Announcement
Argumentaire
D’après l’OCDE, les 22 états membres de l’Union Européenne appartenant à l’OCDE comptabilisaient un total de 16 millions d’étudiants dans le supérieur en 2019. Par ailleurs, selon Eurostat 9, les 27 états membres de l’Union Européenne comptaient 2,8 millions de chercheurs en 2019, selon une répartition qui distingue quatre secteurs principaux : entreprises, État, enseignement supérieur public et privé à but non lucratif. La sphère éducative de l’éducation supérieure, quant à elle, comptabilisait 1.173.000 chercheurs en 2019. Étant donné qu’il existe 24 langues officielles au sein de l’Union Européenne10 (mises à part les langues régionales et minoritaires) les chiffres précédents suggèrent des politiques linguistiques qui structureraient tant l’éducation supérieure que les pratiques plurilingues soutenant la recherche conduite en Europe. On peut aussi supposer que ces pratiques et ces politiques seraient cohérentes avec la diversité linguistique inhérente à l’Union Européenne et que les cadres de l’UE sont censés défendre. Mais, est-ce bien le cas? Est-il possible de sonder les choix linguistiques privilégiés par les chercheurs basés dans l’Union Européenne ? Existe-t-il des données disponibles qui permettent de comprendre si la diversité linguistique est un objectif qui se matérialise au travers de programmes européens tels qu’Erasmus ou Erasmus+ ?
En ce qui concerne les pratiques de recherche et l’organisation de l’éducation supérieure, des données suggèrent qu’un nombre majoritaire de travaux (97,9%) ont été rédigés dans l’une des 24 langues officielles de l’Union Européenne. Parmi eux, 57,9% sont en anglais et 38,4% en français. Les 22 langues officielles restant comptabilisent 1,57% des travaux répertoriés11. Une tendance similaire s’observe ailleurs12, en ce qui concerne la distribution, plutôt inégale, des langues de publication de travaux scientifiques. L’anglais concentre 25,4% des références disponibles, tandis que l’ensemble des travaux rédigé dans l’une des 24 langues officielles de l’Union Européenne comptabilise 13%. D’autres outils bibliographiques d’aide à la recherche montrent des chiffres comparables. Ils révèlent la prévalence de l’anglais, notamment face à des langues comme le français, l’espagnol et l’allemand, tout comme la présence très minoritaire d’autres langues officielles.
Tout ceci suggère le maintien d’un statut de lingua franca pour l’anglais dans le domaine académique (Bitetti & Ferreras, 2016) et donc, de langue privilégiée pour la diffusion des travaux / des résultats scientifiques issus de la recherche13. D’une manière analogue, ces données suggèrent la présence d’une diversité linguistique, au-delà de l’anglais, dans des contextes de recherche scientifique. À partir de ces observations et afin d’explorer les pratiques, les discours et les positionnements des acteurs de la sphère académique, vis-à-vis de leurs pratiques plurilingues, le prochain numéro de LEM s’intéresse aux recherches susceptibles de répondre à des questions telles que :
- La recherche autour des linguae francae
- Les programmes d’éducation plurilingue : état de la question, analyse historique, perspectives pour l’éducation supérieure
- Les fonctions, la portée et les politiques éducatives des institutions transnationales chargées d’analyser l’éducation supérieure
- Les idéologies linguistiques dans l’éducation supérieure
- Les pratiques plurilingues dans la recherche scientifique
- La (non) prévalence de l’anglais dans la diffusion de la recherche scientifique
- Les conséquences épistémologiques liées à la considération de contextes multilingues de recherche
- L’apprentissage des langues et l’organisation de ces apprentissages dans l’éducation supérieure
- Le rôle des langues minoritaires dans l’éducation supérieure et la recherche
- Les politiques gouvernementales institutionnelles par rapport au choix de langues dans l’éducation supérieure et la recherche
Modalités de contributions
L’article soumis devra s’appuyer sur une ou plusieurs des questions mentionnées ci-dessus et mettre en évidence le positionnement et le point de vue de chaque auteur. Les propositions de 1,5 à 2 pages sont attendues pour le 12 janvier 2023. Si votre proposition est acceptée, vous aurez jusqu’au 31 mai 2023 pour nous faire parvenir une version complète de votre manuscrit. Celui-ci ne dépassera pas les 40000 signes (espaces y compris). Votre article complet sera soumis à une évaluation en double aveugle qui permettra de statuer plus avant quant à la suite qui sera donnée à votre proposition.
