Abstract
Les événements sportifs sont au centre de l’intérêt de la vie sociale de nombreux pays du monde, mais si l’on se concentre sur les Amériques, cette importance est encore plus évidente. Le sport devient un motif de rencontre, de communauté et de connexion. Il fait émerger et renforce les identités locales, régionales ou nationales au-delà de l’intérêt pour le jeu lui-même. Peu de gens échappent à la passion qui s’empare d’un pays lorsqu’il réussit dans les compétitions mondiales. Ce phénomène, fondé sur la fierté collective, va au-delà pour inclure même les spectateurs les plus critiques. Peut-on considérer cette contradiction comme l’une des clés du succès ?
Los eventos deportivos marcan el centro de interés de la vida social de numerosos países en el mundo, pero si nos centramos en las Américas, esta importancia todavía se hace más patente. El deporte se convierte en un motivo de encuentro, de comunidad y de conexión. Este consigue hacer aflorar y reforzar identidades locales, regionales o nacionales más allá del interés que pueda despertar el propio juego como tal. Pocas personas escapan de la pasión que envuelve a un país ante el éxito en competiciones mundiales. Este fenómeno, basado en el orgullo colectivo, va más allá, incluyendo incluso a los espectadores más críticos. ¿Podemos considerar esta contradicción como una de las claves del éxito?
Os eventos esportivos marcam o centro de interesse na vida social de muitos países do mundo, mas se focarmos nas Américas, essa importância fica ainda mais evidente. O esporte se converte em motivo de encontro, de comunidade e de conexão. Isso consegue trazer à tona e reforçar identidades locais, regionais ou nacionais para além do interesse que o próprio jogo como tal possa despertar. Poucas pessoas escapam da paixão que envolve um país pelo sucesso nas competições mundiais. Esse fenômeno, baseado no orgulho coletivo, vai além, incluindo até mesmo os espectadores mais críticos. Podemos considerar esta contradição como uma das chaves do sucesso?
Sporting events mark the center of interest in the social life for many countries in the world. However, if we focus on the Americas, this importance is even more obvious. Sport becomes a reason for encounter, community, and connection. It brings out levels of interest and reinforces local, regional or beyond that, the game that is often unparalleled. Few people escape the passion that surrounds a country in the face of success in global competitions. This phenomenon, based on collective pride, pushes boundaries and includes even the most critical viewers. Can we consider this contradiction one of the keys to success?
Announcement
Argumentaire
Les événements sportifs sont au centre de l'intérêt de la vie sociale de nombreux pays du monde, mais si l'on se concentre sur les Amériques, cette importance est encore plus évidente. Le sport devient un motif de rencontre, de communauté et de connexion. Il fait émerger et renforce les identités locales, régionales ou nationales au-delà de l'intérêt pour le jeu lui-même. Peu de gens échappent à la passion qui s'empare d'un pays lorsqu'il réussit dans les compétitions mondiales. Ce phénomène, fondé sur la fierté collective, va au-delà pour inclure même les spectateurs les plus critiques. Peut-on considérer cette contradiction comme l'une des clés du succès ?
Considérant que les spectateurs sont aussi importants que les sportifs dans ces spectacles, nous allons réfléchir au monde dans lequel nous vivons afin de tirer de nouvelles conclusions. Quel est le principal centre d'intérêt dans chaque pays ? Quel sujet intéressera la majorité des masses sociales capables de décider démocratiquement de l'avenir politique d'une nation ? Peut-on penser que le pouvoir s'intéresse au sport comme élément de contrôle ? Nous nous intéresserons donc aux représentants politiques qui arrivent au pouvoir après s'être fait connaître dans le monde du sport.
En effet, dans certains environnements culturels - surtout ceux liés à des secteurs sociaux élevés - la passion pour les événements sportifs a été associée à un manque de culture, et nous proposons de réfléchir à cette idée. Pouvons-nous établir une relation entre l'intérêt pour ce type de spectacle et le niveau culturel ? Quels sont les éléments du sport auxquels les gens s'intéresseront en fonction de leur niveau socioculturel ? Les aspects anthropologiques, joueront-ils un rôle décisif ? Y aura-t-il une différence de perception entre une personne qui s'intéresse aux différentes formes d'art ou de connaissances scientifiques et une personne qui ne s’y intéresse pas ? L'euphorie des phénomènes de masse, naît-elle indépendamment du niveau socioculturel ? Les différents profils de groupes de population, raisonnent-ils de la même manière face à cette passion ?
