Announcement
Argumentaire
À partir du XIXe siècle, la modernité politique s’est traduite dans la plupart des pays par une volonté des États de prendre en charge la formation des citoyens, en lien avec le développement d’une scolarisation élémentaire de masse et la montée des sentiments nationalistes. Plus récemment, notamment à partir des années 2000, l’éducation à la citoyenneté est également devenue un enjeu de réflexion pour des institutions internationales comme le Conseil de l’Europe et l’Unesco qui ont développé des programmes à cet effet et publient recommandations et ressources à l’attention des formateurs et des décideurs politiques.
Compris comme condition du maintien, du renforcement et de l’élargissement des institutions démocratiques, un tel projet appelle une éducation au politique, c’est-à-dire un apprentissage de l’exercice de la souveraineté populaire et de la participation aux affaires communes mais il enveloppe également la transmission d’un ensemble de normes de comportement et de valeurs collectives qui se laissent difficilement réduire à une seule approche procédurale. Il en résulte une porosité de l’éducation à la citoyenneté vis-à-vis d’autres éléments du curriculum comme l’enseignement de l’histoire, des sciences, de la littérature, l’éducation physique et sportive…, mais aussi un recouvrement du champ d’action de l’école avec celui d’autres institutions éducatives et instances de socialisation porteuses de leur propre vision du politique et de la citoyenneté : la famille, les groupes de pairs, les structures associatives et partisanes, les groupes confessionnels ou encore l’armée.
Dans leurs rapports avec l’éducation au politique, le cas de l’enseignement moral, de l’enseignement des religions (qu’il soit conduit dans une perspective confessionnelle ou séculière de type « enseignement des faits religieux ») constitue à cet égard un point d’observation privilégié des complémentarités et des tensions existant entre les différents acteurs et composantes des politiques publiques éducatives.
Tributaire de rapports de pouvoirs et d’équilibres institutionnels régionaux, nationaux voire internationaux, la relation qu’entretiennent les dimensions citoyenne, morale et religieuse de la formation des nouvelles générations s’inscrit assurément dans l’histoire politique et sociale des divers territoires (l’échelon national n’étant pas toujours à cet égard pertinent la compétence éducative ne relevant pas toujours d’un État centralisé). On peut ainsi distinguer des modèles laïques dissociant la formation morale et civique de l’éducation religieuse, des modèles plus ou moins sécularisés intégrant un enseignement religieux pluraliste, et des modèles confessionnels articulant formations morale, civique et religieuse.
Pour éclairantes qu’elles soient, ces catégories ne suffisent cependant pas à appréhender les configurations curriculaires concrètes, pas plus qu’elles n’interdisent la comparaison des politiques et pratiques éducatives déployées dans les différents contextes.
Point de rencontre ou de tensions entre l’éducation à la citoyenneté et l’enseignement des religions, la formation morale ou éthique fait moins souvent que ces dernières l’objet d’un enseignement explicite. Qu’elle constitue une matière séparée ou une formation intégrée de manière plus ou moins volontariste au curriculum des élèves, la relation de la morale au civique et au religieux varie sensiblement d’un système éducatif à l’autre : rattachement à un enseignement confessionnel commun ou optionnel, approche laïque tendant à s’intégrer à l’éducation civique ou constituant une option alternative au cours de religion; elle peut aussi lui être associée dans une perspective pluraliste et existentielle. Comment les finalités potentiellement concurrentes de l’éducation morale ou éthique comme la transmission de normes et de valeurs collectives et le développement de l’autonomie personnelle s’articulent-elles dans ces différentes configurations et les différents contextes ?
Sans postuler une tendance inéluctable à la sécularisation, cette dernière apparaît comme une caractéristique partagée des politiques éducatives, à des degrés certes variables et selon des modalités variées : qu’elle fasse office de repoussoir, d’horizon de modernité, d’aspect de la mondialisation avec lequel il apparaît nécessaire de composer, qu’elle soit encouragée par le pouvoir politique ou véhiculée par des institutions ou groupes d’acteurs porteurs de visions et d’intérêts qui leur sont propres. Des logiques sécularisatrices peuvent ainsi être observées jusque dans le curriculum confessionnel à travers par exemple la promotion d’approches sous-tendues par les sciences humaines ou la philosophie comme c’est le cas de l’enseignement de culture islamique en Tunisie, ou par intégration dans les cours de religion d’approches culturelles et pluralistes comme cela a pu s’observer en Suède, en Norvège, en Angleterre, au Québec ou dans certains cantons suisses. De telles évolutions appellent une mise en regard des pratiques de l’enseignement religieux proprement dit avec le traitement objectivant des faits religieux tel qu’il peut exister dans les systèmes éducatifs laïques.
