À l’heure actuelle, la présence des adolescents, des enfants, et voire même des tout-petits dans « l’environnement numérique » pose des enjeux pour les familles, le monde de l’éducation et la sphère politique. Nous disposons de peu de connaissances nous permettant de bien saisir la diversité des initiatives et des actions visant à minimiser les risques et à maximiser les opportunités du numérique pour les jeunes, de même que leurs fondements et leurs effets. C’est ce que ce colloque propose de faire.

Dans le cadre du 90e Congrès de l’Acfas, qui aura lieu du 8 au 12 mai 2023 à l’Université de Montréal, HEC Montréal et Polytechnique Montréal

Argumentaire

À l’heure actuelle, la présence des adolescents, des enfants, et voire même des tout-petits dans « l’environnement numérique » (contextes physiques d’usage du numérique, réseaux sociaux numériques, logiciels de visioconférence, jeux vidéo, plateformes de visionnement, etc.) pose des enjeux pour les familles, le monde de l’éducation et la sphère politique.

Au Québec, 85 % des parents disent avoir des règles d’encadrement du numérique à la maison et 28 % considèrent « très probable » que leur enfant soit victime de cyberintimidation dans sa vie (Académie de la transformation numérique, 2021).

Dans monde scolaire, la sollicitation d’organismes comme le Centre pour l’intelligence émotionnelle en ligne (CIEL), qui offrent des activités de sensibilisation et d’information sur le « bien-être numérique », témoigne de la préoccupation des personnes enseignantes pour cette question.

À l’échelon gouvernemental, la présence de la dimension « Agir en citoyen éthique à l’ère du numérique » dans le Cadre de référence de la compétence numérique, l’adoption de la Stratégie québécoise sur l’utilisation des écrans et la santé des jeunes 2022-2025 ainsi que l’intégration d’éléments de littératie numérique dans la version provisoire du programme d’études Culture et citoyenneté québécoise attestent d’une certaine préoccupation des décideurs politiques au regard de l’influence du numérique sur le bien-être et le développement des tout-petits, des enfants et des adolescents.

Cela dit, nous disposons de peu de connaissances nous permettant de bien saisir la diversité des initiatives et des actions visant à minimiser les risques et à maximiser les opportunités du numérique pour les jeunes, de même que leurs fondements et leurs effets. C’est ce que ce colloque propose de faire, notamment autour des questions de recherche suivantes :

• Quelles questions liées à l’impact du numérique sur les jeunes suscitent des discussions dans l’espace public? Quelles personnes ou organisations prennent la parole publiquement sur ces questions? Quelles sont les valeurs et quels sont les intérêts défendus par celles-ci?
• Quelles balises et pratiques éducatives sont adoptées par les parents et les écoles pour encadrer les usages du numérique des jeunes? Sur quelles connaissances s’appuient-elles? Comment ces balises et ces pratiques sont-elles reçues par les jeunes?
• Quels sont les principaux cadres de référence en vigueur dans le monde, dans le domaine de l’éducation au numérique et de la littératie numérique? Quels pays ou états se démarquent dans ce domaine? Comment le Québec et le Canada pourraient s’en inspirer?

Notons que ces questions sont proposées à titre indicatif. Toute proposition de communication traitant d’un enjeu lié au numérique dans la vie des tout-petits, des enfants ou adolescents sera considérée par les personnes organisatrices.

Conférencier invité confirmé : Normand Landry, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en éducation aux médias et droits humain (Université TÉLUQ)

Modalités de contribution

L’équipe d’organisation du colloque invite les personnes des secteurs de la recherche, de l’enseignement, de l’éducation, de la famille, de l’action communautaire, des services sociaux, de la culture, des communications, de la sécurité publique ou de la justice, entre autres, à venir présenter leurs recherches, leurs expérimentations ou leurs idées de projets dans le domaine de l’éducation au numérique auprès des tout-petits, des enfants ou des adolescents.

L’équipe encourage particulièrement les personnes étudiantes aux cycles supérieurs et les personnes de la relève en recherche à soumettre leur candidature. Le colloque sera l’occasion pour elles d’avoir des discussions constructives concernant leurs recherches en cours.

Consignes à respecter pour la production et l’envoi des propositions :

• Le corps du texte de la proposition doit contenir au maximum 1 500 caractères, espaces comprises (environ 200 mots), soit le format proposé par le Congrès de l’Acfas.
• La proposition doit être illustrée par un titre clair, d’un maximum de 180 caractères, explicitant l’objet de la recherche présentée et le principal objectif de la communication.
• Le document Word envoyé doit contenir les noms de toutes les personnes présentatrices, le titre de leur principale fonction professionnelle et le nom de leur principale organisation ou institution d’attache.
• Le document doit présenter un court texte de nature biographique d’un maximum de 1 000 caractères espaces comprises pour chaque personne présentatrice.
• Le document doit enfin préciser si les congressistes comptent à priori participer au colloque en présentiel ou à distance. Une priorité sera accordée aux personnes qui comptent participer au colloque en présentiel.

La proposition doit être envoyée par courriel à l’attention de Marie-Pier Jolicoeur (mpjol6@ulaval.ca) et de Mathieu Bégin (mathieu.begin3@usherbrooke.ca), dans un message ayant comme titre « Proposition Acfas 2023 »

avant le 13 février 2023.

Un accusé de réception sera envoyé aux auteurs et autrices des propositions.

Critères d’évaluation des propositions par le comité

• Adéquation de la problématique de recherche au regard de la thématique du colloque
• Pertinence scientifique, sociale et éducative de la recherche
• Non ambiguïté des fondements théoriques de la recherche
• Clarté de la démarche méthodologique
• Clarté de la contribution à l’avancement des connaissances
• Effort d’illustration de la pertinence des résultats pour les praticiens
• Richesse de la documentation mobilisée

Chaque proposition sera évaluée par les deux organisateurs du colloque ainsi que par un évaluateur ou une évaluatrice externe.

Échéancier

• Date limite pour l’envoi des propositions : 13 février 2023

• Réponse aux auteurs et autrices : 2 mars 2023
• Tenue du colloque : 10, 11 et 12 mai 2023

Organisateurs du colloque

• Marie-Pier Jolicoeur, Université Laval
• Mathieu Bégin, Université de Sherbrooke