Irrédentisme et séparatisme en Afrique : penser et repenser la balkanisation
Revue africaine de prospective stratégique (RAPS)
Published on Monday, September 19, 2022
Abstract
Jamais l′Afrique n′a été autant soumise à des problématiques de séparatisme et d′irrédentisme. Les expériences traumatisantes de ces problématiques nous ont convaincus qu′il était souhaitable d′affiner les connaissances sur lesdits phénomènes. D′ou la mise en chantier de cette thématique qui actualise les débats sur la balkanisation de l′Afrique et les aspirations des peuples. Le panorama qu′offre cette thématique nous permet de saisir les enjeux de la prolifération étatique et du renouveau des nationalismes en Afrique.
Announcement
Argumentaire
Le Centre de Recherche d’Etudes Politiques et Stratégiques (CREPS), a le plaisir d’annoncer la parution de sa revue, Revue Africaine de Prospective Stratégique, pour le premier semestre de l’année 2023, avec pour thème central « irrédentisme et séparatisme en Afrique : penser et repenser la balkanisation ». A cette occasion, il invite les intéressés qui veulent proposer des articles, à soumettre leurs contributions en relation avec le thème général sus-indiqué. S’adressant aux universitaires et aux praticiens, cette revue accepte des contributions originales en langue française et anglaise et n’ayant pas fait l’objet d’une précédente publication
Quarante-six ans déjà depuis que André Louis Sanguin écrivait en 1976, l’ouvrage « la géographie politique » qui consacrait une analyse au concept d’irrédentisme et de séparatisme et marquait la fin d’une querelle scientifique entre les tenants de la confusion irrédentisme/séparatisme et ceux qui les distinguent. La géographie africaine ne rompt pas avec ce postulat implicite. Elle tend plutôt à l’actualiser et à l’orienter ou réorienter vers de nouveaux sens en subordonnant les deux concepts au nationalisme et à ses versants communautaires, régionaux ou nationaux (Frank Tétart, 2009). Depuis le 18 siècle, précisément entre 1841 et 2022, le monde a connu 157 mouvements irrédentistes et séparatistes touchant 79 pays des 200 reconnus par les Nations Unies. Le jeu triangulaire nationalisme, irrédentisme et séparatisme ne semblent pas avoir pris fin avec le XX siècle. Bien au contraire ce que montre l’Afrique post Guerre Froide avec ses 24 mouvements séparatiste et irrédentiste, c’est la permanence de l’enjeu de la nation, mais aussi l’intensification de nouvelles formes de nationalismes ou de revendications nationalistes qui constituent le moment clé de la modernité de l’irrédentisme et du séparatisme. Tous les nationalismes n’engendrent pas forcément des tendances centrifuges. Certains font le terreau des mouvements irrédentistes (le M23 soutenu par les pays voisins de la RDC) et séparatistes en Afrique (Mali et l’Azawad, le Nigéria et le Delta-Niger, l’Ethiopie et la crise du Tigré etc). Au cœur de cette analyse, se trouve l’idée suivant laquelle, l’Afrique est balayée par des nationalismes qui s’entrechoquent et s’entrecroisent avec pour effet d’alimenter des mobilisations qui relèvent d’une politique de l’identité. A cet effet, pour, Armando Pitassio, « si, par nationalisme, on entend la théorie et le mouvement pour la construction d’un État sur le fondement d’une communauté culturellement distincte par traditions ou langue, ou même par religion, l’irrédentisme n’est alors qu’une expression naturelle du nationalisme » (Armando Pitassio, 2015). A quelques détails près, il y’a très peu à ajouter sur ce que pense Marie-Christine Aquarone, quand elle souligne que le « séparatisme est une action par laquelle un système politique distinct du système politique de l’Etat, s’approprie, contrôle et gère, une portion du territoire étatique » (Marie-Christine Aquarone, 1987). Dans l’esprit du temps, ces phénomènes d’érosion de la légitimité de ce dernier, sont autant d’identifications métaphoriques qui expriment la montée des déviances physiques et tout autant symboliques que juridiques de l’Etat. Longtemps muettes, les sciences sociales butent désormais sur la question de l’actualisation des connaissances relatives au séparatisme et à l’irrédentisme façonnés aujourd’hui par une vision évolutionniste. Elles ont largement