Il est attendu que vous précisiez la thématique choisie, que vous développiez une problématique claire, en vous appuyant sur des travaux issus de la littérature scientifique, avec une approche méthodologique explicite. Des résultats doivent aussi être annoncés. Notez que votre première proposition (courte) fera l’objet d’une première évaluation, qui pourra donner lieu à l’évaluation d’une version complète. Toute proposition fera l’objet d’une évaluation en double aveugle avant la confirmation finale pour publication.
Les articles pourront indépendamment être rédigés en anglais, français, allemand ou espagnol. Merci de bien vouloir faire parvenir votre proposition aux adresses électroniques suivantes :
- langscapejournal@hu-berlin.de
- christiane.faecke@philhist.uni-augsburg.de
- jose.aguilar@sorbonne-nouvelle.fr
Calendrier
-
L’appel à contributions se termine le 12 janvier 2023
- Les éditeurs communiquent aux auteurs l’acceptation de leur proposition autour du 13 février 2023
- Les auteurs envoient la version complète de leur proposition autour du 31 mai 2023
- Envoi des évaluations aux auteurs autour du 30 juin 2023
- Les auteurs renvoient aux éditeurs leurs versions corrigées autour du 15 août 2023
- La date de publication prévue est novembre 2023
Merci de bien vouloir utiliser la feuille de style disponible ici.
Comité scientifique
- Christiane FACKE, Univerité de Habsbourg, Allemagne,
- Stephane BREIDBACH, Université Humboldt Berlin, Allemagne
- José AGUILAR, Université Sorbonne Nouvelle, France
- María GONZÁLEZ DAVIES, Université Ramòn Llul, Espagne
Références
Di Bitetti, M. S., & Ferreras, J. A. (2017). Publish (in English) or Perish: The Effect on Citation Rate of Using Languages Other than English in Scientific Publications. Ambio, 46, 121–127. Retrieved Oc- tober 12, 2022, from: https://doi.org/10.1007/s13280-016-0820-7.
European Union (n.d.). Languages [online]. Retrieved October 12, 2022, from: https://european- union.europa.eu/principles-countries-history/languages_en.
HAL (n.d.). HAL open science [online]. Retrieved October 18, 2022, from: https://hal.archives- ouvertes.fr.
OpenAIRE (n.d.). OpenAIRE [online]. Retrieved October 18, 2022, from: https://www.openaire.eu.
SciELO (n.d.). SciELO – Scientific Electronic Library Online [online]. Retrieved October 12, 2022, from: https://search.scielo.org/?lang=en&count=15&from=0&output=site&sort=&format=sum- mary&fb=&page=1&q=*.
Notes
9. Cf https://ec.europa.eu/eurostat/databrowser/view/tsc00003/default/table (dernière consultation le 6 octobre 2022).
10. Notamment, allemand, anglais, bulgare, croate, danois, espagnol, estonien, finnois, français, grec, hongrois, irlandais, italien, lituanien, maltais, néerlandais, roumain, slovaque, slovène, suédois et tchèque (cf. https://european-union.europa.eu/principles-countries-history/languages_en, dernière consultation le 6 octobre 2022).
11. Cf. la base documentaire « HAL ». + lien ? + biaisé car base française ?
12. Cf. Openaire.
13. La base bibliographique « Scielo », basée au Brésil, apparaît comme une exception à ce En effet, le décorticage des 1098496 références bibliographiques contenues dans Scielo, révèle une distribution différent en ce qui concerne le choix de la langue : le portugais apparaît comme la langue de publication la plus fréquente (32,7%), tandis que le français, l’anglais, le néerlandais, l’espagnol et le grecque comptabilisent 0,2% des références de Scielo (cf. https://search.scielo.org/? lang=en&count=15&from=0&output=site&sort=&format=summary&fb=&page=1&q=* (dernière consultation effectuée le 22 juillet 2022).
