et le numéro/volume de la revue (pour un article). Au cas où un ouvrage est une traduction et/ou une réédition, il faut préciser après le titre le nom du traducteur et/ou l’édition (ex : 2nde éd.).

3.8. Ne sont présentées dans les références bibliographiques que les références des documents cités. Les références bibliographiques sont présentées par ordre alphabétique des noms d’auteur.

Références bibliographiques

  • Ouvrage

AMIN Samir, 1996, Les défis de la mondialisation, Paris, L’Harmattan.

AUDARD Catherine, 2009, Qu’est-ce que le libéralisme ? Éthique, politique, société, Paris, Gallimard.

  • Chapitre ou partie d’un ouvrage

KONÉ Drissa, 2019, « Damé, un village musulman en pays Agni (Côte d’Ivoire) », dans Hamadou Adama et Drissa Koné (dir), L’islam et le vivre ensemble en Afrique subsaharienne, Paris, L’Harmattan, pp. 63-72.

  • Article de revue

DIAGNE Souleymane Bachir, 2003, « Islam et philosophie. Leçons d’une rencontre », dans Diogène, 202, pp. 145-151.

ROULAND Norbert, 1990, « Anthropologie juridique », dans Droits, no 11, pp. 12-35.

  • Article en ligne

FOSSEY Jacques, 2003, « L’évaluation scientifique au CNRS », dans La revue pour l’histoire du CNRS, [En ligne], URL : http://histoire.cnrs.revue.org/559 (consulté le 12 mai 2015).

  • Thèse ou mémoire

SENE Amsata, 2004, Les structures anthropologiques de l’imaginaire en Afrique noire traditionnelle ou vers une archéologie des concepts de pratiques rituelles et de représentations sociales, thèse de doctorat de 3e cycle de Sociologie, Université Pierre Mendès-France, Grenoble II.

Directeur du LARSES

Paul DIEDHIOU

Directeur de la Revue

Benoît TINE

Comité scientifique

  • Moustapha TAMBA, Université Cheikh Anta Diop de Dakar
  • Mamadou BADJI, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Jean-Louis CORRÉA, Université Virtuelle du Sénégal
  • Sébastien FLEURET, Université d’Angers (France)
  • Babacar NDIAYE, Université Amadou Mahtar Mbow de Diamniadio
  • Fatoumata HANE, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Abdou Aziz NIANG, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Benoît TINE, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Mélanie JACQUEMIN, Aix-Marseille Université-IRD (France)
  • Moustapha GUÈYE, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Jean-Loup AMSELLE, École des Hautes Études en Sciences Sociales de Paris (France)
  • Lamine NDIAYE, Université Cheikh Anta Diop de Dakar
  • Eugène TAVAREZ, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Amadou Hamath DIA, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Oumar SY, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Mamadou DIOMBERA, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Ndiouma NDOUR, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Melyan MENDY, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Dielya Yaya WANE, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Dorte THORSEN, Université de Sussex (Royaume-Uni)
  • Aly TANDIAN, Université Gaston Berger de Saint Louis
  • Serigne DIOP, Université Assane Seck de Ziguinchor

