AccueilL’éducation sentimentale tout au long de la vie

AccueilL’éducation sentimentale tout au long de la vie

L’éducation sentimentale tout au long de la vie

Revue « Pratiques de formation / analyses »

*  *  *

Publié le vendredi 22 juillet 2022

Résumé

Cet appel à contribution marque le retour de la revue Pratiques de Formation / Analyses, issue de l’université Paris 8, dont les publications ont été importantes dans le champ des sciences de l’éducation. Le n° 68 cherche au travers d’influences et d’expériences multiples, à explorer les différentes évolutions actuelles de l’éducation sentimentale. Les contributions (articles, témoignages, entretiens, vidéos, bandes-dessinées, etc.) pourront proposer des contenus diversifiés, des expériences singulières ou collectives, des monographies d’actions.

Annonce

Argumentaire

Prévu pour parution en janvier 2024, ce prochain numéro de Pratiques de formation/Analyses s'intéressera à l'éducation sentimentale tout au long de la vie. Il s'agira d'un "sentimental" pris en son sens courant, relatif à la vie affective, à savoir, comme l'indiquent les dictionnaires : « Ce qui a trait aux sentiments, aux liens affectifs et, en particulier, amoureux ».

Il s'agit de vie intérieure, de sentiments en tant qu'état affectif complexe, composé d'éléments intellectuels, corporels, émotifs, sensibles, moraux, qui nous concernent directement dans nos liens avec autrui ou avec les dimensions "éco" de nos vies, que ce soit la vie animale et la nature au sens large, voire ce "Grand Tout", dénommé "sentiment océanique" en 1927 par Romain Rolland dans une lettre à Freud. Chacun de ces éléments humains et naturels qui s'expriment par le biais de nos corps (relevant de notre environnement), par l'intermédiaire des sentiments que nous ressentons à leur endroit, nous éduque dans de l'interrelation (Cottereau, 2003). Le sentimental dont il est question, c'est notre sensibilité, notre capacité à être ému, touché par les autres et le monde, c'est du coup changer, se transformer continuellement, c'est-à-dire être en état d'éducation tout au long de notre vie, par l'intermédiaire de nos sentiments.

Ces sentiments sont incarnés, le ressenti désignant la sensibilité, ou encore l'individu éprouvant une sensation ou une impression, par l'intermédiaire des sens. L'interrelation et l'intersubjectivité sont rendues possibles par la présence de nos corps dans le monde, voire de notre chair (Merleau-Ponty, 1960), et ce corps, point de vue singulier sur le monde, est affecté, troublé, éprouvé comme corps-sujet dans cette éducation sentimentale. Or bien longtemps dans la tradition éducative occidentale (d'Augustin à la philosophie de la raison) ce corps a été chassé, ou réduit à une pure fonctionnalité biologique à contrôler, et différemment selon le genre, qu'il soit masculin, féminin, trans, non-binaire, etc. (Boquet, Lett, dir, 2018). L'orchestration et la codification du corps par les disciplines dans l’éducation sexuelle (Foucault, 1976), qu'elles prennent place à l'école, dans les structures hospitalières ou dans une démarche thérapeutique, nous mènent aujourd'hui à penser l'éducation, en particulier l'éducation sentimentale, en prenant en compte ce corps qui parle, qui éprouve et qui est éprouvé (Brunti, 2021).

Vu par Bo Jacobsen (2008) et repris par Jean-Luc Bernard (2018), le sentimental peut toucher à l'amour en ses différentes acceptions : l'amour érotique (éros - basé sur la fascination de l'autre et l'attraction physique et sexuelle) (Pineau, 2007) ; l'amour amical (philia - qui renvoie à l'amitié, qu'elle soit utilitaire, hédoniste ou vertueuse selon l'Éthique à Nicomaque) ; l'amour universel ou altruiste (compassion, gentillesse) ; l'amour objectal (investissement d'objets, d'animaux, ou d'activités). Sans oublier, en bonne dialectique, que l'amour possède ses opposés, la détestation, le rejet, la haine, sentiments pouvant également nous éduquer à leur façon, éventuellement nous "méséduquer".