La création d'idoles est un phénomène qui contribue à nourrir l’attirance pour ce monde au sein de l'histoire qui s'écrit chaque jour. Quels liens peut-on trouver entre les personnages historiques et le sport ? La société, valorise-t-elle différemment l'éthique des personnes en fonction de leurs performances sportives ? Quelles différences peut-on établir dans la manière dont les personnages sportifs sont idolâtrés ?
Il y a plusieurs axes de réflexion autour de cette question : jusqu'où irons-nous ? Allons-nous vers un contrôle encore plus important de la vie politique et sociale par le monde du sport ? Il s'agira donc de réfléchir à chaque domaine (culture, politique, société) sous cet angle afin d'avoir une plus grande perspective de ce que seront nos sociétés du futur.
Dans un monde global, où les tendances peuvent être observées à partir d'autres pays ou continents, l'analyse comparative de l'évolution pourrait être tout aussi intéressante pour évaluer les changements possibles dans un contexte européen, dans lequel il existe de nombreuses idoles sportives originaires des Amériques.
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Les contributions (1000 caractères maximum) devront être adressées à amerika[at]openedition.org ou davidgimenez[at]outlook.fr
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Les articles proposés pour Amerika font l'objet d'une double évaluation, anonyme, par les spécialistes de notre comité scientifique. Ce comité est composé majoritairement d'évaluateurs extérieurs à notre revue.
Nous acceptons également des contributions pour nos rubriques Mélanges, Varia, Entretiens et Comptes-rendus.
Comité scientifique
- Fernando Aínsa (Écrivain, littérature et civilisation hispano-américaine, Espagne)
- Daniel Balderston (Professeur, littérature hispano-américaine, University of Pittsburgh, États-Unis)
- Karim Benmiloud (Professeur, littérature hispano-américaine, Université Paul Valéry - Montpellier, IUF)
- Zila Bernd (Professeur, littérature et civilisation brésilienne, Universidade Federal de Rio Grande do Sul, Brésil)
- Gérard Borras (Professeur, civilisation hispano-américaine, Université de Rennes 2)
- Ligia Chiappini (Professeur, littérature et civilisation brésilienne, Freie Universitat, Berlin, Allemagne)
- Jean-François Coté (Professeur, sciences sociales, UQAM, Canada)
- Juan Carlos Cruz Suárez (Professeur, Histoire, mémoire, Amérique hispanique coloniale et contemporaine, Aahrus Universitet)
- Christian Duverger (Directeur d’études, archéologie, Histoire, École des Hautes Études en Sciences Sociales)
- Jean-Paul Duviols (Professeur émérite, histoire et didactique, Université Paris IV – Sorbonne)
- Eurídice Figueiredo (Professeur, littérature brésilienne, Universidade federal Fluminense - Rio)
- Rita Godet (Professeur, littérature brésilienne, Université de Rennes 2)
- Claudia Hammerschmidt (Professeur, Universität Jena, Allemagne)
- Noé Jitrik (Professeur, littérature hispano-américaine, Université de Buenos Aires)
- Martín Kohan (Écrivain, Professeur, littérature et culture hispano-américaines, Universidad de Buenos Aires)
- Michel Lafon (Professeur, littérature argentine, Université de Grenoble 3) †
- Fortunato Malimacci, (Professeur, sociologie, Universidad de Buenos Aires)
- Francine Masiello (Professeur, littérature comparée, University of California at Berkeley)
- Ángeles Mateo del Pino (Professeur, littérature hispano-américaine, Universidad de Las Palmas de Gran Canarias)
- Jean-Yves Mérian (Professeur, civilisation brésilienne, Université de Rennes 2)
- Javier Pérez Siller (Professeur, Histoire, BUAP, Mexique)
- Ricardo Piglia (Écrivain, Professeur, littérature hispano-américaine, Princeton University, États-Unis)
- Adela Pineda (Professeur, littérature hispano-américaine, Boston University, États-Unis)
- Néstor Ponce (Professeur, littérature et civilisation hispano-américaine, Université de Rennes 2)
- Jorge Ruffinelli (Professeur, littérature hispano-américaine, Stanford University, États-Unis)
- Licia Soares de Souza (Professeur, littérature brésilienne, Universidade da Bahia)
- Ana María Zubieta (Professeur, philosophie et lettres, Universidad de Buenos Aires, Argentine)
Argument
Sporting events mark the center of interest in the social life for many countries in the world. However, if we focus on the Americas, this importance is even more obvious. Sport becomes a reason for encounter, community, and connection. It brings out levels of interest and reinforces local, regional or beyond that, the game that is often unparalleled. Few people escape the passion that surrounds a country in the face of success in global competitions. This phenomenon, based on collective pride, pushes boundaries and includes even the most critical viewers. Can we consider this contradiction one of the keys to success?
