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L'actualité de l'extrême-droite

The current state of the far right

Appel à contributions - n°21 de la revue ¿ Interrogations ?

¿ Interrogations ? journal issue 21, calls of contributions

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Publié le mercredi 10 décembre 2014

Résumé

Tout un chacun sait – qui pour s’en féliciter, qui pour le déplorer – que l’on assiste, depuis au moins trois décennies, d’un bout à l’autre du continent européen, à la réémergence de tendances ou même de mouvements qui, sous des formes diverses, sont désignés comme relevant de la mouvance d’extrême droite, qu’ils s’en revendiquent ou non. Du même coup, à titre à la fois de prodromes et de conséquences de ces mouvements, certains thèmes, thèses ou valeurs d’extrême droite, au premier rang desquels la défense d’une identité collective de référence sur un mode xénophobe, ont à nouveau conquis droit de cité, dans l’espace public, aussi bien d’ailleurs au sein du débat académique (y compris universitaire) qu’au sein du débat politique auquel on pense plus immédiatement. Cette résurgence a mis fin à la longue éclipse que l’idéologie d’extrême droite a connue en Europe à la suite de la seconde guerre mondiale, ostracisée qu’elle était par la mémoire des crimes collectifs auxquels elle avait pris part ou donné sa caution.

Annonce

Argumentaire

Tout un chacun sait – qui pour s’en féliciter, qui pour le déplorer – que l’on assiste, depuis au moins trois décennies, d’un bout à l’autre du continent européen, à la réémergence de tendances ou même de mouvements qui, sous des formes diverses, sont désignés comme relevant de la mouvance d’extrême droite, qu’ils s’en revendiquent ou non. Du même coup, à titre à la fois de prodromes et de conséquences de ces mouvements, certains thèmes, thèses ou valeurs d’extrême droite, au premier rang desquels la défense d’une identité collective de référence sur un mode xénophobe, ont à nouveau conquis droit de cité, dans l’espace public, aussi bien d’ailleurs au sein du débat académique (y compris universitaire) qu’au sein du débat politique auquel on pense plus immédiatement. Cette résurgence a mis fin à la longue éclipse que l’idéologie d’extrême droite a connue en Europe à la suite de la Seconde Guerre mondiale, ostracisée qu’elle était par la mémoire des crimes collectifs auxquels elle avait pris part ou donné sa caution.

Cette résurgence interroge en premier lieu les rapports que les mouvements d’extrême droite actuels peuvent entretenir avec ceux qui sont apparus dans d’autres contextes historiques, qu’il s’agisse de l’entre-deux-guerres ou de la Belle Époque. Quelle part de continuité et de discontinuité peut-on discerner entre eux ? Des invariants politiques et idéologiques se sont-ils maintenus en assurant ainsi une continuité entre ces différents mouvements ? Quels ont été les vecteurs et porteurs éventuels de cette continuité, qui ont servi de passeurs entre les mouvements antérieurs et les mouvements actuels : personnalités, réseaux et organisations, traditions et mémoires familiales, communautés religieuses, œuvres théoriques ou littéraires, maisons d’édition, etc. ? Cela peut aussi conduire à s’intéresser à la manière dont l’extrême droite invente des traditions, en proposant la redécouverte, la réviviscence ou la reconstruction d’éléments passés, réels ou imaginaires, soi-disant oubliés, en surfant ainsi sur la vague des « néo- » ; le néopaganisme tout comme certains régionalismes (ainsi, celui de la Lega Nord italienne) en fournissent des exemples parmi d’autres possibles. Comment alors différencier un tel emploi de ressources culturelles de celui opéré dans d’autres contextes de réception, comme le cadre fictionnel de certains univers de jeux de rôle ou jeux vidéo ? Comment se construit le rapport à ces éléments traditionnels dans de tels cadres et quels sont les risques d’assimilation et de reprises qui peuvent survenir ?

