HomeLe végétal dans les villes coloniales. Enjeux patrimoniaux et de qualité de vie

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Published on Wednesday, October 19, 2022

Abstract

Ce colloque « Le végétal dans les villes coloniales. Enjeux patrimoniaux et de qualité de vie » adressé aux scientifiques et professionnels géographes, historiens, écologues, architectes-urbanistes et paysagistes mais aussi littéraires, s’intéresse au végétal patrimonial des jardins historiques et coloniaux, aux espaces agraires urbains et péri-urbains, aux arbres d’alignement et remarquables, ainsi qu’au végétal des espaces publics et privés post coloniaux des villes colonisées par des pays européens au Maghreb, en Afrique sub-saharienne ou en Asie, voire en Amérique centrale et du sud.

Announcement

Argumentaire

Au terme de 3 ans de programme Hubert Curien Maghreb « Le végétal dans les villes coloniales maghrébines ; Marrakech, Alger, Sousse. Enjeux patrimoniaux et de qualité de vie » débuté en janvier 2020, qui associe des équipes de géographes, d’écologues, de paysagistes, d’historiens et de littéraires, des universités d’Angers (France), de Cadi Ayyad de Marrakech (Maroc), de Sousse (Tunisie) et de l’USTHB d’Alger, un bilan peut être proposé pour ces villes de « pays du Sud », en le confrontant aux expériences dont ce végétal en ville fait l’objet dans les « pays du Nord ».

En effet, les enjeux du végétal en ville, qui font l’objet de très nombreuses études dans les « pays du Nord » ces dernières décennies et y sont largement intégrés dans les politiques publiques (Laille et al., 2013; Selmi et al., 2013 ; Mathis & Pépy, 2017), ne sont par contre pas une préoccupation majeure dans les villes des « pays du Sud », qui sont pourtant très étudiées mais essentiellement sous l’angle des enjeux de développement urbain, urbanistique fonctionnel et socio-spatial (Fournet-Guérin, 2008). L’analyse des services écosystémiques urbains montre le même déséquilibre, très largement sous représentée pour le continent africain de manière générale à l’exception de quelques villes sud-africaines (Cape Town et Durban) ou de Lagos au Nigéria (Luederitz et al., 2015) par exemple. D’autre part, seuls quelques inventaires du végétal et des arbres en ville existent en Asie (Jim, 1987 ; Nagendra & Gopal, 2010), au Maroc (Bekkouche et al., 2011 ; El Faïz et al., 2016) ou en Tunisie (Brandes, 1998), ou s’intéressent uniquement à certains types de quartiers, notamment bidonvilles, en Afrique (Gallaher et al., 2013) ou en Inde (Gopal & Nagendra, 2014).

Pourtant, les bienfaits du végétal, désignés sous l’appellation de services écosystémiques, sont de plus en plus reconnus et mis en avant dans les projets et politiques urbaines locales, nationales et internationales (Musy, 2014 ; Clergeau, 2020). Les enjeux du cadre et de la qualité de vie et des services écosystémiques liés au végétal dans ces villes de « pays du Sud », souvent chaudes, polluées, à croissance urbaine mal maîtrisée, stressantes et à forte population pauvre, y sont peut être plus importants que dans les villes plus « policées » des pays occidentaux (Yengué, 2014).

Ces fonctions ou services écosystémiques se définissant par les bénéfices apportés par les écosystèmes aux sociétés humaines (Millenium Ecosystem Assessment, 2005), ces enjeux sont étroitement liés à ceux du développement durable, la référence à la qualité de vie et à la durabilité étant devenue un principe normatif des politiques publiques de développement. En effet, le végétal prodigue notamment des services écologiques de régulation thermique, de régulation des pollutions de l’air et des eaux pluviales, des services sociaux et culturels procurant des bénéfices récréatifs, esthétiques, paysagers et spirituels et des services économiques d’alimentation (Dobbs et al., 2014) particulièrement adaptés aux contextes et enjeux des villes du Sud. Les enjeux patrimoniaux sont également importants, notamment dans un contexte de développement touristique qui cherche à diversifier ses ressources et c’est notamment dans cette dynamique internationale, que les villes maghrébines notamment du Maroc et de Tunisie, montrent un regain d’intérêt pour ce végétal et que diverses politiques publiques ont été initiées ces dernières années.

Cependant, la seule comptabilisation des parcs et des jardins publics, largement mise en avant au titre des actions des pouvoirs publics, est loin de rendre compte de la couverture végétale réelle d’une ville. En effet, le végétal en ville, c’est l’ensemble des espaces végétalisés, privés ou publics (au sens de l’ouverture au public ou celui de la propriété foncière du terrain), gérés mais aussi délaissés ou spontanés, situés à l’intérieur ou à proximité d’une « aire urbaine ». Il concerne également les plantes isolées comme les formations végétales très développées (boisement, haies, friches, pelouses, etc.), les plantes ornementales comme les plantes nourricières de l’agriculture urbaine.