Considering that in the midst of these shows, the spectators are as important as athletes that we intend to reflect from the world in which we live and draw new conclusions. What is the center of interest of each country? What topic will most interest the social mass capable of democratically deciding the political future of a nation? Can we think of power interested in sports as an element of control? Therefore, we will be interested in the politicians who come to power after making themselves known via the world of sport.
At the same time, in certain cultural environments -especially those linked with the high social sectors-, the passion for sporting events has also been associated with ignorance. We propose to reflect on this idea. Can we set a relationship in which interest in this type of shows depends on the cultural level? What elements of the sport will citizens be interested in according to their sociocultural level? Will anthropological aspects play a determining role? Will there be a difference in perception between a person who is interested in different forms of art or scientific knowledge and one who is not? Is the euphoria in mass phenomena unleashed regardless of sociocultural level? Do the different profiles of groups of populations reason in the same way before this passion?
The creation of sport idols is a phenomenon that contributes to the popularity of sport within the world and within our ever-evolving history. What links do we find between historical figures and sport? Does society value a citizen’s ethics differently based on their sporting achievements? What differences can we observe in the form of idolizing sports figures?
There are several axes of reflection that we propose around this topic: To what extent we will arrive? Are we going in an even greater direction of control of political life and social by the world of sport? Therefore, we will be interested in reflecting on each field (culture, politics, society) from this perspective to have a greater angle of vision of what our future societies will be like.
In a global world, where trends can be observed from other countries or continents, the comparative analysis of the evolution could be equally interesting to evaluate the possible changes in a European context, in which there are numerous sports idols originating from the Americas.
Submission guidelines
Article proposals must have a maximum of 1000 characters
Deadline : 20/10/2022
They can be in Spanish, French, English, Portuguese.
The submission rules are listed under the heading "Calls for papers" of the Journal.
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They must have a maximum of 40,000 signs (including bibliography and footnotes).
They can be accompanied with illustrations, subject to the reservation that the author has the rights of diffusion.
We also accept articles for the Mélanges, Comptes-Rendus, Entretiens and Opinions sections.
