Announcement
Coordination du numéro
- Geneviève Laroche, PhD (laroche.3@ulaval.ca), postdoctorante au Centre mondial d'agroforesterie à Kigali, Rwanda.
- Stéphanie Maltais, PhD (smalt006@uottawa.ca), postdoctorante et professeure à temps partiel à l’École de développement international et mondialisation, Faculté des sciences sociales, Université d’Ottawa, Canada.
- Jade St-Georges (st-georges.1@ulaval.ca), candidate au doctorat en gestion du développement international, Département de management, Faculté des sciences de l’administration, Université Laval, Canada.
- Mohamed Lamine Doumbouya, PhD (doummed@gmail.com), enseignant-chercheur, Université Général Lansana Conté de Sonfonia, Conakry, Guinée.
Argumentaire
En l’an 2000, les États membres des Nations unies, de concert avec les principaux acteurs de l’aide internationale, ont dévoilé les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), une feuille de route ciblant huit priorités en matière de développement pour les 15 années à venir (ONU 2000). Face à l’émergence du développement durable comme nouveau paradigme de développement (Brundtland, 1987 ; Salim, 2007), et en prenant acte des différentes critiques lancées à l’endroit des OMD (cibles trop ambitieuses ou simplistes, processus d’élaboration peu inclusif, ancrage néolibéral, etc.) (Abelenda, 2014 ; Bali Swain, 2018 ; Esquivel, 2016 ; Satterthwaite, 2003 ; Stuart et Woodroffe, 2016), un nouveau cadre mondial pour le développement a vu le jour en 2015 : l’Agenda 2030 des Nations unies pour le développement durable (ONU, 2015). Cet agenda met en avant non plus huit, mais 17 objectifs de développement durable (ODD).
Les ODD présentent des améliorations par rapport aux OMD. En ciblant des défis communs tels que les changements climatiques, la portée et la légitimité des ODD se trouvent élargies par rapport à celles des OMD (de Milly, 2015). Les ODD appellent aussi, de façon plus claire, les pays riches à agir sur leur propre territoire, et non plus seulement en territoire étranger dans une logique d’aide au développement (de Milly, 2015). L’Agenda 2030 se démarque aussi de celui des OMD par la reconnaissance d’une interconnexion forte entre les différentes dimensions du développement, puisque chaque ODD comporte des cibles faisant explicitement référence à d’autres objectifs (Nilsson et al., 2016). Conséquemment, les ODD s’avèrent un réel outil d’application et de mise à l’échelle du principe de transversalité. Les ODD se démarquent aussi lorsqu’on observe les processus ayant mené à leur élaboration. Alors que les OMD pouvaient donner l’impression d’avoir été développés en hâte par quelques acteurs triés sur le volet, les responsables du processus d’élaboration des ODD ont misé sur le temps et l'inclusion, ce qui a permis à 10 millions de personnes, issues d’une grande variété d’organisations, de prendre part au processus (Caron et Châtaigner, 2017 ; Kamau et al., 2018 ; ONU, 2015 ; Sénit, 2020). De nombreux États et organisations des Suds ont même saisi l’opportunité de ces négociations pour faire avancer leurs causes (Sénit, 2020). Par exemple, le Groupe des sept plus (G7+), une coalition ouverte d’États fragiles et affectés par les conflits, a milité et contribué à inclure l’ODD 16 « Paix, justice et institutions efficaces » au sein du cadre (Baranyi et al., 2021 ; Hearn, 2016).
Bien que les 17 ODD et leurs 169 cibles visent l’amélioration du cadre de vie des populations pour un avenir plus durable, certaines critiques viennent remettre en question cette vision universelle et inclusive, de même que les méthodes et les processus pour y parvenir. Par exemple, Belda-Miquel et al. (2019) critiquent le fait que l’Agenda 2030 soit encore formulé à travers des objectifs à accomplir et non pas comme des droits de la personne à respecter, alors que Clements et Sweetman (2020) dénoncent l’absence de remise en question des rapports inégaux de pouvoir à l’origine des problématiques auxquelles les ODD veulent précisément s’attaquer. Ces critiques montrent la nécessité de mettre en avant les savoirs et schèmes de pensée locaux et de décoloniser les pratiques de développement international afin d’établir un véritable dialogue pour un développement localement assumé et pleinement respectueux des peuples. D’autres interrogations émergent également quant à la possibilité d’atteindre les objectifs sans remise en question des normes, des régulations et des logiques à l’œuvre. La dégradation des contextes, dans une pluralité de domaines (environnemental, économique, social et politique), interroge aussi la réalité des acquis et laisse planer un doute sur leur irréversibilité.
À mi-chemin de cet agenda, il est maintenant temps de questionner la pertinence, les assises et la mise en œuvre des ODD. Poussant les analyses rétrospectives et prospectives critiques et contextuelles, il paraît même légitime de remettre en question leur caractère universel et inclusif, ainsi que la portée réelle de leurs retombées depuis leur adoption en 2015.
Trois axes thématiques
Cet appel à contributions s’articule autour de 3 grands axes d’analyse :
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Façonner de nouvelles relations, représentations et règles Nords-Suds
Si les ODD ont voulu s’inscrire dans des processus plus participatifs que les OMD (ONU, 2015), il n’en demeure pas moins que les rapports les régissant restent foncièrement déséquilibrés. Les activités de la coopération internationale s’inscrivent, en effet, dans des systèmes d’oppressions qui perpétuent des rapports coloniaux, racistes et sexistes (Clements & Sweetman, 2020). Or, les ODD ne s’attaquent pas aux causes structurelles des inégalités, pas plus qu’ils ne permettent de questionner ou de refonder ces systèmes vecteurs d’oppressions et de dépendances pour les transformer en systèmes vecteurs d’équité et de collaboration mutuelle. Ainsi, malgré des ODD visant explicitement la réduction des inégalités, rien n’est souligné à l’égard des relations de dépendance et du traitement différencié envers les groupes les plus vulnérabilisés.
Afin de repenser ces rapports, et en dépit des relations de pouvoirs inégales qui perdurent, les critiques féministes, décoloniales et anti-racistes se font davantage entendre dans les réflexions, tant au sein de la pratique que dans les milieux de la recherche en développement international. Par exemple, Carrasco Miró (2018) aborde la place de plus en plus importante que prend la coopération Suds-Suds, qui se base sur une logique de mutualité et de bénéfices conjoints. En tant qu’alternative à la coopération Nords-Suds, la coopération Suds-Suds s’inscrit en cohérence avec l’Agenda 2030, mais continue néanmoins de « fonctionner à travers des axes patriarcaux et racistes, ainsi que des micro-pratiques et des échelles locales de développement » (Carrasco Miró, 2018: 149, traduction des autrices). Si ces nouvelles voies de coopération constituent des avancées, l’analyse de Carrasco Miró montre bien qu’elles ne sont pas exemptes de faiblesses.
