La notion de reenactment occupe depuis maintenant quelques années une place importante dans de nombreux domaines des études culturelles et des disciplines historiques. La volonté de reprendre, reconstruire, reconstituer, rééditer, reproduire, recréer et, de manière générale, faire revivre le passé dans le présent, constitue un des aspects du post-modernisme parmi les plus caractéristiques. La présente journée d’étude reviendra sur cette question en la circonscrivant aux domaines de la représentation figurée des arts visuels et des expositions muséales.

Argumentaire

La notion de reenactment occupe depuis maintenant quelques années une place importante dans de nombreux domaines des études culturelles et des disciplines historiques. La volonté de reprendre, reconstruire, reconstituer, rééditer, reproduire, recréer et, de manière générale, faire revivre le passé dans le présent, constitue un des aspects du post-modernisme parmi les plus caractéristiques. Le paradoxe qui s’y déploie – rompre avec l’exigence moderniste de rupture – avait été, dès 1944, mis en scène par Jorge-Luis Borges dans la nouvelle « Pierre Menard, autor del Quijote ».

Le département d’Histoire de l’Art et Archéologie de l’Université de Bourgogne et le laboratoire LIR3S-UMR 7366 (Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche Sociétés, Sensibilités, Soin) souhaiteraient revenir sur cette question en la circonscrivant aux domaines de la représentation figurée des arts visuels et des expositions muséales.

Ils organiseront, le vendredi 28 avril 2023, sur le campus de l’Université à Dijon, une journée d’études qui s’articulera autour de deux axes :

1. La figuration de l’histoire de l’art et des artistes dans les décors peints et sculptés des musées au XIX^e siècle
2. Le remontage d’expositions artistiques historiques

Modalités de soumission

Les propositions de communication doivent être adressées

avant le vendredi 3 février 2023

à Valérie Dupont (Valerie.Dupont@u-bourgogne.fr) et Alain Bonnet (Alain.Bonnet@u-bourgogne.fr).

Ces propositions doivent résumer en 5 000 signes maximum (espaces compris) la nature de la communication, pourvue d’un titre. Elles porteront en en-tête les titres et adresses postale et électronique du postulant. Les organisateurs prévoient de publier les interventions sous la forme d’un volume d’actes.

Comité scientifique

• Alain Bonnet, Professeur d’histoire de l’art contemporain, Université de Bourgogne, Laboratoire LIR3S-UMR 7366
• Valérie Dupont, Maître de conférences en histoire de l’art contemporain, Université de Bourgogne, Laboratoire LIR3S-UMR 7366