Scientific committee
- Fernando Aínsa (Écrivain, littérature et civilisation hispano-américaine, Espagne)
- Daniel Balderston (Professeur, littérature hispano-américaine, University of Pittsburgh, États-Unis)
- Karim Benmiloud (Professeur, littérature hispano-américaine, Université Paul Valéry - Montpellier, IUF)
- Zila Bernd (Professeur, littérature et civilisation brésilienne, Universidade Federal de Rio Grande do Sul, Brésil)
- Gérard Borras (Professeur, civilisation hispano-américaine, Université de Rennes 2)
- Ligia Chiappini (Professeur, littérature et civilisation brésilienne, Freie Universitat, Berlin, Allemagne)
- Jean-François Coté (Professeur, sciences sociales, UQAM, Canada)
- Juan Carlos Cruz Suárez (Professeur, Histoire, mémoire, Amérique hispanique coloniale et contemporaine, Aahrus Universitet)
- Christian Duverger (Directeur d’études, archéologie, Histoire, École des Hautes Études en Sciences Sociales)
- Jean-Paul Duviols (Professeur émérite, histoire et didactique, Université Paris IV – Sorbonne)
- Eurídice Figueiredo (Professeur, littérature brésilienne, Universidade federal Fluminense - Rio)
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- Noé Jitrik (Professeur, littérature hispano-américaine, Université de Buenos Aires)
- Martín Kohan (Écrivain, Professeur, littérature et culture hispano-américaines, Universidad de Buenos Aires)
- Michel Lafon (Professeur, littérature argentine, Université de Grenoble 3) †
- Fortunato Malimacci, (Professeur, sociologie, Universidad de Buenos Aires)
- Francine Masiello (Professeur, littérature comparée, University of California at Berkeley)
- Ángeles Mateo del Pino (Professeur, littérature hispano-américaine, Universidad de Las Palmas de Gran Canarias)
- Jean-Yves Mérian (Professeur, civilisation brésilienne, Université de Rennes 2)
- Javier Pérez Siller (Professeur, Histoire, BUAP, Mexique)
- Ricardo Piglia (Écrivain, Professeur, littérature hispano-américaine, Princeton University, États-Unis)
- Adela Pineda (Professeur, littérature hispano-américaine, Boston University, États-Unis)
- Néstor Ponce (Professeur, littérature et civilisation hispano-américaine, Université de Rennes 2)
- Jorge Ruffinelli (Professeur, littérature hispano-américaine, Stanford University, États-Unis)
- Licia Soares de Souza (Professeur, littérature brésilienne, Universidade da Bahia)
- Ana María Zubieta (Professeur, philosophie et lettres, Universidad de Buenos Aires, Argentine)
Argumentos
Los eventos deportivos marcan el centro de interés de la vida social de numerosos países en el mundo, pero si nos centramos en las Américas, esta importancia todavía se hace más patente. El deporte se convierte en un motivo de encuentro, de comunidad y de conexión. Este consigue hacer aflorar y reforzar identidades locales, regionales o nacionales más allá del interés que pueda despertar el propio juego como tal. Pocas personas escapan de la pasión que envuelve a un país ante el éxito en competiciones mundiales. Este fenómeno, basado en el orgullo colectivo, va más allá, incluyendo incluso a los espectadores más críticos. ¿Podemos considerar esta contradicción como una de las claves del éxito?
Considerando que en el engranaje de estos espectáculos, los espectadores son tan importantes como los deportistas, pretendemos reflexionar a partir del mundo en el que vivimos para extraer nuevas conclusiones. ¿Cuál es el primer centro de interés de cada país? ¿Qué tema interesará mayoritariamente a la masa social capaz de decidir democráticamente el futuro político de una nación? ¿Podemos pensar que el poder se interesa en el deporte como un elemento de control? Por ello, nos interesaremos en los políticos que llegan al poder después de darse a conocer en el mundo del deporte.
Al mismo tiempo, en determinados entornos culturales -en especial aquellos vinculados con los altos sectores sociales-, se ha asociado la pasión por los eventos deportivos con la incultura y proponemos reflexionar acerca de esta idea. ¿Podemos establecer una relación del interés por este tipo de espectáculos en función del nivel cultural? ¿Cuáles son los elementos del deporte por los que se interesarán las personas en función de su nivel sociocultural? ¿Los aspectos antropológicos tendrán un papel determinante? ¿Habrá una diferencia de percepción entre una persona que se interesa por diferentes formas de arte o conocimiento científico y otra que no? ¿La euforia en los fenómenos de masas se desata independientemente del nivel sociocultural? ¿Los distintos perfiles de grupos de población razonan de la misma forma ante esta pasión?
La creación de ídolos es un fenómeno que contribuye a retroalimentar la atracción por este mundo dentro de la historia que se escribe día a día. ¿Qué enlaces encontramos entre personajes históricos y el deporte? ¿La sociedad valora de distinta forma la ética de las personas en función de sus logros deportivos? ¿Qué diferencias podemos establecer en la forma de idolatrar a las figuras del deporte?