Il s’agirait également à l’inverse d’étudier l’incidence sur les politiques éducatives des logiques de reconfessionnalisation du champ politique observées à l’échelle mondiale depuis les années 1980 : révolution iranienne, rôle d’une conception intransigeante de l’islam dans la révolte afghane contre le régime soviétique, montée en puissance de partis politiques religieux en Israël, en Inde, au Maroc, en Tunisie, en Égypte, réaffirmation de l’identité orthodoxe de la Russie, poids des fondamentalismes protestants aux États-unis, recours à des arguments confessionnels dans les débats sur « les racines chrétiennes de l’Europe »…
De grandes enquêtes internationales comme l’enquête ICCS de l’IEA (International Association of the Evaluation of Educational Achievement) ou celle du réseau européen Eurydice ont été consacrées à l’apprentissage scolaire de la citoyenneté dans une perspective comparative (Conseil de l’Europe 2017 ; Schulz et all 2017) mais celles-ci s’intéressant peu aux acteurs non scolaires de la socialisation politique ou aux relations de ces derniers avec l’école. Elles n’abordent en outre que de manière marginale les rapports de l’apprentissage de la citoyenneté avec l’éducation morale, l’éducation religieuse ou l’enseignement des faits religieux.
Ce sont ces relations que le colloque voudrait contribuer à éclairer en s’efforçant de saisir les enjeux institutionnels, professionnels, épistémologiques et politiques de l’action publique éducative telle qu’elle se déploie, non seulement dans les textes officiels mais à tous les niveaux de la fabrique des citoyens (Lascoumes et Le Galès 2012).
Programme
Lundi 14 novembre
L’éducation à la citoyenneté : apprentissage du pluralisme et fabrique du commun
Matinée 1 : La formation du citoyen, un curriculum en chantier (plénière)
9h00-10h45 : Introduction du colloque
- Jean-Nicolas Revaz (Haute école pédagogique du canton de Vaud – Suisse, UER SHS) Les valeurs éthiques comme axe du pluralisme : le choix des curricula romand et vaudois
- Denis Jeffrey (Université Laval, Canada, Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante) Présentation et analyse du nouveau programme québécois de Culture et citoyenneté
Pause
11h-12h30 : plénière
- Yves Verneuil (Université Lumière Lyon 2, Laboratoire ECP) Éducation civique, enseignement de la morale civique et cours d'histoire dans les établissements secondaires français : des frontières floues (XIXe-XXIe siècle)
- Laure Tisseyre (Université libre de Bruxelles, Centre interdisciplinaire d’étude des religions et de la laïcité, Centre de recherche en sciences de l’éducation) Fabriquer du commun de manière différenciée ? Le cas de l'introduction du cours de philosophie et citoyenneté en Belgique francophone
Pause déjeuner
Après-midi 1 : Ateliers (sessions en parallèle) 14h15-17h15
1) Atelier « Enseignement mutuel » sur le domaine de l'éducation au politique par contraste entre la France et l'Allemagne (OFAJ)
- Jürgen Helmchen (professeur honoraire Université de Münster, OFAJ) Contraster l'éducation au politique entre la France et l'Allemagne : un « enseignement mutuel » ou un « dialogue de sourds » ?
- Gabriela Valente (Université Toulouse Jean Jaurès, laboratoires EFTS et ECP) et Charlène Menard (laboratoire ECP) Politiques éducatives pour l’éducation à la citoyenneté : recommandations européennes et scientifiques
- Bernd Wagner (Université de Leipzig) Les enseignants du primaire et l’éducation civique en Allemagne
- Sylvie Condette (Université de Lille, CIREL) et Valérie Melin (Université de Lille, CIREL): Vécu de l’élève et médiations éducatives : construire des modalités singulières de formation du citoyen ?
2) Atelier citoyenneté active et éducation à la participation politique
- Hélène Balazard ( ENTPE, Laboratoire EVS, Université de Lyon) et Sébastien Chapleau ( University of Wales, Cardiff) Apport du community organizing pour une éducation à la citoyenneté active (Angleterre/France)
- Charles Antoine Bachand (Université du Québec en Outaouais) Pour développer des vertus démocratiques. L'exemple de l'éducation populaire québécoise comme lieu de formation de citoyen·ne·s libres et socialement engagé·e·s.
- Claire Polo (Université Lumière Lyon 2, ECP), Kris Lund (CNRS, ICAR), Christophe Point (Université de Sherbrooke, Canada) L'école française laïque et la collégienne musulmane inaudible : frictions culturelles lors d'une discussion à visée démocratique et philosophique
- Allan Da Silva Coelho (Université de São Francisco, Brésil ) Conscience et anti-fétichisme dans l'éducation pour la justice sociale et climatique (Brésil)
3) Atelier éducation à la citoyenneté, pluralisme culturel et héritages coloniaux
- Émilie Pontanier (Université de la Réunion, Laboratoire DIRE) Laïcité et « vivre ensemble » à La Réunion où l'actualité d'un enjeu scolaire
- Xavier St-Pierre (Université du Québec à Trois-Rivières) Colonialisme de peuplement et éducation au Québec : Posture enseignante et enjeux autour de l'éducation à la citoyenneté
- Marc-André Éthier (Université de Montréal) et David Lefrançois(Université du Québec en Outaouais) L’enseignement de l’histoire nationale est-il un objet difficile dans les écoles québécoises ?