Inversement, qu’est ce qui s’est perdu ou gagné des extrêmes droite de jadis et naguère à celles d’aujourd’hui ? Qu’est-ce qui est apparu de neuf des unes aux autres ? Sur quels plans, sur quels modes, sur quels thèmes y a-t-il eu éventuellement ruptures entre elles ? S’agit-il de véritables ruptures ou de simples aggiornamentos ou euphémisations ? Et, pour quelles raisons ces ruptures, réelles ou apparentes, se sont-elles opérées ? Il serait intéressant par exemple de s’interroger sur la présence des femmes, quelquefois au tout premier plan, au sein des organisations ou mouvements d’extrême droite contemporains, alors que leurs prédécesseurs ou ancêtres étaient quasi exclusivement masculins et fortement sexistes. De même gagnerait-on sans doute à se pencher sur la manière dont l’extrême droite contemporaine a su instrumentaliser des nouveaux modes de communication de masse, tels l’Internet ou les ’réseaux sociaux’.

Mais, pour autant qu’il se soit produit de pareilles ruptures, peut-on encore, dans quelle mesure et pour quelles raisons les ranger les unes et les autres sous une même étiquette d’extrême droite ? Dès lors, il est inévitable d’interroger aussi la pertinence de cette catégorie, soit son contenu et son périmètre de définition, mais aussi la légitimité de son usage à l’encontre de certains des mouvements ainsi désignés. Qu’est-ce qui fait l’extrême droite et autorise à définir un mouvement, une organisation, un leader politique, un discours ou une idéologie comme étant d’extrême droite ? Et où passe la frontière entre l’extrême droite, ses voisins, ses opposants, ses ennemis ? Cette frontière est-elle restée fixe ou s’est-elle déplacée d’hier à aujourd’hui ? Et qu’en est-il des mouvements à travers cette frontière, par définition poreuse, qu’il s’agisse d’emprunts ouverts ou de contrebande, à l’initiative de l’un ou l’autre bord ?

En second lieu, par delà sa dialectique de continuité et de discontinuité, cette résurgence de l’extrême droite semble bien indiquer sa capacité de s’enraciner dans le terreau même non seulement de la modernité mais encore de la post- ou hyper-modernité contemporaine et de leurs crises, en se renouvelant en conséquence. C’est aussi cette dimension de l’actualité de l’extrême droite qu’il s’agit ici d’interroger.

Par exemple, il est possible de questionner la manière dont les transformations intervenues dans la configuration des rapports de force entre les différents groupements sociaux (classes et alliances entre classes, fractions de classe, couches ou catégories sociales), dans le contexte de la crise socio-économique que connaît l’Europe depuis les années 1970 et qui n’a cessé de rebondir depuis lors, ont ouvert de nouveaux espaces de développement à l’extrême droite. Mais on peut sans doute en faire autant à propos des transformations qui ont affecté au cours des dernières décennies d’autres rapports sociaux majeurs, par exemple les rapports sociaux de sexe ou les rapports sociaux de génération, en se demandant en quoi elles ont pu servir (respectivement desservir) l’extrême droite et comment, inversement, celle-ci a su en tirer bénéfice.

S’agissant de mouvements qui, pour la grande majorité d’entre eux, ont érigé la nation en véritable fétiche, en en faisant la seule communauté humaine possible ou authentique, dont la préservation constitue un intérêt vital et dont la possible disparition est vécue comme une catastrophe majeure, il est non moins pertinent de s’interroger sur la manière dont la crise actuelle des États-nations leur fournit un terrain favorable. Comment, par quelles médiations, jusqu’à quel point la (ré)émergence de ces mouvements est-elle liée à l’invalidation au moins partielle du cadre de l’État-nation, comme instance régulatrice de l’activité économique et instance dispensatrice de sécurité sociale, par l’actuel processus de ’globalisation’ économique ? L’intégration d’une large majorité d’États européens au sein d’un proto-État continental (l’Union européenne), à la fois aspect de l’invalidation précédente et moyen d’y réagir, favorise-t-elle, de même, la poussée de l’extrême droite ? Quid, sous ce rapport, de l’impuissance grandissante des formations politiques et des professionnels de la politique ? La dissipation ou la dévalorisation de la mémoire nationale (la mémoire des événements fondateurs de la nation) participent-elles du même phénomène ? Comment les mouvements d’extrême droite s’emparent-ils de ces thèmes, les intègrent-ils dans leurs propres modes de pensée, en tirent-ils arguments électoraux et motifs de propagande ?

