AccueilCimetières et tombes à la croisée du religieux, du politique et de l’urbain

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Cimetières et tombes à la croisée du religieux, du politique et de l’urbain

Cemeteries and tombs at the crossroads of religion, politics and the urban

Revue des mondes musulmans de la Méditerranée (Remmm)

Revue des mondes musulmans de la Méditerranée (Remmm) journal

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Publié le mercredi 24 janvier 2018

Résumé

Les cimetières et les sépultures constituent un objet privilégié des sciences humaines et sociales. L’anthropologie a toujours accordé une importance majeure aux pratiques et aux espaces funéraires comme témoins des invariants humains et des particularismes culturels (M. Godelier, 2015). L’archéologie, l’épigraphie et la science historique trouvent dans les cimetières et les sépultures des sources matérielles d’information sur la vie des plus anciennes sociétés, leurs changements politiques, économiques et moraux. Pour les sciences religieuses, ces objets s’inscrivent dans des systèmes de pensée et d’action qui leur donnent sens et qu’ils documentent en retour. Pour la philosophie et la sociologie modernes, les cimetières peuvent être vus comme des « hétérotopies » (M. Foucault, 1967), des lieux « inscrits dans l’espace-temps d’une existence alternative, à la fois matérielle et imaginaire » (J.-D. Urbain, 2010).

Annonce

Argumentaire

Les cimetières et les sépultures constituent un objet privilégié des sciences humaines et sociales. L’anthropologie a toujours accordé une importance majeure aux pratiques et aux espaces funéraires comme témoins des invariants humains et des particularismes culturels (M. Godelier, 2015). L’archéologie, l’épigraphie et la science historique trouvent dans les cimetières et les sépultures des sources matérielles d’information sur la vie des plus anciennes sociétés, leurs changements politiques, économiques et moraux. Pour les sciences religieuses, ces objets s’inscrivent dans des systèmes de pensée et d’action qui leur donnent sens et qu’ils documentent en retour. Pour la philosophie et la sociologie modernes, les cimetières peuvent être vus comme des « hétérotopies » (M. Foucault, 1967), des lieux « inscrits dans l’espace-temps d’une existence alternative, à la fois matérielle et imaginaire » (J.-D. Urbain, 2010). 

Au sein des cultures religieuses pratiquant l’inhumation, le cimetière est un fait social total. Dans son enceinte et autour de son unité fondamentale, la tombe, se conjuguent la gestion de l’ici-bas et la représentation de son au-delà : l’économie de l’espace habité, notamment urbain, l’exercice du pouvoir politique et l’expression des croyances religieuses. Ce qui peut s’observer dans les sociétés chrétiennes apparaît encore plus nettement en « terre d’islam », là où la ville, l’État et la religion se sont développés conjointement en puisant dans l’héritage de civilisations plus anciennes, et où, à la différence des sociétés occidentales (M. Lauwers, 2005 ; Ph. Ariès 1977 ; L.-V., Thomas, 1975), la gestion des territoires dédiés aux morts n’est pas passée entre les mains d’États sécularisés. Le cimetière musulman et les tombes qu’il contient sont demeurés une zone d’influence partagée entre pouvoir politique, autorité religieuse et religiosité populaire. 

Sur le plan religieux, l’édification des tombes et les pratiques autorisées autour d’elles ont toujours fait l’objet de vifs débats entre courants de l’islam. Sur le plan politique, les cimetières et les tombes, avec les mouvements populaires qu’ils concentrent, ont toujours présenté des intérêts et des risques majeurs pour les chefs musulmans. Cette importance religieuse et politique explique la place déterminante des espaces funéraires dans l’organisation spatiale et la vie sociale des villes des mondes musulmans. Des villes qui, à la période moderne et contemporaine, connaissent de profondes mutations dues à l’exode rural, à la croissance démographique, à des décisions politiques et à des conflits meurtriers. 

