AccueilMigration et développement. Enjeux politiques

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Migration et développement. Enjeux politiques

Migration and Development. Political Implications

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Publié le vendredi 08 juillet 2022

Résumé

Depuis le milieu des années 2000, le sujet de la relation entre migrations et développement a fait carrière jusqu’à faire figure aujourd’hui de thématique mainstream. Objet institutionnel banalisé, présent à tous les échelons de l’action publique, le migration development nexus se caractérise aujourd’hui par un traitement dépolitisé et instrumental, appuyé sur une approche économique. Cette dépolitisation institutionnelle tend à invisibiliser les dynamiques politiques auxquelles il prend part. Fort de ce constat, ce dossier thématique de la Revue Européenne des Migrations Internationales a l’ambition de replacer au centre du débat scientifique l’étude critique de la relation entre migrations et développement. Il vise à saisir les processus politiques contemporains qui traversent les discours, les pratiques et les espaces de gouvernance de la thématique, tout en contribuant au développement de la connaissance scientifique des luttes politiques et militantes contemporaines du champ de la migration et du développement.

Annonce

Argumentaire

Ce dossier défend l’étude critique (Burawoy, 2005; De Munck, 2011) des pratiques et des discours contemporains du migration development nexus, dans un contexte de dépolitisation institutionnelle et de mise au silence des rapports de pouvoir qui le traverse. Il analyse les enjeux politiques soulevés par les acteurs, les discours et les pratiques du champ de la migration et du développement, en explorant plus particulièrement, d’une part, les possibilités d’expression d’intérêts, de savoirs ou de langages divergents de la part d’acteurs subalternes du champ de la coopération au développement, d’autre part les ancrages idéologiques, à travers leurs processus de construction, de réappropriation, mais aussi leurs effets. En mettant à l’honneur des travaux de recherche récents, ce dossier thématique a également pour objectif d’actualiser la connaissance scientifique des luttes politiques et militantes contemporaines du champ de la migration et du développement.

Migration et développement : une thématique devenue mainstream

Façonnée par les luttes de reconnaissance de militants associatifs issus des migrations, les mobilisations de chercheurs et de fonctionnaires militants, mais aussi par le travail d’associations expertes, l’interrelation entre migrations et développement est longtemps demeurée un objet politique et institutionnel secondaire, voire marginal. Depuis le début des années 2000, ce thème a fait carrière jusqu’à faire figure aujourd’hui de thématique mainstream. À tous les échelons de l’action publique, des acteurs politiques et institutionnels s’en sont emparés et l’ont mis à l’agenda.

Dans le champ des politiques publiques nationales, un nombre croissant d’États sur tous les continents développe des initiatives articulant enjeux migratoires et enjeux de développement. Les pays dits « d’accueil » bâtissent des programmes à l’intersection entre questions de politique intérieure et de politique extérieure (Lacroix, 2010 et 2019 ; Østergaard-Nielsen et Ciornei, 2017 ; Vincent-Mory, 2018 ; Iskander, 2010). Pour leur part, les pays dits « de départ » développent de manière croissante des politiques d’attention à leurs ressortissants à l’extérieur, entre reconnaissance politique et incitation aux investissements économiques (Dufoix et al., 2010 ; Jaulin et Smith, 2015 ; Vincent-Mory, 2021).

Aux échelons régional et international, l’intérêt pour le sujet est devenu visible par la création depuis le milieu des années 2000 de nouveaux acteurs et de nouvelles arènes (KNOMAD, GMG, GFMD, etc.), mais aussi par la production foisonnante de rapports et de notes stratégiques sur le lien entre migrations et développement par des acteurs du développement récents ou plus traditionnels (agences de développement, Banque mondiale, OCDE, PNUD, OIM). Dans le cas de l’Union européenne, la relation migration/développement a été progressivement mise à l’agenda à la faveur des négociations relatives au management des flux migratoires et aux enjeux sécuritaires, depuis le sommet de Tampere de 1999 lors duquel le terme « codéveloppement » avait été introduit par la délégation française.