Argument
According to the OECD, the 22 European Union country members that belong to the OECD, totalled nearly 16 million higher education students in 2019. Parallel to this, and according to Eurostat1, the 27 European Union country members amounted nearly 2,8 million researchers in 2019, distributed in four main sectors – Business enterprise, government, higher education and private non-profit. As for the higher education sector, it totalled nearly 1,173.000 researchers in 2019, among the post Brexit
27 European Union country members. Since the EU counts twenty-four official languages, not accounting for regional and minority languages, these figures potentially suggest higher education language policies, as well as multilingual research and publishing practices, that should comply with the linguistic diversity that constitutes the EU, and for which EU officials claim to stand for. Yet, is this truly so? Indeed, is it possible to fathom the linguistic choices made by EU-based researchers? Have we got enough data and adequate perspectives to assess whether linguistic diversity is aimed for, encouraged and implemented through EU programmes such as Erasmus and Erasmus+?
As regards research and higher education-related practices, most references (97,9 %) were written in one of 24 official European languages. Among these, 57,9 % were written in English and 38,4 % in French. The 22 other languages amount 1,57 % of the references 2. A similar tendency can be observed on another scholarly catalogue3 showing a rather uneven distribution as far as language choice is concerned. English references amount 25,4 % of the catalogue, whereas references written in one of the 24 official European languages total 13 %. Other research tools show similar results, i.e., the dominance of English, less relevance of languages such as French, Spanish and German and a very limited appearance of other languages.
This suggests a continuation of the lingua franca status for the English language as regards scholarly arenas (Bitetti & Ferreras, 2016), at least insofar as the choice of a publishing language is concerned.4 Similarly, such data suggest existing linguistic diversity in research contexts beyond the mainstream choice of English. Starting from these observations and aiming to explore practices, discourses and mind-sets within a field structured likewise by multi-/plurilingualism and tendencies towards linguistic mainstreaming of English in the academia, the new volume of LEM will publish research concerning related topics focusing tertiary or higher education contexts in Europe and worldwide such as:
- Research of lingua francae
- Plurilingual education programmes: state of the art, historical analysis, perspectives in tertiary/higher education
- Transnational institutions charged of analysing tertiary/higher education, their functions, their scope and educational policies
- Language ideologies in tertiary/higher education
- Plurilingual research practices in research teams
- The dominance of publications in English (or not)
- Epistemological implications of multilingual research contexts
- Language learning and language learning provisions in tertiary/higher education
- The role of minority languages in tertiary/higher education and research
- Government and institutional policies regarding language uses in tertiary/higher education and research
Submission guidelines
The editors of LEM invite proposals for contributions that address one or several of the above areas. Proposals of 1.5 to 2 pages should be sent by January 12th, 2023. After the pre-selection process, authors will be invited to submit a full paper of 40.000 characters (max., incl. spaces); first draft submission will be expected by May 31st, 2023 to enter a double-blind peer review process.
Authors are requested to outline the topic of their contribution, a clear problem identification/ statement, the research approach and methodology applied, expected outcomes/results, and key literature. Proposals will be pre-evaluated prior to an invitation for a submission of a full manuscript. All manuscripts will be peer-reviewed in a double-blind process before final acceptance.
Proposals and articles may be written at the choice of the author(s) in English, French, German or Spanish and should be sent to the following addresses (cc):
- langscapejournal@hu-berlin.de
- faecke@philhist.uni-augsburg.de
- aguilar@sorbonne-nouvelle.fr
Timeline
-
CfP ends on Jan. 12th, 2023
- Notification of authors by Feb. 13th, 2023
- Submission of first drafts by May 31st, 2023
- Reviews sent to authors by June 30th, 2023
- Revised drafts by August 15th, 2023
- Expected date of publication: November 2023
For proposals, please use the LEM stylesheet available here.