Il s’agit avec ce colloque de nous intéresser plus spécifiquement aux villes colonisées par des pays européens au Maghreb, en Afrique sub-saharienne ou en Asie, voire en Amérique centrale et du sud, toutes profondément transformées et façonnées pendant la période coloniale. Certaines villes comme Alger ou Marrakech ont ainsi fait partie des « villes-laboratoires » dans le domaine de l’urbanisme colonial que l’on retrouve dans tout l’empire français (Forestier, 1997, Coquery-Vidrovitch, 1988 ; Goerg, 2006 ; Taïbi et El Hannani, 2019), et le végétal participe de ces modèles urbains, hier comme aujourd’hui (Gillot, 2014). Le végétal colonial, qui constitue dans ces villes un patrimoine souvent délaissé, vient s’intriquer aux héritages antérieurs, arabo-amazigh, turcs, romains, byzantins, etc., et aux nouveaux espaces publics et privés créés après les indépendances et aujourd’hui.

Le végétal est souvent un élément majeur de ces villes, que ce soit le végétal aux fonctions alimentaires des zones agricoles urbaines privées, le végétal domestiqué public des parcs et jardins et des arbres d’alignement notamment des quartiers coloniaux, ou celui plus ou moins spontané. Les reliques pré-coloniales s’intriquent à celles plus ou moins dégradées de la période coloniale et les nouvelles formes post-coloniales privées et publiques.

Par ailleurs, ce végétal constitue dans ces villes, un marqueur de l’espace soulignant ou créant notamment une ségrégation socio-spatiale en partie héritée de la période coloniale entre les villes européennes et les villes indigènes, ou aujourd’hui entre quartiers de villas et quartiers paupérisés.

Elément de marketing territorial, ce végétal a parfois profondément marqué les imaginaires et s’affiche dans les récits de voyageurs ou littéraires. En effet, ce végétal est parfois indissociable des représentations iconographiques et des descriptions d'écrivains et voyageurs, et sert de support marketing pour le tourisme dans certaines villes, comme à Marrakech (Maroc) par exemple (Chevrillon, 2002 ; Tharaud, 1920 ; El Hannani et al., 2017), même si cette image de villes vertes, qui perdure depuis la période coloniale, est de plus en plus déconnectée des réalités au fur et à mesure de l’extension et la densification de ces villes dès la période coloniale, se traduisant par l’accentuation de leur caractère minéral. Le végétal ayant tendance à reculer dans l'espace public où il n’est souvent plus représenté que par quelques arbres alignés le long de certaines voies de communication et quelques jardins souvent mal entretenus à l’exception de quelques uns emblématiques restaurés, il reste par contre bien représenté dans les lieux touristiques, et certains quartiers de villas, où il se développe également dans l’espace privé des jardins.

Ces villes sont aujourd’hui pour la plupart confrontées d’un côté à la demande pressante de logements de qualité par une population croissante, impliquant densification et/ou étalement urbain, et donc recul du végétal en ville, et de l’autre, à des enjeux environnementaux majeurs en contexte de changement climatique qu’il faut anticiper et dont il faut limiter les effets, et assurer simultanément un cadre de vie de qualité aux habitants.

Ce colloque qui s’adresse aux diverses communautés scientifiques ainsi que professionnels de géographes, historiens, architectes-urbanistes et paysagistes mais aussi littéraires ou écologues, s’intéressera au végétal patrimonial des jardins historiques et coloniaux, aux espaces agraires urbains et péri-urbains, aux arbres d’alignement et remarquables, ainsi qu’au végétal des espaces publics et privés post coloniaux.

Les thématiques abordées peuvent concerner les politiques publiques et les formes publiques et privées de création et de gestion des espaces verts dans les villes coloniales, que ce soit par les pouvoirs publics ou les paysagistes et architectes-paysagistes. On s’intéressera aussi aux processus de construction/préservation des paysages végétaux dans les villes coloniales ainsi qu’aux fonctions actuelles et passées de ce végétal urbain ou péri-urbain, non seulement les fonctions et services écosystémiques classiques, mais également les fonctions spécifiques aux environnements coloniaux du végétal comme élément de domination, et aujourd’hui de ségrégation socio-spatiale.

Ces analyses pourront s’appuyer sur des corpus littéraires, des archives, de l’imagerie satellitaire et aérienne ou de l’iconographie, comme des travaux de terrain d’enquête ou d’observation paysagère.

On pourra aussi aborder le végétal comme élément de « patrimoine » ou « héritage » dans les villes coloniales et ses dynamiques d’évolution à échelle historique. La question du végétal comme support marketing des villes du sud pourra aussi être intéressante.

