StartseiteLa période révolutionnaire au Bénin : quels regards ?

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Veröffentlicht am Mittwoch, 27. April 2022

Zusammenfassung

La période révolutionnaire fut une étape importante dans l’évolution du Bénin, qui mérite attention au regard du positionnement idéologique des caciques du régime, des mutations sociales et sociétales qu’elle a engendrées, et des faits qui l’ont jalonnée. Cinquante ans se sont écoulés depuis son avènement, et trente trois ans sont passés après sa chute. Historiens, sociologues, économistes, juristes, géographes, politologues, bref, les hommes de science ont disposé du temps nécessaire pour mieux apprécier les faits et jeter un regard nouveau sur l’époque.

Inserat

Argumentaire

La jeune République du Dahomey créée le 4 décembre 1958 s’est enlisée dans des crises politiques peu après son accession à l’indépendance le 1er août 1960. Le 26 octobre 1972 se produisit le cinquième coup d’Etat militaire réussi d’une longue série qui a commencé le 23 octobre 1963. Les auteurs de ce coup de force proclamèrent la « Révolution ». Ils promirent un changement radical, celui de « liquider définitivement l’ancienne politique à travers les hommes, les structures et l’idéologie qui la porte. » Le GMR, Gouvernement Militaire Révolutionnaire, prit la direction du pays pour l’application d’une Politique Nouvelle d’Indépendance Nationale. De 1972 à 1975, lors des ‘’Trois glorieuses’’, les révolutionnaires prirent des décisions qui vont profondément impacter le cours de l’histoire. Ces dernières touchèrent l’ordre social, sociétal, politique et économique. Sur les plans social et sociétal, le GMR prôna l’unité nationale, s’engagea dans une lutte contre une supposée féodalité des autorités traditionnelles, la sorcellerie, les prêtres du vodun avec la fermeture de nombreux couvents, mit en route un nouveau programme d’études dénommé « l’École nouvelle », etc. Sur les plans économique et idéologique, le GMR mit le pays sur la voie du socialisme scientifique sous l’éclairage du marxisme-léninisme. Dans ce sillage, il fut procédé à la nationalisation des banques, des unités de production, et la création d’une soixantaine de sociétés d’Etat. Il s’agissait d’une prise en main complète de l’appareil économique du pays par l’Etat. Le socialisme bannissant l’exploitation de l’homme par l’homme, le GMR, à travers ses actes et son discours, s’afficha résolument anti-impérialiste et anticolonialiste. Au plan politique, il fut procédé à la dissolution de toutes les organisations de jeunesse dès 1974, l’inféodation au pouvoir de l’unique centrale syndicale (UNSTD devenue UNSTB), la création d’un parti unique d’avant-garde, le PRPB (Parti de la Révolution Populaire du Bénin). D’autres changements intervinrent tels que : le changement du drapeau et celui du nom « Dahomey » jugé colonial en « République Populaire du Bénin », etc.La révolution du 26 octobre 1972 avait suscité une adhésion populaire. Mais très vite, le peuple déchanta. Le régime du PRPB se transforma en un pouvoir liberticide, policier, qui confisqua toutes les libertés démocratiques, et s’engagea dans une chasse aux sorcières sans précédent. Des atteintes graves furent portées aux libertés. Dans une absence de débat public sur les questions politiques et économiques, le régime révolutionnaire prospéra dans une gestion solitaire et calamiteuse des affaires de l’État. La mauvaise gestion et le pillage de l’économie devinrent une caractéristique de cette phase de l’histoire nationale. Durant cette période en effet, le pillage de l’économie a atteint des proportions jamais égalées. Les conséquences pour le pays furent énormes : contre-performance du secteur secondaire, faillite de la plupart des entreprises d’État, insolvabilité des banques, accumulation de la dette intérieure et extérieure, gel des recrutements à partir de 1986, montée du chômage, de la criminalité, généralisation de la corruption. Tous ces problèmes ont engendré un profond mécontentement qui obligea le régime à organiser une conférence nationale. Mais trop tard, la situation provoqua la chute du régime.La période révolutionnaire fut une étape importante dans l’évolution du pays, qui mérite attention au regard du positionnement idéologique des caciques du régime, des mutations sociales et sociétales qu’elle a engendrées, et des faits qui l’ont jalonnée. 50 ans se sont écoulés depuis son avènement, et 33 ans sont passés après sa chute. Historiens, sociologues, économistes, juristes, géographes, politologues, bref, les hommes de science ont disposé du temps nécessaire pour mieux apprécier les faits et jeter un regard nouveau sur l’époque.