Pour autant qu’elle procède du fétichisme d’une identité collective, par exemple lorsqu’elle est régionaliste, nationaliste, occidentaliste ou raciste, l’idéologie d’extrême droite est en principe hostilement disposée à l’égard de toute forme d’individualisme : de toute revendication de l’autonomie individuelle, a fortiori de toute position de l’individu comme réalité première et dernière, comme valeur suprême en définitive. Dans cette mesure même, elle entretient nécessairement un rapport ambigu et contradictoire à la situation de l’individu dans le monde contemporain. D’une part, en effet, celui-ci exacerbe ses revendications d’autonomie, en les poussant quelquefois jusqu’à l’autoréférence, jusqu’à la prétention de ne relever que de lui-même et de n’avoir de comptes à rendre qu’à lui-même. Tandis que, d’autre part, il se trouve nécessairement affecté par ce que Gilles Lipovetski a appelé « l’ère du vide » : l’absence au sein des sociétés contemporaines de tout cadre de références cohérent et stable lui permettant de donner sens à son existence en construisant son identité, en communiquant avec autrui et en participant à la marche du monde. Là encore, il doit être possible de saisir comment l’idéologie d’extrême droite tire parti de ces éléments contradictoires, en tentant de fournir à ses sympathisants et adhérents un cadre de références leur promettant d’échapper aux effets angoissants qui résultent de cette incohérence. Sous ce rapport, l’exploration de l’imaginaire d’extrême droite, tel qu’il s’exprime dans les discours ordinaires de ses représentants politiques mais tel qu’il s’illustre aussi dans les œuvres culturelles (littéraires, cinématographiques, musicales, ludiques) qui s’en inspirent, peut sûrement s’avérer féconde.

Les pistes de recherche précédentes ne sont, au demeurant, nullement exclusives d’autres. Elles circonscrivent, plutôt qu’elles ne jalonnent, le champ des contributions souhaitées. Elles peuvent s’explorer à partir de l’ensemble des disciplines des sciences sociales (anthropologie, histoire, sociologie, sciences politiques, sciences du langage, sciences de l’information et de la communication, économie politique, urbanisme, psychosociologie, etc.) et en se centrant sur différents domaines ou niveaux de la pratique sociale. Seront tout particulièrement appréciées les études pouvant porter sur les extrêmes droites étrangères, pour ne pas enfermer notre dossier dans un cadre étroitement hexagonal.

En revanche, à la lecture des lignes précédentes, on aura compris que la revue ne souhaite pas recevoir des textes partisans – quel que soit leur parti pris – mais des articles analytiques et réflexifs, inspirés d’une véritable volonté de savoir, toute proclamation de foi mis à part. De même, les études empiriques sur le développement de tel ou tel mouvement d’extrême droite, présent ou passé, ou de tel ou tel événement historique auquel l’extrême droite peut avoir été mêlée, ne satisferaient pas davantage aux exigences du présent appel à contribution, sauf à ce qu’ils présentent une forte dimension analytique explorant les processus sociaux dans lesquels ces mouvements ou événements s’enracinent.

En dehors des articles répondant à l’appel à contributions, la Revue ¿ Interrogations ? accueille volontiers les travaux les plus divers pour ses autres rubriques.

La rubrique « Des travaux et des jours » est destinée à des articles présentant des recherches en cours dans lesquels l’auteur met l’accent sur la problématique, les hypothèses, le caractère exploratoire de sa démarche, davantage que sur l’expérimentation et les conclusions de son étude. Ces articles ne doivent pas dépasser 25 000 signes (notes et espaces compris) et être adressés à Alain Bihr : alain.bihr@club-internet.fr

La rubrique « Fiches techniques » est destinée à des articles abordant des questions d’ordre méthodologique (sur l’entretien, la recherche documentaire, la position du chercheur dans l’enquête, etc.) ou théorique (présentant des concepts, des paradigmes, des écoles de pensée, etc.) dans une visée pédagogique. Ces articles ne doivent pas non plus dépasser 25 000 signes (notes et espaces compris) et être adressés à Audrey Tuaillon-Demesy : audrey.tuaillon-demesy@univ-fcomte.fr

