AccueilPenser le changement. La sociologie face aux « innovations » sportives

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Penser le changement. La sociologie face aux « innovations » sportives

XIIe congrès de la société de sociologie du sport de langue Française [3SLF]

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Publié le mercredi 30 novembre 2022

Résumé

L’objectif du douzième congrès de la Société de sociologie du sport de langue française est donc de rendre compte des travaux sur les phénomènes de changement, les « nouveautés » et l’innovation sportives mais aussi de s’interroger sur les approches théoriques, les outils méthodologiques ou encore les questionnements épistémologiques et axiologiques soulevés par ces recherches.

Annonce

Argumentaire

L’objectif du douzième congrès de la Société de sociologie du sport de langue française est donc de rendre compte des travaux sur les phénomènes de changement, les « nouveautés » et l’innovation sportives mais aussi de s’interroger sur les approches théoriques, les outils méthodologiques ou encore les questionnements épistémologiques et axiologiques soulevés par ces recherches.

Le champ sportif est constitué d’un ensemble d’espaces sociaux fortement structurés par des intentions deprogrès et d’innovation. Du sport de haut niveau (dans une logique de dépassement des limites) à l’activitéphysique adaptée (dans une logique d’accessibilité pour les personnes fragiles ou vulnérables), en passant parles marchés sportifs en recherche d’avantages concurrentiels ou encore par l’Éducation physique et sportive(EPS) soucieuse de s’ouvrir aux nouvelles disciplines, le sport stimule à la fois la créativité et la productionde discours sur les nouveautés. Celles-ci peuvent concerner les modalités de pratiques, les techniques corporelles, les méthodes d’entraînement, les modalités pédagogiques, le matériel et les technologies, lesmodes d’organisation, etc. (Defrance, 1985 ; Hillairet, 2006 ; Trabal, 1999 ; Vigarello, 1988). Foisonnants,ces discours renvoient à des transformations observables diverses dont il ne s’agit pas de nier la réalité. Pourautant, usant d’une rhétorique de l’évolution qui leur permet de s’affranchir de toute justification fondée surdes données factuelles et empiriques, ils se révèlent très souvent fort performatifs et contribuent de ce fait àstructurer les perceptions les plus communes du monde sportif. La plupart des discours contemporains sur lesport se révèlent ainsi profondément marqués par la croyance que l’on y assiste en permanence à une « explosion » de nouvelles pratiques, à une « accélération des transformations », ou encore à des changements« exponentiels ».

Face aux nombreux commentaires inquiets ou laudatifs que stimulent les thématiques du changement et del’innovation dans tous les espaces sociaux, les sociologues peuvent à juste raison hésiter à s’engager dans untravail scientifique sur les « nouveautés », dont Passeron (1987) a très tôt rappelé les travers pour les sciences sociales du sport. Pociello (1992) est un des premiers sociologues spécialisés sur l’objet sport à avoir évoquéles tendances d’évolution et les transformations des loisirs et des goûts sportifs avec l’émergence de« nouvelles pratiques ». Pour autant, les sciences sociales du sport construisent leur scientificité en préférant « le plus souvent montrer que l’événement n’en est pas un : la nouveauté n’est pas si nouvelle, le surgissements’inscrit dans une perspective historique, une tradition culturelle, une logique sociale » (Bensa et Fassin, 2002,p. 2). L’objectif du 12e Congrès de la Société de Sociologie du Sport de Langue Française est donc de rendrecompte des travaux sur les phénomènes de changement, les « nouveautés » et l’innovation sportives mais aussi de s’interroger sur les approches théoriques, les outils méthodologiques ou encore les questionnements épistémologiques et axiologiques soulevés par ces recherches.

