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Le Droit à Lefebvre

The Right to Lefebvre

El derecho a Lefebvre

Call for papers about Henri Lefebvre and his work

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Publié le vendredi 15 décembre 2017

Résumé

Le colloque Henri Lefebvre : Une pensée devenue monde, organisé à l’Université Paris Ouest-Nanterre en 2011 en est une autre manifestation. Toutefois cet intérêt est assez relatif, puisque le peu de chercheur-e-s qui s’y intéressent sont souvent des philosophes. A l’exception de quelques figures, comme Jean-Pierre Garnier, qui mobilise explicitement cet auteur dans la majorité de ses travaux en sociologie urbaine, les sciences sociales semblent globalement continuer de l’ignorer. Même dans la géographie critique, Lefebvre n’est pas toujours cité comme une référence au contraire de David Harvey et Edward Soja, qui pourtant revendiquent une filiation directe aux chantiers conceptuels ouverts par Lefebvre. Cela peut s’expliquer par des divergences méthodologiques, épistémologiques, mais également politiques quant à l’appropriation du corpus.

Annonce

Argumentaire

Depuis le début des années 2000 on observe dans le monde un regain d’intérêt pour la pensée d’Henri Lefebvre. En France nous pouvons mentionner la réédition de certains de ses ouvrages à l’initiative de Rémi Hess ainsi que la publication de la revue en ligne La somme et le reste (2005-2011).Le colloque Henri Lefebvre : Une pensée devenue monde, organisé à l’Université Paris Ouest-Nanterre en 2011 en est une autre manifestation. Toutefois cet intérêt est assez relatif, puisque le peu de chercheur-e-s qui s’y intéressent sont souvent des philosophes. A l’exception de quelques figures, comme Jean-Pierre Garnier, qui mobilise explicitement cet auteur dans la majorité de ses travaux en sociologie urbaine, les sciences sociales semblent globalement continuer de l’ignorer. Même dans la géographie critique, Lefebvre n’est pas toujours cité comme une référence au contraire de David Harvey et Edward Soja (Gintrac, 2012 ; Morange et Calbérac, 2012), qui pourtant revendiquent une filiation directe aux chantiers conceptuels ouverts par Lefebvre. Cela peut s’expliquer par des divergences méthodologiques, épistémologiques, mais également politiques quant à l’appropriation du corpus (Garnier, 2011 ; Martin, 2011).

En revanche à l’étranger son œuvre a été beaucoup mobilisée dans les sciences sociales et ceci depuis les années 1970. Au Brésil par exemple, les travaux d’Henri Lefebvre ont fait école en géographie, principalement pour se distinguer des positions plus modérées de l’école de Milton Santos, géographe brésilien dont l’œuvre est pourtant largement inspirée de l’auteur qui nous intéresse. Plus récemment, la traduction tardive de La production de l’espace à l’espagnol (publiée en 2013) a provoqué une effervescence dans les pays hispanophones, notamment au Chili et au Mexique, où de nombreux jeunes géographes et sociologues ont organisé des séminaires de lectures et ont commencé à utiliser plus systématiquement les outils conceptuels de Lefebvre (vie quotidienne, espace social, etc.). Plus surprenant, au moment même de l’écriture de cet appel, nous apprenions qu’un colloque sur Lefebvre se tiendrait prochainement en Chine (1).

Enfin, si certaines thématiques lefebvriennes autant que les concepts qui en émergent sont « surreprésentés » dans les travaux en géographie et en sociologie, nous restons parfois dubitatifs quant à la façon dont ils peuvent être appropriés. Jean-Pierre Garnier et Denis Goldschmidt montraient déjà en 1978 comment la revendication du Droit à La Ville (Lefebvre, 1968), dix ans après la sortie de l’ouvrage, avait pu être récupérée par les politiques urbaines des années 1970. La question du droit à la ville, pourtant, ne peut se dissocier d’une critique radicale de la production de l’espace, de la vie quotidienne et de l’État (2). Aujourd’hui ce « droit » à la ville est utilisé par les chercheurs pour décrire des dispositifs de pacification sociale et trouve un écho dans les mobilisations « citoyennistes » inscrivant le mouvement social dans des perspectives co-gestionnaires alors même que Lefebvre (1968d), comme son disciple René Lourau, nous prévenaient de ces dangers (3).