La rubrique « Varia », par laquelle se clôt tout numéro de la revue, accueille, comme son nom l’indique, des articles qui ne répondent pas aux différents appels à contributions ni aux rubriques précédentes. Ils ne doivent pas dépasser 50 000 signes (notes et espaces compris) et être adressés à Florent Schepens : schepens.f@wanadoo.fr

Enfin, la dernière partie de la revue recueille des « Notes de lecture » dans lesquelles un ouvrage peut être présenté de manière synthétique mais aussi critiqué, la note pouvant ainsi constituer un coup de cœur ou, au contraire, un coup de gueule ! Elle peut aller jusqu’à 12 000 signes (notes et espaces compris) et être adressée à Sébastien Haissat : sebastien.haissat@wanadoo.fr. Par ailleurs, les auteurs peuvent nous adresser leur ouvrage pour que la revue en rédige une note de lecture à l’adresse suivante : Sébastien Haissat, UPFR Sports, 31 chemin de l’Epitaphe – F, 25000 Besançon. Cette proposition ne peut être prise comme un engagement contractuel de la part de la revue. Les ouvrages, qu’ils soient ou non recensés, ne seront pas retournés à leurs auteurs ou éditeurs.

Modalités de soumission

Les articles, rédigés aux normes de la revue, au format .doc ou .odt, devront être adressés à Alain Bihr, à l’adresse électronique suivante : alain.bihr@club-internet.fr. Ils ne doivent pas dépasser 50 000 signes (notes et espaces compris).

avant le 31 janvier 2015.

Les propositions d’articles seront d’abord préexpertisées par le comité de rédaction qui jugera de sa qualité de mise en forme, de sa lisibilité et de son adéquation avec l’appel à contribution en cours.

Dans un deuxième temps, les articles sélectionnés seront adressés, anonymement, à au moins deux experts indépendants pris dans et en dehors de notre comité de lecture. Ils devront se prononcer sur sa qualité scientifique et méthodologique. Quatre réponses sont possibles de la part des experts : publication envisageable en l’état ; publication envisageable sous réserve de modifications mineures ; publication envisageable sous réserve de modifications majeures ; proposition de rejet.

Publication du numéro : décembre 2015.

Comité de rédaction

  • Alain BIHR, professeur émérite de sociologie, chercheur associé du laboratoire Culture, Sport, Santé, Société(C3S) de l’Université de Franche-Comté, 
  • Martial CAVATZ, doctorant en histoire, membre du Laboratoire des Sciences Historiques de l’Université de Franche-Comté, 
  • Hélène CLÉAU, docteur en sociologie, membre du Laboratoire de sociologie et d’anthropologie (LASA) de l’Université de Franche-Comté, 
  • Jeanne DEMOULIN, docteure en aménagement de l’espace et urbanisme , membre du Laboratoire Mosaïquesde l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense, 
  • Laurent DI FILIPPO, doctorant en sciences de l’information et de la communication au Centre de recherche sur les médiations à l’Université de Lorraine et en co-tutelle en études scandinaves à l’université de Bâle, 
  • Sébastien HAISSAT, maître de conférences en sociologie à l’Université de Franche-Comté, membre du laboratoire Culture, Sport, Santé, Société (C3S) de l’Université de Franche-Comté, 
  • Céline LAMBERT, doctorante en sciences du langage, membre de l’équipe LLC (Langues, Langages, Communication) du Laboratoire Éditions, Langages, Littératures, Informatique, Arts, Didactiques, Discours(ELLIADD) de l’Université de Franche-Comté, 
  • Brice MONIER, maître de conférences en STAPS à la Faculté des Sports de Nancy, membre du Laboratoire Interdisciplinaire de Sciences de l’Éducation et de la Communication (LISEC) de l’Université de Lorraine, 
  • Maud NAVARRE, docteure en sociologie, membre du Centre Georges Chevrier de l’Université de Bourgogne, 
  • Adèle PETITCLERC, doctorante en sciences du langage, membre du Laboratoire Éditions, Langages, Littératures, Informatique, Arts, Didactiques, Discours (ELLIADD) de l’Université de Franche-Comté, 
  • Mathieu PLESIAT, docteur en sociologie, Conseil Général du Doubs, 
  • Émilie SAUNIER, docteure en sociologie, enseignante à la FASSE, post-doctorante au Gresco, membre duCentre Max Weber de l’ENS Lyon, 
  • Florent SCHEPENS, maître de conférences en sociologie à l’Université de Bourgogne, membre du Centre Georges Chevrier de l’Université de Bourgogne, chercheur associé au Laboratoire de sociologie et d’anthropologie (LASA) de l’Université de Franche-Comté, 
  • Audrey TUAILLON DEMESY, docteure en sociologie, maître de conférences à l’UPFR Sports de l’Université de Franche-Comté, membre du laboratoire Culture, Sport, Santé, Société (C3S), 
  • Agnès VANDEVELDE-ROUGALE, docteure en anthropologie et sociologie (mention sociologie clinique), membre du Laboratoire de Changement Social et Politique de l’Université Paris Diderot