Scientific committee
- Christiane FACKE, Univerité de Habsbourg, Allemagne,
- Stephane BREIDBACH, Université Humboldt Berlin, Allemagne
- José AGUILAR, Université Sorbonne Nouvelle, France
- María GONZÁLEZ DAVIES, Université Ramòn Llul, Espagne
Reference List
Di Bitetti, M. S., & Ferreras, J. A. (2017). Publish (in English) or Perish: The Effect on Citation Rate of Using Languages Other than English in Scientific Publications. Ambio, 46, 121–127. Retrieved Oc- tober 12, 2022, from: https://doi.org/10.1007/s13280-016-0820-7.
European Union (n.d.). Languages [online]. Retrieved October 12, 2022, from: https://european- union.europa.eu/principles-countries-history/languages_en.
HAL (n.d.). HAL open science [online]. Retrieved October 18, 2022, from: https://hal.archives- ouvertes.fr.
OpenAIRE (n.d.). OpenAIRE [online]. Retrieved October 18, 2022, from: https://www.openaire.eu.
SciELO (n.d.). SciELO – Scientific Electronic Library Online [online]. Retrieved October 12, 2022, from: https://search.scielo.org/? lang=en&count=15&from=0&output=site&sort=&format=summary&fb=&page=1&q=*.
Notes
1. Namely, Bulgarian, Croatian, Czech, Danish, Dutch, English, Estonian, Finnish, French, German, Greek, Hungarian, Irish, Italian, Latvian, Lithuanian, Maltese, Polish, Portuguese, Romanian, Slovak, Slovenian, Spanish and Swedish (cf. https://european-union.europa.eu/principles-countries-history/languages_en, last retrieved October 12, 2022).
2. Cf. the French-based, scholarly open archive “HAL”.
3. Cf. Openaire.
4. Cf. An exception to this tendency can however be found on the Brazil-based scientific electronic library online Scielo. Indeed, Scielo’s 1098496-reference catalogue breakdown shows a different distribution as regards language choice. Portuguese features as Scielo’s top publishing language (32,7 %), while French, English, Dutch, Spanish and Greek total 0,2 % of Scielo’s catalogue ( https://search.scielo.org/? lang=en&count=15&from=0&output=site&sort=&format=summary&fb=&page=1&q=* last retrieved October 12, 2022).
Argumentos
Según la OCDE, los 22 estados miembro de la Unión Europea que forman parte de la OCDE sumaron un total de 16 millones de estudiantes de la educación superior en 2019. En paralelo a esto, y según Eurostat5, los 27 estados miembro de la Unión Europea contaban alrededor de 2,8 millones de investigadores en 2019, los cuales se repartían en cuatro sectores principales – empresarial, gubernamental, enseñanza superior y sector privado sin ánimo de lucro. Por otra parte, en el sector de la educación superior se contabilizaron alrededor de 1,173.000 investigadores en 2019, repartidos entre los 27 estados miembros de la Unión Europea tras el Brexit. En la medida en que la Unión Europea tiene veinticuatro lenguas oficiales, sin contar las regionales y minoritarias, estas cifras sugieren potencialmente políticas lingüísticas y practicas multilingües de investigación y publicación, que deberían de corresponder con los principios de diversidad lingüística constitutivos de la Unión Europea, cuyos responsables afirman defender y hacer valer. Pero, ¿son realmente así las cosas? ¿Es posible investigar las preferencias lingüísticas de los investigadores basados en la Unión Europea?
¿Disponemos de suficientes datos y perspectiva como para evaluar en qué medida la diversidad lingüística es un objetivo real, hacia el que tienden programas europeos como Erasmus y Erasmus+?