Ainsi, du 26 au 28 octobre 2022, chercheurs béninois, africains et tout scientifique intéressé par la thématique du colloque, sont invités à en débattre et à proposer des textes originaux suivant les axes ci-après, qui ne sont pas exhaustifs :

Axes thématiques

  • Axe 1 : Contexte et origine de la Révolution.
  • Axe 2 : La Révolution du 26 octobre 1972 : contenu, évolution, impact.
  • Axe 3 : Monuments, architecture et créativité de la période révolutionnaire.
  • Axe 4: Arts de la scène / Arts visuels de la période révolutionnaire.
  • Axe 5 : L’expérience du socialisme en Afrique.
  • Axe 6 : L’embrigadement de la jeunesse dans les pays socialistes africains.
  • Axe 7 : Les révolutions marxistes en Afrique.
  • Axe 8 : Les relations entre les Etats africains et les pays de l’Est.
  • Axe 9 : Afrique, théâtre de la Guerre froide.
  • Axe 10 : Les relations entre Etats socialistes africains.
  • Axe 11 : La chute des régimes de dictature en Afrique dans les années 1990.
  • Axe 12 : Les peuples et la quête de démocratie en Afrique.
  • Axe 13 : Le problème de l’unité nationale dans les Etats africains.
  • Axe 14 : L’alphabétisation et les politiques éducatives au Bénin et en Afrique.
  • Axe 15: Les dynamiques urbaines et régionales postcoloniales.

Modalités de soumission

Propositions de résumé

Le résumé d’une demi-page (A4) ou 250 mots maximum, comprendra :

  • Le titre (précis et concis) ;
  • Le nom et les coordonnées des auteurs (l’institution d’attache, adresse électronique) ;
  • 5 mots-clés au plus ;
  • Le texte du résumé sera au format Office Word, en police Times New Roman de taille 12, (il mettra bien en évidence le problème, les objectifs, la méthodologie et les résultats) ;

Le nom du fichier du résumé envoyé aura la forme suivante : NOM_résumé.doc («NOM» = nom du premier auteur) et sera envoyé à l’adresse : labra.uac@gmail.com

avant le 9 mai 2022.

Communications

Les présentations scientifiques pourront être proposées sous forme de communication orale (15 mn + 5 mn de discussion)

Langue officielle du colloque : français ou anglais.

Dates importantes 

  • Ouverture des soumissions des propositions d’articles et des résumés : 21 février 2022
  • Date limite de réception des résumés : 09 mai 2022
  • Fin de notification de l’acception ou non des résumés : 16 mai 2022
  • Soumission de l’article entièrement rédigé : 30 juillet 2022
  • Expertise et correction des articles : 30 août 2022

Frais d’inscription

  • Doctorants : 15 000 F CFA
  • Enseignants-Chercheurs et Chercheurs : 30 000 F CFA
  • Autres participants : 40 000 F CFA

Les frais d’inscription comprennent la participation au colloque, l’accès aux conférences, la remise d’un kit pour le colloque, les Actes du Colloque.

Les frais de participation sont à payer par transfert mobile money sur l’un des numéros suivants : (229) 52 70 27 74 / 60 98 53 61 au nom de ADJIVESSODE Patrick Joël ou sur le lieu du déroulement du colloque.

Les manuscrits

Le projet de texte, soumis à évaluation, doit comporter un titre, la signature (Prénom(s) et NOM (s) de l’auteur ou des auteurs, l’institution d’attache), l’adresse électronique de (des) auteur(s), le résumé en français (250 mots), les mots-clés (cinq), le résumé en anglais (du même volume), les keywords (même nombre que les mots-clés). Les auteurs devront se conformer aux normes éditoriales en vigueur dans l’espace CAMES. 