Comité de lecture

Anthropologie-Ethnologie

  • Marianne MESNIL, professeur honoraire d’anthropologie, Université Libre de Bruxelles, (anthropologie balkanique). 
  • Philippe LIOTARD, maître de conférences à l’Université de Lyon 1, (anthropologie du sport et de la performance, usages sociaux du corps, homosexualité, sexualité et body art).

Droit

  • Yann-Arzel DURELLE-MARC, maître de conférence en histoire du droit, Université de Franche-Comté, (histoire du droit en général, histoire culturelle et des mentalités). 
  • Christopher POLLMANN, professeur agrégé de droit public, Université Paul Verlaine - Metz, (droit et société ; théorie, philosophie et sociologie ’pratiques’ du droit ; méthodologie juridique).

Economie – Gestion

  • François CHESNAIS, professeur émérite d’économie, Université de Paris-Nord (Villetaneuse), (économie politique de la mondialisation du capital). 
  • Pierre CONCIALDI, économiste, chercheur à l’IRES (Institut de recherches économiques et sociales), (économie de la pauvreté, de la protection sociale et des inégalités). 
  • Jean-Jacques GIRARDOT, maître de conférences en économie, Université de Franche-Comté, (intelligence territoriale, développement territorial, surtout les aspects sociaux et culturels, évaluation des politiques sociales, analyse des données, statistiques qualitatives et quantitatives). 
  • Isaac JOHSUA, maître de conférences honoraire en économie, Université de Paris XI, (crise de 1929, crise économique contemporaine). 
  • Antoine MATH, économiste, chercheur à l’IRES (Institut de recherches économiques et sociales), (économie de la politique familiale, des systèmes de retraites et des inégalités). 
  • Jean-Paul VILLETTE, maître de conférences en gestion, Université de Strasbourg, BETA-UMR 7522 du CNRS (statistique exploratoire).

Histoire

  • Jean BATOU, professeur d’histoire contemporaine, Université de Lausanne, Institution d’histoire économique et sociale, (histoire économique et sociale internationale (développement, mondialisation, mouvements sociaux). 
  • Georges BISCHOFF, professeur d’histoire médiévale, Université de Strasbourg, (histoire médiévale). 
  • Sandra BOEHRINGER, maîtresse de conférences en histoire grecque, Université de Strasbourg (Institut d’histoire grecque), (littératures et civilisations grecque et romaine, genre et sexualité à l’époque contemporaine). 
  • Anne CAROL, professeur d’histoire contemporaine à l’Université d’Aix-Marseille, UMR 7303 Telemme (Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme), membre de l’Institut Universitaire de France, (histoire sociale et culturelle de la médecine et des médecins XVIIIe-XXesiècle, histoire du corps vivant et mort). 
  • Paul DIETSCHY, maître de conférences en histoire contemporaine, Université de Franche-Comté, (histoire du sport, histoire de l’Italie contemporaine). 
  • Frank MULLER, professeur émérite d’histoire moderne, Université de Strasbourg, (histoire politique et culturelle et histoire de l’art des 15e, 16e et 17e siècles, plus particulièrement Europe centrale et Europe du Nord ; histoire de la Réforme, particulièrement des dissidents ; histoire de l’anarchisme). 
  • Françoise OLIVIER-UTARD, maître de conférences en histoire contemporaine, Université de Strasbourg, BETA (UMR 7522), (histoire du mouvement ouvrier, histoire du syndicalisme, histoire des institutions scientifiques). 
  • Yannis THANASSEKOS, collaborateur scientifique à l’Université de Bruxelles et de Liège, ancien directeur de la Fondation Auschwitz (Bruxelles), membre du Conseil scientifique de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (Paris), (histoire des crimes et génocides nazis, histoire et sociologie des régimes totalitaires).