Davantage d’espace est ainsi nécessaire pour ces réflexions critiques. À cet effet, Horn (2020) rappelle que la décolonisation des savoirs est une étape fondamentale pour la décolonisation du développement. Une lecture alternative des Suds, issue des groupes socialement et historiquement marginalisés, doit se joindre aux dialogues critiques sur les ODD et sur les apprentissages à en tirer depuis leur adoption.
C’est dans ce contexte que les personnes qui souhaitent participer à la discussion, à partir d’une pluralité de perspectives et d’expériences, peuvent proposer un texte sur l’émergence (ou non) d’un changement dans les relations Nords-Suds façonné par l’Agenda 2030.
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Produire de nouveaux modèles économiques, sociaux ou environnementaux
Les ODD s’inscrivent dans les idées et courants qui ont favorisé l’émergence du concept de développement durable et qui en assurent la légitimité. Il s’agit, par exemple, des théories économiques orthodoxes néolibérales (Adelman, 2018 ; Eisenmenger et al., 2020), des approches qui considèrent l’environnement sous un angle strictement utilitaire (Costanza 1991 ; Daly 2007) ou de la notion de travail qui exclut les tâches non rémunérées et souvent réalisées par les femmes. Ces idées et notions participent non seulement au maintien en place des systèmes destructeurs des équilibres écologiques et intrinsèquement injustes (Kumi et al., 2014, Bali Swain & Yang-Wallentin, 2020) et vecteurs d’inégalités (Arsel 2020 ; Costanza 2020), mais aussi à la marginalisation et au discrédit des idées et notions alternatives. La recherche d’idées et de discours nouveaux pour redéfinir nos rapports humains et à la nature est donc essentielle et, dans cet esprit, un recadrage des ODD à l’aune de ces idées novatrices ou divergentes est plus que nécessaire.
Fort à propos, des théories et approches alternatives qui, tantôt, s’érigent en lieux de résistance, tantôt profitent de niches laissées vacantes par les ODD, émergent dans différents domaines tels que l’agriculture, l’économie, l’éducation ou la santé (Isgren & Ness, 2017 ; Kopnina, 2020 ; Padayachee et al. 2018). De même, on assiste à l’émergence (ou à la résurgence) d’épistémologies plurielles qui questionnent certaines des notions sur lesquelles reposent les ODD, qu’il s’agisse de la notion de développement ou de celle du bien-être, par exemple (Jimenez & Roberts, 2019 ; Razak, 2020 ; van Norren, 2020). Ces chemins de traverse, de plus en plus nombreux, appellent à un dialogue fécond entre des visions du monde, des postures et des manières d’agir qui ont la possibilité de s’enrichir mutuellement. Comment le monde de la coopération internationale et du développement se saisit-il de ces alternatives ? Comment y contribue-t-il (ou pas), et comment le « développement durable » peut-il être repensé à leur lumière ?
Des propositions qui mettront en exergue la pertinence de recourir à de nouveaux cadres théoriques ou pratiques pour penser les ODD (ou, ultimement, des objectifs cadrés autrement), notamment – mais pas exclusivement – à des cadres qui s’appuient sur des visions du monde provenant des Suds ou de populations marginalisées sont ainsi les bienvenues dans ce dossier. Les propositions qui documentent des initiatives qui s’inscrivent dans des modèles alternatifs, tant dans leurs approches théoriques que dans leur mise en œuvre (qu’elles dérivent de cultures locales, qu’elles aient une portée décolonisante, ou autre) sont aussi possibles.
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Traiter des oublié·e·s, des négligé·e·s et des impensé·e·s des ODD
Des auteurs·trices comme Hubert de Milly (2015) mentionnent l’exhaustivité des thématiques traitées dans l’Agenda 2030 puisqu’on y retrouve presque tous les thèmes de l’actualité et les priorités dans le secteur de l’aide au développement. Cependant, Gérardin et al. (2016) affirment que les négociations des ODD n’ont pas permis d’intégrer des objectifs ou cibles spécifiques pour des thématiques comme les migrations, la pollution de l’air ou la vulnérabilité aux risques de catastrophes. Bien que ces thématiques puissent être liées à certains des 17 ODD, elles restent néanmoins dans l’ombre des problématiques qui constituent des objectifs à part entière. Dans ce contexte, comment les groupes travaillant sur des thématiques transversales articulent-ils leurs actions et leurs plaidoyers pour s’aligner (ou non) à l’Agenda global ? Quel est l’impact de cette position interstitielle ou orpheline dans le développement de plans d’actions cohérents en matière de développement international durable ? Ce positionnement favorise-t-il le déploiement d’innovations sur le terrain, en forçant par exemple la rencontre d’ODD, ou le restreint-il ?
En plus des thématiques qui se retrouvent dans des angles morts, certaines populations restent encore relativement invisibles dans la formulation des objectifs et des indicateurs des ODD. C’est entre autres le cas des personnes vivant avec un handicap, des personnes affectées par des problèmes de santé mentale et des populations autochtones, qui sont souvent abordées à travers la conception large de « personnes vulnérables », au même titre que les enfants, les jeunes et les personnes pauvres (International Disability Alliance, 2022, Izutsu et al., 2015 ; UN DESA, 2022). Si certains groupes ressentent déjà l’importance d’une telle reconnaissance, si minime soit-elle, dans leurs activités et leurs narratifs (International Disability Alliance, 2022), il n’en reste pas moins pertinent de questionner les limites d’une inclusion qui est encore partiellement « invisibilisante » et qui, de surcroît, place ces personnes dans une position de victime, et non de partie prenante au développement. Southern Voice (2020) présente des exemples de cas où les facteurs d’exclusion diffèrent et doivent être contextualisés. Ainsi, qu’advient-il des projets qui n’arrivent pas à s’aligner clairement aux ODD, mais qui répondent à des besoins réels des populations marginalisées ?
Dans le cadre de cet axe d’analyse, les personnes intéressées peuvent proposer des articles originaux portant sur l’une des thématiques oubliées dans l’Agenda 2030 ou encore des études de cas sur les groupes se sentant exclus des objectifs.
Modalités de soumission des articles au dossier du n°253 (2023-3) de la Ried
Ce dossier souhaite privilégier une approche interdisciplinaire ancrée sur le terrain. Les auteurs·trices de différents profils pratiques et académiques sont appelé·e·s à participer. Toutes les disciplines des sciences sociales et humaines peuvent proposer leur analyse, y compris et sans pour autant s’y limiter : la sociologie, la démographie, l’histoire, la géographie, la science politique, l’économie, l’anthropologie, les sciences de l’environnement, etc. Ce dossier souhaite également refléter les réflexions relatives aux ODD selon divers angles et points de vue. En ce sens, une diversité en termes d’origines, d’expériences et de contributions dans le secteur de la coopération et solidarité internationale est recherchée.