sous-estimé cet objet d’étude, n’abordant que de manière parcimonieuse les fondements de ces deux dynamiques en Afrique. Dès 1990, la mort du nationalisme et du séparatisme avait été annoncée par les tenants de la démocratisation. L’avènement de la démocratie atténua les fragmentations de l’espace mondial par la multiplication des Etats sans toutefois les effacer (Frank Tétart, 2009). Mais à l’entame des années 2000, la poussée des frustrations séparatistes et irrédentistes et des pathologies démocratiques (extrémisme, populisme) rompt inopinément cet écho (Pierre-André Taguieff, 2015). Les disciplines comme la science politique et sous discipline telle les études stratégiques leurs attribuent une place modeste dans les réflexions épistémologiques. Et pourtant les retours des revendications séparatistes dans les pays comme le Sénégal, le Cameroun et la poussée des mouvements irrédentistes révèlent l’urgence de la prégnance de telles problématiques et le caractère épistémologiquement insatisfaisant des connaissances sur ces objets d’étude. Au lieu de ressusciter les anciens conflits, ils détruisent les territorialités depuis le dedans des Etats. Bien qu’assez parallèles, ces signes de détresses de l’Etat, alimentent parfois des confusions épistémologiques professées par leur attachement à la guerre, au territoire et à l’identité.
Ils font valoir un fil conducteur, c’est celui de la fragilité des Etats africains nés de la colonisation. Les excès du séparatisme et de l’irrédentisme sont au nom de la loi sur la minorité, un moyen de contestation identitaire, mais aussi sécuritaire (Pierre Birnbaum, 1998). Entamé avec la colonisation, le problème de l’irrédentisme et du séparatisme ne semble pas avoir pris fin avec l’avènement de l’Etat en Afrique. Bien au contraire, dans tous les Etats africains née au XX siècle, se sont développés des mouvements politiques et idéologiques de contestation ou d’annexion des territoires. Une nécessité qui trouvait sa justification dans les affinités linguistiques ou ethniques entre les Etats et les territoires convoités ou revendiqués (Christian Coulon, 1998). Le phénomène ne s’observe pas seulement en Afrique, puisqu’en Europe (Espagne avec la Catalogne, France avec la Corse et la Nouvelle-Calédonie, Belgique avec les Flamands, l’Italie avec la Ligue du Nord, les îles Féroé avec le Danemark, la Russie et l’annexion de la Crimée et dans une certaine mesure l’Ukraine etc), il connait des resurgissements qui permettent de comprendre que la nation reste l’élément de base ou le référent pour comprendre les rapports que le séparatisme et l’irrédentisme entretiennent avec sa formation historique mais aussi avec le territoire de l’Etat. Mais le concept reste complexe et imparfait pour satisfaire les groupes humains (Yves Deloye, 1998). Il ne répond pas à la satisfaction collective d’autodétermination et de reconnaissance par tous de certaines communautés. Polysémique, l’Etat en Afrique (Jean-Francois Bayart, 1990) a de bonnes raisons d’avoir peur, car ses dérives croissantes mènent à l’accomplissement du fait séparatiste et irrédentiste. Au crible de la mémoire coloniale, il apparaît que c’est l’aspiration à la réalisation, à la reconnaissance et à sa concrétisation qui pousse les mouvements séparatistes et irrédentistes à privilégier la guerre et à agir au mépris des négociations diplomatiques (Guy Hermet, 1998). Sans doute, pour ces mouvements la guerre qui est un facteur de réveil de la conscience collective, achève la revendication séparatiste ou irrédentiste. Comme l’écrivait Armando Pitassio « la guerre était l’instrument de la régénération interne de la nation et de l’affirmation » (Armando Pitassio, 2015) de celle-ci sur la scène internationale. En tant que phénomène historique, elle a permis aux Etats de réaliser leur politique de puissance par le biais de l’expansionnisme et de l’irrédentisme. L’une des thèses est que, « pour les nationalistes, l’irrédentisme représente un prétexte plus qu’une idée-force » (Armando Pitassio, 2015). Si les irrédentismes voient dans la guerre, l’occasion d’affirmer leur puissance ou d’annexer (de se rattacher) un autre territoire, les séparatistes y voient un moyen nécessaire d’autodétermination des peuples.
