L’extrémisme est le plus souvent lié à certaines formes d’ignorance, de sectarisme, d’intolérance, et du rejet de l’autre. Le plus grave de ses formes c’est le passage du déni des convictions soit religieuses, politiques, ou philosophiques de l’autre, à l’action violente aveugle contre les individus, les communautés et même les institutions. Presque la majorité des études se sont intéressées à ce qui se passe dans le monde musulman, négligeant d’étudier ce phénomène dans ses dimensions historiques, religieuses, politiques et sociales qu’ont connues les autres sociétés et civilisations humaines.

X^èmeCongrès International - Hammamet les : 28-29-30 Avril 2023

Argumentaire

L’extrémisme est le plus souvent lié à certaines formes d’ignorance, de sectarisme, d’intolérance, et du rejet de l’autre. Le plus grave de ses formes  c’est le passage du déni des convictions soit religieuses,  politiques, ou philosophiques de l’autre,  à l’action violente aveugle contre les individus,  les communautés et même les institutions.

Presque la majorité des études se sont intéressées à ce qui se passe dans le monde musulman, négligeant d’étudier ce phénomène dans ses dimensions historiques, religieuses, politiques et sociales  qu’ont connues les autres sociétés et civilisations humaines. Faut-il rappeler que l’extrémisme n’était pas uniquement religieux,  le mouvement colonial, le fascisme, les idées et groupes d’extrême droite en Europe ou en Amérique n’étaient-ce pas des formes développées d’extrémisme ?

Historiquement, toutes les sociétés médiévales, musulmanes ou  chrétiennes, avaient connu des formes plus ou moins violentes de fanatisme et d’extrémisme, liés à la conviction religieuse, aux formes de pensée ou simplement  à la recherche de gain, ce qu’ont fait les conquistadors espagnols aux Amériques n’est qu’une forme de cet  extrémisme très souvent parrainé par les autorités religieuses ou politiques.

Depuis les années 70 du siècle dernier, ce phénomène s’est amplifié avec l’usage et la recrudescence d’une violence organisée pour des raisons géopolitiques et stratégiques, sur des bases idéologiques ou religieuses, brassant tous les groupes sociaux de l’extrême gauche à la droite intégriste dont les formes les plus récentes sont al-Qaida et l’Etat Islamique, célèbres par leurs crimes et attentats dans un cadre «  universel ». Les attentats du 11 septembre 2001, marquèrent le monde, désormais la première préoccupation des politiciens et des stratèges sera la manière la plus efficace de combattre ce fléau, culturellement, politiquement et militairement.

Notre colloque se propose pousser la réflexion autour de ce phénomène, en mettant l’accent sur les différentes formes et expériences des «  extrémismes » connues ou vécues. Nous suggérons d’approfondir la recherche sur ces thématiques selon les axes suivants :

• L’extrémisme : concepts et formes.
• L’extrémisme : héritage ou invention ?
• Bases idéologiques et religieuses de l’extrémisme.
• Incubateurs de l’extrémisme : société ? culture ? économie ?
• L’état , entre production et lutte contre l’extrémisme.
• Modèles du passé et du présent de l’extrémisme.
• La lutte contre l’extrémisme : moyens et stratégies.

Ces axes ne sont pas exclusifs, toute autre proposition en rapport avec l’argumentaire proposé sera la bienvenue.

Modalités de soumission

Prière d’envoyer un résumé, accompagné d’un court C.V.à l’adresse extremismeages1999@gmail.com

avant le 31/12/2022.

• Réponse d’acceptation des communications : 15/01/2023.
• Date limite pour l’envoi des papiers : 31/03/2023.
• Le programme final sera diffusé le 09/04/2023.
• Le congrès se tiendra les 28-29-30 Avril 2023.

Comité scientifique

• Abdellatif Hannachi (Université de La Manouba)
• Brahim Jadla (Univesité de La Manouba)
• Majdi Fareh (Université de Tunis)
• Lazhar Mejri (Université de La Manouba)
• Mohamed Saïd (Université de Sousse)