Son varios los ejes de reflexión que planteamos alrededor de este tema: ¿Hasta dónde llegaremos? ¿Vamos en una dirección todavía mayor de control de la vida política y social por el mundo del deporte? Por ello, nos interesaremos en reflexionar sobre cada campo (cultura, política, sociedad) desde esta perspectiva para tener un mayor ángulo de visión de lo que serán nuestras sociedades del futuro.
En un mundo global, donde las tendencias pueden observarse desde otros países o continentes, el análisis comparativo de la evolución podrá ser igualmente interesante para valorar los posibles cambios en un contexto europeo, en el cual son numerosos los ídolos deportivos originarios de las Américas.
Instrucción para los autores
Se mandarán las contribuciones (1000 caracteres) a amerika[at]openedition.org o a davidgimenez[at]outlook.fr.
antes de 10 de Outubro de 2022
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As propostas devem conter :
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- Informações sobre o autor : Nome e sobrenome do autor em letra minúscula acompanhado do nome da Instituição a que pertence, assim como do correio eletrônico
- Dois resumos : um resumo no mesmo idioma que o do texto e o outro em inglês. Estes resumos devem ter no máximo 200 palavras
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- Artigo
- Bibliografia
Aceptamos también textos para las secciones Misceláneas, Opinión/Varia, Entrevistas y Reseñas.
Comité científico
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- Daniel Balderston (Professeur, littérature hispano-américaine, University of Pittsburgh, États-Unis)
- Karim Benmiloud (Professeur, littérature hispano-américaine, Université Paul Valéry - Montpellier, IUF)
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- Jean-François Coté (Professeur, sciences sociales, UQAM, Canada)
- Juan Carlos Cruz Suárez (Professeur, Histoire, mémoire, Amérique hispanique coloniale et contemporaine, Aahrus Universitet)
- Christian Duverger (Directeur d’études, archéologie, Histoire, École des Hautes Études en Sciences Sociales)
- Jean-Paul Duviols (Professeur émérite, histoire et didactique, Université Paris IV – Sorbonne)
- Eurídice Figueiredo (Professeur, littérature brésilienne, Universidade federal Fluminense - Rio)
- Rita Godet (Professeur, littérature brésilienne, Université de Rennes 2)
- Claudia Hammerschmidt (Professeur, Universität Jena, Allemagne)
- Noé Jitrik (Professeur, littérature hispano-américaine, Université de Buenos Aires)
- Martín Kohan (Écrivain, Professeur, littérature et culture hispano-américaines, Universidad de Buenos Aires)
- Michel Lafon (Professeur, littérature argentine, Université de Grenoble 3) †
- Fortunato Malimacci, (Professeur, sociologie, Universidad de Buenos Aires)
- Francine Masiello (Professeur, littérature comparée, University of California at Berkeley)
- Ángeles Mateo del Pino (Professeur, littérature hispano-américaine, Universidad de Las Palmas de Gran Canarias)
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- Ricardo Piglia (Écrivain, Professeur, littérature hispano-américaine, Princeton University, États-Unis)
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- Licia Soares de Souza (Professeur, littérature brésilienne, Universidade da Bahia)
- Ana María Zubieta (Professeur, philosophie et lettres, Universidad de Buenos Aires, Argentine)
Apresentação
Os eventos esportivos marcam o centro de interesse na vida social de muitos países do mundo, mas se focarmos nas Américas, essa importância fica ainda mais evidente. O esporte se converte em motivo de encontro, de comunidade e de conexão. Isso consegue trazer à tona e reforçar identidades locais, regionais ou nacionais para além do interesse que o próprio jogo como tal possa despertar. Poucas pessoas escapam da paixão que envolve um país pelo sucesso nas competições mundiais. Esse fenômeno, baseado no orgulho coletivo, vai além, incluindo até mesmo os espectadores mais críticos. Podemos considerar esta contradição como uma das chaves do sucesso?
Considerando que na engrenagem destes espetáculos os espectadores são tão importantes como os atletas, pretendemos refletir sobre o mundo em que vivemos para tirar novas conclusões. Qual é o primeiro centro de interesse em cada país? Que questão interessará mais à massa social capaz de decidir democraticamente o futuro político de uma nação? Podemos pensar que o poder está interessado no esporte como elemento de controle? Portanto, estaremos interessados nos políticos que chegam ao poder depois de se tornarem conhecidos no mundo do esporte.