Les textes de 12 pages maximum sont à envoyer sous la forme : NOM_Article.doc à l’adresse suivante : labra.uac@gmail.com

Comité d’organisation

Président : Prof. Rogatien M. TOSSOU, Université d’Abomey-Calavi (UAC)

Vice-présidents : Dr Patrick Joël ADJIVESSODE, Dr Achille GNIDEHOUE, Dr Ebénézer K. SEDEGAN, Dr Basile MEDENOU (UAC), Komi N. Fogâ TUBLU (Coordonnateur du CELHTO-UA, Niamey).

Membres

Dr Didier N’DAH (Maître de Conférences, UAC), Dr Joseph SAHGUI (Maître de Conférences,UAC), Prof Dr Dioniosio Poey BARO (Casa Brésil Africa-UFPA), Dr Dieudonné GNANMAKOU (UAC),), Dr Emery Patrick EFFIBOLEY (Maître-Assistant, UAC), M. Benjamin GNALEGA (Chargé de Programme, CELHTO-UA, Niamey) Dr Dieudonné AWO (Maître-Assistant, UAC), Dr AKOTCHAYE Nicolas (UAC), Dr Angèle A. HOUNGNINOU (UAC), Dr Georges LOKONON (UAC), Dr Edmond Dandjinou ADJOVI (UAC), Dr Placide KOCHARE (UAC), Dr Richard AKODANDE�HONMA (UAC), Dr Vincent KAMMI (UAC), Dr Dabime NANTEKOUA (UAC), Dr Samson AGNANDJI (UAC), Dr Cossoba NANAKO (Université de Parakou), Dr Expédit OLOGOU, André Yves PIERRE (Casa Brésil Africa-UFPA) Raoul HOUINDO (UAC), Gédéon R. KIKI (UAC), Hermann ADIMOU (UAC), Kenneth KOSSOUHO (UAC), Jérôme SABI BRISSO (UAC), Placide OLODO (UAC).

Comité scientifique international

Président : Prof. Nassirou BAKO-ARIFARI (UAC),

Vice-Présidents : Prof. Koffi Nutéfé TSIGBE (Université de Lomé) et Prof. Mamadou BAMBA (Université Alassane Ouattara) Membres :Prof. Sylvain C. ANIGNIKIN (UAC), Prof. Jérôme C. ALLADAYE (UAC), Prof. Scholastique DIANZINGA (Université Marien N’Gouabi), Prof. Hugues MOUCKAGA (Université Omar Bongo), Prof. Adovi N’Buéké GOEH-AKUE (Université de Lomé), Prof. Kodjona KADANGA (Université de Lomé), Prof. Jean-François OWAYE (Université Omar Bongo), Prof. Sébastien D. SOTINDJO (UAC), Prof. Placide F. G. A. Clédjo (UAC), Prof. Odile DOSSOU GUEDEGBE (UAC), Prof Dr Dioniosio Poey BARO (Casa Brésil Africa-UFPA), Prof. Ibouraïma YABI (UAC), Prof. Maurice BAZEMO (Université Pr Joseph KI-ZERBO), Prof. Pascal O. TOSSOU (UAC), Prof. Brice TENTE (UAC), Prof. Christophe HOUSSOU (UAC), Prof. Edinam KOLA (Université de Lomé), Prof. Patrick Y. HOUESSOU (UAC), Prof. Obarè BAGODO (UAC), Prof. Essohanam BATCHANA (Université de Lomé), Prof. David MOKAM (Université de Ngaoundéré), Prof. Essoham ASSIMA-KPATCHA (Université de Lomé), Prof. Virginie WAYANKA BONGUEN OYOGMEN (Université de Yaoundé 1), Prof. Mohamed GIBIGAYE (UAC), Prof. Adolphe KPATCHAVI (UAC), Prof. Abou-Bakari IMOROU (UAC), Prof. Toussaint VIGNINOU (UAC), Prof. Komlan KOUZAN (Université de Kara), Prof. Didier Marcel HOUENOUDE (UAC), Prof. Romuald TCHIBOZO (UAC), Prof. Rogatien M. TOSSOU (UAC), Prof. Komlan ETOU (Université de Lomé), Dr Didier N’DAH (Maître de Conférences, UAC), Dr Hygin Faust KAKAÏ (Maître de Conférences Agrégé, UAC), Dr Charles BABADJIDE (Maître de 7Conférences, UAC), Prof . Dr. Zélia Amador de Deus (Casa Brésil Africa-UFPA), Dr Antoine Koffi GOLE (Maître de Conférences, Université Alassane Ouattara), Dr Monique OUASSA KOUARO (Maître de Conférences, UAC), UAC), Dr. Charles BABADJIDE (Maître de Conférences, UAC), Dr Benjamin ALLAGBE, (Maître de Conférences, UAC), Dr Ferdinand KPOHOUE (Maître de Conférences , UAC), Dr Innocent S. KOUTCHADE (Maître de Conférences , UAC), Dr Mouftaou ADJERRAN, (Maître de Conférences , UAC), Dr Raphaël YEBOU (Maître de Conférences, UAC), Dr Bernard FANGNON (Maître de Conférences, UAC), Dr David BALOUBI (Maître de Conférences, Université d’Abomey-Calavi), Dr Djibril MAMA DEBOUROU (Maître de Conférences, UAC), Dr Pierre G. METINHOUE (Maître de Conférences, UAC), Dr Rufin DIDZAMBOU (Maître de Conférences, ENS/Université Omar Bongo), Dr Komlan KOUZAN (Maître de Conférences, Université de Kara), (Dr Nakpané LABANTE (Maître de Conférences, Université de Kara), Dr Siméon K. KOUAKOU (Maître de Conférences, Université Houphouët-Boigny), Auguste HOUINSOU (Maître de Conférences, UAC).