Il semble à première vue que dans les sociétés musulmanes, les pratiques funéraires – traitement du corps, normes régissant l’inhumation –, comme les croyances qui leur sont liées, soient largement définies par les préceptes de la shari’a et de la tradition locale. Le sens attribué à la mort, à son au-delà, au statut et au pouvoir de certaines âmes, conditionne la fréquentation des cimetières par les vivants et leurs pratiques autour des tombes. La mort demeure une « affaire publique » (E. Bellanger, 2008) et le cimetière un lieu investi par les vivants. Mais l’impact des évolutions doctrinales, religieuses et politiques (montée du wahhabisme comme du shi’isme politique), des conflits territoriaux et confessionnels récurrents depuis le « choc occidental » du 19ème siècle, comme des dynamiques démographiques et sociétales des villes, sur ces lieux et ces pratiques, reste à évaluer pour réfuter l’image d’une culture mortuaire immuable. 

De nombreuses études historiques ont été consacrées à des espaces funéraires particuliers en terre d’islam, souvent afin d’étudier le culte des saints propre à l’islam populaire (E. Dermenghem, 1954 ; S. Wilson, 1983 ; C. Mayeur-Jaouen, 2002). Des chercheurs se sont aussi intéressés au statut de certaines tombes, « lieux saints partagés » d’un Moyen-Orient multiconfessionnel (E. Aubin-Boltanski, 2013); d’autres encore, aux carrés musulmans des cimetières européens (S. El Alaoui, 2012). Toutefois, il manque à notre connaissance une étude globale, transdisciplinaire et transaréale, des cimetières et des tombes, pris en même temps dans leur matérialité, leur inscription spatiale et leurs enjeux symboliques, au sein des sociétés musulmanes modernes et contemporaines, ainsi que des communautés musulmanes en situation minoritaire. 

L’objectif du numéro de la REMMM : « Cimetières et tombes à la croisée du religieux, du politique et de l’urbain », est de proposer une telle étude. Sa problématique générale portera sur l’imbrication et le poids relatif des enjeux religieux, politiques et urbains dans le devenir des espaces voués aux morts, à travers les contextes différenciés des mondes musulmans. Comment l’État, la religion et la ville se partagent-ils le pouvoir sur les morts et les relations des vivants avec eux ? Quel est le rôle respectif des autorités religieuses (muftîfaqîh), des pouvoirs publics et des visiteurs dans la gestion des cimetières et des tombes ? Comment les espaces funéraires focalisent-ils et reflètent-ils les tensions entre les représentations religieuses, les idéologies politiques et les problématiques urbaines ?

Ce volume se propose donc de connecter dans une perspective pluridisciplinaire les aspects religieux, politiques et urbains des territoires et édifices funéraires, afin d’en montrer les imbrications. Les différents types d’interconnexion entre ces aspects constitueront les axes de ce dossier. L’impact du fait urbain sur l’organisation du cimetière n’a-t-il pas aussi des dimensions religieuses et politiques ? Quel est le rôle des disputes théologiques et des stratégies d’affirmation religieuse dans le devenir physique, social et symbolique des espaces funéraires ? Quels sont les effets des politiques à différents niveaux (régional, national et local), sur les pratiques et les espaces funéraires ? 

Axes thématiques

Axe 1. Problématiques urbaines et spatiales

La ville musulmane fait une large place aux morts au sein du monde des vivants. À l’époque moderne et contemporaine, les processus de croissance urbaine, de modernisation et de mondialisation ont posé aux cimetières et aux tombes de nouvelles contraintes. On peut observer par exemple la fermeture d’anciens cimetières intra-muros aux nouveaux morts et leur réappropriation comme lieux de vie ; la construction de nouveaux cimetières extra-muros plus ou moins visibles et extensibles ; la spéculation sur les prix des concessions mortuaires (G. El Kadi, 2001 ; P. Philifert, 2004). 

Cet axe se veut interroger les enjeux religieux de ces transformations spatiales des cimetières et des tombes, à travers les discours des clercs comme les pratiques des croyants. Il se propose également d’étudier comment les stratégies politiques influencent ou utilisent ces transformations de l’espace funéraire et des pratiques qui s’y expriment. 