En tant qu’expression politique de la contestation territoriale, le séparatisme et l’irrédentisme n’ont pas pu contribuer à la définition des cadres étatiques. Cette possibilité fut exprimée à travers les séparatismes réussis comme celui du Soudan ou de l’Erythrée. En 1900, il y’avait dans le monde 46 Etats, le reste étant sous domination coloniale (Frank Tétart, 2009). En 2009, on recense dans le monde près de 200 Etats et en 2022, l’Afrique compte 59 Etats. Les deux derniers étant l’Erythrée et le Soudan du Sud. La reconnaissance de ces nouvelles formes d’organisations politiques, complexifie la trajectoire de l’Etat car elles contrarient avec l’avènement de l’Etat hérité de la colonisation (Achille Mbembe, 2020). Leurs succès posent avec acuité l’existence de pouvoirs concurrents. Le discours postcolonial pose que l’Etat africain pourrait être le produit de la confrontation de deux pouvoirs rivaux et non des ambitions impérialistes. Dans cette perspective, séparatisme et irrédentisme se rejoignent. Dit autrement, les enjeux du séparatisme et de l’irrédentisme gagnent en actualité aujourd’hui en raison de la capacité des deux phénomènes à interroger l’étude des résistances aux divisions territoriales de l’Etat. Mobilisés à des fins de contestation du principe unificateur, jacobin, et centralisateur de l’Etat, les irrédentismes et séparatismes sont des pratiques instrumentées par des communautés ou minorités qui y trouvent un terrain particulièrement favorable (Bertrand Badie, 1998). De façon singulière, on ne peut pas traiter de la question du séparatisme et de l’irrédentisme en faisant abstraction du contexte local dans lequel ils s’inscrivent, car les communautés tiennent lieu de fracture entre les Etats. En plus des communautés et des minorités qui récusent la légitimité de l’Etat, ils imprègnent désormais l’imaginaire des groupes armés. De manière prévisible, la profusion de leurs traditions différenciées (linguistique, nationaliste, communautaire ou ethno-régionale) impacte de manière divergente la stabilité de l’Etat (Alain Tourraine, 1998). Les divisions territoriales rappellent la constante interdépendance qui existe entre irrédentisme, séparatisme et fait politique. Couplés à des volontés sous-jacentes qui visent le remodelage des territoires, l’irrédentisme et le séparatisme ont en commun d’avoir pour trame circulatoire, le tracé géographique des Etats. A bien des égards, la spécificité africaine se traduit respectivement par les métastases chronologiques et géographiques de ses irrédentismes et de ses séparatismes.