Un rápido análisis de documentos en torno a la investigación y la educación superior en Europa, sugiere que la mayor parte de las referencias (97,9%) se escriben en una de las 24 lenguas oficiales europeas. 57,9% de estas referencias están escritas en inglés y 38,4% en Francés. Las 22 lenguas oficiales restantes suman 1,57% del total6. Una tendencia similar se observa en otro catálogo científico7, que revela una distribución desigual en lo que se refiere a la selección de la lengua . Las referencias en inglés suman un 25,4% del catálogo, mientras que los trabajos redactados en una de las 24 lenguas oficiales europeas suman un 13%. Otras herramientas similares de ayuda a la investigación muestran cifras comparables, es decir, la preponderancia del inglés, una presencia menor de lenguas como el francés, el español, el alemán y una presencia minoritaria de otras lenguas.
Todo eso sugiere que la lengua inglesa sigue teniendo un estatus de lingua franca en el campo académico y científico (Bitetti & Ferreras, 2016), al menos en cuanto a lo que se refiere a las preferencias lingüísticas de cara a la publicación y difusión de trabajos de investigación8. De manera similar, los datos presentados sugieren una diversidad lingüística real, en contextos científico y de investigación, que va más allá de la preferencia por el inglés. A partir de estas observaciones y con el objetivo de explorar las prácticas, los discursos y las actitudes en un campo estructurado tanto por el multi y el plurilingüismo como por las preferencia del inglés como lengua académica principal, el próximo número de LEM estará dedicado a trabajos que analicen temas de investigación, en relación con la educación superior en Europa y en el mundo, como por ejemplo:
- La investigación sobre las linguae francae
- Los programas de educación plurilingüe: estado de la cuestión, perspectivas históricas, estudios sobre la educación superior
- Las instituciones transnacionales responsables del análisis de la educación superior, sus funciones, su alcance y sus políticas educativas
- Ideologías lingüísticas en la educación superior
- Prácticas de investigación plurilingües en laboratorios y grupos de investigación
- El predominio del inglés como lengua de publicación (o no)
- Las consecuencias epistemológicas de los contextos de investigación multilingüe
- El aprendizaje de lenguas y su organización en la educación superior
- El papel de las lenguas minoritarias en la educación superior y en la investigación
- Las políticas gubernamentales e institucionales en materia de preferencia lingüística en la educación superior y en la investigación
Modalidades de proposiciones de ponencias
Los editores de LEM invitan a los autores a que envíen propuestas que traten uno o varios de los temas sugeridos. Las propuestas de artículos, de 1.5 a 2 páginas, deben enviarse antes del 12 de enero de 2023. Si su propuesta es aceptada, la fecha límite de envío del artículo completo es el 31 de mayo de 2023. Las propuestas finales, que no superarán los 40000 caracteres (espacios incluidos), serán evaluadas en doble ciego.
Se espera que los autores precisen el tema de su propuesta, que expliciten una problemática clara, así como una metodología acorde y adecuada, y que anuncien resultados explícitos, todo ello basándose en la literatura científica existente. En función de la pre-evaluación de las propuestas, se informará a los autores si pueden pasar a la fase de redacción de un manuscrito completo. Todos los manuscritos completos serán evaluados en doble ciego antes de ser definitivamente aceptados para la publicación final.
Las propuestas y los manuscritos pueden redactarse en inglés, francés, alemán o español y se enviarán a las direcciones de correo electrónico siguientes (cc):
- langscapejournal@hu-berlin.de
- christiane.faecke@philhist.uni-augsburg.de
- jose.aguilar@sorbonne-nouvelle.fr
Calendario
-
Se recibirán las propuestas hasta el 12 de enero de 2023
- Se informará a los autores si su propuesta es aceptada en torno al 13 de febrero de 2023
- Los autores cuyas propuestas hayan sido aceptadas podrán enviar su manuscrito final antes del 31 de mayo de 2023
- Los editores enviarán a los autores la evaluación en doble ciego de sus manuscritos en torno al 30 de junio de 2023
- Los autores enviarán sus manuscritos corregidos y revisados antes del 15 de agosto de 2023
- La fecha estimada de publicación es en noviembre de 2023
Los autores deben utilizar la hoja de estilo LEM, disponible aquí, para redactar sus propuestas.