Comment est-on [corps, chair et esprit] éduqué, s'éduque-t-on, éduque-t-on les autres aux sentiments à leurs différents degrés de vécus et de ressentis ? Comment approcher cette expérience hétéroéducative, coéducative, autoéducative du sentiment, assez souvent discrète, mais omniprésente chez chacun.e ?

Grâce à des approches souhaitées plurielles et multiréférentielles, il s'agit de mieux connaître comment, qu'on le veuille ou non (déni), le sentimental est toujours d'une façon ou d'une autre partie prenante de l'éducation (y compris en sa forme instruction), mais aussi de mieux connaître la façon dont l'éducation peut (délibérément ou inconsciemment) mobiliser les sentiments sur le terrain pédagogique, que ce soit dans le cadre scolaire ou celui de la formation des adultes (Pagès, 1968), sans oublier les innombrables facettes de l'éducation informelle où le sentimental joue un rôle d'importance.

On trouve des traces de cette éducation sentimentale chez Flaubert bien sûr (L'éducation sentimentale), via un roman pessimiste (pas de véritable amour, pas de noblesse dans l'action humaine), mais aussi ne serait-ce que dans la correspondance entre Abélard et Héloïse (Piron, 2018) ou dans la littérature et l'éducation du Moyen-âge, également durant la période romantique (Houbre, 1997), et d'autres pistes seraient possibles pour des périodes plus récentes (Barthes, 1977). La chanson populaire contiendrait, elle aussi, des possibilités d'éducation sentimentale (Monnot, 2009), mais également la photographie, le théâtre, le cinéma, les séries, les romans autobiographiques contemporains, les romans-photos, la bande dessinée... Des magazines people ou moins people, des sites web par brassées, des blogs, en parlent à foison, mais en la nommant rarement ainsi : éducation sentimentale, avec un accent placé sur "éducation" autant que sur "sentimentale", avec une attention soutenue apportée aux rapports entre l'une et l'autre.

À côté de tout cela, l'école, l'éducation formelle, peuvent paraître assez démunies, voire peu mobilisées par cette considérable dimension de l'être humain dont l'élève est porteur (Pudeur de la part du personnel ? Tabous ?  Facteurs culturels ?), ayant peut-être depuis longtemps plutôt choisi une éducation sexuelle "technique et biologique" n'ayant généralement pas grand-chose à voir avec le sentimental, à ne pas confondre avec la pulsion libidinale, l'un n'étant pas réduit à l'autre. Pourtant, en dépit de ce désintérêt des écoles, du moins en France (Jasmin, 2007), peut-il exister de l'éducation, même de l'instruction, sans que le(s) sentiment(s), y compris dans le sens affectif, y jouent un rôle prépondérant (Castoriadis, 1993 ; Tahmazian, 2006) ?

Le champ est très vaste, on tentera donc de le limiter à trois axes :

1°) Le sentimental dans l'éducation formelle

Comment l'éducation et la formation instituées (les écoles, les universités, la formation des adultes, l'éducation populaire) procèdent-elles avec le sentimental, volontairement et involontairement ? ; Qu'en est-il de "l'amour" de l'élève pour son professeur.e, et du professeur.e pour l'élève ? ; Qu'en est-il de la pédagogie confrontée au sentimental, attentive au sentiment ? ; Quelle place pour l'éducation aux sentiments dans les programmes ? Qu'en est-il de la place du corps qui ressent, éprouve et parle dans cette éducation formelle ? ; Quelle place pour les sentiments dans le développement de l'épistémophilie et dans l'intérêt pour la culture au sens large ? ; Que dire du sentiment de plaisir/joie éprouvé dans l'apprendre à l'école (sans oublier la phobie scolaire) ? ; Comment l'enseignant mobilise-t-il le sentimental des élèves/étudiants, sur éventuellement des objets inattendus (par exemple : à la fin du 19e siècle le sentiment patriotique) ? ; etc.