L’internationalisation et l’institutionnalisation du sujet s’accompagnent d’un intérêt scientifique. Toutefois, toutes les pratiques sociales articulant migrations et développement ne bénéficient pas de la même attention. Dans le champ académique, le traitement économiciste domine aujourd’hui. L’interrelation entre migrations et développement tend à être réduite à la pratique et aux enjeux des transferts, qu’ils soient économiques, sociaux et culturels (Levitt, 1998 ; Gubert et al., 2010). Ces travaux soutiennent la mise en scène statistique (Bréant, 2013) des transferts de fonds des diasporas en direction des territoires d’origine, qui sont aujourd’hui le nouveau « mantra » du développement (Kapur, 2004).

À la faveur de ces processus entrecroisés, le sujet de l’interrelation entre migrations et développement n’est plus aujourd’hui une cause militante marginale, mais plutôt un thème ordinaire de l’action publique multiniveau.

Dépolitisation, dilution, instrumentalisation

Objet institutionnel banalisé, la thématique se caractérise aujourd’hui par son traitement dépolitisé et instrumental. Il se manifeste au sein du champ institutionnel à la fois dans les discours énoncés, la normalisation des pratiques et la domination de l’expertise technique (Pécoud, 2015). D’ailleurs, la dépolitisation de l’appréhension du lien entre migrations et développement s’inscrit dans un mouvement plus ample de dépolitisation des questions de développement (Mosse, 2011). Des travaux sur les organisations internationales ont rappelé que si la dépolitisation des discours était, au fond, intrinsèque à la nature intergouvernementale et aux mandats de ces organisations, elle fait tout de même partie d’une stratégie politique de leur part (Petiteville, 2017).

La littérature a montré que des organisations internationales comme la Banque mondiale et l’OIM jouent un rôle capital, non seulement en énonçant, en diffusant et en formant aux standards, aux règles et au périmètre de la bonne migration — c’est-à-dire légale, sûre et organisée — mais aussi de la bonne relation entre migrations et développement — c’est-à-dire bénéfique et fructueuse pour les trois parties prenantes : migrant, pays de départ, pays d’accueil (Geiger et Pécoud, 2010 et 2012 ; Pécoud, 2014). À tous les échelons, on promeut une sélection de « bonnes pratiques », de recommandations techniques prétendant s’abstraire des polémiques ou des débats politiques relatifs aux flux migratoires. Ces dispositifs détournent le regard des rapports de pouvoir (Breda et Mangane, 2018 ; Vincent-Mory, 2018). En outre, les discours des acteurs, y compris à la marge, intègrent les éléments idéologiques dominants diffusés dans l’espace de la coopération au développement, et agissent comme une validation idéologique supplémentaire de l’action des acteurs qui contrôlent le champ (Breda, 2019).

Institutionnalisée et caractérisée par son traitement dépolitisé, la thématique du migration development nexus est aujourd’hui diluée dans l’agenda global du développement. Articulée aux paradigmes dominants, elle est portée par un discours consensuel dans les arènes multiacteurs. Depuis le Rapport sur le Développement Humain de 2009[1], la thématique est insérée et arrimée par touches aux thèmes de développement plus traditionnels de la santé, de l’emploi, de l’économie ou de la justice (Caplan, 2020). Depuis l’Agenda 2030, la relation migrations/développement est saisie à l’aune du nouveau cadre paradigmatique de l’inclusion et du whole of society approach : pour maximiser l’efficacité du migration development nexus, les diasporas sont une des composantes sociétales à impliquer.

Enfin, la dépolitisation de l’approche du migration development nexus s’accompagne de son traitement instrumental de la part des institutions du développement. Saisies comme un phénomène naturel, selon une appréhension globalement optimiste (de Haas, 2010), les migrations seraient envisagées, selon une approche causale et conséquentialiste, à partir de leurs potentialités pour les parties concernées par les mobilités transnationales : pays dits « de départ », pays dits « d’accueil » et individus en migration (Bakewell, 2008 ; Bayart, 2007 ; Daum, 2007 ; Pastore, 2007). Cette perspective instrumentale s’accompagne d’une catégorisation dichotomique des mobiles. Aux élites diasporiques globalisées fortement dotées en capitaux, fortement valorisées dans une perspective de maximisation du migration development nexus, l’étiquetage oppose la nébuleuse des précaires mobiles, illégaux, réfugiés et peu dotés en capitaux (Faist, 2008 et 2009 ; Meyer, 2009). Ce regard a aussi pour but d’opposer à l’imaginaire négatif du migrant irrégulier et profiteur la figure positive du migrant vecteur de développement.