Axe 2. Culture religieuse et enjeux rituels 

Sur la base du corpus scripturaire de l’islam, l’espace du mort a fait l’objet de nombreuses représentations et spéculations théologiques et philosophiques (J. Michot, 1986 ; Ch. Jambet, 2008). Par ailleurs, le culte des saints et par extension le culte des morts, manifestés dans l’édification de tombes (E. Dermenghem, 1954 ; H. Chambert-Loir et C. Guillot, 1995 ; A. R. Moazz, 1996) et la pratique des visites pieuses (ziyârât), est un motif de conflit entre les courants qui le justifient (shi’isme, soufisme) et ceux qui le condamnent (néo-hanbalisme, wahhabisme). Dans le contexte des mondes musulmans modernes, le cimetière et les tombes peuvent aussi bien illustrer les dichotomies entre religion savante et religion populaire, entre tradition religieuse et sécularisation, que leur dépassement dans des pratiques et attitudes nouvelles. 

La pensée et la pratique religieuses liées au funéraire sont pourtant loin d’être immuables. Il reste à étudier comment les affectent les événements politiques et les phénomènes sociaux propres à l’époque moderne et contemporaine. Les nombreux conflits meurtriers qu’ont connu et connaissent les sociétés musulmanes impliquent certainement des transformations dans les pratiques cultuelles ainsi que dans la création ou l’appropriation d’espaces funéraires. La généralisation de la notion de martyre peut apparaître comme l’un des changements les plus sensibles de la vie religieuse des sociétés musulmanes au cours des dernières décennies. On pourrait analyser comment, dans ce contexte, se déroulent, se pensent et se vivent les rituels dans les cimetières et autour des tombes. 

On peut également s’interroger sur les enjeux du rituel d’inhumation en contexte d’islam minoritaire ou migratoire, notamment sur les contraintes légales imposées aux musulmans dans les sociétés non-musulmanes et les mobilisations au sein de ces communautés musulmanes (A. Popovic, 1996 ; S. El Alaoui, 2012 ; N. Afiouini, 2012). Symétriquement, on pourrait analyser les conditions auxquelles les communautés non-musulmanes sont confrontées pour inhumer leurs morts au sein de sociétés majoritairement musulmanes (M. Davie, 2007). 

Axe 3. Conflits et enjeux politiques

Lieux de commémoration et de vénération, les cimetières et les tombes ont toujours attiré la volonté de puissance des détenteurs du pouvoir. Si la politisation des espaces mortuaires n’est pas propre à l’islam, il est intéressant d’étudier comment elle s’y exerce spécifiquement, notamment dans la différenciation entre les divisions consacrées aux martyrs héroïsés et les tombes plus ou moins dispersées des morts « impies » ou « ennemis ». 

Cette politisation prend des formes inédites à la période moderne et contemporaine, depuis la période coloniale jusqu’aux conflits actuels. Les rapports de force entre acteurs sociaux (citoyens, communautés, partis, États) reposent à nouveaux frais les questions du « comment mourir », du statut des morts et du droit à la mémoire que certains acteurs revendiquent pour ces derniers. Dans les pays musulmans les plus touchés par les conflits, la mort violente se voit routinisée et idéologisée, et le contrôle de l’activité funéraire, des cimetières et des tombes, devient un enjeu politique aux aspects religieux manifestes (N. Picaudou, 2013, D. de Cleck, 2013, K. Chaïb, 2011). Ainsi, on pourrait observer le statut différencié des tombes : la sacralisation des unes (C. Mayeur-Jaouen, 2002, F. Khosrokhavar, 2002), la dégradation de certaines autres, la « standardisation » du plus grand nombre. De même, pourraient être décrites et analysées, dans ce contexte, les expressions de revendications politiques dans les cimetières et aux abords des tombes.

