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Réconcilier l’art et l’artisanat

ندوة دولية التوفيق بين الفن والحرفية من 27 الى 30 أفريل 2023 توزر.

Reconciling art and craftsmanship

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Publié le jeudi 01 décembre 2022

Résumé

Le colloque interroge la relation qui lie l’artisanat au champ artistique, à travers des expériences examinées dans différents pays, s’intéresse à ses terminologies et se pose les questions suivantes : est-il impératif de mettre en place un programme intégré de formation des artisans sur l’ensemble de la République tunisienne ? Les mesures consacrées à l’utilisation de l’artisanat comme outil privilégié de la « politique anti-chômage » sont-elles suffisantes ? Quelle est la responsabilité des instituts supérieurs des beaux-arts et des métiers d’art en Tunisie dans la promotion du secteur ? Designers et plasticiens participeront avec leurs projets théoriques-pratiques, individuels ou collectifs, se consacrant à cette relation entre art et artisanat, pour meubler une exposition d’objets d’artisanat d’art, qui sera organisée à Tozeur en marge du colloque.

Annonce

Argumentaire

Dans le dictionnaire du Vocabulaire d’esthétique, Etienne Souriau a évoqué huit définitions de l’art, dont deux nous intéressent en raison de leur lien étroit avec le sujet du colloque. Primo : l’art comme « technique spécialisée ». Secundo, l’art en tant que « beaux-arts » et « arts plastiques » [1].

Le premier sens, selon Etienne Souriau, « est représenté dans l’ensemble des diverses activités artistiques qui se distinguent des autres activités humaines par la réunion de trois caractères : 1) l’emploi de procédés réglés…, 2) la nécessité de certaines connaissances, 3) la réalisation d’œuvres concrètes et le plus souvent matérielles[2] ». Exemple : la fabrication du  verre, du papier…

Quant à Ibn Khaldoun, il a nommé ces mêmes activités, des « Industries et métiers artistiques ». Celles-ci exigent un don de son fabricant et produisent des objets utiles et beaux. Selon l’expression des Ikhwan al-Safa', ces Industries et métiers artistiques sont liés à la science et à la pensée : « Une industrie qui demande réflexion et prudence[3] ». Ils sont aussi souvent en relation étroite avec la mémoire locale, se distinguent par leurs caractères : artistique, artisanal et technique et partagées par tous, ce qui en fait, un acteur culturel et un révélateur identitaire. Afif Bahnassi a décrit ces types d’artisanat artistique comme art populaire, et a écrit à ce propos : « L’art populaire était l’art de tous, dans lequel tout le monde est créatif et tout le monde est connaisseur[4] ».

Toutes ces définitions résument en fait le sens du terme artisanat. L’appellation « artisan », qui a pris de nombreuses acceptions à travers l’histoire, désigne aujourd’hui celui qui assure la réalisation totale d’objets, à partir d’un prototype qu’il conçoit lui-même, en se référant à son habileté manuelle, à de simples outils et machines non sophistiquées. Ceci lui permet d’exécuter des œuvres qui semblent similaires. Cependant, elles sont différentes et uniques, lui conférant un caractère artistique et créatif, qui mêle la dimension esthétique à l’utilitaire au patrimonial et au décoratif.

En Tunisie, l’expression « Industries traditionnelles صناعات تقليدية » est utilisée pour désigner les différents métiers d’artisanats locaux à caractère populaire qui ont connu depuis l’Antiquité une grande présence dans la vie quotidienne tunisienne, tels que : la poterie, le tissage, la joaillerie, les manuscrits, etc., qui se perpétuent à ce jour sous diverses formes. Dans ce même sens, l’expression « Métiers traditionnels الحرف التّقليدية » demeure également utilisée dans quelques pays arabes.