Axe 1. Ralentir face aux « nouveautés » : de l’objet social à l’objet de recherche

La notion de progrès, chancelante dans le social contemporain et le champ académique (Ménissier, 2016 ;Taguieff, 2001) est une catégorie spontanée qui reste néanmoins centrale dans le monde sportif. Analyser l’innovation nécessite de s’extraire d’un ensemble de biais (Godin & Vinck, 2017) qui façonnent par exemple les pratiques managériales ou les décisions politiques, mais orientent aussi le regard des observateurs : accent mis sur les vertus de l’innovation au détriment des externalités négatives dont elle est aussi porteuse ; élaboration de conclusions optimistes à partir de success stories ; association de l’innovation à la rupture et àl’originalité, dénigrement de l’imitation qui fait partie intégrante des trajectoires d’innovation ; promotiond’un régime accéléré d’innovation ; sacralisation de la technologie ; surestimation du contrôle exercé sur lesprocessus au détriment de la prise en compte de leur complexité et contingence. De telles grilles de lecture génèrent des représentations et interprétations partagées de la manière dont l’innovation est produite qui façonnent notre manière collective de l’appréhender (Joly, 2019). Il convient donc d’éclaircir la philosophie de l’histoire ainsi que les valeurs et normes que véhiculent tacitement les discours les plus convenus sur l’innovation et le changement. L’innovation tend à être fétichisée, là où la stabilité, souvent assimilée à lastagnation, est rarement appréhendée sous l’angle des promesses et des solutions (Joly, 2019). Par ailleurs, lacomplexité des processus et les contingences qui produisent ou réduisent – en reproduisant – des changementssont fréquemment occultées. Un premier risque de l’analyse des « nouveautés » est d’« ériger l’un quelconque des mille traits qui composent un moment de société en part expressive de toute l’époque » (Passeron, 1987,p. 129). En cela, l’analyse des innovations peut produire une réduction sur un supposé déclencheur et ses effets directs de création, ce qui ne permet pas d’identifier ce qui disparaît ou se reproduit dans le « système technicien » (Ellul, 1977 ; 1988 ; Goulet et Vinck, 2012).

Par ailleurs, l’analyse de l’inédit a parfois cédé, en appui sur la tradition weberienne de la prise en compte dusens que les acteurs donnent au changement, à la mise en oeuvre d’une histoire « événementielle » (Vivier, Loudcher et Vieille-Marchiset, 2005) faisant la part belle à la chronologie des faits connus et aux hagiographies de figures célèbres tout en invisibilisant d’autant le rôle d’autres acteurs. L’analyse des« succès » (ou plus rarement des « échecs ») pose également la double question, d’une part, de l’illusion biographique contenue dans les récits d’innovation et d’autre part, du risque de jugement de valeur et de lanormativité qu’ils véhiculent. À l’instar des historiographies sportives racontant les grandes figures du sport,il n’est pas rare que des récits d’innovations soient construits autour d’une figure géniale qui condensel’essentiel des transformations à l’oeuvre. D’autres travaux ont montré au contraire que les innovationssportives sont portées par des réseaux élargis et façonnées progressivement, par compromis, entre des acteurspluriels (inventeurs, usagers, prescripteurs, concurrents, etc.). Ils démontrent que le rôle des innovateurs ordinaires, fréquemment négligé, doit être pris en considération, car des acteurs hétérogènes influencentconcrètement le devenir des inventions (Alter, 2000). De telles analyses sociotechniques, aussi utiles soientelles,présentent cependant le risque de se perdre dans une description minutieuse, mais démesurée voire interminable, tout en ne rendant pas justice à l’épaisseur des processus sociaux à l’oeuvre. Privé de ses dimensions normatives et signifiantes, l’inédit est alors un impensé. Peut-on évacuer « les médiations normatives du lien social, c’est-à-dire l’idée que le lien social ne s’établit pas sur une base d’arbitraire et de hasard » (Quéré, 1989, p. 107) ?