Pour une analyse politique d’un sujet dépolitisé

L’invisibilité institutionnelle des enjeux politiques du champ de relation entre migrations et développement invite aujourd’hui à remettre au centre du débat scientifique les travaux théoriques et empiriques analysant les dynamiques politiques à l’œuvre dans le champ de la migration et du développement.

Bien entendu, de tels travaux existent aujourd’hui comme le montrent par exemple les analyses des trajectoires militantes, les travaux sur les arènes politiques locales, ou ceux sur les enjeux politiques des transferts (Soukouna, 2019 ; Schmoll, 2020 ; Leclerc-Olive, 2006 ; Lacroix et al., 2016). De même, si le thème du codéveloppement semble avoir globalement reflué dans l’agenda académique et militant, certaines arènes témoignent de leur intérêt pour le sujet comme en Italie par exemple (Ambrosini et Berti, 2009 ; Stocchiero et Padoan, 2018 ; Mezzetti et Ceschi, 2019). Toutefois, les approches critiques ayant le souci de déconstruire les approches institutionnelles pour mieux mettre en évidence les rapports de pouvoir, les transformations des arènes politiques et les luttes militantes nous semblent aujourd’hui avoir perdu du terrain.

Faire état de la dépolitisation institutionnelle du traitement de la relation migration/développement n’épuise pas l’analyse. D’un point de vue scientifique, elle invite au contraire à questionner des processus, pratiques et représentations dont les enjeux et les effets politiques semblent en apparence invisibles. Parmi les questions méritant d’être replacées au centre du débat scientifique (et sans doute militant), ce dossier thématique souhaite aborder les suivantes : - Rapports de pouvoir : Quels rapports de pouvoir révèle la circulation des discours, des pratiques et des outils de la relation entre migrations et développement, entre les échelons et entre les multiples catégories d’acteurs impliqués par la question de la relation entre migrations et développement ? - Causes : Quels contre-discours ou discours alternatifs existent aujourd’hui face à l’approche mainstream du migration development nexus ? Quels sont les mobilisations, les alliances ou les conflits pour la définition ou la propriété des causes articulant questions migratoires et questions de développement ? - Militantisme : L’institutionnalisation du sujet a-t-elle signé la fin du militantisme dans le champ de la migration et du développement ? Il s’agit aussi d’interroger à nouveaux frais les intersections entre les espaces de mobilisation : observe-t-on des continuités entre les luttes militantes d’hier et d’aujourd’hui, en particulier en matière de luttes antiracistes, de lutte pour l’accès à la citoyenneté, de luttes pour la reconnaissance politique des groupes minoritaires ? - Représentation politique : Quelles sont les imbrications entre les processus de reconnaissance politique des diasporas et les formes d’engagement dans des initiatives transnationales de développement ? Quelles sont aujourd’hui les articulations entre l’accès à la représentation politique et à la participation politique « ici » et « là-bas », et représentation et participation aux arènes de la gouvernance de la migration et du développement ?

Calendrier

  • Lancement de l’appel : 1er juillet 2022
  • Réception des propositions résumées et clôture de l’appel : 15 septembre 2022

  • Décision : à partir du 30 septembre 2022
  • Réception des articles par les coordinatrices : 1er mars 2023
  • Réception des articles dans leur version définitive : 30 septembre 2023
  • Parution du dossier : Mars 2024

Modalités de soumission

Les coordinatrices du dossier attendent des propositions d’articles fondées sur des données empiriques originales, qualitatives ou quantitatives. Elles seront particulièrement attentives aux propositions traitant des diasporas ou de contextes latino-américains et asiatiques.

Les propositions devront avoir le format suivant : 1 000 mots ou 7 000 caractères espaces compris. Elles devront présenter clairement la méthode, les données et la contribution empirique et théorique de l’article au thème du dossier.

Les propositions pourront être soumises en français, anglais, espagnol ou italien. Les résumés seront évalués dans leur langue d’origine.