- Guemdjom Candice (Université de Ngaoundéré – Cameroun) Plurilinguisme et pluriculturalisme au cœur de la formation du citoyen dans un pays multilingue : le cas du Cameroun. (à confirmer)
4) Atelier Un enseignement neutre ? L’exemple de la place du sacré à l’école laïque (France-Genève / XIXe-XXIe s.)
- Frédéric Mole (Université Jean Monnet Saint-Etienne, laboratoire ECP): Ferdinand Buisson : une « morale sans Dieu » pour la transformation de la société
- Valérie Opériol (Université de Genève): Comment traiter des religions au primaire dans un contexte laïque : finalités, difficultés, contradictions ?
- Jean-Charles Buttier (Université de Genève): Chercher des traces de scientificité pour comprendre la concurrence des récits explicatifs chez les élèves (histoire, politique et religion vues depuis Genève)
- Magalie Myoupo (Université de Lorraine, laboratoire Écritures) « Existe-t-il un fond d'idées, de croyances communes, dont on puisse déduire le credo de l'homme, et l'éducation de l'enfant ? » : Jules Michelet et la place du religieux dans l'éducation
Mardi 15 novembre
Enseignement des religions et formation du citoyen
Matinée 2 : Enjeux politiques de l’enseignement des religions (plénière)
9h-10h30 : plénière
- Mireille Estivalèzes (Université de Montréal) Une laïcité contre les religions ?
- Khouma Seydou (Université Cheikh Anta Diop de Dakar, FASTEF, inspecteur général de l’éducation et de la formation) Éducation religieuse et laïcité au Sénégal : contribution à l’éducation au politique
11h-00-12h30 : plénière
- Alabi Éric Maxime Olatoundé (Université Toulouse Jean-Jaurès, Laboratoire EFTS) Enseignement catholique et éducation citoyenne et politique : le cas de la République du Bénin
- Guillaume Silhol (Université de Bologne, Italie, MESOPOLHIS) Saisir l'action publique sur l'enseignement religieux à l'École par les bas-côtés : retour sur une enquête en Italie
Pause déjeuner
Après-midi 2
14h30-17h00 : Ateliers (sessions parallèles)
1) Atelier Éducation, religion et politique dans les mondes chiites : Evolutions et pluralité des institutions éducatives en Iran et en Irak
- Behnaz Khosravi (INED, Centre Max Weber) Les institutions parallèles de l’éducation en Iran : la scène d’une lutte politico-idéologique ou d’une lutte de position dans l’espace social ?
- Thibaud Laval (EHESS) La Société Muntada al-Nashr, berceau de l’islamisme chiite en Irak
- Eva Zahiri (SciencesPo, GSRL) De la howza à l’Université : diversification des lieux et des champs du savoir
2) Atelier Expériences de formation à l’enseignement des faits religieux
- Anne Troadec (Institut d'études de l'Islam et des sociétés du monde musulman) La formation continue des enseignants du second degré sur les faits religieux et la laïcité à travers l’expérience de l’IISMM (EHESS/CNRS)
- Cécile Campergue (Université catholique de Lyon, CONFLUENCE : Sciences et Humanités) Retour sur expérience : enseigner les faits religieux à l'IFER (Institut de formation et d'étude à l'enseignement des faits religieux) dans un centre universitaire catholique auprès d'un public enseignant.
3) Atelier : La formation scolaire du citoyen à la française : éclairages critiques
- Séverine Fix-Lemaire (Université Toulouse Jean-Jaurès, laboratoire EFTS) L'épreuve de l'enseignement moral et civique à l'école
- Camille Roellens (Université de Lausanne, CIRE): (Re)découvrir l'Amérique pour penser la démocratisation de l'école ? Éléments pour une discussion critique du parcours citoyen de l'élève en France
- Akhésa Moummi (EHESS, laboratoires LIER-FYT et CéSor. Associée à l'IFPO Beyrouth) Fabriquer des citoyens sur les bancs de l'école. Expériences ordinaires des lycées de la Mission Laïque Française au Liban.
4) Atelier : Enseignement religieux, enseignement sur les religions, mises en perspective historique
- Maria Lucenti (Université de Hambourg) L'enseignement du fait religieux en Angleterre et en Italie : histoire, enjeux et perspectives face à la formation à la citoyenneté
- Yehouda Bitty (Herzog Academic College – Israël) « Religion et Patrie » : l'exposé des devoirs civils dans les catéchismes israélites du XIXe siècle
- Sarah Scholl (Université de Genève): Rôle et postérité du catéchisme chrétien à l'école. Le cas de la Suisse romande entre 19e et 20e siècles
Mercredi 16 novembre
Enseignement des religions, formation du citoyen, regards sociologiques et didactiques sur les apprentissages
Matinée 3
9h00 -10h30 : Ateliers (sessions en parallèle)
1) Atelier Pratiques de l’enseignement religieux
- Claire Placial (Université de Lorraine, Centre de recherche Écritures) Enseigner la Bible en français à l'école publique ? Approches comparées (France, Belgique)
- Diane Sophie Girin (École Pratique des Hautes Etudes - PSL Université Paris, GSRL) Enseignement religieux et formation à la citoyenneté dans des écoles musulmanes
2) Atelier Socialisation politique et formation du citoyen en dehors de l’école
- Valérie Becquet (CY Cergy Paris Université, Laboratoire École, Mutations, Apprentissages) Le Service National Universel : des registres normatifs pluriels au service d'un mythe politique
- Camille Amilhat (CY Cergy Paris Université, Inspé de l’académie de Versailles. Laboratoire École, Mutations, Apprentissages. Chercheuse associée au CESSP) La citoyennisation familiale : des influences multiples et convergentes sur l'apprentissage civique scolaire.