Les auteurs·trices sont également invité·e·s à explorer une analyse critique constructive des ODD à partir d’une lecture des trajectoires internationales, nationales et locales. La mise en contexte d’études empiriques, de corpus originaux, la rencontre entre une approche théorique solide et un terrain, sont attendues.
Les auteur·e·s s’engagent à lire la ligne éditoriale de la Revue internationale des études du développement et s’engagent à respecter la charte éthique.
Le processus de sélection se déroule comme suit selon les dates indiquées dans le calendrier de production ci-dessous :
1- Envoi de la proposition d’article
Les propositions d’articles, en français, anglais, ou espagnol, présentent le projet d’article en environ 4.000 signes, espaces comprises, soit environ 500 mots ou une page.
La proposition, dont le fichier est intitulé « NOM DE L’AUTEUR-Proposition-253 », au format Word, comprend :
- Le titre : de 70 signes maximum (avec possibilité d’ajouter un sous-titre)
- Un résumé de l’article détaillant la question de recherche, le cadre théorique, le terrain étudié, les principaux résultats
- Des jalons bibliographiques (hors du décompte des signes)
- Un fichier joint intitulé « NOM DE L’AUTEUR-Infos » indiquant de manière exhaustive les noms et prénoms des auteurs, leur statut et leur rattachement institutionnel, leurs adresses courriel.
Ces éléments sont indispensables à l’examen de la proposition d’article. L’adéquation de la proposition à l’appel à contributions est vérifiée par les coordinateurs·trices et la rédaction de la revue.
Les propositions dʼarticles sont à soumettre aux cinq adresses ci-dessous :
- revdev@univ-paris1.fr
- genevieve.laroche.3@ulaval.ca
- smalt006@uottawa.ca
- jade.st-georges.1@ulaval.ca
- doummed@gmail.com
avant le 10 octobre 2022.
2- Envoi de l’article
Les auteur·e·s dont les propositions d’article ont été sélectionné·e·s sont invité·e·s à envoyer une première version de leur article qui doit impérativement correspondre aux normes indiquées ci-dessous. Les articles sont alors soumis à une lecture en double-aveugle auprès de deux évaluateurs spécialistes et extérieurs à la revue.
Les articles (de 45 000 signes, espaces comprises, hors résumé et bibliographie), pourront être rédigés en français, anglais ou espagnol. Ils doivent être originaux. Ils pourront toutefois avoir fait l’objet de communications à un colloque (avec actes), à condition d’être réadaptés au format exigé par la Revue internationale des études du développement (voir les consignes aux auteurs).
Les références citées doivent être présentées selon le format indiqué dans le document de Consignes aux auteurs.
Calendrier de production
Les auteur·e·s s’engagent à respecter le calendrier indiqué par la rédaction.
- Les propositions dʼarticles sont à soumettre avant le 10 octobre 2022.
- Les auteur·e·s présélectionné·e·s par les coordinatrices et coordinateur et le comité de rédaction seront prévenu·e·s par l’équipe de la revue la semaine du 17 octobre.
- Les premières versions des articles, conformes aux consignes aux auteur·e·s de la revue, seront envoyées par les auteur·e·s aux cinq courriels précités avant le 5 janvier 2023.
- Le processus d’évaluation durera quelques mois, chaque article - anonyme - sera soumis à une double lecture aveugle par des relecteurs extérieurs à la revue, experts sur le sujet traité, et la sortie en librairie de ce n° 253 2023-3 est prévue pour octobre 2023.
Références citées
Abelenda, A.I. (2014). A Feminist Perspective on the Post-2015 Development Agenda. The Equal Rights Review, 13, 117-28. https://www.equalrightstrust.org/ertdocumentbank/ERR%2013%20-%20Abelenda.pdf
Adelman, S. (2018). The Sustainable Development Goals, anthropocentrism and neoliberalism. Sustainable Development Goals. https://doi.org/10.4337/9781786438768.00008
Arsel, M. (2020). The myth of global sustainability: Environmental limits and (de)growth in the time of SDGs. ISS Working Paper Series / General Series, 662. https://repub.eur.nl/pub/129596
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Baranyi, S., Yiagadeesen, S., & Washuta, B. (2021). SDG16+ implementation in fragile and conflict-affected states: what do the data tell us six years into Agenda 2030?. Conflict, Security & Development, https://doi.org/10.1080/14678802.2021.2000812
Belda-Miquel, Boni, A., & Calabuig, C. (2019). SDG Localisation and Decentralised Development Aid: Exploring Opposing Discourses and Practices in Valencia’s Aid Sector. Journal of Human Development and Capabilities, 20(4), 386-402. https://doi.org/10.1080/19452829.2019.1624512
Brundtland, Go. (1987). Notre avenir à tous. Rapport de la Commission mondiale sur l’environnement et le développement. https://sustainabledevelopment.un.org/content/documents/5987our-common-future.pdf
Caron, P., & Châtaigner, J. M. (2017). Un défi pour la planète. Les objectifs de développement durable en débat. Éditions Quae/IRD éditions. http://10.4000/books.irdeditions.21441
Carrasco Miró, G. (2018). Cooperación trilateral Sur-Sur al desarrollo: por una descolonización de la solidaridad. Revista CIDOB d’Afers Internacional. http://doi.org/10.24241/rcai.2018.120.3.147
Clements, M. A., & Sweetman, C. (2020). Introduction: reimagining international development. Gender & Development, 28(1), 1-9. https://doi.org/10.1080/13552074.2020.1735800
Costanza, R. (1991). Ecological economics: A research agenda. Structural Change and Economic Dynamics, 2(2), 335-357. https://doi.org/10.1016/S0954-349X(05)80007-4
Daly, H. E. (2007). Ecological economics and sustainable development. Edward Elgar Publishing.