Quant au deuxième sens de l’art, figurant dans l’appellation « beaux-arts », c’est ce qu’est devenu, à l’époque de la Renaissance italienne, l’ensemble des arts, comme la peinture, la sculpture, la gravure, le dessin, l’architecture, la musique, qui ont pris le nom d’arts, après avoir été considérés parmi les activités artisanales. Ceci a permis de tirer un trait sur la pensée médiévale en Occident et d’annoncer le lancement des temps modernes successifs qui ont commencé en Europe jusqu’à englober la plupart des pays du monde[5].

En effet, les « beaux-arts » dépendent du moi créateur en raison de leurs caractères particuliers, comme ils expriment la propre conscience de l’artiste en mettant en évidence la particularité de son style. Ils nécessitent également des connaissances scientifiques et des compétences manuelles qui se construisent dans la pratique et l’expérience, et visent le plaisir visuel et la contemplation intellectuelle. De plus, ils se suffisent à eux-mêmes, contrairement aux produits artisanaux qui sont fondamentalement utilitaires. Au milieu du XXe siècle et dans le prolongement du terme beaux-arts, le terme arts plastiques s’est progressivement imposé.

Malgré leur différence de finalité, on note une relation étroite entre ces deux types d’art, qui tous deux sont concernés par la transformation de la matière, la pensée et l’esthétique, ce qui traduit leur aspect artistique et créatif.

Si au début du XIXe siècle en Occident, les tenants de « l’art pour l’art » ont cherché à établir une distinction entre ces deux types d’art, qui s’est précisée dans les écrits de leur théoricien Théophile Gautier (1811-1872), écrivant « Il n’y a de vraiment beau que ce qui est inutile ; tout ce qui est utile est laid. […][6] », les courants artistiques du début du XXe siècle ont plutôt œuvré à transgresser cette distinction et à réconcilier art et artisanat. Paul Souriau, dans son livre La beauté rationnelle, a exploré la beauté qui réside dans la perfection apparente, obtenue grâce à l’adéquation parfaite entre l’objet et sa fonction, ce que l’on retrouve dans certains produits d’artisanat, dans les outils, meubles et autres…

Dans la même direction, l’Art nouveau et l’école du Bauhaus fondée par Walter Gropius (1919-1933), ont bâti leur programme sur le principe de l’interaction de l’art et du fonctionnel.

Le Bauhaus a pu théoriser le fonctionnalisme pour annoncer l’architecture et le design modernes. Désormais les arts utilitaires ont pris diverses appellations dont les plus importantes sont : le design, les arts appliqués, les arts décoratifs, etc.

 Le mot « arts » est utilisé aujourd’hui, pour désigner tous ces différents arts ramifiés, qui s’intéressent à la forme, qu’il s’agisse des arts plastiques et visuels ou des arts liés à l’aspect utilitaire (design), ou encore de l’architecture.

Le colloque s’intéresse aux différentes terminologies, parfois contradictoires, qui tournent autour du mot « Artisanat » utilisé dans ces approches présentées et autres. Toutefois, il se positionne sur les termes « Industries traditionnelles » et « Métiers traditionnels », pour s’interroger sur leur compatibilité avec la définition de l’artisanat comme pratique qui a trait à l’artistique associé au renouveau.

Il ne fait aucun doute que les industries dites « traditionnelles » qui puisent leurs sources dans la profondeur culturelle accumulée, pour s’identifier à leur environnement historique et géographique, sont aussi en étroite liaison avec tous les changements sociétaux qui nous imposent de nouveaux besoins et de nouvelles valeurs. Il n’y a pas de produit artisanal en dehors de l’histoire fluctuante. Cette harmonie du produit artisanal avec son temps présent ne peut être liée qu’à l’étendue de la créativité de l’artisan capable de transgresser le conventionnel. Ceci explique-t-il les appellations apparues au cours du XXe siècle, qui ont évité de se focaliser sur le mot « traditionnel » pour évoquer plutôt le terme art : « Art et artisanat » ou « Artisanat d’art », ou « Artisan d’art » ou « Art et métiers » ?