11h00-12h00 : conférence de clôture
- Andréa Szukala (Université de Augsburg, Philosophisch-Sozialwissenschaftliche Fakultät ) Das Gemeinsame im Klassenzimmer: Hervorbringungspraxis in der Bürgerbildung verglei- chend analysieren (France-Allemagne) (Le commun dans la salle de classe : analyse comparative des pratiques de formation dans l'éducation civique)
Fin du colloque
Inscriptions
Inscriptions en ligne jusqu'au 24 octobre 2022
https://epcmr2022.sciencesconf.org/
Comité scientifique
- Dominique AVON (Ecole pratique des hautes études/Institut d’étude de l’Islam et des sociétés du monde musulman, Groupe sociétés Religion Laïcité)
- Elif CAN (École normale supérieure de Lyon /Université Galatasaray-Istanbul, Centre Max Weber)
- Jean-Charles BUTTIER (Université de Genève, équipe de didactique de l’histoire et de la citoyenneté)
- Jean-Pierre CHANTIN (Institut supérieur d’étude des religions et de la laïcité, Université Lumière Lyon 2)
- Sylvia CHIFFOLEAU (Centre National de la Recherche scientifique, Laboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes)
- Gilles COMBAZ (Université Lumière Lyon 2, Laboratoire Éducation Cultures Politiques)
- Martine COHEN (Centre National de la Recherche scientifique, Groupe Sociétés Religions Laïcité)
- Nicole DURISCH GAUTHIER (Haute école pédagogique de Lausanne / UER sciences humaines)
- Marc-André Éthier (Centre de recherche interdisciplinaire sur la formation et la profession enseignante, Université de Montréal)
- Roseli FISCHMAN (Universidade de São Paulo, Faculdade de educaçao)
- Régis GUYON (Institut français de l’éducation, École normale supérieure de Lyon)
- Jürgen HELMCHEN (Université de Münster, Institut Für Erziehungs Wissenschaft, Deutsch-Französische Jugendwerk)
- Solenn HUITRIC (Université Lumière Lyon 2, Laboratoire Éducation Cultures Politiques)
- Sivane HIRSCH (Université du Québec à Trois-Rivières, Laboratoire Éducation et diversité en région)
- Anne-Claire HUSSER (Laboratoire Éducation Cultures Politiques / Institut national supérieur du professorat et de l’éducation, Université Claude Bernard Lyon1)
- Pierre KAHN (Centre interdisciplinaire normand de recherche en Éducation et Formation Université de Caen)
- Behnaz KHOSRAVI (Institut national d’études démographiques, Centre Max Weber)
- Anne LAGNY (École normale supérieure de Lyon, Institut d’Histoire des Représentations et des Idées dans les Modernités)
- Françoise Lantheaume (Université Lumière Lyon 2, Laboratoire Éducation Cultures Politiques)
- Philippe MARTIN (Institut supérieur d’étude des religions et de la laïcité, Université Lumière Lyon 2)
- Charlène MÉNARD (Laboratoire Éducation Cultures Politiques)
- Claire RAVEZ (Institut français de l’éducation/ École normale supérieure de Lyon)
- Julia RESNIK (The Hebrew University of Jerusalem, Seymour Fox School of Education)
- Sébastien URBANSKI (Université de Nantes, Centre de recherches en éducation de Nantes )
- Füsun ÜSTEL (Université Galatasaray -Istambul, département des sciences politiques)
- Gabriela VALENTE (Université Jean Jaurès Toulouse 2, Laboratoire Éducation Cultures Politiques)
- Chantal VERDEIL (Institut national des langues et civilisations orientales, Centre de recherche Moyen Orient-Méditerranée)
- Yves VERNEUIL (Université Lumière Lyon 2, Laboratoire Éducation Cultures Politiques)
- José-Luis WOLF (Université libre de Bruxelles, Research Centre of Education Sciences)
- Andrea SZUKALA (Université de Münster, Institut für Politikwissenschaft)
Organisation
- Laboratoire Education Cultures Politiques (ECP)
- Centre Max Weber (CMW)
- Office franco-allemand pour la jeunesse (OFAJ)
- Institut supérieur d’étude des religions et de la laïcité (ISERL)
- Institut d'étude de l'Islam et des sociétés du monde musulman (IISMM)
- Institut français de l’éducation (Ifé), Ecole normale supérieure de Lyon (ENS)
- Laboratoire de l’éducation (LLE)
- Institut national supérieur du professorat et de l'éducation (Inspé) de l'académie de Lyon
- Association des chercheurs en sciences de l'éducation (AECSE)
Themenbeschreibung
Die politische Moderne in den meisten Ländern des Okzidents manifestierte sich seit dem 19. Jahrhundert darin, dass der Staat die Zuständigkeit für die Bildung der Bürger erlangte. Dies ging einher mit der Entwicklung von Institutionen für die Primarbildung der Massen, die neben der Vermittlung basaler Qualifikationen auch nationalistische Tendenzen beförderte. In jüngerer Zeit, insbesondere seit den 2000er Jahren, ist die politische Bildung auch für internationale Institutionen wie den Europarat und die UNESCO zu einem wichtigen Thema geworden. Unter anderem diese Institutionen haben Programme und Empfehlungen für politische Bildung entwickelt und Lehr- und Qualifikationsmaterial für Ausbilder und politische Entscheidungsträger veröffentlicht.