Les propositions sont à envoyer à giulia.breda@univ-cotedazur.fr, cvincentmory@gmail.com et helene.thiollet@sciencespo.fr avant le 15 septembre 2022.

Les articles acceptés pourront être rédigés en français, anglais et espagnol et devront être accompagnés de trois résumés dans chacune de ces langues

Pour plus de détails (normes, nombre de caractères, présentation, etc.) : https://journals.openedition.org/remi/5848

Comité de sélection/coordinateur·rice·s du dossier

  • Giulia Breda (sociologue, ATER au département de Science politique à l’Université Côte d’Azur)
  • Claire Vincent-Mory (sociologue, postdoctorante au LIEPP/Sciences Po)
  • Hélène Thiollet (politiste, Chargée de recherche, CNRS-CERI-Sciences Po, membre du comité de rédaction de la Revue Européenne des Migrations Internationales)

Références bibliographiques

Ambrosini Maurizio e Berti Fabio (2009) Persone e migrazioni. Integrazione locale e sentieri di co-sviluppo, Milano, Edizioni Franco Angeli.

Bakewell Oliver (2008) “Keeping them in their place”: the ambivalent relationship between development and migration in Africa, Third world quarterly, 29 (7), pp. 1341-1358.

Bayart Jean-François (2007) En finir avec le codéveloppement, Alternatives économiques, 257 (4), pp. 26-26.

Bréant Hugo (2013) Migrations et flux monétaires : quand ceux qui restent financent celui qui part, Autrepart, 67-68, pp. 31-52.

Breda Giulia (2019) (Co) Développement et gestion internationale des migrations : contrôler le savoir pour savoir contrôler, Thèse de doctorat en sociologie, Université Cote d’Azur.

Breda Giulia and Mangane Abdourahmane (2018) Different Investment Strategies Versus a Unique Co-development Discourse: A Case Study of Tunisian and Senegalese Migrants, in Marco Caselli and Guia Gilardoni Eds., Globalization, Supranational Dynamics and Local Experiences, London, Palgrave Macmillan, pp. 251-268.

Burawoy Michael (2005) The Critical Turn to Public Sociology, Critical Sociology, 31 (3), pp. 313-326.

Caplan Caroline (2020) Shifts in migration and development studies: A perspective from France, in Tanja Bastia and Ronald Skeldon Eds., Routledge Handbook of Migration and Development, London, Routledge, pp. 503-514.

Daum Christophe (2007) Le codéveloppement, grandeur et décadence d’une aspiration généreuse, Revue internationale et stratégique, 68 (4), pp. 49-59.

De Munck Jean (2011) Les trois dimensions de la sociologie critique, SociologieS, [en ligne], consulté le 10/06/2022. URL : http://sociologies.revues.org/3576

Dufoix Stéphane, Guerassimoff Carine et Tinguy Anne (de) (2010) Loin des yeux, près du coeur : les États et leurs expatriés, Paris, Presses de Sciences Po.

Faist Thomas (2009) Transnationalization and development: Toward an alternative agenda, Social Analysis, 53 (3), pp. 38-59.

Faist Thomas (2008) Migrants as transnational development agents: an inquiry into the newest round of the migration-development nexus, Population, space and place, 14 (1), pp. 21-42.

Geiger Martin and Pécoud Antoine (2012) The new politics of international mobility: Migration management and its discontents, Osnabrück, Institut für Migrationsforschung und Interkulturelle Studien (IMIS), Universität Osnabrück.

Geiger Martin and Pécoud Antoine (2010) The politics of international migration management, Berlin, Springer.

Gubert Flore, Lassourd Thomas et Mesplé-Somps Sandrine (2010) Transferts de fonds des migrants, pauvreté et inégalités au Mali, Revue économique, 61 (6), pp. 1023-1050.

Haas Hein (de) (2010) Migration and Development. A Theoretical Perspective, International Migration Review, 44 (1), pp. 227-264.

Iskander Natasha (2010) Creative state, Ithaca, Cornell University Press.

Jaulin Thibaut et Smith Étienne (2015) Les diasporas africaines aux urnes, Afrique contemporaine, 256, pp. 11-116.

Kapur Devesh (2004) Remittances: the new development mantra?, G-24 discussion paper, series, 29.