de Milly, H. (2015). Les Objectifs de Développement Durable : éléments d’analyses et impacts possibles pour les agences d’aide. Techniques Financières et Développement, 121, 37-48. https://doi.org/10.3917/tfd.121.0037
Eisenmenger, N., Pichler, M., Krenmayr, N., Noll, D., Plank, B., Schalmann, E., Wandl, M. T., & Gingrich, S. (2020). The Sustainable Development Goals prioritize economic growth over sustainable resource use: A critical reflection on the SDGs from a socio-ecological perspective. Sustainability Science, 15(4), 1101-1110. https://doi.org/10.1007/s11625-020-00813-x
Esquivel, V. (2016). Power and the Sustainable Development Goals: A Feminist Analysis. Gender & Development 24(1), 9-23. https://doi.org/10.1080/13552074.2016.1147872
Gérardin, H., Dos Santos, S., & Gastineau, B. (2016). Présentation. Des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) aux Objectifs de développement durable (ODD) : la problématique des indicateurs. Mondes en développement, 174, 7-14. https://doi.org/10.3917/med.174.0007
Horn, J. (2020). Decolonising emotional well-being and mental health in development: African feminist innovations, Gender & Development, 28(1), 85-98. https://10.1080/13552074.2020.1717177
Hearn, S. (2016). Independent review of the new deal for engagement in fragile states. Center on Cooperation International, New York. https://cic.nyu.edu/sites/default/files/new_deal_engagement_exec_summ_hearn_apr14_final_en.pdf
International Disability Alliance. (2022). The 2030 Agenda for Sustainable Development. https://www.internationaldisabilityalliance.org/content/2030-agenda-sustainable-development-0
Isgren, E., & Ness, B. (2017). Agroecology to Promote Just Sustainability Transitions : Analysis of a Civil Society Network in the Rwenzori Region, Western Uganda. Sustainability, 9(8), 1357. https://doi.org/10.3390/su9081357
Izutsu, T., Tsutsumi, A., Minas, H., Thornicroft, G., Patel, V., & Ito, A. (2015). Mental health and wellbeing in the Sustainable Development Goals. The Lancet Psychiatry, 2(12), 1052-1054. https://doi.org/10.1016/S2215-0366(15)00457-5
Jimenez, A., Roberts, T. (2019). Decolonising Neo-Liberal Innovation: Using the Andean Philosophy of ‘Buen Vivir’ to Reimagine Innovation Hubs. In Nielsen, P., Kimaro, H. (eds). Information and Communication Technologies for Development. Strengthening Southern-Driven Cooperation as a Catalyst for ICT4D. ICT4D 2019. IFIP Advances in Information and Communication Technology, 552. Springer, Cham. https://doi.org/10.1007/978-3-030-19115-3_15
Kamau, M., Chasek, P., & O’Connor, D. (2018). Transforming Multilateral Diplomacy. The Inside Story of the Sustainable Development Goals. Routledge.
Kopnina, H. (2020). Education for the future? Critical evaluation of education for sustainable development goals. The Journal of Environmental Education, 51(4), 1-12. https://doi.org/10.1080/00958964.2019.1710444
Kumi, E., Arhin, A. A., & Yeboah, T. (2014). Can post-2015 sustainable development goals survive neoliberalism? A critical examination of the sustainable development–neoliberalism nexus in developing countries. Environment, Development and Sustainability, 16(3), 539-554. https://doi.org/10.1007/s10668-013-9492-7
Nilsson, M., Griggs, D., & Visbeck, M. (2016). Policy: Map the interactions between Sustainable Development Goals. Nature, 534(7607), 320‑322. https://doi.org/10.1038/534320a
ONU. (2000). Déclaration du Millénaire. Résolution n° 55/2 adoptée en Assemblée générale. Nations unies.
ONU. (2015). Objectifs du Millénaire pour le développement. Rapport. Nations unies. https://www.un.org/fr/millenniumgoals/reports/2015/pdf/rapport_2015.pdf
Padayachee, K., Matimolane, M., & Ganas, R. (2018). Addressing curriculum decolonisation and education for sustainable development through epistemically diverse curricula. South African Journal of Higher Education, 32(6). https://doi.org/10.20853/32-6-2986
Razak, D. A. (2020). Essay on Sejahtera: Concept, Principle and Practice. IIUM Press.
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Satterthwaite, D. (2003). The Millenium Development Goals and Local Processes: Hitting the Target or Missing the Point? International Institute for Environment and Development. https://pubs.iied.org/sites/default/files/pdfs/migrate/9291IIED.pdf
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Stuart, E., & Woodroffe, J., (2016). Leaving no-one behind: can the Sustainable Development Goals succeed where the Millennium Development Goals lacked?. Gender & Development, 24(1), 69-81, https://10.1080/13552074.2016.1142206
UN DESA (United Nations Department of Economic and Social Affairs). (2022). Indigenous Peoples and the 2030 Agenda. https://www.un.org/development/desa/indigenouspeoples/focus-areas/post-2015-agenda/the-sustainable-development-goals-sdgs-and-indigenous.html
van Norren, D. (2020). The Sustainable Development Goals viewed through Gross National Happiness, Ubuntu, and Buen Vivir. International Environmental Agreements: Politics, Law and Economics, 20. https://doi.org/10.1007/s10784-020-09487-3
Editors
- Geneviève Laroche, PhD (laroche.3@ulaval.ca), postdoctoral candidate at the World Agroforestry in Kigali, Rwanda.
- Stéphanie Maltais, PhD (smalt006@uottawa.ca), postdoctoral candidate and part-time professor at École de développement international et mondialisation, Faculty of Social Sciences, Ottawa University, Canada.
- Jade St-Georges (st-georges.1@ulaval.ca), PhD candidate in International Development Management, Management, Faculté des sciences de l’administration, Université Laval, Canada.
- Mohamed Lamine Doumbouya, PhD (doummed@gmail.com), lecturer, Université Général Lansana Conté de Sonfonia, Conakry, Guinea.
Argument
In 2000, the United Nations’ member-states together with the main actors of foreign aid have edicted the Millenium Development Goals (MDGs) for the following fifteen years (UN, 2000). A new international framework for development, called the UN 2030 Agenda for sustainable development, emerged in 2015 as a result of the rise of sustainable development as a dominant paradigm for development (Brundtland, 1987; Salim, 2007) and of the criticisms addressed to the MDGs: their targets were deemed too ambitious or simplistic, embedded in a neoliberal philosophy, and their framing was accused of not being inclusive enough (Abelenda, 2014; Bali Swain, 2018; Esquivel, 2016; Satterthwaite, 2003; Stuart et Woodroffe, 2016). The new agenda established 17 development goals instead of 8 (MDGs).
The SDGs made some progress compared to the MDGs. Because they target common challenges like climate change, the reach and legitimacy of the SDGs were extended (de Milly, 2015). The SDGs also call for rich countries to take action on their territories, and not just on foreign territory in the logics of foreign aid (de Milly, 2015). In addition, the 2030 Agenda differs from the MDGs to the extent that it acknowledges the interconnexion of development’s different dimensions, since each SDG and their targets refer to other Goals (Nilsson et al., 2016).
As a consequence, the SDGs have proven to be a real tools for the implementation of the principle of transversality at all the different scales of action. The SDGs also stand out when one looks at the process through which they were framed. Whereas the MDGs seemed to be the outcome of a hasty and highly selective process involving very few actors, those in charge of framing the SDGs have opted for time and inclusiveness, so that in the end 10 million people from a wide range of organisations participated (Caron & Châtaigner, 2017; Kamau et al., 2018; ONU, 2015; Sénit, 2020). Several states and organisations from the Global South seized the opportunity provided by the negotiations to push their agenda (Sénit, 2020). For example, the Group of Seven + (G7+), an open coalition of fragile and conflit-affected countries lobbied to include SDG 16, called “Peace, justice and efficient institutions”, into the global framework (Baranyi et al., 2021; Hearn, 2016).