Derartige Initiativen verstehen sich als Voraussetzung für die Aufrechterhaltung, Stärkung und Erweiterung demokratischer Institutionen. Sie fordern eine Erziehung zum Politischen, d. h. das Erlernen der Ausübung individueller und kollektiver Selbstbestimmung und Partizipation in den gesellschaftlichen Angelegenheiten. Sie fordern aber auch, Verhaltensnormen und kollektive Werte zu vermitteln, die sich nicht auf bloß institutionenorientiertes und verfahrenstechnisches Wissen und Handeln beschränken. Daraus ergibt sich sowohl eine Durchlässigkeit der politischen Bildung für andere Elemente des Lehrplans der Schulen als auch ihr Hineinwirken in die politische Bildung. Ein weiter gefasstes Verständnis politischer Bildung lässt auch die Überschneidung des Handlungsbereichs der Schule mit dem anderer Bildungsinstitutionen und Sozialisationsinstanzen zum Vorschein gelangen, die eigene Konzepte von Politik und Gesellschaftszugehörigkeit beherbergen: Familie, Peer-Groups, Vereins- und Parteistrukturen, konfessionelle Gruppen oder auch Korporationsformen wie die des Militärs.
Wenn auch die Bedingungen in den verschiedenen Ländern unterschiedlich sind, so sind im Zusammenhang politischer Bildung doch der Moral- bzw. der Ethikunterricht, der Unterricht über die Religionen aus einer säkularen Perspektive oder der direkt konfessionelle Unterricht ein Feld, das besonderer Beobachtung der sozialen Akteure unterliegt. Komplementarität und Spannungen zwischen öffentlicher Bildungspolitik und diesen Orientierungen treten hier besonders hervortreten.
Die Beziehung zwischen politischer Bildung, Bildung zur Gesellschaftlichkeit der neuen Generationen und moralischen bzw. religiösen Dimension hängt von regionalen, nationalen oder sogar internationalen Machtverhältnissen und institutionellen Gleichgewichten ab. Sie ist zweifellos Teil der politischen und sozialen Geschichte der verschiedenen Länder und Regionen. Allerdings kann nicht immer von einer nationalen Einheitlichkeit ausgegangen werden. Auch liegt die Zuständigkeit für das Bildungswesen nicht immer bei einem zentralisierten Staat. Auf einer anderen Betrachtungsebene können säkulare Modelle festgestellt werden, die die politische und moralische Bildung und Erziehung von der religiösen trennen, es finden sich mehr oder weniger säkularisierte Modelle, die einen pluralistischen Religionsunterricht beinhalten, und es gibt konfessionelle Modelle, die moralische, staatsbürgerliche und religiöse Erziehung miteinander verbinden.
Diese Unterteilungen im Verhältnis der Formen politischer Bildung zu moralischen und ethischen oder religiösen Orientierungen reichen jedoch nicht aus, um die tatsächliche Vielfalt der Curricula, der Projekte und Initiativen politischer Bildung zu erfassen. Die Gegenüberstellung und der Vergleich von Konzepten zur politischen, moralischen und gesellschaftlichen Bildung erfordern die genaue Analyse von Handlungsformen und der sozialen Bedingungen, auf die Bildungspolitik und -praxis einwirken wollen.
Die moralische und ethische Bildung, die das Spannungsfeld zwischen politischer und religiöser oder religionsbezogener Bildung markiert, ist nur selten ein ausdrückliches Unterrichtskonzept. Ob Moralunterricht zu einem eigenständigen Fach erklärt wird oder mehr oder weniger freiwillig in die Fächer des Lehrplans integriert wird, ist von Bildungssystem zu Bildungssystem sehr unterschiedlich: ein solcher Unterricht wird in Form säkularer Information in die politische und gesellschaftliche Bildung integriert, als Wahlfach oder als konfessioneller Religionsunterricht angeboten. Dort, wo z.B. Ethikunterricht Alternative zum Religionsunterricht ist, folgt er einer pluralistischen und auf die Formen der Lebensbewältigung gerichteten Perspektive, wie im Fach Ethik und Religionskultur in Quebec oder in den Lehrplänen einiger Bundesländer in Deutschland. Daraus ergibt sich die Frage, wie die potenziell konkurrierenden Ziele ethischer und moralischer Bildung, deren Ziel die Vermittlung kollektiver Normen und Werte und die Entwicklung der persönlichen Autonomie ist, sich in diesen verschiedenen Konstellationen und Kontexten zueinander verhalten.