Lacroix Thomas (2019) Le développement : frein ou facteur des migrations ?, Questions internationales, 97, pp. 55-61.

Lacroix Thomas (2010) Politiques de codéveloppement et le champ associatif immigré africain : un panorama européen, African Yearbook of International Law/Annuaire Africain de droit international, pp. 79-98.

Lacroix Thomas, Levitt Peggy and Vari-Lavoisier Ilka (2016) Social remittances and the changing transnational political landscape, Comparative Migration Studies, 4 (1), pp. 1-5.

Leclerc-Olive Michèle (2006) Affaires locales. De l’espace social communautaire à l’espace public, Paris, Karthala.

Levitt Peggy (1998) Social remittances: Migration driven local-level forms of cultural diffusion, International migration review, 32 (4), pp. 926-948.

Meyer Jean-Baptiste (2009) La percolation mondiale des compétences, in Christophe Jaffrelot et Chrstian Lesquesne Éds., L’enjeu mondial. Les migrations, Paris, Presses de Sciences Po, pp. 245-252.

Mezzetti Petra e Ceschi Sebastiano (2019) Ripartire dall’Africa. Esperienze e iniziative di migrazione e di co-sviluppo, Roma, Donzelli Editore.

Mosse David (2011) Adventures in Aidland: The anthropology of professionals in international development, New York, Berghahn Books.

Østergaard-Nielse Eva and Ciornei Ciornei Irina (2017) Making the Absent Present: Political Parties and Emigrant Issues in Country of Origin Parliaments, Party Politics, 25 (2), pp. 153-166.

Pastore Ferruccio (2007) Europe, Migration and Development: Critical remarks on an emerging policy field, Development, 50 (4), pp. 56-62.

Pécoud Antoine (2015) Depoliticising Migration, Depoliticising Migration: Global Governance and International Migration Narratives, London, Springer.

Pécoud Antoine (2014) Les transferts de fonds vus par les organisations internationales : construction d’un enjeu et élaboration d’un agenda politique international, Autrepart, 67-68 (4), pp. 13-30.

Petiteville Franck (2017) La politisation résiliente des organisations internationales, Critique internationale, 76 (3), pp. 9-19.

Schmoll Camille (2020) Les damnées de la mer. Femmes et frontières en Méditerranée, Paris, La Découverte.

Soukouna Sadio (2019) Migrants maliens et paradiplomatie : entre politisation et marginalisation, Monde commun, 2, pp. 72-85.

Stocchiero Andrea e Padoan Veronica (2018) Un nuovo patto delle diaspore per lo sviluppo sostenibile, Cespi, [online]. URL: https://www.cespi.it/it/ricerche/un-nuovo-patto-delle-diaspore-lo-sviluppo-sostenibile

Vincent-Mory Claire (2021) Inclure les diasporas ? Le cadrage de la représentation des acteurs migrants de la coopération au développement, en France et en Italie, Les études de la Chaire Diasporas Africaines, 5, pp. 1-48.

Vincent-Mory Claire (2018) Le petit monde du développement porté par les migrants : une sociologie de la reconnaissance des « associations de migrants » dans les arènes françaises de la coopération au développement (1981-2014), Thèse de doctorat en sociologie, Université Paris X-Nanterre.

Note

[1] Rapport Mondial sur le Développement Humain (2009) Lever les barrières, Mobilités et Développement Humain, PNUD/UNDP.

Lieux

  • Poitiers, France (86)

Dates

  • jeudi 15 septembre 2022

Mots-clés

  • migration, développement, migration development nexus, dépolitisation, lutte politique, militantisme, development, migration development nexus, depoliticisation, political struggle, activism

Contacts

  • Hélène Thiollet
    courriel : helene [dot] thiollet [at] sciencespo [dot] fr
  • Claire Vincent-Mory
    courriel : cvincentmory [at] gmail [dot] com
  • Giulia Breda
    courriel : giulia [dot] breda [at] univ-cotedazur [dot] fr

Source de l'information

  • Audrey Montépini
    courriel : remi [at] univ-poitiers [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Migration et développement. Enjeux politiques », Appel à contribution, Calenda, Publié le vendredi 08 juillet 2022, https://doi.org/10.58079/1989

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