Comité de lecture

Président : Dr Azizou CHABI IMOROU (Maître de Conférences, UAC),

Vice-Président : Dr Mouftaou ADJERRAN, (Maître de Conférences, UAC),

Membres : Dr Raphaël YEBOU (Maître de Conférences, UAC), Dr Didier N’DAH (Maître de Conférences, UAC), Dr Innocent S. KOUTCHADE (Maître de Conférences, UAC), Dr Mouftaou ADJERRAN (Maître de Conférences, UAC), Dr David BALOUBI (Maître de Conférences, Université d’Abomey-Calavi), Dr Dieudonné GNAMMAKOU, (UAC), Dr Achille GNIDEHOUE (Maître-Assistant, UAC), Dr Romain HOUNZANDJI (Maître-Assistant, UAC), Dr Expédit OLOGOU, Dr Jean Tata TOSSOU (Maître-Assistant, UAC), Dr Patrick HINNOU (Maître-Assistant, UAC), Dr Patrick Joël ADJIVESSODE (Maître-Assistant, UAC), Dr Ebénézer K. SEDEGAN (UAC), Dr Cossoba NANAKO (Université de Parakou), Dr Franck OGOU (EPA/UAC), Dr Georges LOKONON (UAC).

Coordonnées des organisateurs

Université d’Abomey-Calavi (UAC) Laboratoire de Recherche Retrospective-Afrique (LaBRA) Tél : (+229) 94 58 69 99 / 96 02 87 33 Mail : adjivessodejoel@gmail.com & trogatien2006@yahoo.fr

Kategorien

Veranstaltungsformat

Hybridveranstaltung


Daten

  • Montag, 09. Mai 2022

Schlüsselwörter

  • colloque, révolution, Bénin

Kontakt

  • Hermann Wenceslas Adimou
    courriel : hadimou2 [at] gmail [dot] com

Informationsquelle

  • Hermann Wenceslas Adimou
    courriel : hadimou2 [at] gmail [dot] com

Lizenz

CC0-1.0 Diese Anzeige wird unter den Bedingungen der Creative Commons CC0 1.0 Universell .

Zitierhinweise

« La période révolutionnaire au Bénin : quels regards ? », Beitragsaufruf, Calenda, Veröffentlicht am Mittwoch, 27. April 2022, https://doi.org/10.58079/18qu

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