Programme prévisionnel

Mardi 15 novembre 2022

Lieu : MRGT SFR Confluences Université d’Angers (Amphi Germaine Tillion) (5 bis Boulevard Lavoisier, Angers)

  • 9h Accueil, inscriptions
  • 9h30 : Inauguration et introduction

10h-12h30 : communications (4) et discussion

  • 10h- HD Acosta « Trois rôles du végétal dans la conformation d’un paysage urbain colonial et postcolonial au bassin Caraïbe »
  • 10h30- Diedhiou Secou Omr et al. « Conservation et durabilité de la strate arborée en milieu urbain : arbres et bois sacrés dans la commune de Ziguinchor (Sénégal) »
  • 11h- Assonsi Soma « Le parc urbain Bangr-weogo de Ouagadougou : un vivier ancestral et colonial au prisme du commun dans une ville sahélienne »
  • 11h30- Catherine Fournet-Guérin « Antananarivo, ville verte ? Présence, origines et représentations divergentes de la végétation urbaine dans une métropole d’un pays du Sud »

12h- Discussion

12h30-13h45 : Pause déjeuner et présentation des posters

  • Adel Ben Youssef « Le Parc Charles Nicolle de Sousse : naissance, évolution et « résistance » d’un monument naturel (1919-2022) »
  • Mamoudou Arafat « L’arbre dans une cité coloniale sahélienne : l’exemple du Diamaré dans l’Extrême-Nord Cameroun »
  • K.E.E. Ametovena, B. Toulouse « Le déficit en arbre d’alignement et espace vert dans les espaces publics et privés et ses impacts socio-économiques d’une ville coloniale. Exemple de la ville de Lomé- Togo »
  • Idir Benaidja « Formes et fonctions du végétal dans les paysages agricoles de la colonisation française en Algérie »
  • Maghmouli « Le végétal comme élément de composition au sein des établissements sanitaires coloniaux. Cas de l’hôpital du Dey à Alger »
  • Houda Manjra « Les Parcs disparus de Casablanca ? »

13h45-16h : Communications et discussion (4)

  • 13h45- Safa Bel Fekih Boussema, Marianne Cohen, Faiza Khebour Allouche « La Trame Verte urbaine au service de la ville durable : Cas de la ville de Sousse, Tunisie » (a distance)
  • 14h15- Imène Zaâfrane Zhioua « Tunis, le système de parcs et jardins dans la ville coloniale : formes patrimoniales, représentations et usages contemporains »
  • 14h45- Myriam Bennour Azooz « L’arbre colonial de Tunis entre hier et aujourd’hui, un chemin vers l’appropriation »
  • 15h15- Rania Ajmi et al. « La végétation en ville à travers le prisme des habitants. Cas de la ville de Sousse »
  • 15h45- Discussion

16h15-16h30 : Pause café

16h30-18h : communications et discussion (3)

  • 16h30- Nassima Baziz « Réappropriation d’un jardin colonial du centre-ville constantinois - Cas de l’ancien parc Valée »
  • 17h- Hawa Bara et al. « Le végétal en ville coloniale, le cas d’Alger, l’objet, ses trajectoires sa patrimonialisation »
  • 17h30- Morgane Andry « Le végétal au service de la promotion des destinations insulaires : Une analyse sociolinguistique des discours touristiques sur l’île de La Réunion »

20h- Diner de gala (sur réservation)

Mercredi 16 novembre 2022

Lieu : CAUE 49 (312 av. René Gasnier, Angers)

9h-10h30 : communications et discussion (3)

  • 9h- Wafaa Benhsain, Salima Salhi « La Gouvernance des jardins dans un territoire doublement labellisé cas de l’ancienne médina de Marrakech »
  • 9h30- Salima Salhi et al. « Accès aux espaces verts : Une disparité spatiale révélée par la distribution des espaces verts dans la commune urbaine de Marrakech, Maroc »
  • 10h- Hakim Cherkaoui « La végétalisation citoyenne dans les quartiers informels au Maroc »

10h30-10h45 : pause café

10h45-12h15 : communications et discussion (2)

  • 10h45- Moktar Diouf et Fréderic Alexandre « Évolution de la place et des fonctions du végétal dans trois villes sénégalaises issues de la colonisation : Dakar, Ziguinchor et Tambacounda »
  • 11h15- Abdelali Gourfi et al. « Evolution spatio-temporelle du végétal au Maghreb, cas des villes de Marrakech, Alger et Sousse »
  • 11h45- Discussion

12h15-13h30 : Pause déjeuner

13h30-16h : Table ronde « regards croisés professionnels et scientifiques sur le végétal en ville des pays du nord et du sud ».

Intervenants :

  • Jean-Pierre Ducos (directeur CAUE 49),
  • Jean-Louis Yengué (Professeur U. Poitiers),
  • Gaelle Gillot (MCF U. Paris 1 sous réserve),
  • Kevin Lelièvre (Paysagiste Marrakech),
  • Sahraoui Bensaïd (Enseignant chercheur USTHB Alger).