Ohne historisch eine unausweichliche Tendenz zur Säkularisierung behaupten zu wollen, scheint diese ein gemeinsames Merkmal der Bildungspolitik zu sein, wenn auch in unterschiedlichem Ausmaß und auf unterschiedliche Weise. Ob sie nun als Horizont der Modernität, als Aspekt der Globalisierung, mit der man sich auseinandersetzen muss, oder als Schreckgespenst aufgefasst wird; ob sie von der politischen Macht gefördert oder von Institutionen oder Gruppen von Akteuren mit eigenen Visionen und Interessen vorangetrieben wird: Säkularisierungsprozesse lassen sich sogar in konfessionsgebundenen Curricula beobachten, z. B. durch den Einbezug philosophischer Ansätze, wie im Fall des islamischen Kulturunterrichts in Tunesien, oder durch die Einbeziehung pluralistischer kultureller Ansätze in den Religionsunterricht, wie in Schweden, Norwegen, England, Québec und einigen Schweizer Kantonen.
Im Kontrast dazu gilt es zu untersuchen, wie sich die seit den 1980er Jahren weltweit zu beobachtende Rekonfessionalisierung des politischen Feldes auf die Bildungspolitik auswirkt: Die Iranische Revolution, die Rolle einer kompromisslosen Auffassung des Islam in der afghanischen Revolte gegen das Sowjetregime, Aufstieg religiöser politischer Parteien in Israel, Indien, Marokko, Tunesien und Ägypten, Bekräftigung der orthodoxen Identität Russlands, Gewicht des protestantischen Fundamentalismus in den Vereinigten Staaten, Rückgriff auf konfessionelle Argumente in den Debatten über "die christlichen Wurzeln Europas" sind nur einige Beispiele für eine solche Rekonfessionalisierung, die Auswirkungen auf politische und gesellschaftliche Bildung haben dort, wo sie über formale Kenntnisvermittlung über Staatsaufbau und formale bürgerliche Rechte hinausreicht.
Große internationale Erhebungen wie die ICCS-Erhebung der IEA oder die Erhebung des europäischen Eurydice-Netzwerks haben sich der schulischen politischen Bildung in einer vergleichenden Perspektive gewidmet (Europarat 2017; Schulz et al 2017). Allerdings nehmen diese Untersuchungen kaum die nicht-schulischen Akteure der politischen Sozialisation und deren Beziehungen zur Schule in den Blick. Darüber hinaus gehen sie nur am Rande auf die Beziehungen der politischen Bildung zur Moralerziehung oder zu religiösen Segmenten im Komplex der gesellschaftlichen Bildung ein.
Das Kolloquium möchte dazu beitragen, in diesem Sinne über die regulativen Texte hinaus den Gesamtprozess der Herstellung von politischer Bildung und Bürgerschaftlichkeit zu diskutieren und politische Bildung auch unter Berücksichtigung dieser Dimensionen zu beleuchten. Die institutionellen, professionsspezifischen, wissenschaftlichen und politischen Herausforderungen der öffentlichen Bildungsmaßnahmen sollen zur Sprache gebracht werden.
Wissenschaftliches Komitee
- Dominique AVON (Ecole pratique des hautes études/Institut d’étude de l’Islam et des sociétés du monde musulman, Groupe sociétés Religion Laïcité)
- Elif CAN (École normale supérieure de Lyon /Université Galatasaray-Istanbul, Centre Max Weber)
- Jean-Charles BUTTIER (Université de Genève, équipe de didactique de l’histoire et de la citoyenneté)
- Jean-Pierre CHANTIN (Institut supérieur d’étude des religions et de la laïcité, Université Lumière Lyon 2)
- Sylvia CHIFFOLEAU (Centre National de la Recherche scientifique, Laboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes)
- Gilles COMBAZ (Université Lumière Lyon 2, Laboratoire Éducation Cultures Politiques)
- Martine COHEN (Centre National de la Recherche scientifique, Groupe Sociétés Religions Laïcité)
- Nicole DURISCH GAUTHIER (Haute école pédagogique de Lausanne / UER sciences humaines)
- Marc-André Éthier (Centre de recherche interdisciplinaire sur la formation et la profession enseignante, Université de Montréal)
- Roseli FISCHMAN (Universidade de São Paulo, Faculdade de educaçao)
- Régis GUYON (Institut français de l’éducation, École normale supérieure de Lyon)
- Jürgen HELMCHEN (Université de Münster, Institut Für Erziehungs Wissenschaft, Deutsch-Französische Jugendwerk)
- Solenn HUITRIC (Université Lumière Lyon 2, Laboratoire Éducation Cultures Politiques)
- Sivane HIRSCH (Université du Québec à Trois-Rivières, Laboratoire Éducation et diversité en région)
- Anne-Claire HUSSER (Laboratoire Éducation Cultures Politiques / Institut national supérieur du professorat et de l’éducation, Université Claude Bernard Lyon1)
- Pierre KAHN (Centre interdisciplinaire normand de recherche en Éducation et Formation Université de Caen)
- Behnaz KHOSRAVI (Institut national d’études démographiques, Centre Max Weber)
- Anne LAGNY (École normale supérieure de Lyon, Institut d’Histoire des Représentations et des Idées dans les Modernités)
- Françoise Lantheaume (Université Lumière Lyon 2, Laboratoire Éducation Cultures Politiques)
- Philippe MARTIN (Institut supérieur d’étude des religions et de la laïcité, Université Lumière Lyon 2)
- Charlène MÉNARD (Laboratoire Éducation Cultures Politiques)
- Claire RAVEZ (Institut français de l’éducation/ École normale supérieure de Lyon)
- Julia RESNIK (The Hebrew University of Jerusalem, Seymour Fox School of Education)
- Sébastien URBANSKI (Université de Nantes, Centre de recherches en éducation de Nantes )
- Füsun ÜSTEL (Université Galatasaray -Istambul, département des sciences politiques)
- Gabriela VALENTE (Université Jean Jaurès Toulouse 2, Laboratoire Éducation Cultures Politiques)