Langue, langage et littérature

  • Eleni MITROPOULOU, maître de conférences habilité en sciences du langage et en sciences de l’information et de la communication, Université de Franche-Comté et Université de Bourgogne, (stratégies des industries numériques, sémiotique de la communication, supports, discours et pratiques des médias) 
  • Jean-Marie VIPREY, professeur de langue et littératures françaises, Université de Franche-Comté, (sciences du texte, analyse du discours, établissement philologique de corpus en sciences humaines).

Philosophie

  • Claire CRIGNON DE OLIVEIRA, maître de conférences en philosophie - Université de Bourgogne, . (histoire de la philosophie et de la médecine anglaises, philosophie et anthropologie de la médecine). 
  • Stéphane HABER, professeur de philosophie à l’Université Paris-Ouest-Nanterre-La Défense (philosophie sociale et politique)

Psychologie

  • Jean-Yves FEBEREY, médecin psychiatre, praticien hospitalier au Centre Hospitalier de Breil-sur-Roya (Alpes-Maritimes), psychiatre psychothérapeute au centre de santé de la MGEN de Nice (psychanalyse, École psychanalytique de Budapest, politiques publiques de santé mentale en Europe, en particulier « santé mentale dans la communauté »). 
  • Jean-Pierre MINARY, professeur de psychologie, Université de Franche-Comté, (psychologie et psychosociologie du travail et de l’institution). 
  • Patrick SCHMOLL, docteur en psychologie, ingénieur de recherches CNRS et rédacteur en chef de la Revue des sciences sociales UMR 7246, Université de Strasbourg, (anthropologie des nouvelles technologies).

Sciences de l’éducation

  • Isabelle QUEVAL, maîtresse de conférences en sciences de l’éducation, Université de Paris Descartes, Centre de Recherche Sens Éthique Société (CERSES UMR 8137), (philosophie de la performance et du dépassement de soi, corps, sport, santé, éducation physique, dopage).

Sciences de l’information et de la communication

  • Sylvie THIEBLEMONT-DOLLET, prodesseure en sciences de l’information et de la communication, Université de Lorraine, (communication interculturelle, problèmes publics, processus communicationnels, dispositifs mémoriels, immigration et communication, postures du chercheur). 
  • Jean-Michel UTARD, professeur émérite en sciences de l’information et de la communication, Université de Strasbourg, (médias, médias en Europe, journalisme, publicité, communication des organisations, analyse de discours, sémiologie). 
  • Geneviève VAN CAUWENBERGE, chargé de cours en arts et sciences de la communication, Université de Liège, (cinéma, en particulier cinéma documentaire ; didactique des médias ; études de genre)

Sciences politiques

  • Pierre COURS-SALIES, professeur de sciences politiques, Université Paris X, (sociologie politique). 
  • Oscar MAZZOLENI, maître d’enseignement et de recherche en science politique, Université de Lausanne, (comportement politique, partis et élites politiques). 
  • Sophie PAPAEFTHYMIOU, Professeur à l’Institut d’Etudes Politiques de Lyon, (philosophie du droit et théorie politique et sociale) 
  • Sylvie TISSOT, professeure de sciences politiques, Université Paris 8, sociologie urbaine, sociologie des classes supérieures.

Sciences et techniques des activités physiques et sportives

  • Eric MONNIN, maître de conférences en STAPS, UPFR Sports/Université de Franche-Comté, Laboratoire Culture, Sport, Santé, Société (C3S, EA 4660), (histoire et sociologie des pratiques sportives). 
  • Christian VIVIER, professeur de STAPS, UPFR Sports/Université de Franche-Comté, Laboratoire Culture, Sport, Santé, Société (C3S, EA 4660) (histoire du sport, sémio-histoire du sport, histoire culturelle).