Despite the fact that the 17 SDGs and their 169 targets aim at improving the living environment of populations for a more sustainable future, their universal and inclusive claim has been challenged, as well as the methods and processes used to achieve them. For instance, for Belda-Miquel et al. (2019), the fact that the Agenda 2030 is formulated as goals to achieve and not as the rights of persons to be guaranteed, is a limitation. Clements & Sweetman (2020) blame the SDGs for not questioning the inequal power relations at the root of the issues that the SDGs claim to tackle. Those voices advocate for the need to value local knowledge and schemes of thought, and to decolonise the practices of international development in order to establish a real dialogue for bottom-up development and the respect of peoples. Other doubt that the stated goals could be achieved without a challenge of norms, regulations and logics at play. The degradation of contexts in a variety of fields (environmental, economic, social and political) also questions the reality of progress and throw some doubt on its sustainability.
As we stand midway towards the set deadlines for achievement, it is time to question the relevance, foundations and the implementation of the SDGs. It also seems legitimate to question their universal and inclusive character, and their actual outcomes since 2015 by using critical and contexual approaches.
This call for contribution falls into three main analytical lenses:
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The need to shape new North-South relations, representations and rules
The relations in which the SDGs are embedded are fundamentally asymetric. The activities of international aid find their roots in the systems of oppression that perpetuate racist, colonial and sexist relations (Clements & Sweetman, 2020). The SDGs do not tackle the root-causes of inequalities and do not hold the potential to deeply transform the vectors of oppression and dependence into channels of equity and genuine collaboration. The SDGs do not include specific action for the most vulnerable groups.
Feminist, decolonial and anti-racist critiques are helpful to re-think these inequal power relations, and are increasingly vocal and influential amongst academics as well as practitionners. Carrasco Miró (2018) studies the rise in South-South cooperation and its potential for generating mutual benefits. It is consistent with the Agenda 2030, but it also “works through patriarcal and racist means as well as micro-practices and local scales of development” (Carrasco Miró, 2018: 149, translated by the authors). If those new routes of cooperation have a high potential, they also have weaknesses.
Horn (2020) has shown that the decolonisation of knowledges is a fundamental step for the decolonisation of development. An alternative reading of the global Souths, stemming from socially and historically marginalised groups, must be combined with critical dialogues about the SDGs and the lessons to be learnt since their adoption. Some voices want to contribute to the discussion by sharing their plural experiences and perspectives. They can draft a text on the emerging transformation of Norh-South relations in Agenda 2030 (or not).
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The need to frame new economic, social and environmental models
The SDGs are anchored in the ideas and worldviews which have facilitated the emergence of the sustainable development concept and that ensure their legitimacy, i.e. neoliberal, orthodox economic theories (Adelman, 2018; Eisenmenger et al., 2020), approaches that treat the environment in a merely utilitarian perspective (Costanza, 1991; Daly, 2007) or approaches that exclude the free labour mostly done by women. These theories contribute to reproduce destructive and inequality-driven systems and intrinsically unfair ecological balances (Kumi et al., 2014, Bali Swain & Yang-Wallentin, 2020; Arsel, 2020; Costanza, 2020). They also marginalise and discredit alternative ideas and notions. The quest for new ideas and discourses to redefine our relations between humans and with nature is central here, and a re-framing of the SDGs in this light is needed, too.
New, alternatives theories are emerging to fill in the gaps left by the SDGs or to foster resistance in fiels such as agriculture, economics, education or health (Isgren & Ness, 2017; Kopnina, 2020; Padayachee et al., 2018). New or re-emerging plural epistemologies question some of the notions on which the SDGs lie, be it the notion of development or well-being (Jimenez & Roberts, 2019; Razak, 2020; van Norren, 2020). Those routes call for a fruitful dialogue between serval worldviews, positionings and modes of action that can enrich one another. To what extent do the world of international aid and development incorporate these alternative visions (or not)? How can “sustainable development be re-imagined in this light?
This special issue welcomes new theoretical or practical frameworks to think about the SDGs (or, ultimately, other goals), including – but not exclusively – frameworks that come from the Global South or marginalised populations. Proposals which explore initiatives guided by these alternative models, both from the perspective of theory or implementation.
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The need to deal with the missing links, gaps and invisibilised in the SDGs
Despite the fact that they include a wide range of issues (Hubert de Milly, 2015), Gérardin et al. (2016) state that the negotiations did not enable to integrate specific goals or targets on issues such as migrations, air contamination or natural disaster vulnerability. Those topics can be linked to some of them, but remain in the shadows of the 17 SDGs. In this context, how do groups working on transversal topics link their action and advocacy to align with the global Agenda (or not)? What is the impact of this positioning in the design of action plans that would be consistent for the achievement of sustainable development? Is this conducive (or an impediment) to the deployment of innovations in the field, through the combination of several SDGs?
In parallel to some topics, some populations are invisible in the goals and indicators of the SDGs, i.e. indigenous people, people with a disability or with mental health issues; they are usually included in the broad category of “vulnerable people”, together with children, the youth and the poor (International Disability Alliance, 2022, Izutsu et al., 2015; UN DESA, 2022). This recognition is welcome, but sometimes remain superficial or limits these people to the status of “victim” rather than active agents in the development process (International Disability Alliance, 2022). Southern Voice (2020) informs examples where the factors of exclusion differ and must be contextualised. What happens to the projects that do not align with the SDGs, but meet some of the real needs of marginalised people?
Contributors are hence welcome to propose articles about one topic or group of people that are ignored or forgotten by the Agenda 2030, or case-studies dealing with the groups who feel excluded by the goals.
Submission details / Participation in Issue no. 253 (2023/3) of the RIED
We welcome articles from authors with different profiles or coming from different fields of the human and social sciences: sociology, demography, history, geography, political science, economics, anthropology, the environmental sciences, etc. This special issue hopes to reflect different perspectives on the SDGs. The diversity of origins, experiences, or contributions to the field of development, of angles and points of views is welcome.
Authors are also invited to explore a critical yet constructive analysis of the SDGs based on local, national and international trajectories. The contextualisation of empirical studies, original sources, the combination of theory and robust empirical data, will be appreciated.
Articles (45.000 signs – excluding the abstract and bibliography) can be written in French, Spanish or English. They can deal with the specific topics mentioned in the call, or specific case-studies. They can derive from presentations made at a conference and be part of a compilation. However, they need to be original documents and meet the standards and format of the Revue internationale des études du développement (see the instructions to authors on the journal’s webpage).
The authors agree to read the editorial policy of the Revue internationale des études du développement and to comply with the code of ethics.
The selection process will take place according to the dates specified in the publication calendar below.
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Submitting the proposal
The proposals in French, English, or Spanish must present the paper in 4,000 characters (with spaces), or approximately one page. The Word file (.doc or .docx) for the proposal must be entitled “AUTHOR’S SURNAME-Proposal-253,” and must include:
- a title (70 characters maximum, with the possibility of adding a subtitle);
- an abstract detailing the research question, the theoretical framework, the fieldwork, and the main results;
- some bibliographical references (not included in the character count);
- a second file entitled “AUTHOR’S SURNAME-253-info,” including the author’s first name and last name, their status, their institutional affiliation, and their email address.