- Chantal VERDEIL (Institut national des langues et civilisations orientales, Centre de recherche Moyen Orient-Méditerranée)
- Yves VERNEUIL (Université Lumière Lyon 2, Laboratoire Éducation Cultures Politiques)
- José-Luis WOLF (Université libre de Bruxelles, Research Centre of Education Sciences)
- Andrea SZUKALA (Université de Münster, Institut für Politikwissenschaft)
Veranstalter
Lyon, Universität Lumière :14, 15, 16 November 2022
- Laboratoire Education Cultures Politiques (ECP)
- Centre Max Weber
- Office franco-allemand pour la jeunesse (OFAJ)
- Institut supérieur d’étude des religions et de la laïcité (ISERL)
- Institut d'étude de l'Islam et des sociétés du monde musulman (IISMM)
- Institut français de l’éducation (Ifé), Ecole normale supérieure de Lyon (ENS)
- Institut supérieur du professorat et de l'éducation de l'académie de Lyon (Inspé)
- Association des chercheurs en sciences de l'éducation (AECSE)
Argument
From the 19th century onwards, political modernity resulted in many countries in the will of the state to take charge of the citizens’ education, in connection with the development of mass elementary schooling and the rise of national feelings.
More recently, especially since the 2000s, citizenship education has become a key issue for international institutions such as the Council of Europe and Unesco, which have developed dedicated programs and published recommendations and resources for teacher educators and policy makers.
As a condition for maintaining, strengthening and expanding democratic institutions, such a project requires a political education, that is a preparation for the exercise of popular sovereignty and participation in common affairs. It also involves the transmission of a set of behavioral norms and collective values that are difficult to reduce to a procedural approach.
As a result citizenship education permeates other elements in the curriculum such as history, science, literature, physical education, while the school’s sphere of action overlaps with that of other educational institutions and places of socialization which have their own views on politics and citizenship like the family, peer groups, community organizations, political movements, faith-based groups, or the army.
Considered in their relationship with political education, moral education and religious education (whether academic or devotional) offer an interesting perspective on the complementarities and tensions between the different actors and aspects of public educational policies.
The link between the civic, moral and religious dimensions of educating new generations, which depends on regional, national and even international power relations and institutional balances, is undoubtedly part of the political and social history of the various territories. In this respect, the national level is not always relevant since educational policies are not always the responsibility of a centralized state.
We can thus roughly distinguish secular models dissociating moral and citizen education from religious education, more or less secularized models which include pluralistic religious teaching, and denominational models which combine moral, citizenship and religious education.
Yet, however enlightening these categories may be, they provide little clue on actual curricular configurations and do not prevent comparison between educational policies and practices deployed in these different contexts.
Although it does not always involve explicit teaching, moral or ethical education can be a point of agreement or dissension between education for citizenship and teaching of religion.
Whether it is a separate subject or whether it is more or less deliberately integrated into the curriculum, the relationship of morality to the civic and the religious varies significantly from one educational system to another: it can be integrated into common or optional denominational teaching, or part of citizen education in a secular approach or as an alternative to the religious education ; it can also be related to it in a pluralistic and existential perspective.
How do the potentially competing purposes of moral or ethical education, such as the transmission of collective norms and values and the development of personal autonomy, fit together in these various configurations and contexts?
Without positing an inescapable tendency to secularization, the latter does appear to be a common feature of educational policies, though to varying degrees and in different ways, whether it stands as a repellent, a requirement of modernity, an aspect of globalization that needs to be taken into account, whether it is encouraged by political power or promoted by institutions or groups of stakeholders with their own visions and interests.
A move towards secularization can thus be observed even in the denominational curriculum, such as the development of approaches based on Humanities, social sciences and philosophy, like the teaching of Islamic culture in Tunisia, or through the inclusion of cultural and pluralistic approaches in religion courses, as has been observed in Sweden, Norway, England, Quebec and some Swiss cantons.
Such evolutions call for a comparison between the practices of denominational or interfaith religious teaching with the objectivist approach to religious facts such as it may exist in laic educational systems.