Le grand intérêt de l’irrédentisme et du séparatisme est qu’ils émergent comme une modalité de pouvoir postcolonial et un facteur stratégique indéniable de résistance à l’Etat (Pierre de Senarclens, 2018). Il nous semble plus fécond de les considérer comme un processus de dé-objectivation des stratégies de l’Etat ou du moins de sa pensée stratégique (Seloua Luste Boulbina, 2007). Sans aucun doute, l’irrédentisme et le séparatisme prennent rang dans l’expression des manifestations éclatantes de l’impuissance sécuritaire de l’Etat. La prétention à lire ces deux phénomènes sous le prisme de manœuvres stratégiques contestataires n’est donc pas une fiction. De manière singulière, l’impact des poussées irrédentistes et séparatistes sur les Etats africains se lit dans leur capacité à se construire de manière différenciée, des modernités politiques, économiques et sécurité (Marie Christine Aquarone, 1987). De fait, avec les nouvelles poussées irrédentistes et séparatistes (Mali avec le mouvement de l’Azawad, le Soudan avec le Darfour et Kordofan, le Cameroun avec le NOSO, le Nigéria avec le Delta-Niger, le Sénégal avec la Casamance etc…) les Etats africains sont entrés dans un nouveau cycle de la conflictualité. Face à cette tendance in-sécuritaire, l’irrédentisme et le séparatisme pourraient être lus comme une grille de lecture suffisamment pertinente pour appréhender la complexité de cette conflictualité (Ntuda Ebodé, 2006). En effet, poussifs, les deux concepts conduisent au constat d’une instabilité croissante de l’Etat en Afrique. Plus spécifiquement, ils sont visiblement les marqueurs d’une montée de tension au sein des minorités et d’un procès d’intention instruit contre l’Etat.
Dès lors, analyser le lien entre séparatisme et irrédentisme à l’échelle de l’Afrique semble être plus pertinent, car le continent semble être le plus marqué au XXI siècle par ces phénomènes (Patrick Cabanel, 2015). D’un point de vue épistémologique, ces deux notions interpellent sur la question des effets des poussées irrédentistes et séparatistes. D’apparence classique, ces poussées sont l’expression de la concrétisation d’une géographie qui épouse l’ordre de grandeur des territoires, mais aussi les problématiques de sécurité. C’est grâce à ces problématiques de sécurité, que les deux phénomènes apparaissent comme particulièrement appropriés (Venesson, 2013). L’histoire est formelle, séparatisme, irrédentisme et géographie entretiennent des relations de parenté. Ce premier numéro de la Revue se propose d’explorer l’actualité des problématiques sécuritaire, géopolitique, politique et économique à la lumière des poussées irrédentistes et séparatistes en Afrique. Il entend dégager les pistes de recherche novatrices sur l’irrédentisme et le séparatisme en Afrique. Les contributions qui épousent cette réflexion théorique ainsi que les axes suivants, seront particulièrement prises en considération.
AXE I- L’historiographie de la prolifération étatique au croisement du séparatisme et de l’irrédentisme
- Historiographie de la grammaire du séparatisme et de l’irrédentisme en Afrique
- Effondrement des empires coloniaux et balkanisation de l’Afrique
- Effondrement de l’empire soviétique et prolifération des Etats en Afrique
- Mondialisation, séparatisme irrédentisme et déstructuration de l’Afrique
- Les régimes politiques à l’heure du séparatisme et de l’irrédentisme en Afrique
- Lire la relation entre droit et stratégie de prolifération étatique en Afrique
AXE II- Les logiques explicatives de la prolifération étatique en Afrique sous le prisme de l’irrédentisme/séparatisme
- Irrédentisme et séparatisme appendices de la perte de légitimité de l’Etat
- Irrédentisme et séparatisme, expression radicales des particularismes
- Séparatisme et irrédentisme du point de vue factoriel et actoriel
- Intensités culturelles, séparatisme et irrédentisme en Afrique
- Nationalismes et prolifération étatique
AXE III- la prolifération étatique en Afrique : avantage ou désavantage stratégique ?
- Irrédentisme et séparatisme un facteur de recomposition géopolitique en Afrique
- L’économie politique du séparatisme et de l’irrédentisme en Afrique
- Irrédentisme, séparatisme et nouvelles échelles d’intégration en Afrique
- Regard croisé irrédentisme, séparatisme et fragilité de l’Etat en Afrique
- Prolifération étatique et décloisonnement des guerres de nationalités
- Irrédentisme, séparatisme et regard différencié de la puissance en Afrique
AXE IV-irrédentisme et séparatisme : quelles perspectives pour l’Afrique dans le monde ?