Ainsi, on ne peut que constater qu’Henri Lefebvre n’a pas échappé au proverbe, et n’a pas été prophète en son pays, surtout de son vivant. Ceci s’explique principalement par la censure dont Lefebvre a souffert dans le milieu académique et dans le parti communiste (Hess, 1988). Nous pouvons également faire l’hypothèse que ses ouvrages apparaissent bien abstraits face à une tendance à la fragmentation disciplinaire et au rejet de la totalité qui ont marqué le champ des sciences sociales depuis les années 1980. Bien que peu avoué, Lefebvre est souvent jugé « compliqué » ou trop « philosophe » par les sciences sociales. Pourtant, la pensée lefebvrienne, loin de relever de l’unique travail philosophique, est au contraire, à la manière de l’œuvre de Marx, basée sur une précise connaissance du monde social et appuyée par une méthode dialectique rigoureuse dont l’enquête de terrain est une modalité aussi essentielle que l’intuition du philosophe (Ibid.).

Il semble donc que les développements théoriques de l’auteur aient pu décourager les chercheurs en sciences sociales, tant pour la complexité des contenus que par les difficultés à dépasser des ancrages disciplinaires et institutionnels. Par exemple, comme le souligne Christine Chivallon (2003) du point de vue de la géographie française, la triade de la production de l’espace (espace perçu, conçu et vécu) a plutôt été interprétée comme trois étages séparés (espace objectif des structures, espace culturel et espace vécu des pratiques) qui confortent plus ou moins consciemment des champs disciplinaires distincts, plutôt que d’approfondir leur relation dialectique, perdant ainsi la portée explicative des liens entre matérialité, discours et représentations. En effet, à contrecourant de certaines interprétations postmodernistes qui idéalisent les productions subjectives (comme Soja, 1999) et tendent à dématérialiser les relations de pouvoir, Lefebvre a en réalité « rematérialisé » les processus de représentations (Labica, 2014) en les inscrivant dans des temporalités à la fois simultanées et discordantes. Les travaux de Lefebvre ont donc permis d’identifier scientifiquement la construction de l’hégémonie capitaliste en explicitant la production d’espaces et de rythmes sociaux qui favorisent la reproduction des rapports sociaux capitalistes. C’est ainsi que Lefebvre a mis en exergue comment le scientifique qui se soucie de la valeur universelle des données et raisonnements qu’il produit, notamment en appréhendant les mouvements contradictoires, et bien plus proche de la praxis révolutionnaire qu’il ne peut lui-même y croire (Lefebvre, 1968b).

Et même si Lefebvre a influencé de nombreux et nombreuses chercheur-e-s par son travail de recherche et son enseignement, il a aussi été considéré comme l’un des pères des révoltes de mai 1968 (Hess, 1988) pour avoir privilégié l’autonomisation de ses étudiant-e-s afin qu’ils ou elles produisent une pensée libre qui ne saurait l’être à l’ombre d’une chapelle. Ainsi, à 50 ans de ces révoltes étudiantes qui ont eu un retentissement mondial, par cet appel, nous revendiquons le Droit à Henri Lefebvre : c’est-à-dire à mobiliser directement un auteur que nous estimons largement sous utilisé en France par le fait de la censure qu’il a connu. Une censure qui laisse peu de place au doute quant à la pertinence de sa pensée pour décrypter les processus de domination et d’imaginer une autre société possible. Une posture qui, de fait, replace le chercheur dans sa réalité, plutôt qu’au-dessus, qui inscrit le rôle de la science et des chercheurs dans la reproduction des rapports de production (Lefebvre, 1976). Il s’agira donc lors de ce colloque de travailler à l’actualisation de la pensée lefebvrienne pour célébrer l’homme comme il l’aurait aimé : c’est-à-dire non dans l’apologie d’un individu mais dans les virtualités dégagées par son œuvre. Pour ce faire, et pour éviter des propositions centrées sur la biographie de l’auteur, nous proposons plusieurs axes de travail, qui néanmoins peuvent se regrouper sous le questionnement de la validité et de l’actualisation des outils conceptuels et analytiques que l’auteur nous a légué, et ainsi revivifier son œuvre face au capitalisme contemporain.