Un premier axe de communication concerne donc les manières par lesquelles procèdent et ont procédé les travaux sur le thème de l’innovation dans le champ des études sur le sport. Comment les chercheurs se saisissent-ils de ces notions à propos de leurs terrains (sport de haut niveau, APA, EPS, marché sportif, etc.) ? Comment rompent-ils avec ces objets sociaux fortement connotés pour construire leur problématique derecherche ? L’ambition est ici de construire, à partir des travaux à propos de « nouveautés » liées au sport, un recul critique sur les approches sociologiques mobilisées. Les contributeurs seront ainsi invités à discuter les conceptions sociologiques mais aussi axiologiques des acteurs et du changement véhiculées dans leurs travauxde terrain. Ils peuvent également proposer un retour réflexif sur leur usage des notions d’innovation ou dechangement, ou leur refus d’y recourir.

Axe 2. Questions de méthodes : objectiver le continu et l’inédit

Dans les sciences sociales, la question du changement n’a cessé d’alimenter les débats entre les historiens et les sociologues, ces derniers ayant toujours été plus prompts à percevoir de l’inédit dans des phénomènes qui se donnent comme « nouveaux ». Les historiens quant à eux rappellent la place centrale de l’imitation, de la résurgence de formes anciennes et la permanence de la structure dans ce qui est qualifié d’innovant. Sans nécessairement s’en réclamer, plusieurs recherches privilégient le prisme diffusionniste, qui intègre lesfacteurs ayant permis à la nouveauté d’advenir, mais aussi les résistances qu’elle a pu susciter. Progressivement, les théories processuelles, notamment par l’usage du concept d’innovation, ont pris le passur l’analyse de l’événement (Mendras et Forsé, 1983). Le travail scientifique sur le temps présent n’en devientque plus difficile, sinon suspect.

L’événement est dissous dans deux formes de réduction. D’un côté, par une contextualisation qui permet demontrer que le phénomène « nouveau » n’apparaît pas ex nihilo mais est au contraire relié à tout un ensemblede mots et de choses déjà-là et qui, en quelque sorte, en préparaient ou en retardaient la venue. De l’autre, le travail sociologique s’attache à rendre compte du rapport que les individus entretiennent avec ce phénomène, c’est-à-dire notamment de la façon dont l’événement est construit socialement et médiatiquement. « Pouréviter ce double écueil, la réduction par le contexte ou par la construction, il convient de restituer à l’événementsa spécificité temporelle : il manifeste à lui seul une rupture d’intelligibilité. » (Bensa et Fassin, 2002, p. 4). En questionnant, d’une part, les temporalités impliquées dans l’analyse scientifique et, d’autre part, les significations associées aux phénomènes qui se donnent comme nouveaux (Deleuze, 1969), il devient possible de dépasser l’opposition événement/rupture versus permanence/continuité, pour analyser des combinaisons et des (re)configurations singulières. Finalement, l’analyse du nouveau ne saurait être coupée de celle du continu, et l’effort d’objectivation scientifique doit par conséquent s’effectuer dans les deux directions. C’est par ailleurs dans la longue durée et dans la comparaison minutieuse que l’on peut s’assurer que « dans ces démaillages et remaillages continuels, un changement a pris un volume (statistique), une unité (signifiante) etun pouvoir (inducteur) permettant de conclure à l’apparition d’une nouvelle configuration digne d’une nouvelle description d’ensemble » (Passeron, 1987, p. 130).

Ce deuxième axe réunira des communications à propos des outils et méthodes utilisés pour rendre compte ducontinu ou de l’inédit. Les contributeurs sont notamment invités à discuter la façon dont ils articulent différents outils de recueil et d’analyse de données et notamment ceux de l’historien et ceux du sociologue.

Axe 3. L’ « excès de vitesse » comme effet des conditions du travail scientifique en 2023