Coordination du numéro 

Projet de publication proposé par Sepideh Parsapajouh et Mathieu Terrier

Calendrier

Les propositions d’article (4 000 signes maximum), accompagnées d’un court CV, sont à envoyer

avant le 1er Avril 2018 

à Sepideh Parsapajouh <sepideh.parsapajouh@gmail.com>. Les auteurs seront contactés au cours du mois suivant. Les articles, rédigés en français ou en anglais et d’un volume maximal de 45 000 signes, doivent être soumis au plus tard le 30 Septembre 2018.

Bibliographie 

  • Afiouni, Nada, 2012, « Les carrés musulmans à Southampton et au Havre : témoignages des politiques française et britannique de la gestion de la pluralité », Observatoire de la société britannique, 13, 2012, 83-100.
  • Ariès, Philippe, 1977, L’homme devant la mort, Paris, Seuil. 
  • Aubin-Boltanski, Emma, 2013, « Objectiver une présence sainte : le cas de la tombe de Moïse en Palestine », ASSR, 161, pp. 201-219. 
  • Bacqué-Grammont, Jean-Louis, et Aksel Tibet (eds.), 1996. Cimetières et traditions funéraires dans les mondes islamiques, Ankara, la Société d’Histoire Turque (vol. I et II). 
  • Bellanger, Emmanuel., 2008, La mort une affaire publique, Paris, Atelier. 
  • Bellanger, Emmanuel et Danielle Tartakowsky. (dirs.), 2011, Cimetière et politique. Le mouvement social, n° 377, octobre et décembre, Paris, La découverte.
  • Burkhalter, Sarah., 2001, « Négociations autour du cimetière musulman en Suisse : un exemple de recomposition religieuse en situation d’immigration », Archives de sciences sociales des religions, 113, 2001, 133-148.
  • Canaan, Taufik, 1927, Muhammadan Saints and Sanctuaries in Palestine, Londres, Luzac & Co. 
  • Chaib, Kinda., 2011, « Les mises en scène des martyrs dans les cimetières de village au Liban Sud », in Cimetière et politique. Le mouvement social, dirigé par Bellanger, Emmanuel et Danielle Tartakowsky, n° 377, octobre et décembre, Paris, La découverte.
  • Chambert-Loir, Henri et Guillot Claude (éds.), 1995, Le culte des saints dans le monde musulman, Paris, Ecole Française d'Extrême Orient. 
  • Davie, M., 2007, « Saint-Dimitri, un cimetière orthodoxe de Beyrouth », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, 114-4 | 2007, 29-42.
  • Dermenghem, Émile, 1954, Le culte des saints dans l’islam maghrébin, Paris Gallimard.
  • El Alaoui Soraya, 2012, « L’espace funéraire de Bobigny : du cimetière aux carrés musulmans (1934-2006) », Revue Européenne des Migrations Internationales, 28 (3), pp. 27-49.
  • El Kadi, Galila. et Alain Bonnamy, 2001, La cité des morts au Caire , édit. IRD/Mardaga, Liège. 
  • Foucault, Michel., 1967, « Des espaces autres » in : Dits et écrits (1984), T. IV, no 360, p. 752-762, Paris, Gallimard. 
  • Gaboriau, Marc, 1994, « Le culte des saints musulmans en tant que rituel : controverses juridiques », ASSR, vol. 85.1, pp. 85-98. 
  • Godelier, Maurice (dir.), 2015, La mort et ses au-delà, Paris, CNRS editions.
  • Goldziher, Ignaz, 1971, “Veneration of saints in Islam”, in Muslim Studies, ed. et trad. S. M. Stern Londres, Allen and Unwin, vol. 2, p. 254-361. 
  • Jambet, Christian, 2008, Mort et résurrection en islam, Paris, Albin Michel.
  • Khosrokhavar, Farhad., 2002, Les martyrs d‘Allah, Paris, Flammarion.
  • Lauwers, Micehl., 2005, Naissance du cimetière. Lieux sacrés et terres des morts dans l’occident médiéval, Paris, Aubier-Collection historique. 
  • Mayeur-Jaouen, Catherine. (dir.), 2002, Saints et héros au Moyen-Orient contemporain, Paris, Maisonneuve & Larose 