Comité científico
- Christiane FACKE, Univerité de Habsbourg, Allemagne,
- Stephane BREIDBACH, Université Humboldt Berlin, Allemagne
- José AGUILAR, Université Sorbonne Nouvelle, France
- María GONZÁLEZ DAVIES, Université Ramòn Llul, Espagne
Referencias
Di Bitetti, M. S., & Ferreras, J. A. (2017). Publish (in English) or Perish: The Effect on Citation Rate of Using Languages Other than English in Scientific Publications. Ambio, 46, 121–127. Retrieved Oc- tober 12, 2022, from: https://doi.org/10.1007/s13280-016-0820-7.
European Union (n.d.). Languages [online]. Retrieved October 12, 2022, from: https://european- union.europa.eu/principles-countries-history/languages_en.
HAL (n.d.). HAL open science [online]. Retrieved October 18, 2022, from: https://hal.archives- ouvertes.fr.
OpenAIRE (n.d.). OpenAIRE [online]. Retrieved October 18, 2022, from: https://www.openaire.eu.
SciELO (n.d.). SciELO – Scientific Electronic Library Online [online]. Retrieved October 12, 2022, from: https://search.scielo.org/? lang=en&count=15&from=0&output=site&sort=&format=summary&fb=&page=1&q=*.
Notas
5. Búlgaro, croata, checo, danés, holandés, inglés, estonio, finlandés, francés, alemán, griego, húngaro, irlandés, italiano, letón, lituano, maltés, polaco, portugués, rumano, eslovaco, español y sueco (cf. https://ec.europa.eu/eurostat/databrowser/view/tsc00003/default/table, última consulta el 12 de octubre de 2022).
6. Cf. El catálogo abierto francés “HAL”
7. Cf. Openaire
8. Cf. El catálogo brasileño Scielo supone una excepción a esta tendencia. Efectivamente, este catálogo, que cuenta 1098496 referencias, muestra una distribución lingüística diferente en lo que se refiere a las lenguas de redacción de dichas referencias. El portugués es la lengua de redacción predominante en Scielo, con un 32,7%. El francés, el inglés, el holandés, el español y el griego suman un 0,2% del catálogo Scielo. https://search.scielo.org/? lang=en&count=15&from=0&output=site&sort=&format=summary&fb=&page=1&q=* (última consulta el 12 de octubre de 2022).
Präsentation
Laut OECD gab es in den 22 Mitgliedstaaten der Europäischen Union, die der OECD angehören, im Jahr 2019 insgesamt 16 Millionen Studierende im Tertiärbereich. Laut Eurostat14 gab es in allen 27 EU-Mitgliedstaaten 2019 insgesamt 2,8 Millionen Forscher, wobei man zwischen vier Hauptsektoren unterscheidet: dem Unternehmenssektor, dem staatlichen Sektor, dem Hochschulsektor und dem privaten Non-Profit-Sektor. 2019 zählte der Sektor Hochschulbildung 1.173.000 Forscher. Da es in der Europäischen Union 24 Amtssprachen15 gibt, abgesehen von Regional- und Minderheitensprachen, deuten die obigen Zahlen auf eine Sprachenpolitik hin, die sowohl die Hochschulbildung als auch mehrsprachige Praktiken zur Unterstützung der Forschung in Europa strukturiert. Man könnte annehmen, dass diese Praktiken und Maßnahmen im Einklang mit der sprachlichen Vielfalt stehen, die für die Europäische Union konstitutiv ist und die von leitenden EU-Beamten offiziell verteidigt wird. Aber ist das wirklich der Fall? Ist es möglich, die Sprachwahl von Forschern in der Euro päischen Union zu untersuchen? Verfügen wir über genügend Daten und angemessene Perspektiven, um zu beurteilen, ob die sprachliche Vielfalt durch EU-Programme wie Erasmus und Erasmus+ angestrebt, gefördert und umgesetzt wird?