Sociologie

  • Michèle BAUMANN, professeure de sociologie, Université du Luxembourg – unité de recherche INSIDE (Intergrative research unit and individual development), (sociologie médicale, inégalités sociales de santé, qualité de vie, santé mentale, satisfaction à l’égard de la vie et des services des aidants familiaux et des victimes atteints d’un accident vasculaire cérébral ). 
  • Maurice BLANC, professeur émérite de sociologie, Université de Strasbourg, (transformations des villes, pouvoir et gouvernance urbaine, démocratie et citoyenneté, relations interethniques dans la ville, développement urbain durable, coopération transfrontalière, métiers de la ville et de l’aménagement). 
  • Paul BOUFFARTIGUE, directeur de recherches, Laboratoire d’Economie et de Sociologie du Travail. UMR 6123, Université de Provence, Université de la Méditerranée, (économie et sociologie du travail). 
  • Nicolas BOURGOIN, maître de conférences en sociologie, Université de Franche-Comté, (sociologie de la déviance). 
  • Philippe BRETON, professeur des universités, Centre universitaire d’enseignement du journalisme, Université de Strasbourg, (anthropologie et sociologie de la communication). 
  • Laurence CHARTON, professeure de sociologie, Institut National de la Recherche Scientifique - Centre Urbanisation, Culture et Société, Montréal, (sociologie des rapports familiaux, des comportements de fécondité, de la sexualité, des trajectoires existentiels). 
  • Geneviève CRESSON, professeure de sociologie, Université de Lille 1, (sociologie de la santé, de la famille, du genre et de la petite enfance) 
  • Sandrine DAUPHIN, docteure en sciences politiques, CNAF &Centre de recherches sociologiques et politiques de Paris (CRESPPA)- GTM (genre/rapports sociaux de sexe ; politiques familiales ; inégalités sociales ; conciliation vie professionnelle-vie familiale) 
  • Florence DOUGUET, maître de conférences en sociologie, Université de Bretagne Sud, (sociologie de la santé, travail et santé). 
  • Francis FARRUGIA, professeur de sociologie, Université de Franche-Comté, (sociologie de la connaissance, épistémologie des sciences humaines et sociales). 
  • Gilles FERREOL, professeur de sociologie, Université de Franche-Comté, (sociologie de l’intégration et de l’exclusion ; méthodologie des sciences sociales ; politiques publiques (évaluation des -) ; altérité et relations interculturelles). 
  • Bernard FRIOT, professeur émérite de sociologie, Université Paris Ouest, (sociologie de la protection sociale et du salariat). 
  • Pascal FUGIER, université Lille 3/université Paris Diderot, (approche clinique en sciences sociales, sociologie du travail, sociologie de l’éducation, épistémologie des SHS, travail social). 
  • Matthieu GATEAU, maître de conférences en sociologie à l’Université de Bourgogne, membre du Centre Georges Chevrier de l’Université de Bourgogne et du Laboration de sociologie et d’anthropologie de l’Université de Franche Comté, (engagement, bénévolat, militantisme, commerce équitable, économie sociale et solidaire, sociologie des espaces périurbain) 
  • Florent GAUDEZ, Professeur de Sociologie, Université Grenoble II, (sociologie de l’art, de la culture et de la connaissance, sociologie de l’art et de la culture). 
  • Frédérique GIRAUD, ancienne élève de l’ENS de Lyon, professeur agrégé de sciences économiques et sociales, doctorante en sociologie à l’ENS de Lyon, membre du Centre Max Weber (UMR-5283), (sociologie de l’alimentation, sociologie de la consommation, sociologie de la littérature, sociologie des professions et des carrières artistiques). 
  • Christian GUINCHARD, maître de conférences en sociologie, Université de Franche-Comté, (sociologie de la précarité, de la culture, de l’urbanité). 
  • Sylvie GUIGON, maître de conférences en sociologie, Université de Franche-Comté, (sociologie de la transmission). 