Conversely, it would also be necessary to study the impact on educational policies of the trend towards the reconfessionalization of the political sphere observed on a global scale since the 1980s: the Iranian revolution, the role of a rigid conception of Islam in the Afghan revolt against the Soviet regime, the rise of religious political parties in Israel, India, Morocco, Tunisia, Egypt, the reaffirmation of the Orthodox identity of Russia, the weight of Protestant fundamentalism in the United States, the use of religious arguments in the debates on "the Christian roots of Europe"...
Major international surveys such as the ICCS survey of the IEA (International Association of the Evaluation of Educational Achievement) or that of the European network Eurydice have been devoted to citizenship learning at school from a comparative perspective (Council of Europe 2017; Schulz et all 2017), but they have shown little interest in non-school actors or in the relations of these actors with education.
Moreover, they only marginally address the relationship between citizenship learning, moral education, religious education or teaching about religions.
It is these relationships that the conference aims to shed light on by exploring the institutional, professional, epistemological and political issues at stake in public educational, not only in official texts, but at every level (Lascoumes et Le Galès 2012).
Scientific committee
- Dominique AVON (Ecole pratique des hautes études/Institut d’étude de l’Islam et des sociétés du monde musulman, Groupe sociétés Religion Laïcité)
- Elif CAN (École normale supérieure de Lyon /Université Galatasaray-Istanbul, Centre Max Weber)
- Jean-Charles BUTTIER (Université de Genève, équipe de didactique de l’histoire et de la citoyenneté)
- Jean-Pierre CHANTIN (Institut supérieur d’étude des religions et de la laïcité, Université Lumière Lyon 2)
- Sylvia CHIFFOLEAU (Centre National de la Recherche scientifique, Laboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes)
- Gilles COMBAZ (Université Lumière Lyon 2, Laboratoire Éducation Cultures Politiques)
- Martine COHEN (Centre National de la Recherche scientifique, Groupe Sociétés Religions Laïcité)
- Nicole DURISCH GAUTHIER (Haute école pédagogique de Lausanne / UER sciences humaines)
- Marc-André Éthier (Centre de recherche interdisciplinaire sur la formation et la profession enseignante, Université de Montréal)
- Roseli FISCHMAN (Universidade de São Paulo, Faculdade de educaçao)
- Régis GUYON (Institut français de l’éducation, École normale supérieure de Lyon)
- Jürgen HELMCHEN (Université de Münster, Institut Für Erziehungs Wissenschaft, Deutsch-Französische Jugendwerk)
- Solenn HUITRIC (Université Lumière Lyon 2, Laboratoire Éducation Cultures Politiques)
- Sivane HIRSCH (Université du Québec à Trois-Rivières, Laboratoire Éducation et diversité en région)
- Anne-Claire HUSSER (Laboratoire Éducation Cultures Politiques / Institut national supérieur du professorat et de l’éducation, Université Claude Bernard Lyon1)
- Pierre KAHN (Centre interdisciplinaire normand de recherche en Éducation et Formation Université de Caen)
- Behnaz KHOSRAVI (Institut national d’études démographiques, Centre Max Weber)
- Anne LAGNY (École normale supérieure de Lyon, Institut d’Histoire des Représentations et des Idées dans les Modernités)
- Françoise Lantheaume (Université Lumière Lyon 2, Laboratoire Éducation Cultures Politiques)
- Philippe MARTIN (Institut supérieur d’étude des religions et de la laïcité, Université Lumière Lyon 2)
- Charlène MÉNARD (Laboratoire Éducation Cultures Politiques)
- Claire RAVEZ (Institut français de l’éducation/ École normale supérieure de Lyon)
- Julia RESNIK (The Hebrew University of Jerusalem, Seymour Fox School of Education)
- Sébastien URBANSKI (Université de Nantes, Centre de recherches en éducation de Nantes )
- Benoît URGELLI (Université Lumière Lyon 2, Laboratoire Éducation Cultures Politiques)
- Füsun ÜSTEL (Université Galatasaray -Istambul, département des sciences politiques)
- Gabriela VALENTE (Université Jean Jaurès Toulouse 2, Laboratoire Éducation Cultures Politiques)
- Chantal VERDEIL (Institut national des langues et civilisations orientales, Centre de recherche Moyen Orient-Méditerranée)
- Yves VERNEUIL (Université Lumière Lyon 2, Laboratoire Éducation Cultures Politiques)
- José-Luis WOLF (Université libre de Bruxelles, Research Centre of Education Sciences)
- Andrea SZUKALA (Université de Münster, Institut für Politikwissenschaft)
Organization
Université Lumière, Lyon 2. November 14, 15, 16, 2022
- Laboratoire Education Cultures Politiques (ECP)
- Centre Max Weber (CMW)
- Franco German Youth Office (FGYO)
- Institut supérieur d’étude des religions et de la laïcité (ISERL)
- Institut d'étude de l'Islam et des sociétés du monde musulman (IISMM)
- Institut français de l’éducation (Ifé), Ecole normale supérieure de Lyon (ENS)
- Laboratoire de l’éducation (LLE)
- Institut supérieur du professorat et de l'éducation de l'académie de Lyon (Inspé)
- Association des chercheurs en sciences de l'éducation (AECSE)