The relevancy of the proposals with regard to this call for papers and their conformity to the journal guidelines will be verified by the journal editors and the editorial team.
The proposals must be submitted to:
- revdev@univ-paris1.fr
- genevieve.laroche.3@ulaval.ca
- smalt006@uottawa.ca
- jade.st-georges.1@ulaval.ca
- doummed@gmail.com
by October 10th, 2022.
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Submitting the paper
The authors whose proposals have been selected will be invited to send a first draft of their article, which must absolutely follow the guidelines below. The articles will then be submitted to a double blind peer review by two external reviewers who are experts on the topic.
The articles (45,000 characters with spaces, excluding the abstract and references) may be written in French, English, or Spanish. They must be original work. They may however have been presented at a conference (with proceedings), as long as they have been adapted to the format required by the Revue internationale des études du développement (see the guidelines for authors on the blog for the publications of the IEDES), but the author must not submit their paper to another journal simultaneously.
Publication calendar
The authors agree to comply with the calendar.
The proposals must be submitted by October 10th
The authors preselected by the editors and the editorial committee will be notified by the editorial team the week of October 17, 2022.
The first draft (V1), following the journal’s guidelines for authors, must be submitted by the authors to the five aforementioned email addresses by January 5th, 2023.
The evaluation process will take a few months; each – anonymous – article will be submitted to a double blind peer review by two external reviewers who are experts on the topic. Requesting a first version of the article does not constitute a commitment on the part of the journal to publish the aforementioned article, which must be approved by the editorial committee, following the different steps in the evaluation process; no. 253 is expected to be published in October 2023.
References
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Clements, M. A., & Sweetman, C. (2020). Introduction: reimagining international development. Gender & Development, 28(1), 1-9. https://doi.org/10.1080/13552074.2020.1735800
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Eisenmenger, N., Pichler, M., Krenmayr, N., Noll, D., Plank, B., Schalmann, E., Wandl, M. T., & Gingrich, S. (2020). The Sustainable Development Goals prioritize economic growth over sustainable resource use: A critical reflection on the SDGs from a socio-ecological perspective. Sustainability Science, 15(4), 1101-1110. https://doi.org/10.1007/s11625-020-00813-x
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Izutsu, T., Tsutsumi, A., Minas, H., Thornicroft, G., Patel, V., & Ito, A. (2015). Mental health and wellbeing in the Sustainable Development Goals. The Lancet Psychiatry, 2(12), 1052-1054. https://doi.org/10.1016/S2215-0366(15)00457-5
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Stuart, E., & Woodroffe, J., (2016). Leaving no-one behind: can the Sustainable Development Goals succeed where the Millennium Development Goals lacked?. Gender & Development, 24(1), 69-81, https://10.1080/13552074.2016.1142206
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van Norren, D. (2020). The Sustainable Development Goals viewed through Gross National Happiness, Ubuntu, and Buen Vivir. International Environmental Agreements: Politics, Law and Economics, 20. https://doi.org/10.1007/s10784-020-09487-3
Coordinación del dossier
- Geneviève Laroche, PhD (laroche.3@ulaval.ca), post-doctorante, Centre mondial d’agroforesterie de Kigali, Ruanda.
- Stéphanie Maltais, PhD (smalt006@uottawa.ca), post-doctorante y profesora a tiempo parcial, École de développement international et mondialisation, Faculté des sciences sociales, Universidad de Ottawa, Canadá.
- Jade St-Georges (st-georges.1@ulaval.ca), doctorante en gestión del desarrollo internacional, Département de management, Faculté des sciences de l’administration, Universidad de Laval, Canadá.
- Mohamed Lamine Doumbouya, PhD (doummed@gmail.com), profesor-investigador, Université Général Lansana Conté de Sonfonia, Conakry, Guinea.
Argumentos
En el año 2000, los Estados miembros de la ONU, concertados con los principales actores de la ayuda internacional, desvelaron los Objetivos de Desarrollo del Milenio (ODM), una hoja de ruta centrada en ocho prioridades en materia de desarrollo para los quince años venideros (ONU, 2000). Frente a la emergencia del desarrollo sostenible como nuevo paradigma de desarrollo (Brundtland, 1987; Salim, 2007), y tomando en consideración las diferentes críticas dirigidas contra los ODM (objetivos demasiado ambiciosos o simplistas, proceso de elaboración poco inclusivo, posición neoliberal, etc.), (Abelenda, 2014; Bali Swain, 2018; Esquivel, 2016; Satterthwaite, 2003 ; Stuart & Woodroffe, 2016), en 2015 fue creado un nuevo marco mundial para el desarrollo: la Agenda 2030 para el Desarrollo Sostenible de la ONU (ONU, 2015) que propugna, en lugar de ocho, diecisiete Objetivos de Desarrollo Sostenible (ODS).
Los ODS presentan mejoras con respecto a los ODM. Al focalizarse en retos comunes como los cambios climáticos, el alcance y la legitimidad de los ODS se amplian con respecto a aquellos de los ODM (de Milly, 2015). Los ODS interpelan, de forma más clara, a los países ricos a actuar en su propio territorio y no únicamente en territorio extranjero en una lógica de ayuda al desarrollo (de Milly, 2015). La Agenda 2030 se desmarca, igualmente, de los ODM al reconocer una fuerte interconexión entre las diferentes dimensiones del desarrollo, puesto que cada ODS incluye metas que hacen referencia de forma explícita a otros objetivos (Nilsson et al., 2016). Por consecuencia, los ODS demuestran ser un real instrumento de aplicación y de adaptación del principio de transversalidad. Los ODS también se desmarcan al observar los procedimientos que han servido a su elaboración.
Mientras que podía dar la impresión que los ODM han sido desarrollados apresuradamente por algunos actores cuidadosamente seleccionados, los responsables de la elaboración de los ODS optaron por el tiempo y la inclusión, lo que permitió a diez millones de personas, provenientes de una gran variedad de organizaciones, participar en este proceso (Caron & Châtaigner, 2017; Kamau et al., 2018; ONU, 2015; Sénit, 2020). Numerosos Estados y organizaciones de los países del Sur han aprovechado tal oportunidad para conseguir el avance de sus causas (Sénit, 2020). Por ejemplo, el Grupo de los siete plus (G7 Plus), coalición abierta formada por Estados frágiles y afectados por los conflictos, militó y contribuyó a incluir el ODS 16 “Paz, Justicia e Instituciones eficaces” en el seno del marco (Baranyi et al., 2021; Hearn, 2016).