- La prolifération étatique et la question du fédéralisme en Afrique
- La décentralisation et la question du séparatisme et de l’irrédentisme
- Prolifération étatique, intégration continentale et reconnaissance des spécificités
- Irrédentisme, séparatisme et la problématique du bien-être au singulier et au pluriel
- L’Etat de droit en contexte de séparatisme et d’irrédentisme
- La sécurité globale à la croisée de l’irrédentisme et du séparatisme en Afrique
Modalité de contribution
Les résumés de propositions doivent être envoyés simultanément
au plus tard le 31 octobre 2022
à minuit aux adresses suivantes :
- revue.raps@gmail.com,
- ntudaebode.joseph@gmail.com
- lekieric@yahoo.fr
- lionel_akl@yahoo.fr
Les auteurs dont les propositions seront retenues par le Comité Scientifique seront informés avant le 31 novembre 2022 et devront faire parvenir leurs articles au plus tard le 31 janvier 2023
Date de parution : premier semestre 2023
Coordination du numéro de la revue
- Pr Joseph Vincent NTUDA EBODE, Université de Yaoundé II
- Dr Eric Bertrand LEKINI, Université de Dschang
- Dr Lionel AMAHATA KIABEGA, Université de Ngaoundéré.
Recommandations aux auteurs
Par souci de conformité entre les différents articles, le Comité attache une place importante au respect des standards de rédaction suivants :
- Tout article soumis pour publication doit être envoyé sous le format Word, interligne 1,5, texte justifié, police Times New Roman, taille de police 12, marge 2,5cm
- Tout article envoyé au comité éditorial pour publication ne doit pas excéder 15 pages
- Les articles sont accompagnés d’une biographie succincte de l’auteur, incluant sa qualité (grade, responsabilité académique, ou statut professionnel, affiliation institutionnelle), son adresse e-mail et d’un résumé de 500 mots maximum en français et en anglais, avec 4 à 5 mots clés.
- Les citations dans le corps du texte doivent être transcrites entre guillemets doubles, avec le même type et la même taille de la lettre du texte
- L’appel de note est continu et se place après le mot ou le groupe de mots auquel il se rapporte, séparé par un espace insécable
- Les références bibliographiques sont citées comme suit :
- Pour les articles des revues : Nom (intégral) et Prénom (initial) de l’auteur, titre de l’article entre guillemets doubles, titre de la revue en italique, numéro du volume, numéro du fascicule, année de la publication, page initiale et finale de l’article ou page(s) exacte(s) de la citation.
Exemple : EBOGO F. et NGAMONDI KARIE Y., « Gestion des frontières et des espaces frontaliers en Afrique », Diplomatie Hors-Série, n°15, décembre 2014 – janvier 2015, pp.20-24
- Pour les livres : Nom (intégral) et prénom (initial) de l’auteur, titre du livre en italique, lieu de publication, maison d’édition, année de publication, pages initiale et finale de l’article ou page(s) exacte(s) de la citation.
Exemple : EBOGO F., Géopolitique de l’eau au Cameroun, Paris, L’Harmattan, 2015, p.60.
- Pour les ouvrages collectifs : Nom (intégral) et prénom (initial) de l’auteur, titre de l’article entre guillemets doubles, mention « in » en italique, nom du directeur de l’ouvrage, nom de l’ouvrage en italique, lieu d’édition, maison d’édition, année d’édition, pages initiale et finale de l’article ou page(s) exacte(s) de la citation.
Exemple : NTUDA EBODE J.V., « La nouvelle posture géopolitique du Cameroun et la lutte contre la piraterie dans le Golfe de Guinée », in NTUDA EBODE J.V.(dir.), Terrorisme et Piraterie : de nouveaux défis sécuritaires en Afrique Centrale, Yaoundé-Cameroun, Presses Universitaires d’Afrique, 2010, pp. 43-92.