2°) Le sentimental dans l'éducation informelle

Comment le sentiment et le sentimental participent-ils à notre éducation tout au long de notre vie, cette fois hors institutions d'éducation et de formation ? Y compris nos sentiments-attachements à des lieux, des objets, des productions artistiques, des idées philosophiques, politiques... Comment nos sentiments - amitié, amour, indifférence, haine, désamour, etc. - nous façonnent-ils, contribuent-ils à notre apprentissage incessant de la vie, des autres et de nous-mêmes ? Que nous soyons parents éduquant nos enfants, que nous soyons des enfants recevant cette éducation, ou des membres d'une même fratrie (sentiment familial ou storgê), comment nos savoir-faire et savoir-être sentimentaux évoluent-ils au gré de nos âges, de l'enfant au senior ? D’un autre côté, l'absence ou la carence d’éducation sentimentale peut-elle conduire à l’absence de sentiment, nous rendant opaque à l’égard des autres et de nous-mêmes ? Existe-t-il un savoir-devenir sentimental ? Et quelle place ici pour les vertus éducatives des arts majeurs et "mineurs" (littérature, poésie, cinéma, théâtre, musique, chanson, peinture, roman-photo, etc...), aussi naturellement pour les rencontres amoureuses, amicales, pour les bonheurs, les déceptions, les chagrins ? 

3°) L'éducation sentimentale dans un contemporain en mouvement

Qu'en est-il de cette éducation sentimentale intemporelle (formelle ou informelle) dans notre modernité, désormais aux prises avec un numérique omniprésent rendant aisément accessible dès le plus jeune âge de la sexualité "brute" via des sites pornographiques ? Qu'en est-il de la place du corps dans cette éducation sentimentale en ligne (sites de rencontre et autres) ? Comment cette éducation se transforme-t-elle actuellement avec les féminismes et l'arrivée encore récente de #Me Too, avec l'affirmation des études de genre (Giraud, 2017) ? À peu près de façon synchrone, la solastalgie, sentiment de détresse et d'anxiété face aux changements des écosystèmes (Desmarais Rocque, Sims, 2022), marque peut-être d'un trait spécifique notre attachement/amour à l'environnement, au sein d'un anthropocène ravageur. Le sentiment d'anxiété des jeunes générations et leurs réactions politiques face au changement climatique seraient un indicateur que le sentiment écologique les éduque sur ce registre d'une façon différente des générations précédentes (Cotterau, 2017 ; Roy, 2021). Sans oublier la relation à l'animal, en une sensibilité assez nouvelle, en occident du moins. Et en contrepoint à Flaubert, pourrait-on imaginer une éducation sentimentale optimiste, constructive et porteuse de joie pour les temps actuels et à venir ?

Modalités de soumission

Les projets de contribution pourront répondre à un ou plusieurs points de ces trois axes, qui sont à prendre comme des orientations possibles et non limitatives de réflexions sur le sujet.

Pratiques de formation/Analyses, dans sa nouvelle formule offre plusieurs possibilités, sont acceptés :

  • des articles scientifiques classiques (35.000 signes maximum) à comité de lecture (double-aveugle) : soit des articles de recherche problématisés proposant une analyse à partir de recueils de données ou/et d'expériences de terrain, soit une étude de corpus. Les notes de synthèse ou écrits théoriques sont également acceptés. Les articles soumis peuvent provenir de toutes les disciplines des sciences sociales et humaines.
  • des textes ou des contributions d'une autre nature, moins classiques : des articles plus courts, des réflexions en cours, des témoignages, des comptes-rendus d'expérience et ou de « choses lues, vues ou entendues », des écrits « non-académiques » en lien avec la thématique, ou tout autre expression publiable sous forme visuelle ou/et sonore (dessin, bande dessinée, vidéo, audio, etc.).