In Bezug auf Forschungspraktiken und die Organisation der Hochschulbildung lassen Daten darauf schließen, dass die meisten Arbeiten (97,9 %) in einer der 24 offiziellen Sprachen der Europäischen Union verfasst wurden. Davon waren 57,9 % auf Englisch und 38,4 % auf Französisch. Die restlichen 22 Amtssprachen machen 1,57 % der erfassten Arbeiten aus.16 Ein ähnlicher Trend ist auch in anderen Ländern zu beobachten17, wenn es um die ungleiche Verteilung der Sprachen geht, in denen wissen-schaftliche Arbeiten veröffentlicht werden. Auf Englisch entfallen 25,4 % der verfügbaren Referenzen, während alle Arbeiten, die in einer der 24 offiziellen Sprachen der Europäischen Union verfasst wurden, 13 % ausmachen. Andere bibliografische Hilfsmittel für die Recherche zeigen vergleichbare Zahlen. Sie zeigen die Dominanz des Englischen, insbesondere im Vergleich zu Sprachen wie Französisch, Spanisch und Deutsch, sowie die Tatsache, dass andere Amtssprachen in der Minderheit sind.
All dies deutet darauf hin, dass Englisch im akademischen Bereich weiterhin den Status einer Lingua Franca hat, zumindest als bevorzugte Sprache für die Verbreitung von wissenschaftlichen Arbeiten und Ergebnissen aus der Forschung18. In ähnlicher Weise legen diese Daten nahe, dass es in wissenschaft-lichen Forschungskontexten eine sprachliche Vielfalt jenseits des Englischen gibt. Ausgehend von diesen Beobachtungen und zur Erforschung von Praktiken, Diskursen und Positionierungen in Bezug auf mehrsprachige Praktiken in der Hochschulbildung und Forschung befasst sich die nächste Ausgabe von LEM mit Forschungsarbeiten, die Antworten auf folgende Fragen geben können:
- Die Forschung rund um die linguae francae
- Mehrsprachige Bildungsprogramme: Stand der Dinge, historische Analyse, Perspektiven für die Hochschulbildung
- Funktionen, Umfang und Bildungspolitik transnationaler Institutionen, die mit der Analyse der Hochschulbildung betraut sind
- Sprachliche Ideologien in der Hochschulbildung
- Mehrsprachige Praktiken in der wissenschaftlichen Forschung
- Die (Nicht-)Prävalenz des Englischen bei der Verbreitung der wissenschaftlichen Forschung
- Epistemologische Konsequenzen, die mit der Betrachtung mehrsprachiger Forschungskon- texte verbunden sind
- Sprachenlernen und die Organisation des Sprachenlernens in der Hochschulbildung
- Die Rolle von Minderheitensprachen im Hochschulsektor und in der Forschung
- Staatliche und institutionelle Maßnahmen in Bezug auf die Verwendung von Sprachen im Hochschulbereich und in der Forschung
Vortragsvorschläge
Die Herausgeber:innen bitten um Kurzvorschläge für Beiträge, die sich auf eine oder mehrere der oben genannten Fragen beziehen bis zum 12. Januar 2023. Die Vorschläge sollen 1,5 bis 2 Seiten umfassen Bei Annahme des Vorschlags bitten wir um das vollständige Manuskript bis zum 31. Mai 2023. Dieses darf nicht mehr als 40.000 Zeichen (einschließlich Leerzeichen) umfassen. Alle Manuskripte durch-laufen anschließend ein double blind peer review Verfahren, in dem über die Aufnahme des Beitrags in das Heft entschieden wird.
Aus dem Vorschlag soll das gewählte Thema deutlich hervorgehen, ebenso soll eine klare Frage- stellung im Rahmen des bestehenden Forschungskontexts entwickelt werden. Es sollten möglichst Ergebnisse skizziert und zentrale Literatur benannt sowie der gewählte methodische Ansatz erkennbar werden. Beachten Sie, dass Ihr Kurzvorschlag eine erste Auswahl durchläuft. Alle anschließend ein-gereichten vollständigen Manuskripte werden einem double blind review Verfahren unterzogen, nach dem über die endgültige Bestätigung zur Veröffentlichung entschieden wird.