Un dernier axe de cet appel à communications concerne l’influence directe des conditions de production dutravail sociologique sur le savoir construit. En effet, les risques déjà évoqués de l’analyse du changement en sociologie sont aussi fortement liés aux conditions concrètes dans lesquelles ce travail est effectué, particulièrement dans le champ pluridisciplinaire des STAPS dans lequel la sociologie doit sans cesse faire la preuve de son apport, de son utilité, voire de sa scientificité. L’injonction à l’originalité et à la découverte qui pèse sur la production académique peut dès lors pousser les chercheurs à hypertrophier le caractère novateur des objets étudiés, des connaissances produites ou des dispositifs méthodologiques déployés. Parmi les contraintes objectives conditionnant les productions scientifiques, l’obtention de financements viades appels à projets est une dimension centrale. Or, la question des changements et des innovations y occupe une place croissante qui repose par ailleurs sur des demandes plus ou moins explicites de transformation durôle du sociologue et du savoir construit : priorité à la découverte, accent sur l’opérationnel et l’applicable, à propos d’enjeux sociaux pas ou peu déconstruits, etc. Le sociologue peut alors difficilement se cantonner à unrôle d’observation ; il doit prendre une part active dans la transformation du réel ou encore dans l’accompagnement des politiques publiques et la promotion de l’innovation notamment « sociale », quitte, dans une certaine mesure, à laisser impensée des facettes de l’innovation (Sveiby, 2017). La place grandissante de la recherche interventionnelle fait partie de ce mouvement et semble contribuer à transformer le métier desociologue par le biais des injonctions à la production de résultats « opérationnels » que celle-ci impose(Bourdieu, Chamboredon et Passeron, 1968).

L’objectif de cet axe est de questionner ce que ces (nouvelles ?) conditions de travail font à la construction dusavoir sociologique tout en portant une attention soutenue à la façon dont il se diffuse sous des registres dediscours variés et de plus en plus difficiles à maîtriser. Il s’agira également de se questionner sur lesperspectives quant au travail scientifique en sociologie du sport.

Organisation

Animée par un modérateur, chaque session d’une durée d’une heure et demie, rassemblera troiscommunications de vingt minutes maximum, suivies chacune d’un temps de discussion de dix minutes. Les propositions de communication seront expertisées anonymement par deux membres du Comité scientifique.Une seule navette, si nécessaire, sera organisée. Afin de simplifier le travail d’organisation en sessions, il estdemandé aux contributeurs de choisir l’axe qui correspond le mieux à l’objet de la communication envisagée.Dans tous les cas, il ne sera accepté qu’une seule proposition de communication par auteur (une participationà une seconde communication envisagée à plusieurs voix restera toutefois possible).

Modalités de contribution

  • 15/01/2023 Date limite de réception de la fiche d’inscription et des propositions de communication

  • 01/03/2023 Réponse définitive du Comité scientifique

Les propositions de communication sont à déposer jusqu'au 15/01/2023 sur l’application sciencesconf dédiée : https://3slf-2023.sciencesconf.org/.

Il est aussi possible de soumettre une proposition d’ateliers thématiques au comité d’organisation par le biaisde l’adresse de contact congres-3slf-2023@univ-lyon1.fr

Valorisation scientifique

Depuis le Congrès de Valence (mai 2007), les auteurs sont invités à soumettre leurs textes pour publication àla revue Sciences Sociales et Sport coéditée par la 3SLF et la SFHS. En fonction du nombre de textes retenus,un ou plusieurs cahiers thématiques pourront être proposés à la revue après le congrès. Se reporter à la rubrique dédiée à la revue Sciences Sociales et Sport sur le site : www.3slf.fr

Comité scientifique

Au titre du Conseil d’Administration de la 3SLF : Cyriac BOUCHET (Université de Montpellier),Christophe BONNET (Université de Strasbourg), Flavien BOUTTET (Université de Lorraine), SabineCHAVINIER-RELA (Université de Limoges), Yan DALLA PRIA (Université Paris Nanterre), CarineERARD (Université de Bourgogne), Carine GUERANDEL (Université de Lille), Sandrine KNOBE(Université de Strasbourg), Nathalie JELEN (Université d’Artois), Alan LEQUELLEC (Université ParisNanterre), Gildas LOIRAND (Nantes Université), Thierry MICHOT (Université de Bretagne Occidentale),Bruno PAPIN (Nantes Université), Nicolas PENIN (Université d’Artois), Bastien SOULE (Université Lyon1).