Modérateur Mustapha El Hannani (MCF U. Angers)

16h-17h : Discussions et Clôture

Exposition de peintures et dessins « Les arbres de Marrakech » par Cathy Pupin, artiste plasticienne nantaises

Pariticpation

La participation au colloque fait l’objet d’une inscription payante qui inclut les documents du colloque, les pauses café et les 2 buffets repas de midi les 15 et 16 novembre :

  • 50€ pour les enseignants-chercheurs et autres statuts de pays du nord
  • 25€ pour les enseignants-chercheurs et autres statuts de pays du sud
  • 20€ pour les étudiants

Le dîner de gala le soir du 15 novembre est ouvert sur inscription pour un montant de 35 €. Il aura lieu dans un restaurant de la ville d’Angers.

Les paiements devront se faire par carte bleue ou chèque exclusivement à partir du lien suivant :

https://fua.univ-angers.fr/fua/Formulaire/AfficherFormulaire?idE=51287F07264D23F7720FB5E03B88DB86

Une publication de certains travaux pourra être envisagée à l’issue du colloque. Des démarches sont en cours avec différentes revues et maisons d’édition.

Comité Scientifique

  • Aude Nuscia TAÏBI, MCF HDR Géographie, Université d’Angers, ESO UMR 6590 CNRS, France
  • Faïza ALLOUCHE-KHEBOUR, MCF HDR Géographie et paysage, Université de Sousse ISA Chott Meriem, Tunisie
  • Saïd BOUJROUF, Professeur Géographie, Université Cadi Ayyad de Marrakech, LERMA, Maroc
  • Sahraoui BENSAÏD, Maître assistant Classe A Ecologie, USTHB d’Alger, Algérie
  • Jean-Pierre DUCOS, Docteur en géographie, Directeur CAUE 49, France
  • Mustapha EL HANNANI, MCF Géographie, Université d’Angers, ESO UMR 6590 CNRS, France
  • Gaëlle GILLOT, MCF Géographie, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, France
  • Cristiana OGHINA-PAVIE, MCF Histoire, Université d’Angers, TEMOS UMR CNRS, France
  • Halima SLIMANI, Professeur Ecologie, USTHB d’Alger, Algérie
  • Isabelle TRIVISANI, MCF Littérature, Université d’Angers, 3LAM, France
  • Jean-Louis YENGUE, Professeur Géographie, Université de Poitiers, France

Comité d’organisation

  • Rania AJMI, Doctorante géographie, Univ. Sousse ISA Chott Meriem, Tunisie / Univ. Angers, ESO UMR 6590 CNRS, France
  • Faïza ALLOUCHE-KHEBOUR, MCF HDR Géographie et paysage, Université de Sousse ISA Chott Meriem, Tunisie
  • Hawa BARA, Doctorante géographie, Université d’Angers, ESO UMR 6590 CNRS, France
  • Wafaa BENHSAIN, Doctorante géographie, Université Cadi Ayyad de Marrakech, LERMA, Maroc
  • Sahraoui BENSAÏD, Maître assistant Classe A Ecologie, USTHB d’Alger, Algérie
  • Saïd BOUJROUF, Professeur Géographie, Université Cadi Ayyad de Marrakech, LERMA, Maroc
  • Mustapha EL HANNANI, MCF Géographie, Université d’Angers, ESO UMR 6590 CNRS, France
  • Salima SALHI, Doctorante géographie, Univ. Cadi Ayyad Marrakech, LERMA, Maroc / Univ. Angers, ESO UMR 6590 CNRS, France
  • Halima SLIMANI, Professeur Ecologie, Université USTHB d’Alger, Algérie
  • Aude Nuscia TAÏBI, MCF HDR Géographie, Université d’Angers, ESO UMR 6590 CNRS, France

Places

  • CAUE 49, 312 av. René Gasnier | MRGT, site belle Beille, Université d'Angers
    Angers, France (49)

Event attendance modalities

Hybrid event (on site and online)


Date(s)

  • Tuesday, November 15, 2022
  • Wednesday, November 16, 2022

Keywords

  • végétal, ville, colonial, qualité de vie, patrimoine, politique publique

Contact(s)

  • Aude Nuscia Taibi
    courriel : nucia [dot] taibi [at] univ-angers [dot] fr

Information source

  • Aude Nuscia Taibi
    courriel : nucia [dot] taibi [at] univ-angers [dot] fr

License

CC0-1.0 This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.

To cite this announcement

« Le végétal dans les villes coloniales. Enjeux patrimoniaux et de qualité de vie », Conference, symposium, Calenda, Published on Wednesday, October 19, 2022, https://calenda.org/1023418

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