A pesar de que los 17 ODS y sus 169 objetivos persiguen la mejora de las condiciones de vida de las poblaciones con vista a un futuro más sostenible, algunas críticas cuestionan esta visión universal e inclusiva, sus métodos y procedimientos para llevarlos a cabo. Por ejemplo, Belda-Miquel et al. (2019) critican que la Agenda 2030 todavía sea formulada a través de objetivos a alcanzar y no como derechos de la persona que deben ser respetados, mientras que Clements y Sweetman (2020) denuncian la ausencia de la puesta en entredicho de las relaciones desiguales de poder al origen de las problemáticas que los ODS desean combatir. Estas críticas muestran la necesidad de poner de relieve los conocimientos y patrones de pensamiento locales y de descolonizar las prácticas de desarrollo internacional para establecer un verdadero diálogo para conseguir un desarrollo asumido localmente y plenamente respectuoso de los pueblos. Otras interrogaciones surgen, igualmente, en lo que se refiere a la posibilidad de alcanzar los objetivos sin cuestionar las normas, las regulaciones y las lógicas en marcha. La degradación de contextos, en una pluralidad de ámbitos (medioambiental, económico, social y político), cuestiona también la realidad de los logros y arroja dudas sobre su irreversibilidad.
A medio camino de esta agenda, actualmente es tiempo de cuestionar la pertinencia, los cimientos y la puesta en práctica de los ODS. Impulsando los análisis retrospectivos y prospectivos críticos y contextuales, parece legítimo cuestionar su carácter universal e inclusivo, así como el alcance real de sus resultados desde su adopción en 2015.
Esta llamada a contribución se articula en torno a tres grupos de análisis:
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Crear nuevas relaciones, representaciones y reglas entre países del Norte y del Sur
Si los ODS quisieron inscribirse en procesos más participativos que los ODM (ONU, 2015), sin embargo, las relaciones que los regulan continúan siendo profundamente desequilibradas. Las actividades de la cooperación internacional se llevan a cabo, en efecto, en sistemas represivos que perpetúan relaciones coloniales, racistas y sexistas (Clements & Sweetman, 2020). No obstante, los ODS no abordan las causas estructurales de las desigualdades, ni permiten cuestionar o refundar tales sistemas vectores de opresión y de dependencia para transformarlos en sistemas vectores de equidad y de colaboración mutua. Por ello, a pesar de ODS orientados de forma explícita a reducir las desigualdades, nada está previsto en cuento a las relaciones de dependencia y al tratamiento diferenciado hacia los grupos que sufren una mayor vulnerabilidad.
Con el fin de redefinir estas relaciones y a pesar de los vínculos de poder desiguales que perduran, las críticas feministas, descolonizadoras y antiracistas tienen un eco mayor en las reflexiones, tanto en la práctica como en la investigación en materia de desarrollo internacional. Por ejemplo, Carrasco Miró (2018) aborda el lugar cada vez más importante que toma la cooperación entre los países del Sur, sustentada en una lógica de mutualización de beneficios comunes. Como alternativa a la cooperación entre países del Norte y del Sur, aquella llevada a cabo entre países del Sur es coherente con la Agenda 2030 pero, sin embargo, sigue “desempeñándose a través de ejes patriarcales y racistas, y de microprácticas y escalas locales de desarrollo” (Carrasco Miró, 2018: 149, traducción de las autoras). Si estas nuevas vías de cooperación conllevan avances, el análisis de Carrasco Miró muestra que no están exentas de debilidades.
Por lo tanto, es necesario un mayor espacio para tales reflexiones críticas. Para ello, Horn (2020) destaca que la descolonización de los conocimientos es una etapa fundamental para la descolonización del desarrollo. Una lectura alternativa de los países del Sur, basada en grupos sociales e históricamente marginados, debe ser agregada a los diálogos críticos con los ODS y sobre los aprendizajes extraídos desde su adopción.
En este contexto, las personas que deseen participar en el debate, a partir de una pluralidad de perspectivas y experiencias, pueden proponer un texto sobre la irrupción o no irrupción de un cambio en las relaciones entre los países del Norte y del Sur, modelado por la Agenda 2030.
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Producir nuevos modelos económicos, sociales o medioambientales
Los ODS forman parte de las ideas y corrientes que han favorecido la emergencia del concepto de desarrollo sostenible y que garantizan su legitimidad. Se trata, por ejemplo, de las teorías económicas ortodoxas neoliberales (Adelman, 2018; Eisenmenger et al., 2020), planteamientos que consideran el medioambiente bajo un prisma estrictamente utilitario (Costanza, 1991; Daly, 2007) o de la noción del trabajo que excluye las tareas no remuneradas y, a menudo, realizadas por las mujeres. Estas ideas y nociones contribuyen no solo a mantener en su lugar sistemas destructores de equilibrios ecológicos e intrínsecamente injustos (Kumi et al., 2014, Bali Swain & Yang-Wallentin, 2020) y portadores de desigualdades (Arsel, 2020; Costanza, 2020), sino que también participan a la marginalización y al descrédito de ideas y nociones alternativas. Por consiguiente, resulta esencial la búsqueda de ideas y discursos novedosos para reformular las relaciones humanas y la relación del hombre con la naturaleza. Para ello, es más que necesario una reformulación de los ODS en función de estas ideas innovadoras o divergentes.
Oportunamente, teorías y planteamientos alternativos que unas veces se erigen como focos de resistencia y otras aprovechan espacios dejados vacantes por los ODS, emergen en diferentes sectores como agricultura, economía, educación o salud (Isgren & Ness, 2017; Kopnina, 2020; Padayachee et al. 2018). Asimismo, asistimos a la emergencia (o al resurgimiento) de epistemologías plurales que cuestionan ciertas nociones sobre las que se fundamentan los ODS, ya sea la noción de desarrollo o bien la de bienestar, por ejemplo (Jimenez & Roberts, 2019; Razak, 2020; van Norren, 2020). Estos atajos , cada vez más numerosos, hacen un llamamiento a un diálogo fecundo entre visiones del mundo, posturas y maneras de actuar que gozan de la posibilidad de enriquecerse mutuamente. ¿Cómo se apropia el sector de la cooperación internacional y del desarrollo de estas alternativas? ¿Cómo contribuye o no el “desarrollo sostenible” en este sentido y cómo puede ser replanteado teniendo en cuenta tales alternativas?
Proposiciones que pondrán de manifiesto la pertinencia de recurrir a nuevos planteamientos teóricos o prácticos para concebir los ODS (o, en última instancia, los objetivos enmarcados de otra manera), especial pero no únicamente, de recurrir a planteamientos fundamentados en visiones del mundo provenientes de los países del Sur o de poblaciones marginales, podrán ser objeto de este dossier. También lo serán las propuestas que documenten iniciativas basadas en modelos alternativos, tanto en sus planteamientos teóricos como en su puesta en práctica, ya provengan de culturas locales o bien tengan una trascendencia descolonizadora u otra diversa.