Le colloque interroge cette relation qui lie l’artisanat au champ artistique, à travers des expériences examinées dans différents pays, pour en révéler les enjeux esthétiques, culturels, socioéconomiques et écologiques, qui résultent de cette interaction, à une époque qui croit plutôt au démantèlement de toutes les barrières entre ce qu’on appelait autrefois les arts majeurs et les arts mineurs, et qui considère que la créativité est une occurrence et un processus et non la limitation de l’action dans le temps antérieur.

Le colloque se pose les questions suivantes :

Est-il impératif de mettre en place un programme intégré de formation des artisans sur l’ensemble de la République, notamment ceux des zones rurales, leur permettant une ouverture sur le domaine de la créativité artisanale ? La plupart des artisans, répartis dans le pays, vivent encore dans l’isolement social et réitèrent la production des mêmes objets hérités de la tradition. Ceci a grandement contribué à la baisse de leur niveau de vie et à la réticence des jeunes à se tourner vers un artisanat marginalisé.

Les mesures consacrées à l’utilisation de l’artisanat comme outil privilégié de la «politique anti-chômage » sont-elles suffisantes ?

Au vu de la perte de l’artisanat de sa rentabilité opérationnelle et économique en Tunisie, faut-il penser à articuler les relations entre les artistes (designers et plasticiens), les artisans d’art, les artisans, les instituts d’art, la recherche scientifique et les institutions gouvernementales concernées, particulièrement l’Office National de l’Artisanat Tunisien, ainsi que les ONG, pour élaborer des stratégies réflexives, formatives, législatives, communicatives et commerciales…, basées sur la mise en place de cadres institutionnels dans lesquels toutes ces parties interagissent pour atteindre les objectifs souhaités ?

Ce colloque offre l’occasion à tous les spécialistes du domaine de présenter leurs études et témoignages pour réagir aux axes de recherches ci-dessous mentionnés.

Nous attendons également des chercheurs universitaires, designers et plasticiens, pour participer avec leurs projets théorique-pratiques, individuels ou collectifs, se consacrant à cette relation entre art et artisanat en général, ou particulièrement, pour meubler une exposition d’objets artisanaux intitulée : Fibre Naturelles, Parfum Oasis, qui sera organisée à Tozeur en parallèle du colloque.

Axes de recherche

  1. « Industries traditionnelles », « Métiers traditionnels », « Artisanat d’art » … : Recherche terminologique et problématiques soulevées.
  2. Interaction Mémoire - Artisanat - Art, à partir d’expériences empruntées à l’histoire de l’art, à l’échelle nationale et internationale : études et témoignages d’acteurs dans le domaine.
  3. Quel programme de formation artistique pour les artisans ?
  4. Instituts Supérieurs des Beaux-Arts et des Arts et Métiers : quel rôle dans la valorisation de l’artisanat ? Les problèmes posés.
  5. L’artisanat face aux défis de la mondialisation et de la production industrielle de masse. (Les produits chinois en sont un exemple).
  6. Des réalisations d’objet d’art artisanaux, appuyées par des études théoriques, accomplies par des chercheurs et interagissant avec l’une des fibres végétales suivantes : alfa, joncs, roseaux, feuilles et bois de palmier. Les meilleures propositions seront sélectionnées pour l’exposition « Fibre Naturelle, Parfum Oasis ».
  7. Ces axes de recherche restent ouverts et seront enrichis grâce aux propositions des participants au colloque.

Sami ben Ameur, Professeur émérite. (Univ. de Tunis)

Modalités de soumission

Le résumé de la communication ne doit pas dépasser les 4500 caractères, espaces compris (Arabe, Français, ou Anglais), et doit comporter un titre, 5 mots-clés et une bibliographie.

Le participant doit mentionner :

  • Nom et prénom, affiliation et brève biobibliographie (500 caractères).
  • L’axe de l’intervention.