Die Artikel können wahlweise in Englisch, Französisch, Deutsch oder Spanisch verfasst werden.
Bitte senden Sie Ihren Kurzvorschlag an die folgenden E-Mail-Adressen:
- langscapejournal@hu-berlin.de
- christiane.faecke@philhist.uni-augsburg.de
- jose.aguilar@sorbonne-nouvelle.fr
Zeitlicher Rahmen
- Einsendung von Kurzvorschlägen bis zum 12. Januar 2023
- Mitteilung an die Autor:innen zur Einreichung eines Beitrags bis zum 13. Februar 2023
- Einreichung des vollständigen Beitrags durch die Autor:innen bis zum 31. Mai 2023
- Rückmeldung der Peer Reviews an die Autor:innen bis zum 30. Juni 2023
- Einreichung der revidierten Beiträge durch die Autor:innen bis zum 15. August 2023
- Voraussichtliches Publikationsdatum: November 2023
Bitte verwenden Sie das hier verfügbare stylesheet.
Wissenschaftlicher Beirat
- Christiane FACKE, Univerité de Habsbourg, Allemagne,
- Stephane BREIDBACH, Université Humboldt Berlin, Allemagne
- José AGUILAR, Université Sorbonne Nouvelle, France
- María GONZÁLEZ DAVIES, Université Ramòn Llul, Espagne
Bibliografie
Di Bitetti, M. S., & Ferreras, J. A. (2017). Publish (in English) or Perish: The Effect on Citation Rate of Using Languages Other than English in Scientific Publications. Ambio, 46, 121–127. Heruntergeladen: 12. Oktober 2022, https://doi.org/10.1007/s13280-016-0820-7.
European Union (n.d.). Languages [online]. Heruntergeladen: 12. Oktober 2022, https://european- union.europa.eu/principles-countries-history/languages_en.
HAL (n.d.). HAL open science [online]. Heruntergeladen: 18. Oktober 2022, https://hal.archives- ouvertes.fr.
OpenAIRE (n.d.). OpenAIRE [online]. Heruntergeladen: 18. Oktober 2022, https://www.openaire.eu.
SciELO (n.d.). SciELO – Scientific Electronic Library Online [online]. Heruntergeladen: 12. Oktober 2022, https://search.scielo.org/?
lang=en&count=15&from=0&output=site&sort=&format=summary&fb=&page=1&q=*.
Noten
14. Vgl. https://ec.europa.eu/eurostat/databrowser/view/tsc00003/default/table (heruntergeladen: 6. Okto- ber 2022).
15. Nämlich Bulgarisch, Dänisch, Deutsch, Englisch, Estnisch, Finnisch, Französisch, Griechisch, Irisch, Italienisch, Kroatisch, Lettisch, Litauisch, Maltesisch, Niederländisch, Polnisch, Portugiesisch, Rumänisch, Schwedisch, Slowakisch, Slowenisch, Spanisch, Tschechisch und Ungarisch (vgl. https://european-europa.eu/principles-countries-history/languages_en, heruntergeladen: 12. Oktober 2022).
16. Vgl. das in Frankreich angesiedelte offene Forschungsrepositorium „HAL“.
17. Vgl. „Openaire“
18. Die in Brasilien ansässige bibliographische Datenbank "Scielo" scheint eine Ausnahme von dieser Feststellung zu sein. Die 1098496 bibliografischen Referenzen in Scielo zeigen eine unterschiedliche Verteilung der Sprachwahl: Portugiesisch ist die häufigste Veröffentlichungssprache (32,7 %), während Französisch, Englisch, Niederländisch, Spanisch und Griechisch nur 0,2 % der Referenzen in Scielo ausmachen. https://search.scielo.org/? lang=en&count=15&from=0&output=site&sort=&format=summary&fb=&page=1&q=* (heruntergeladen: 12. Oktober 2022).