[1] Another Walk with Lefebvre: Critique of Urbanism and Everyday Life in the Algorithmic Age, 11 et 12 novembre 2017, Campus Nanshan, Academy of Art Academic Hall, Chine: http://caa-ins.org/archives/2226/2

[2] A contre-courant des récupérations politiques du Droit à la Ville, nous saluons l’initiative de l’appel à l'organisation d'évènements pour les 50 ans du Droit à la Ville, impulsée par David Gabriel et Grégory Busquet dans une logique décentralisée et en lien avec les luttes urbaines : http://assoplanning.org/?q=node/118

[3] Voir, à propos de l’analyse de la co-gestion par René Lourau : Lourau R., 1977, Le gai savoir des sociologues, Paris, UGE.

Axes de questionnements

Les axes peuvent être traités transversalement

  • Production de l’espace et du temps, urbanisation du monde et processus de domination :

C’est avec le filtre de la vie quotidienne (entre autres : Lefebvre, 1947, 1968c) que Lefebvre observa l’urbanisation du monde (Lefebvre, 1970b), ce qui, mis en contraste avec ses premiers travaux de sociologie rurale (Lefebvre, 1963 ; 1970a), l’amena à formuler sa théorie de l’espace social et de sa production. Comment cette dernière permet-elle donc de comprendre une société globale toujours plus urbanisée, phénomène que l’auteur avait très bien anticipé ? Et dans quelle mesure l’urbanisation du monde peut être comprise comme une stratégie des classes dominantes pour maintenir leur hégémonie, tant à l’échelle locale que globale ? Et à 50 ans de la publication du Droit à la ville (1968a), que peut-il nous apprendre de nouveau sur sa récupération par les institutions officielles ?

  • Réactualiser le passage du rural à l’urbain :

Dans la continuité de l’axe précédent, et compte tenu de la pensée totalisante de Lefebvre, pourquoi cette hypothèse démontrée de l’urbanisation du monde a entrainé une certaine fétichisation de l’urbain et délaissé l’analyse du monde rural ? Ceci au point de laisser croire à beaucoup que Lefebvre était un urbaniste, alors qu’au contraire il a dédié beaucoup de pages à critiquer cette idéologie urbaine (Busquet, 2012). Cet axe invite donc à dépasser le fétichisme de la forme spatiale (rural, urbain) et à interroger l’importance de la structure sociale et des fonctions dans la définition des espaces. Ainsi, comment utiliser la pensée lefebvrienne pour mieux comprendre les mutations du continuum rural-urbain sous l’hégémonie capitaliste ? Et d’autre part, nous pouvons questionner, dans une attitude plus prospective, si les initiatives pour la re-ruralisation des sociétés et/ou les autonomies locales s’inscrivent nécessairement dans une démarche anticapitaliste.

  • Méthodologie et pensée dialectique :

Il n’est pas facile et parfois même décourageant de s’approprier quelques-uns des concepts de Lefebvre sans risquer de les délier du maillage conceptuel général (total ?) dans lesquels ils s’insèrent. C’est pourquoi il nous semble pertinent d’échanger sur les manières dont des chercheurs en sciences sociales mobilisent ses concepts, la méthode (régressive-progressive), ou comment ils appliquent les principes de la méthode dialectique, autant pour préparer leur travail de terrain que pour l’analyse de données récoltées. En résumé, comment approfondir le lien entre la dimension empirique et localisée des recherches en sciences sociales et l’exercice philosophique ?

  • Penser le rôle du chercheur :

Chez Lefebvre la critique de la vie quotidienne ou la production de l’espace avaient pour objectif commun de chercher à comprendre comment se déploient les dynamiques d’aliénation, elles-mêmes conçues comme des événements, toujours en reconfiguration, plutôt que comme des couches qui s’accumuleraient inexorablement (Echeverria, 2006). Depuis cette perspective, les recherches menées sur l’aliénation capitaliste offrent donc aussi des idées sur les possibilités d’émancipation. L’exploration de la dialectique impossibles-possibles invite donc à dépasser la dichotomie chercheur/militant puisque contrairement à la pensée cartésienne, elle conçoit d’emblée le chercheur comme un sujet parmi d’autres, c’est-à-dire socialement situé, donc jamais neutre. Cette perspective, qui peut paraître politique, provient pourtant de la méthode dialectique héritée de l’Idéologie Allemande de Marx et Engels, replaçant la catégorie de l’intellectuel dans la division du travail et la production de l’illusio. Ainsi, nous invitons les participants à exposer leurs réflexions, à partir du travail de Lefebvre, sur les liens entre activités scientifiques et militantes. Cet axe permettra, à partir d’expériences singulières, de penser les rapports entre science et révolution, ainsi que le rôle des institutions et des espaces du travail scientifique, afin affronter concrètement les problèmes qu’implique la transformation du monde.