Avant le 20 janvier 2023

aux deux adresses électroniques suivantes : colloque54@gmail.com – et – colloque.artetartisanat@gmail.com

* Veuillez, en parallèle, remplir le formulaire ci-joint en cliquant directement sur ce lien.

Les propositions des résumés, une fois anonymisées, seront soumises à un comité scientifique qui effectuera une expertise suivant le principe de lecture en double aveugle pour évaluation.

Publication :

L’acceptation des propositions n’engage pas le principe de sa publication dans les actes du colloque. Chaque article parvenu sera évalué suivant le même principe de double aveugle.

Les publications seront sous la forme d’un :

  • article long, de 30 000 signes maximum.
  • article court, de 10 000 signes maximum. Témoignage et recherche (théorique — pratique), avec présentation affichée poster.

Calendrier

  • Date limite d’envoi des résumés : 20 janvier 2023
  • La notification aux auteurs : 20 février 2023.
  • L’envoi du texte intégral de la participation : avant le 20 avril 2023.
  • Les objets d’artisanat d’art, relatifs aux projets (Théorique-Pratique) concernés par la thématique « Fibre Naturelle, Parfum Oasis » et destinés à l’exposition, peuvent être déposés sous forme de représentation en 3D. (Poster)
  • Le colloque aura lieu à Tozeur (Tunisie), du 27 au 30 avril 2023.

Frais de participation

Les frais de participation coutent pour les Tunisiens et les Maghrébins, 650 DTN et pour les non-Maghrébins, 350 € :

  • 450 D : hébergement couvrant [3 nuitées] dans un hôtel 4* pension complète. Cette somme doit être transférée obligatoirement avant le 5 avril 2023.
  • 200 D : frais d’inscription, couvrant les pauses café, le pack du colloque et les activités touristiques. Ce montant sera remis le 27 avril au service d’accueil du colloque à l’Hôtel, ou transféré avant cette date.

Organisation

Le Laboratoire de Langage et Traitement Automatique, Faculté des Lettres et Sciences Humaines de Sfax, Université de Sfax.

Co-organisateurs

  • Office National de l'Artisanat Tunisien 
  • Université de Tunis.
  • Université de Sfax.
  • Institut Supérieur des Beaux -Arts de Tunis, (Univ. Tunis).
  • Faculté des Lettres et Sciences Humaine de Sfax. (Univ. Sfax).
  • École Supérieure des Sciences et Technologie de Design, (Univ. Manouba).
  • Institut Supérieur des Arts et métiers de Sfax, (Univ. Sfax).
  • Institut Supérieur des Beaux -Arts de Nabeul, (Univ. Tunis).
  • Institut Supérieur de la Mode de Monastir, (Univ. Monastir).
  • Institut Supérieur des Arts et métiers de Gafsa, (Univ. Gafsa).
  • Institut Supérieur des Arts et Métiers de Mahdia, (Univ. Monastir).
  • Institut Supérieur des Arts et Métiers de Siliana, (Univ. Jandouba).
  • Institut Supérieur des Arts et Métiers de Tataouine, (Univ. Gabès).
  • École Supérieure D’Architecture, d’Audiovisuel et de Design. Tunis (ESAD)
  • École Doctorale, Arts et Culture, Isbat, (Univ. Tunis).
  • École Doctorale Science et Ingénieries Architecturales, ED SIA ENAU UCA. (Univ. Carthage).
  • Union des Artistes Plasticiens Tunisiens.