Au titre des membres fondateurs de la 3SLF : Nicolas BANCEL (Université de Lausanne), Jean-PaulCALLÈDE (Sorbonne Université), Jean-Paul CLÉMENT (Sciences Po Toulouse), Jacques DEFRANCE(CESSP-CNSR Paris), Sébastien FLEURIEL (Nantes Université), William GASPARINI (Université deStrasbourg), Jean GRIFFET (Aix-Marseille Université), Olivier HOIBIAN (Université Toulouse 3), MarinaHONTA (Université de Bordeaux), Catherine LOUVEAU (Université Paris Sud), Fabien OHL (Université deLausanne), Claire PERRIN (Université Lyon 1), Olivier SIROST (Université de Rouen Normandie), PatrickTRABAL (Université Paris Nanterre).

Autres personnalités : Nicolas BESOMBES (Université Paris Cité), Dominique CHARRIER (UniversitéParis Saclay), Jean CORNELOUP (Université Clermont Auvergne), Matthieu DELALANDRE (UniversitéGustave Eiffel), Barbara EVRARD (Université de Rouen Normandie), Gérald GAGLIO (Université Côted’Azur), Doriane GOMET (Université Rennes 2), Florian LEBRETON (Université Littoral Côte d’Opale),Ludovic LESTRELIN (Université de Caen Normandie), Antoine MARSAC (Université Gustave Eiffel), Jean-Philippe NAU (Université de Lorraine), Elodie PAGET (Université de Nîmes), Yohann RECH (UniversitéRennes 2), Véronique REYNIER (Université Grenoble Alpes), Guillaume RICHARD (UniversitéPolytechnique Hauts de France), Rémi RICHARD (Université de Montpellier), Thomas RIFFAUD(Université de Nîmes), Philippe TERRAL (Université Toulouse 3), Gilles VIEILLE-MARCHISET(Université de Strasbourg), Sylvain VILLARET (Le Mans Université).

Au titre du Comité local d’organisation : Éric BOUTROY, Aurélie EPRON, Marie-Carmen GARCIA,Damien ISSANCHOU, Kilian MOUSSET, Claire PERRIN, Matthieu QUIDU, Guillaume ROUTIER, BastienSOULÉ, Bénédicte VIGNALCOMITE LOCAL D’ORGANISATIONCe XIIe congrès est organisé par l’Unité de Recherche L-ViS de l’Université Lyon 1.Responsable de la manifestation : Damien ISSANCHOUMembres du comité local d’organisation :Éric BOUTROY, Charlotte BRUNEAU, Emmanuel DIZIN, Noémie DRIVET, Aurélie EPRON, Marie-Carmen GARCIA, Alison HERNANDEZ, Damien ISSANCHOU, Luc LEBRETON, Hugues LHOPITAL,Axel LION, Kilian MOUSSET, Léopold PAYAN, Clément PERRIER, Claire PERRIN, Matthieu QUIDU,Guillaume ROUTIER, Bastien SOULÉ, Cyril THOMAS, Assile TOUFAILY et Bénédicte VIGNAL.

Laboratoire sur les Vulnérabilités et l’innovation dans le Sport (L-ViS, UR 7428) -Université Claude Bernard Lyon 1 https://l-vis.univ-lyon1.fr

Société de sociologie du sport de langue française www.3slf.fr

Lieux

  • UFR STAPS - 27-29 Boulevard du 11 Nov 1918
    Villeurbanne, France (69)

Format de l'événement

Événement uniquement sur site


Dates

  • dimanche 15 janvier 2023

Fichiers attachés

Mots-clés

  • innovation, changement, sociologie, sport

Contacts

  • Damien Issanchou
    courriel : damien [dot] issanchou [at] univ-lyon1 [dot] fr

Source de l'information

  • Damien Issanchou
    courriel : damien [dot] issanchou [at] univ-lyon1 [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Penser le changement. La sociologie face aux « innovations » sportives », Appel à contribution, Calenda, Publié le mercredi 30 novembre 2022, https://doi.org/10.58079/1a36

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