Comité de lecture

  • Abdou NDAO, Sociologue, Institut Fondamentale d’Afrique noire
  • Abdourahmane NDIAYE, Économiste, Université Bordeaux Montaigne (UMR 5319 Passages)
  • Amadou Hamath DIA, Sociologue, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Cheikh GUÈYE, Géographe, Initiative Prospective agricole et rurale
  • El Hadji Mounirou NDIAYE, Économiste, Université Iba Der Thiam de Thiès
  • Fatoumata HANE, Socio-anthropologue, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Ibrahima Demba DIONE, Géographe, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Jean Alain GOUDIABY, Sociologue, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Jean François HAVARD, Politiste, Université de Haute-Alsace (UMR 7363Sage)
  • Khadim Bamba DIAGNE, Économiste, Université Cheikh Anta Diop de Dakar
  • Labaly TOURÉ, Géographe, Université Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass
  • Mamadou A. DIALLO, Socio-démographe, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Mamadou DIMÉ, Sociologue, Université Gaston Berger de Saint-Louis
  • Melyan MENDY, Gestion, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Mouhamed BOYE, Juriste, Université Gaston Berger de Saint-Louis
  • Ndiouma NDOUR, Gestion, Université Assane Seck de Ziguinchor
  • Ousmane THIAM, Psychopédagogie, Faculté des Sciences et Technologies de l'Éducation et de la Formation
  • Papa Samba NDIAYE, Politiste, Université Gaston Berger de Saint-Louis
  • Rokhya CISSÉ, Sociologue, Institut Fondamentale d’Afrique noire
  • Serigne Mansour TALL, Géographe, Université Amadou Makhtar Mbow
  • Sylvain Landry FAYE, Socio-anthropologue, Université Cheikh Anta Diop de Dakar
  • Tarik DAHOU, Socio-anthropologue, Institut de recherche pour le développement (UMR 208 PALOC IRD/MNHN – SU)

Références bibliographiques

AWENENGO-DALBERTO Séverine, 2011, "Sénégal : les nouvelles formes de mobilisations de la jeunesse", Les carnets du CAP, p. 37-65.

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BOSSUYT Jean et FALL Ismaïla Madior, 2013, Analyse d’économie politique au Sénégal. Dans quelle mesure le cadre global de la gouvernance au Sénégal est-il réformable ?, Étude indépendante réalisée pour le compte de la Délégation de l’Union européenne au Sénégal.

CRUISE O’BRIEN Donal, DIOP Momar-Coumba et DIOUF Mamadou (dir.), 2002. La construction de l’État au Sénégal, Paris, Karthala, p. 157-168.

DIMÉ Mamadou, KAPAGAMA Pascal, SORÉ Zakaria et TOURÉ Ibrahima, 2021, « Afrikki mwinda : Y’en a marre, Balai citoyen, Filimbi et Luchacatalyseurs d'une dynamique transafricaine de l'engagement citoyen », Africa Development, vol. 46, n°1, p. 71-92.

DIMÉ Mamadou et Ba Boubacar, 2016, « L’émergence en lieu et place du développement au Sénégal : changement cosmétique, nouvelle mode institutionnelle ou (r)évolution paradigmatique ? », Journal of African Transformation/Revue des mutationsen Afrique, Vol. 1, n° 2, p. 1-21 http://repository.uneca.org/handle/10855/23245.

DIOP Djibril et TIMERA Aly Sada, 2018, Diamniadio, naissance d'une nouvelle ville : enjeux et défis d'une gouvernance durable, Dakar, L’Harmattan.

DIOP Alioune Badara, 2009, Le Sénégal, une démocratie du phénix ? Paris/Dakar, Karthala /CREPOS.

DIOP Momar Coumba et Diouf Mamadou, 1990, Le Sénégal sous Abdou Diouf, Paris, Karthala.

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DIOP Momar Coumba (dir.), 2002b, Le Sénégal contemporain, Paris, Karthala.

DIOP Momar Coumba (dir.), 2013a, Le Sénégal sous Abdoulaye Wade. Le Sopi à l’épreuve, Paris, Karthala.

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Lieux

  • Diabir, Ziguinchor
    Ziguinchor, République du Sénégal (35)

Dates

  • dimanche 10 juillet 2022

Mots-clés

  • Macky Sall, Sénégal, politique, société, Afrique

Contacts

  • Benoît TINE
    courriel : b [dot] tine [at] univ-zig [dot] sn

Source de l'information

  • Benoît TINE
    courriel : b [dot] tine [at] univ-zig [dot] sn

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Le Sénégal sous Macky Sall : permanences, ruptures et perspectives », Appel à contribution, Calenda, Publié le mardi 12 avril 2022, https://doi.org/10.58079/18ol

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