Responsable du colloque :

  • Sami Ben Ameur. Professeur émérite (Univ. Tunis)

Responsable de l’équipe de recherche de l’axe ADNT:

  • Ramzi Turki. Maître de Conférences (Univ. Sfax)

Responsable du Laboratoire (LLTA):

  • Mohamed Bouattour. Professeur d’Enseignement Supérieur (Univ. Sfax)

Comité d’organisation

  • Baha DHAYA (Univ. Jandouba)
  • Beya HBAIEB (Univ. Tunis)
  • Cheyma ZAAFOURI (Univ. Kairouan)
  • Houda ABADA (Univ. Gafsa)
  • Imen BEN ROMDHAN (Univ. Tunis)
  • Imen GUEZGUEZ (Univ. Tunis)
  • Jihen TRABELSI (Univ. Monastir)
  • Karima AZZOUZ (Univ. Gabes)
  • Noura Nefzi (Univ. Carthage)
  • Saber SAHRAOUI (Univ. Tunis)
  • Taher RKIWA (Univ. Gafsa)
  • Yosra BOUDABBOUS  (Univ. Carthage)
  • Zinet TRIKI : (Univ. Kairouan)

Comité scientifique

  • Bernard LAFARGUE, Professeur émérite, (Univ. Bordeaux-Montaigne)
  • Dominique CHATEAU, Professeur émérite (Univ. Paris 1).
  • Fetah BEN AMEUR, Professeur, (Univ. Sfax).
  • Habib BEN YOUNES, Directeur de Recherches Historiques et Archéologiques. (Univ. Tunis)
  • Habib BIDA, Professeur émérite, (Univ. Tunis).
  • Hervé FISCHER (Univ. Sorbonne-Paris V).
  • Imen BEN YOUSSEF, Professeure, (Univ. Montréal).
  • Jean-Jacques WUNENBURGER, Professeur, (Univ. Jean-Moulin-Lyon III).
  • Kamel KCHAW, Professeur, (Univ. Sfax).
  • Mohamed BOUATTOUR, Professeur, (Univ. Sfax).
  • Mounir TRIKI, Professeur, (Univ. Sfax).
  • Nadia JELASSI, Professeure, (Univ. Tunis).
  • Omézine BEN CHIKHA, Professeure, (Univ. Tunis El Manar).
  • Sami BEN AMEUR, Professeur émérite, (Univ. Tunis).
  • Sana JEMMALI AMMARI, Professeure, (Univ. Sousse).
  • Chiraz MOSBEH, Maître de Conférences, HDR (Univ. Sousse).
  • Khaled ABIDA, Maître de Conférences, HDR (Univ. Monastir).
  • Moufida GHODHBEN, Maître de Conférences, HDR (Univ. Carthage).
  • Olfa NJIMA, Maître de Conférences, HDR (Univ. Gabes).
  • Ramzi TURKI, Maître de Conférences, HDR, (Univ. Sfax).
  • Sadek TOUIL, Maître de Conférences, HDR (Univ. Gabes).
  • Salwa MISTIRI, Maître de Conférences, HDR (Univ. Carthage).
  • Salma KTATA KTARI, MA HDR, (Univ. Manouba).

Notes

[1] Etienne Souriau, Vocabulaire d’esthétique, Paris, PUF. 1re édition, 1990, pp. 167-170.

[2] Ibid.

[3] إخوان الصفا: الرسائل، الرسالة الثامنة، بيروت، دار صادر للطباعة والنشر، 1957، ص 284.

[4] Etienne Souriau, op.cit.

[5] Théophile GautierMademoiselle de Maupin, G. Charpentier, 1880 (lire en ligne [archive]), « Préface », p. 22.

[6] Paul Souriau : La beauté rationnelle, F. Alcan, 1904.

[7] Théophile GautierMademoiselle de Maupin, G. Charpentier, 1880 (lire en ligne [archive]), « Préface », p. 22.


Dates

  • vendredi 20 janvier 2023

Mots-clés

  • artisanat - métiers d’art -Designers -arts

Contacts

  • Ramzi Turki
    courriel : turki_ramzii [at] yahoo [dot] fr

Source de l'information

  • Ramzi Turki
    courriel : turki_ramzii [at] yahoo [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Réconcilier l’art et l’artisanat », Appel à contribution, Calenda, Publié le jeudi 01 décembre 2022, https://doi.org/10.58079/1a3o

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