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Tratar las/los olvidadas/os, ignoradas/os y omitidas/os de los ODS
Autoras y autores como Hubert de Milly (2015) mencionan la exhaustividad de las temáticas abordadas en la Agenda 2030 puesto que se hallan casi la totalidad de temas de actualidad y las prioridades en el ámbito de la ayuda al desarrollo. Sin embargo, Gérardin et al. (2016) afirman que las negociaciones de los ODS no han permitido integrar objetivos o destinatarios específicos en asuntos relativos a las migraciones, la contaminación del aire o la vulnerabilidad a los riesgos de catástrofes. A pesar de que estas temáticas puedan ser tratadas en algunas de las diecisiete ODS, sin embargo, quedan en la sombra de problemáticas que constituyen objetivos en sí mismos. En este contexto, los grupos que se ocupan de las temáticas transversales, ¿cómo articulan sus acciones y alegatos para alinearse (o no) a la Agenda global? ¿Qué impacto tiene esta posición intersticial o huérfana en el desarrollo de planes de acciones coherentes en materia de desarrollo internacional sostenible? Este posicionamiento, ¿favorece la implementación de innovaciones sobre el terreno forzando, por ejemplo, el reencuentro de ODS o la restringe?
Además de las temáticas que se encuentran en ángulos muertos, algunas poblaciones todavía permanecen relativamente invisibles en la formulación de los objetivos e indicadores de los ODS. Este es el caso, entre otros, de las personas con minusvalía, con problemas de salud mental y de poblaciones autóctonas que, a menudo, son tratadas con el vasto concepto de “personas vulnerables”, del mismo modo que los niños, los jóvenes y las personas pobres (International Disability Alliance, 2022; Izutsu et al., 2015; UN DESA, 2022). Si ciertos grupos ya perciben la importancia de tal reconocimiento, por mínimo que este pueda ser, con respecto a sus actividades y sus historias (International Disability Alliance, 2022), parece pertinente cuestionar los límites de una inclusión que todavía es parcialmente “invisibilizadora” y que, además, sitúa las personas en una posición de víctima y no de parte interesada en el desarrollo. Southern Voice (2020) muestra ejemplos de casos en los que los factores de exclusión difieren y deben ser contextualizados. Así, ¿qué acontece con los proyectos que no logran alinearse inequívocamente con los ODS pero que responden a necesidades reales de poblaciones marginales?
En el marco de este grupo de análisis, las personas interesadas pueden proponer artículos originales referentes a alguna de las temáticas olvidadas en la Agenda 2030 o estudios de caso de aquellos grupos que se sienten excluidos de los objetivos.
Modalidades de presentación de las proposiciones / Participación al Dossier del n°253 (2023/3) de la Ried
Este dossier busca privilegiar una perspectiva interdisciplinaria basada en el terreno. Se invita a participar a autoras y autores con diferentes perfiles prácticos y académicos. Se invita a ofrecer su análisis a todas las disciplinas de ciencias sociales y humanas incluyendo aunque sin restringirse a: sociología, demografía, historia, geografía, ciencia política, economía, antropología, ciencias ambientales, etc. Este dossier desea igualmente plasmar las reflexiones concernientes a los ODS desde diferentes perspectivas y puntos de vista. En este sentido, se busca una diversidad de orígenes, experiencias y contribuciones en el sector de la cooperación y solidaridad internacional.
Igualmente, se invita a autoras y autores a explorar el estudio crítico constructivo de los ODS a partir de una lectura de trayectorias internacionales, nacionales y locales. La contextualización de estudios empíricos, provenientes de corpus originales, el encuentro entre una perspectiva teórica sólida y un trabajo de campo, son particularmente apreciados.
Los artículos (45 000 caracteres, resumen y bibliografía no incluidos), serán redactados en francés, inglés o español y podrán abordar directamente algunas de las cuestiones o de los ejes mencionados, o podrán tratar estos últimos a través de estudios de caso específicos. Los artículos propuestos deberán ser documentos originales. No obstante, podrán haber sido objeto de ponencias en un coloquio (con actas), siempre y cuando se adapten al formato exigido por la Revue internationale des études du développement (ver consignas destinadas a los autores en el carnet de búsquedas de publicaciones del IEDES).
Los autores se comprometen a consultar la línea editorial de la Revue internationale des études du développement y a cumplir con la carta ética.
El processo de selección se desarrolla como sigue, según las fechas indicadas en el siguiente calendario de producción:
1-Envío de la propuesta de contribuciones
Las propuestas de contribuciones, en francés, inglés o español, presentan el proyecto de artículo en más o menos 4.000caracteres (con espacios), equivalentes a unas 500palabras o una página.
La propuesta, cuyo dossier se llama “NOMBRE DEL AUTOR-Propuesta-253”, incluye:
- El título de 70 caracteres máximo (con la possibilidad de agregar un subtítulo)
- Un resumen del artículo que detalle el tema de la investigación, su marco teórico, el terreno estudiado y sus principales resultados
- Referencias bibibliográficas (no incluidas en el total de los caracteres autorizados)
- Un fichero adjunto llamado “NOMBRE DEL AUTOR-Infos-253” incluyendo los nombres y apellidos de los autores, sus estatuto y pertenencia institucional, así como su dirección de correo electrónico.
La adecuación de la proposición a la llamada a contribución se verifica por los coordinadores y la redacción de la revista.
Las propuestas de artículos deberán ser enviadasantes a:
- revdev@univ-paris1.fr
- genevieve.laroche.3@ulaval.ca
- smalt006@uottawa.ca
- jade.st-georges.1@ulaval.ca
- doummed@gmail.com
del 10 de octubre de 2022.
2-Envío del artículo
Se invita los autores cuya propuesta de contribución fue preseleccionada a enviar una primera versión de su artículo que debe imperativamente corresponder a las normas indicadas anteriormente. Los artículos se someten entonces a una lectura doble ciego de dos evaluadores, especialistas y ajenos a la revista.
Los artículos (de 45000 caracteres máximo, espacios incluidos, pero sin resumen y bibliografía) podrán ser redactados en francés, inglés o español y deben ser originales. Sin embargo, podrán haber sido objetos de communicaciones en coloquios (con actas), bajo la condición de ser adaptados a las normas exigidas por la Revue internationale des études du développement (ver las normas de publicación a destino de los autoresen el carnet de investigaciones de la publicaciones de IEDES.
Calendario de producción
-Las propuestas de artículos deberán ser enviadasantes del 10 de octubre de 2022
-Las o los autores preseleccionados por las coordinadoras y el comité de redacción recibirán una respuesta por parte del equipo de la revista la semana del 17 de octubre.
-Las primeras versiones de los artículos, en conformidad a las normas de la revista, deberán ser enviadas por los autores a las cuatro direcciones de correo citadas antes del 5 de enero 2023.
-El proceso de evaluación durará unos meses. Cada artículo –anonimizado–será sometido a un mecanismo de evaluación de doble ciego por lectores, expertos externos a la revista, sobre el tema tratado, y el lanzamiento del número está previsto para Octubre 2023.
Referencias citadas
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