Chacune ou chacun, familier de la recherche en sciences humaines ou non, peut se sentir concerné par l'éducation sentimentale tout au long de la vie, et a donc potentiellement sa place dans ce futur numéro, dans l'une ou l'autre des rubriques mentionnées.

Les projets d'articles classiques et autres contributions (quelques paragraphes, une page maximum) devront nous parvenir en utilisant l'adresse : education.sentimentale.pfa@gmail.com

avant le 30 octobre 2022.

Après évaluation des projets, les articles définitifs devront nous parvenir au plus tard le 28 février 2023.

Coordinateur·ices du numéro

  • Christian Verrier, MCF en Sciences de l'Éducation, Université de Paris 8 Vincennes - Saint Denis
  • Jérémy Ianni, Doctorant en Sciences de l'Éducation, Université de Paris 8 Vincennes - Saint Denis
  • Houria Meddas-Mosbah, Doctorante en Sciences de l'Éducation, Université de Genève

Comité scientifique de la revue

Québec :

  • Danielle DESMARAIS : Professeure associée à l’Université du Québec à Montréal 
  • Louise BOURDAGES : Professeure retraitée de l’Université TELUQ (Université à distance)
  • Pascal GALVANI : Professeur à l’Université du Québec à Rimouski.

Allemagne :

  • Christophe WULF : Professeur d’anthropologie et de philosophie de l’éducation à la Freie Universität de Berlin, Fondateur de le la Commission sur l’anthropologie éducative de la Société allemande en sciences de l’éducation, Vice-Président de la commission allemande pour l’UNESCO.

Espagne :

  • José GONZALEZ MONTEAGUDO :  Enseignant chercheur au département des sciences de l’éducation et de la formation à la Faculté de l’Université de Séville.

Suisse :

  • Jacqueline MONBARON : Enseignante chercheure à la Faculté des Lettres et des sciences humaines, Département des sciences de l’éducation et de la formation à Fribourg.

États-Unis :

  • Michel ALHADEFF-JONES : Professeur associé adjoint en formation des adultes. Teachers College, Colombia University, New York. 

Mexique :

  • Ruben BAG : Professeur d’Université, sociologue, Université Pédagogique de Mexico. 

Brésil :

  • Anne-Marie MILON OLIVEIRA : Professeure retraitée à l’Université de Rio de Janeiro.

France :

  • Gilles BROUGERE : Professeur au département des sciences de l’éducation à l’Université de Paris 13.
  • Hélène BEZILLE : Professeure émérite au département des Sciences de l’éducation et de la formation de l’Université Paris-Est Créteil.
  • Guy BERGER : Professeur émérite au département des Sciences de l’éducation et de la formation de l’Université de Paris 8-Vincennes à Saint-Denis.
  • Jean-Louis LE GRAND : Professeur retraité au département des Sciences de l’éducation et de la formation de l’Université de Paris 8-Vincennes à Saint-Denis.
  • Frédérique LERBET-SERENI : Professeure en sciences de l’éducation à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour.

Références bibliographiques

Aristote, Éthique à Nicomaque, Livres VII et VII, Traduction de Tricot (1893-1963), Éditions Les Échos du Maquis, v. : 1,0, janvier 2014, p.146-193.

Roland Barthes, 1977 , Fragments d'un discours amoureux, Paris, Seuil.

Damien Boquet et Didier Lett (dir.), 2018, Le genre des émotions, Clio. Femmes,Genre, Histoire 47, 2018.

Frédérique Brunti (dir), Éduquer en corps, Chronique Sociale, Lyon, 2022.

Cornélius Castoriadis, 1993, «  Entretien »,  Pratiques de formation/Analyses, n° 25-26, avril 1993,  pp. 44-63. (repris dans C. Castoriadis, 1999, Carrefours du labyrinthe, IV. Figures du pensable, Paris, Seuil, 1999, pp. 197-219).

Jean-Luc Bernaud, 2018, Introduction à la psychologie existentielle, Paris, Dunod.