  • Philippe HAMMAN, professeur de sociologie, Université de Strasbourg / laboratoire Sociétés, acteurs, gouvernement en Europe (SAGE, UMR 7363 CNRS-UdS), (sociologie de la ville, des territoires et de l’environnement ; sociologie du travail, des associations ; européanisation de l’action publique) 
  • Dominique JACQUES-JOUVENOT, professeur de sociologie, Université de Franche-Comté, (sociologie des professions, sociologie de la transmission). 
  • Danièle KERGOAT, directrice de recherches émérite en sociologie - CNRS Paris, (sociologie du travail, de la division sexuelle du travail et de rapports sociaux de sexe). 
  • Françoise LE BORGNE-UGUEN, maître de conférences en sociologie, Université de Brest, (santé : parcours de vie et parcours de santé, soutiens des proches et organisation professionnelle de la santé ; famille : genre, génération, grand-parenté ; vieillissement : participation sociale et citoyenne, pouvoir sur soi et besoin des services d’autrui ; solidarités collectives et protections sociales : protections/vulnérabilités, recours au droit civil, au droit de la santé, au droit des usagers). 
  • Juan MATAS, maître de conférences en sociologie, Université de Strasbourg, (sociologie de l’exclusion et de l’immigration, sociologie politique de l’Amérique latine). 
  • Bruno MILLY, professeur en sociologie, Université Lyon II, Centre Max Weber, (Sociologie du travail, sociologie des organisations, sociologie des professions, sociologie des institutions, sociologie de l’action publique). 
  • Simone PENNEC, maître de conférences en sociologie, Université de Bretagne occidentale, (famille, liens de filiation et rapports de genre ; production de santé et politiques socio-sanitaires en matière de vieillissement ; dynamiques des sociabilités et des solidarités à la vieillesse). 
  • Bruno PEQUIGNOT, professeur de sociologie, Université Paris III, Université Sorbonne Nouvelle, (sociologie de l’art et de la culture, histoire des sciences sociales). 
  • Roland PFEFFERKORN, professeur de sociologie, Université de Strasbourg, UMR 7246, (sociologie des inégalités ; sociologie des rapports sociaux de sexe). 
  • Louis PINTO, directeur de recherches CNRS, Centre de sociologie européenne, (la sociologie de la presse, des intellectuels et de la catégorie de consommateur). 
  • Justine PRIBETICH, docteure en sociologie, maître de Conférences à AgroSup/INRA Dijon, membre du Laboratoire de recherche sur les innovations socio-techniques et organisationnelles en agriculture de Dijon (INRA-LISTO), chercheur associé au Groupe d’étude pour l’Europe de la culture et de la solidarité (GEPECS) de l’Université Paris Descartes. 
  • Robin RECOURS, maître de conférences en STAPS, Université Montpellier 1, (adolescence et cultures populaires : sport, musique, jeux vidéo). 
  • Patrick TENOUDJI, maître de conférence en sociologie, Université de Strasbourg, (la famille, la parenté, le politique, la musique, la différence de sexe, les réseaux de santé, le système de l’action sociale dans les banlieues). 
  • Georges UBBIALI, maître de conférences en sociologie, Université de Bourgogne, (sociologie des mouvements sociaux contemporains, sociologie du mouvement ouvrier). 
  • Daniel WELZER-LANG, professeur de sociologie, Université de Toulouse-2, (sexualités, genre, masculin, travail et commerce du sexe, homophobie, violences domestiques, sida, utopies, couple). 
  • Emmanuelle ZOLESIO, sociologue, maître de conférences en sciences de l’éducation (sociologie de la santé, sociologie du genre, éducation à la santé, méthodologie qualitative), Université de Clermont-Ferrand.

Dates

  • samedi 31 janvier 2015

Fichiers attachés

Mots-clés

  • Extrême-droite, idéologie

Contacts

  • Alain Bihr
    courriel : alain [dot] bihr [at] club-internet [dot] fr

URLS de référence

Source de l'information

  • Brice Monier
    courriel : brice [dot] monier [at] univ-lorraine [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« L'actualité de l'extrême-droite », Appel à contribution, Calenda, Publié le mercredi 10 décembre 2014, https://doi.org/10.58079/rir

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