Processus d'évaluation
La Revue Africaine de Prospective Stratégique s’inscrit dans la tradition du peer review (évaluation par les pairs) qui suppose une mobilisation des compétences scientifiques provenant de toutes les spécialités de la science politique.
Un accusé de réception est envoyé à l’auteur.e le jour de l’arrivée de l’article. La notification des articles retenus sera faite dans le mois qui suit la clôture de l’appel à contribution.
Un examen de l’article (anonymé) sera fait par deux évaluateurs (un interne et un externe).
Directeur de publication
- Pr. Joseph Vincent NTUDA EBODE, Université de Yaoundé II
Rédacteurs en chef
- Dr. Eric Bertrand LEKINI, Université de Dschang
- Dr. Lionel AMAHATA KIABEGA, Université de Ngaoundéré
Secrétaires de rédaction
- ONGUENE Alain Christian, Chercheur, CREPS Université de Yaoundé II, Cameroun,
- EYONG Benson Chercheur, CREPS Université de Yaoundé II, Cameroun,
- KOUNA Clémence, CREPS, Université de Yaoundé II, Cameroun,
- BEBOULE BEBOULE Béyir le Fils, Université de Douala, Cameroun ;
- ANDENGA Bernadette Léonce, Université de Yaoundé II ;
- MAHOP Julien, Chercheur CREPS, Université de Yaoundé II.
Comité de rédaction
- Pr Frank EBOGO, politologue, chercheur au CREPS, enseignant à l’Université de Yaoundé II ;
- Pr KEVIN James KEWIR, politologue, enseignant à l’Université de Buea ;
- Dr Edouard Epiphane YOGO Université de Yaoundé II ;
- S.E.M NDOUMBA Nestor, Ministre plénipotentiaire Ministère des Relations Extérieures ;
- S.E.M. NELLE MOUKORI, Ministère des Relations Extérieures,
- Dr NGAMONDI Karie Youssouf, IRIC;
- Dr NJIFON NJOYA HASSAN, Université de Buea;
- Dr NOA Manuela Garcia, CREPS, Université de Yaoundé II, Cameroun ;
- Dr NZOKOU Wilfried, CREPS, Université de Yaoundé II, Cameroun ;
- Dr MBIDA Max Saintclair, politologue, Institut des Relations Internationales du Cameroun ;
- Dr MESSIA NGONG Lionel Université de Yaoundé II ;
- Dr MBELLA MESSINA, CREPS, Université de Yaoundé II.
Comité scientifique
Centre de Recherche d’Etudes Politiques et Stratégiques (CREPS).
NB :
- La soumission d’un article et l’accusé de réception subséquent ne constituent ni un accord de publication, ni une garantie de publication.
- Les auteurs seront informés des résultats du Comité Scientifique au plus tard à la fin du mois de novembre 2022, soit pour acceptation, soit pour modification ou rejet. Les auteurs des articles retenus auront quelques jours pour apporter des modifications si besoin sera, à défaut, leurs articles seront rejetés ou remplacés.
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Subjects
- Political studies (Main category)
- Society > Political studies > Wars, conflicts, violence
Places
- Centre de Recherche d’Etudes Politiques et Stratégiques (CREPS).
Yaoundé, Cameroon (BP.18-SOA)
Date(s)
- Monday, October 31, 2022
Attached files
Keywords
- séparatisme, irrédentisme, balkanisation, État, nationalisme
Contact(s)
- Eric Bertrand LEKINI
courriel : lekieric [at] yahoo [dot] fr
Information source
- Eric Bertrand LEKINI
courriel : lekieric [at] yahoo [dot] fr
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To cite this announcement
« Irrédentisme et séparatisme en Afrique : penser et repenser la balkanisation », Call for papers, Calenda, Published on Monday, September 19, 2022, https://doi.org/10.58079/19i3