Ao mesmo tempo, em certos ambientes culturais - especialmente aqueles ligados aos altos setores sociais -, a paixão pelos eventos esportivos tem sido associada à ignorância e nos propomos a refletir sobre essa ideia. Podemos estabelecer uma relação entre o interesse por este tipo de espetáculo em função do nível cultural? Quais são os elementos do esporte que as pessoas vão se interessar com base em seu nível sociocultural? Os aspectos antropológicos terão um papel determinante? Haverá uma diferença de percepção entre uma pessoa que está interessada em diferentes formas de arte ou conhecimentos científicos e uma pessoa que não está? A euforia nos fenômenos de massa é desencadeada independentemente do nível sociocultural? Os diferentes perfis de grupos populacionais raciocinam da mesma forma diante dessa paixão?
A criação de ídolos é um fenômeno que contribui para retroalimentar a atração por este mundo dentro da história que se escreve a cada dia. Que ligações podemos encontrar entre figuras históricas e o esporte? A sociedade valoriza a ética das pessoas de forma diferente com base em suas conquistas esportivas? Que diferenças podemos observar na forma de idolatrar figuras do esporte?
São vários os eixos de reflexão que propomos em torno deste tema: Até onde iremos? Estamos indo em uma direção ainda maior de controle da vida política e social pelo mundo do esporte? Por isso, nos interessa refletir sobre cada campo (cultura, política, sociedade) a partir dessa perspectiva para ter um maior ângulo de visão de como serão nossas sociedades futuras.
Em um mundo globalizado, onde podem ser observadas tendências de outros países ou continentes, a análise comparativa da evolução pode ser igualmente interessante para avaliar as possíveis mudanças em um contexto europeu, em que existem inúmeros ídolos esportivos oriundos das Américas.
Comunicação aos autores
As propostas de artigos devem conter no máximo 1000 caracteres
antes del 10 de octubre de 2022
Eles podem ser escritos em espanhol, francês, inglês, português.
As normas para a apresentação de artigos podem ser encontradas em nossa revista Amerika, seção “Instruções para autores”.
Também aceitamos contribuições para as seções Mesclas, Opinião/ Várias, Entrevistas e Relatórios.
Comitê Científico
- Fernando Aínsa (Écrivain, littérature et civilisation hispano-américaine, Espagne)
- Daniel Balderston (Professeur, littérature hispano-américaine, University of Pittsburgh, États-Unis)
- Karim Benmiloud (Professeur, littérature hispano-américaine, Université Paul Valéry - Montpellier, IUF)
- Zila Bernd (Professeur, littérature et civilisation brésilienne, Universidade Federal de Rio Grande do Sul, Brésil)
- Gérard Borras (Professeur, civilisation hispano-américaine, Université de Rennes 2)
- Ligia Chiappini (Professeur, littérature et civilisation brésilienne, Freie Universitat, Berlin, Allemagne)
- Jean-François Coté (Professeur, sciences sociales, UQAM, Canada)
- Juan Carlos Cruz Suárez (Professeur, Histoire, mémoire, Amérique hispanique coloniale et contemporaine, Aahrus Universitet)
- Christian Duverger (Directeur d’études, archéologie, Histoire, École des Hautes Études en Sciences Sociales)
- Jean-Paul Duviols (Professeur émérite, histoire et didactique, Université Paris IV – Sorbonne)
- Eurídice Figueiredo (Professeur, littérature brésilienne, Universidade federal Fluminense - Rio)
- Rita Godet (Professeur, littérature brésilienne, Université de Rennes 2)
- Claudia Hammerschmidt (Professeur, Universität Jena, Allemagne)
- Noé Jitrik (Professeur, littérature hispano-américaine, Université de Buenos Aires)
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- Fortunato Malimacci, (Professeur, sociologie, Universidad de Buenos Aires)
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- Licia Soares de Souza (Professeur, littérature brésilienne, Universidade da Bahia)
- Ana María Zubieta (Professeur, philosophie et lettres, Universidad de Buenos Aires, Argentine)