Dominique Cottereau, 2003, Formation entre terre et mer. Alternane écoformatrice, Paris, L'Harmattan.

Dominique Cottereau, 2017, Dehors, ces milieux qui nous forment, Paris, L'Harmattan.

Marie-Hélène Desmarais, Rhéa Rocque, Laura Sims, « Comment faire face à l'écoanxiété : 11 stratégies d'adaptation en contexte éducatif », Education relative à l'environnement, Vol. XVII, n° 1, 2022.

Michèle Fiéloux, Jacques Lombards et al (coord), 2003, « Educations sentimentales », L'Autre, revue transculturelle, vol 4, n°2.

Michel Foucault, 1976, Histoire de la sexualité, I, La volonté de savoir, Gallimard, 1976.

Christophe Giraud, 2017, L'amour réaliste. La nouvelle expérience amoureuse des jeunes femmes. Armand Colin, « Individu et Société ».

Augustin d'Hippone, vers  400 ap. JC, Les Confessions, traduction de Moreau, 1864, édition numérique réalisée par l’abbaye Saint Benoit de Port-Valais (Suisse).

Gabrielle Houbre, 1997,  La Discipline de l'amour. L'éducation sentimentale des filles et des garçons à l'âge du romantisme, Plon, col. Civilisations et Mentalités.

Bo Jacobsen, 2008,  Invitation to existential psychology, ‎ Wiley–Blackwell.

Elisa Jasmin, 2007/08, « Existe-t-il une place pour l'amour dans l'éducation sexuelle ? Approche comparative entre les Etats-Unis, les Pays-Bas et La France », in Informations sociales, n°144, pp. 56-63.

Maurice Merleau-Ponty, 1960, L’Œil et l’Esprit, Folio Essais, 1994.

Catherine Monnot, 2009, « Une nouvelle éducation par l'éducation sentimentale », in Des petites filles d'aujourd'hui, 2009, pp.11-121.

Max Pagès, 1968, la Vie affective des groupes. Esquisse d'une théorie de la relation humaine, Paris, Dunod.

Max Pagès, 1991, Le travail amoureux. Eloge de l'incertitude, Paris, Dunod.

Gaston Pineau, 2007, « L'éro-formation en deux temps trois mouvements », Connexions, n°87, pp. 129-149. (https://www.cairn.info/revue-connexions-2007-1-page-129.htm)

Syvain Piron, 2018, « L’éducation sentimentale d'Héloïse », Clio, Femmes, Genre, Histoire, n° 47, pp. 155-166.

Valérie Roy (2021), Petite enfance et plein air, Chronique sociale, Lyon, 2021.

Lena Carla Tahmazian, 2006, La place du sentiment en éducation. Lecture de la dernière réforme québécoise, Université du Québec à Montréal, Mémoire présenté comme exigence partielle de la maitrise en éducation, déc 2006. (https://archipel.uqam.ca/3240/1/M9621.pdf ).

Revue Argument - Politique, société, histoire, « L'éducation des sentiments. Les leçons de la littérature »,  n°16, 2013.

Revue Christus, « L'éducation des sentiments », n°231, Juillet 2011.


Dates

  • dimanche 30 octobre 2022

Mots-clés

  • éducation sentimentale, formation tout au long de la vie, agápē, érōs, philía, storgē

Contacts

  • Jérémy IANNI
    courriel : jeremy [dot] ianni [dot] philippines [at] gmail [dot] com
  • Christian Verrier
    courriel : education [dot] sentimentale [dot] pfa [at] gmail [dot] com

Source de l'information

  • Jérémy IANNI
    courriel : jeremy [dot] ianni [dot] philippines [at] gmail [dot] com

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« L’éducation sentimentale tout au long de la vie », Appel à contribution, Calenda, Publié le vendredi 22 juillet 2022, https://doi.org/10.58079/19an

Archiver cette annonce

  • Google Agenda
  • iCal
Rechercher dans OpenEdition Search

Vous allez être redirigé vers OpenEdition Search