Modalités de soumission

  • Proposer une communication individuelle : rédiger un résumé en français ou en espagnol dans un fichier texte, entre 2000 et 2500 signes (espaces inclus), avec un titre et 5 mots clés. Sur le même fichier préciser vos nom et prénom, ainsi que votre institution de rattachement, votre mail et numéro de téléphone.
  • Proposer un atelier ou d’autre formes d’interventions : nous accueillerons également des interventions collectives afin d’encourager la restitution commune de l’appropriation des concepts et méthodes. Nous tenons à respecter et même à inciter les dynamiques autonomes et collectives. Un travail collectif peut par exemple être présenté par une seule voix. Mais il existe de nombreuses autres manières de présenter des contenus scientifiques (atelier, table ronde, conférences, sessions types séminaires, inviter un mouvement social ou collectif militants à venir dialoguer avec des universitaires, etc.). Libre à vous d’être imaginatifs. Dans le cas d’une proposition collective ou forme spécifique d’intervention, merci de respecter la forme classique de réponse telle que nous l’avons énoncé précédemment. Néanmoins nous vous demandons d’y ajouter une description de la dynamique que vous souhaiteriez mettre en place. Attention à qu’elle ne soit pas trop chronophage.
  •  Envoyez la proposition par courriel avant le 1 février 2018 à : ledroitalefebvre@gmail.com

  • Les résultats d’acceptation : ils seront communiqués par courrier électronique au plus tard le 15 février. En cas d’acceptation, il vous sera demandé de rédiger un document ne devant pas dépasser les 30 000 signes (espaces compris). Ces documents devront nous être envoyés pour le 15 mai afin de faciliter le travail des discutants, des traducteurs et d’anticiper le travail de publication. Ces documents seront soumis à une nouvelle évaluation. Un délai sera néanmoins accordé, suite au colloque, pour que les documents puissent être travaillés en fonction des débats qui auront eu lieu.

Comité Scientifique

  • Ceceña René Álvarez, géographie et histoire, Centre d’études Mexicaines (Paris) - UNAM (Mexique)
  • De Simoni Simona, philosophie, Università degli Studi di Torin (Italie), Sophiapol (Paris X Nanterre)
  • Espinosa Hernández Rolando, géographie, Posgrado de Geografía - UNAM (Mexique)
  • Garnier Jean-Pierre, sociologue, anciennement ESA Paris
  • Hess Rémi, sciences de l’éducation, Paris 8
  • Lariagon Renaud, géographie, ESO-Caen, UCN
  • Le Roulley Simon, sociologie, CERReV, UCN

Responsables Scientifiques

  • Fournier Jean-Marc, géographie, ESO-Caen, UCN
  • Juan Salvador, sociologie, CERReV, UCN
  • Uhel Mathieu, géographie, ESO-Caen, UCN

Comité d’organisation

  • Lariagon Renaud, géographie, ESO-Caen, UCN
  • Le Roulley Simon, sociologie, CERReV, UCN
  • Uhel Mathieu, géographie, ESO-Caen, UCN
  • Marie dit Chirot Clément, géographie, ESO-Angers, UCN
  • Bourdin Pierre, philosophie, Identité et Subjectivité, UCN
  • Silly Maxence, sociologie, CERReV, UCN
  • Luz Pérez Vanesa, géographie, Posgrado de Geografía - UNAM (Mexique)
  • Serrano Alejandro, géographie, Posgrado de Geografía - UNAM (Mexique)
  • Yllan Barrios Marisol, géographie, Posgrado de Geografía - UNAM (Mexique)
  • Torris Guevara Gustavo, géographie, Posgrado de Geografía - UNAM (Mexique)
  • Cerroni Mauricio, géographie, Posgrado de Geografía - UNAM (Mexique)
  • Valadez Betancourt Luis, Posgrado de Geografía - UNAM (Mexique)

Institutions partenaires

MRSH, CNRS, UCN, ESO-Caen, ESO-Angers, UMR ESO, CERReV, ED HSRT, UFR HSS, UFR SEGGAT, Posgrado de Geografía (UNAM), Centre d’études Mexicaines (UNAM-Paris), DGECI (UNAM), Agence Universitaire de la Francophonie, Association Anamnèse.