  • Memon, Muhammad Umar, 1975, Ibn Taimîya’s Struggle against Popular Religion, La Haye – Paris, Mouton.
  • Michot, Jean R. 1986, La destinée de l'homme selon Avicenne. Le retour à Dieu (ma'ad) et l'imagination, Leuven, Peeters. 
  • Moaz, Abd al-Razzaq., 1996, « Cimetières et mausolées à Damas du XIIe siècle au début du XVIe siècle », in Cimetières et traditions funéraires dans les mondes islamiques, Jean-Louis Bacqué-Grammont et Aksel Tibet (eds.), Ankara, la Société d’Histoire Turque, pp. 57-79. 
  • Molinié Magali & Sandrine Hureaux, 2012, « La vie tangible des bébés morts », Études sur la mort, n° 142, pp. 109-123.
  • Molinié Magali, 2006 Soigner les morts pour guérir les vivants, Paris, Les Empêcheurs de penser en rond.
  • Molinié Magali, 2008, « Logiques du deuil et construction du sens : un abord clinique », Pratiques psychologiques, vol. 14, n° 4, pp. 461-469.
  • Oleson, Niels Henrik, 1991, Culte des saints et pèlerinage chez Ibn Taymiyya, Paris, Geuthner.
  • Philifert, Pascale., 2004, « Rites et espaces funéraires à l’épreuve de la ville au Maroc : traditions, adaptations, contestations », Annales de la Recherche Urbaine, « L’espace du religieux », n°96, pp. 35-42.
  • Philifert, Pascale., 2002, « Aller au cimetière à Salé (Maroc) : les nouvelles dimensions spatiales de pratiques sociales en déclin », Espaces et Sociétés, « Espaces modes d’emploi », n° 108-109, pp. 197-215.
  • Picaudou, N., et al., 2013, Autour ds morts de guerre Maghreb – Moyen – Orient, Presse de la Sorbonne, Paris. 
  • Popovic, Alexandre., 1996, « Coup d’œil général sur la situation des cimetières musulmans balkaniques », in Cimetières et traditions funéraires dans les mondes islamiques, Jean-Louis Bacqué-Grammont et Aksel Tibet (eds.), Ankara, la Société d’Histoire Turque, pp. 299-315. 
  • Thomas, Louis-Vincent, 1975, Anthropologie de la mort, Paris, Payot.
  • Urbain, Jean-Didier, 2010, l'Archipel des morts. Cimetières et mémoire d'Occident, Paris, petite bibliothèque Payot. 
  • Vatin, N., et S. Yerasimos, 2001, Les cimetières dans la ville. Statut, choix et organisations des lieux d'inhumation dans Istanbul intra muros. Istanbul, IFEA.
  • Wilson, Stephen, 1983, Saints and their Cult. Studies in Religious Sociology, Folklore and History, Cambridge University Press.
  • Zonabend, françoise., 1990, « Les morts et les vivants. Le cimetière de Minot », in Tina Jolas, Marie-Claude Pingaud, Yvonne Verdier & Françoise Zonabend, Une campagne voisine. Minot, un village bourguignon, Paris, ministère de la Culture et de la Communication / Éditions de la Maison des sciences de l’homme, coll. « Ethnologie de la France », pp. 425-443.

Dates

  • dimanche 01 avril 2018

Fichiers attachés

Mots-clés

  • cimetière, minorités religieuses, mondes musulmans, mort, Moyen-Orient, politique, tombe, religieux, urbain

Contacts

  • Sepideh Parsapajouh
    courriel : sepideh [dot] parsapajouh [at] gmail [dot] com
  • Mathieu Terrier
    courriel : met_terrier [at] yahoo [dot] com

URLS de référence

Source de l'information

  • Sepideh Parsapajouh
    courriel : sepideh [dot] parsapajouh [at] gmail [dot] com

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Cimetières et tombes à la croisée du religieux, du politique et de l’urbain », Appel à contribution, Calenda, Publié le mercredi 24 janvier 2018, https://doi.org/10.58079/zdr

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