AccueilPour un apprentissage durable des langues en langues pour les spécialistes d'autres disciplines (LANSAD)

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Publié le vendredi 21 novembre 2014

Résumé

Au cœur de la démarche d’enseignement des langues en LANSAD s’inscrit la volonté de rendre leur apprentissage « durable », stable, résistant et résilient. Les implications de la réflexion écologique dans les langues de spécialité se situent à tous les niveaux de l’enseignement / apprentissage en LANSAD. Alors que l’idéologie d’obsolescence programmée semble gagner du terrain dans de nombreux domaines, comment penser les langues et leur enseignement / apprentissage pour favoriser une maîtrise des compétences langagières non obsolescente et tendre vers une durabilité programmée ? Telle sera la problématique du 37e congrès de l’Association des professeurs de langues des Instituts universitaires de technologie (APLIUT).

Annonce

Argumentaire

Au cœur de la démarche d’enseignement des langues en LANSAD s’inscrit la volonté de rendre leur apprentissage « durable », stable, résistant et résilient (préconisations et publications européennes autour de la formation tout au long de la vie). Le terme de « durabilité », néologisme récent, pourrait ainsi désigner un enseignement pour lequel on cherchera à fournir des ressources et outils en vue d’une pérennisation de l’apprentissage. Le mot anglais, « sustainability », sous-entend l’idée d’un capital naturel à préserver, entretenir, restaurer, gérer ou développer.

Les notions de durabilité et de « sustainability » interrogent donc naturellement celle d’écologie, notamment caractérisée par Bronfenbrenner (1979, 1994). Au sens large, l’écologie étudie les individus au sein de leur écosystème et les interactions entre eux. L’utilisation comme l’apprentissage des langues étant des phénomènes éminemment sociaux, il sera incontournable de considérer la notion de communautés et leur porosité. Les implications de la réflexion écologique dans les langues de spécialité se situent donc à tous les niveaux de l’enseignement/apprentissage en LANSAD, de l’individu dans son milieu à son interaction au sein de communautés, en passant par l’évolution de la langue (écolinguistique), la notion de microsystèmes (établissements scolaires, famille), et de macrosystèmes (culture, économie, monde du travail).

Alors que l’idéologie de d’obsolescence programmée semble gagner du terrain dans de nombreux domaines, comment penser les langues et leur enseignement/apprentissage pour favoriser une maîtrise des compétences langagières non obsolescente et tendre vers une durabilité programmée ? Telle sera la problématique du 37e congrès de l’APLIUT.

Sans être exhaustif, les notions de durabilité et d’écologie pourront mener à une réflexion autour de questions telles que :

  • les représentations de la durabilité pour les divers acteurs (étudiants, enseignants, chercheurs, établissements, monde professionnel) ;
  • les « environnements » d’apprentissage (technologies, réseaux sociaux, centres de langues, etc.) ;
  • les dispositifs d’enseignements à envisager (approche par projets, scenarios, jeux, EMILE[1], etc.) ;
  • les formes de certifications, évaluation, outils de mesure, et leur rôle dans l’optimisation de cette durabilité ;
  • les impacts et retombées de la mobilité pour un apprentissage durable ;
  • les enjeux de la durabilité en vue de la professionnalisation des étudiants ;
  • la place de l’interdisciplinarité pour une durabilité accrue ;
  • le rôle de la mémoire et mémorisation pour un apprentissage durable ;
  • l’auto-formation, l’autonomie, l’autonomisation, la motivation, l’auto-régulation comme mots clés d’un apprentissage durable ;
  • et, dans la lignée du congrès de l’APLIUT 2014, les liens entre « durabilité » et « réussite ».

[1] Enseignement d'une matière par l'intégration d'une langue étrangère.

Modalités de soumission

Les propositions de communication doivent être adressées par courriel en complétant la fiche ci-après à Julie MORERE : julie.morere@univ-nantes.fr

avant le 20 février 2015.

Des articles issus des communications pourront être proposés pour publication dans la revue Recherche et pratiques pédagogiques en langues de spécialité / Researching and teaching languages for specific purposes http://apliut.revues.org/ (Vol. XXXV, n° 2, Juin 2016)

Le colloque se tiendra à l'IUT Saint Omer, Université du Littoral, Côte D’Opale les 28, 29 et 30 mai 2015.

Composition du Comité Scientifique

  • Dan FROST – MCF 11e section, Université de Savoie
  • Noëlla GAIGEOT – PRCE, Université du Maine
  • Marie-Annick MATTIOLI – MCF 11e section, IUT Paris-Descartes, Université Paris Descartes
  • Julie MORERE (Présidente du Comité Scientifique) – MCF 11e section, IUT Nantes, Université de Nantes
  • Aurélie PIRAT – PRAG, Docteur, Université de Lorraine
  • Linda TERRIER – MCF 11e section, Université Toulouse – Jean Jaurès
  • Jean-Luc WOLF – PRCE, IUT Schiltigheim-Louis Pasteur, Université de Strasbourg

Catégories

Lieux

  • IUT Saint Omer - Avenue René Descartes
    Longuenesse, France (62968)

Dates

  • vendredi 20 février 2015

Mots-clés

  • langue, apprentissage, enseignement, durabilité

Contacts

  • Julie Morère
    courriel : julie [dot] morere [at] univ-nantes [dot] fr

URLS de référence

Source de l'information

  • Julie Morère
    courriel : julie [dot] morere [at] univ-nantes [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Pour un apprentissage durable des langues en langues pour les spécialistes d'autres disciplines (LANSAD) », Appel à contribution, Calenda, Publié le vendredi 21 novembre 2014, https://doi.org/10.58079/rap

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