Références

Busquet G., 2012, “L’espace politique chez Henri Lefebvre : l’idéologie et l’utopie”, Justice spatiale/Spatial justice, n° 5, déc. 2012-déc., consultado en línea el 23/07/15: http://www.jssj.org

Chivallon C., 2003, « Une vision de la géographie sociale et culturelle en France », Annales de Géographie, Vo 112, n°634, pp. 646-657.

Echeverria B., 2006, « Lefebvre y la crítica de la modernidad », Revista Veredas, n°7, México, UAM-Xochimilco, pp. 33-37.

Garnier J-P., 2010, Une violence éminemment contemporaine. Essais sur la ville, la petite-bourgeoisie intellectuelle et l’effacement des classes populaires, Marseille, Agone, 256 p.

Garnier J-P. & Goldschmidt D., 1978, La Comédie Urbaine, Paris, Maspero.

Gintrac C., 2012, « Géographie critique, géographie radicale : comment nommé la géographie engagée ? » Carnet de géographe, N°4, Paris.

Hess R.,1988, Henri Lefebvre et l’aventure du siècle, Paris, A.M. Métailié.

Labica T., 2014, communication dans la table Ronde « RALENTIR : TRAVAUX ! » LES GÉOGRAPHES FACE AU TOURNANT SPATIAL, Colloque Espace en Partage, ESO-CNRS, Rennes, avril 2014.

Lefebvre H., 2013, La Producción del Espacio, Madrid, Capitán Swing.

Lefebvre H., 2000 (1974), La production de L’espace, (4e ed.) Paris, Ed. du Seuil.

Lefebvre H., 1970a, Du rural à l'urbain, 1970, Anthropos.

Lefebvre H., 1970b, La révolution urbaine, Paris, Gallimard, Collection "Idées".

Lefebvre H., 1968a, Le Droit à la ville, Paris, Ed. du Seuil.

Lefebvre H., 1968b, « Structure, forme et fonction dans ‟Le Capital″ », L’Homme et la Société, N°7, Paris.

Lefebvre H., 1968c, La vie quotidienne dans le monde moderne, Paris, Gallimard.

Lefebvre H., 1968d, L’irruption. De Nanterre au sommet, Paris, Antrhopos.

Lefebvre H., 1963, La vallée de Campan - Étude de sociologie rurale, 1963, PUF.

Lefebvre H., 1947, Critique de la vie quotidienne, Paris, L’Arche.

Lefebvre H., 1976, De l’Etat. L’Etat dans le monde moderne, Paris, Union Général Editions.

Lourau R., 1977, Le gai savoir des sociologues, Paris, UGE.

Martin J-Y., 2011, “L’espace”, in Lethierry H. (dir.), Sauve qui peut la ville, Études lefebvriennes, Paris, L’Harmattan, pp. 33-40.

Morange M. et Calbérac Y., 2012, « Géographies critiques ‟à la française ?″ », Carnet de géographe, N°4, Paris.

Soja E., 1999, “Thirdspace: expanding the scope of the geografical imagination”, in Massey D., Allen J. y Sarre P., (dir.), Human Geography Today, Londres: Politi Press, pp. 260-278.


Dates

  • jeudi 01 février 2018

Fichiers attachés

Mots-clés

  • Henri Lefebvre

Contacts

  • Simon Le Roulley
    courriel : simon [dot] leroulley [at] gmail [dot] com
  • Renaud Lariagon
    courriel : renaud [dot] lariagon [at] unicaen [dot] fr

Source de l'information

  • Simon Le Roulley
    courriel : simon [dot] leroulley [at] gmail [dot] com

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Le Droit à Lefebvre », Appel à contribution, Calenda, Publié le vendredi 15 décembre 2017, https://doi.org/10.58079/z4t

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