AccueilLe Cameroun et Allemagne : héritage et enjeux contemporains

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Le Cameroun et Allemagne : héritage et enjeux contemporains

Hommage au professeur Albert Pascal Temgoua

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Publié le lundi 02 janvier 2023

Résumé

En sa qualité d’enseignant-chercheur, Albert Pascal Temgoua, homme rigoureux dans sa méthode de travail, a rendu l’âme à Montréal au Canada lors d’un séjour scientifique. Jusqu’au soir de sa vie, il a consacré ses recherches sur l’histoire du Cameroun allemand. Sa dernière publication Le Cameroun à l’époque des Allemands 1884-1916 chez l’Harmattan en 2014 est une illustration parfaite. Motivé par ses études supérieures dont une partie a été faite en Allemagne, cette icône de la rigueur scientifique qui a façonné de nombreux chercheurs laisse derrière lui un vaste champ peu exploré qui mérite d’être creusé.

Annonce

Argumentaire

Le 12 juillet 1884, sous l’initiative des commerçants de Hambourg et de Brème, l’Allemagne officialisait sa présence sur le territoire devenu Kamerun à travers un traité de protectorat signé avec les rois côtiers. La signature de ce traité vient mettre fin aux appétits des Européens qui convoitaient le territoire en marquant leur présence par des traités d’amitiés. Que ce soit les Portugais, les Anglais ou les Français, ces étrangers avaient côtoyé le territoire pour des raisons diverses (explorations, religions, commerce, etc). Mais au final, c’est le gouvernement allemand qui finit par siffler la fin de la récréation en hissant son drapeau sur le plateau Joss le 14 juillet 1884 malgré le caractère retissant de Bismarck (Tchoudja, 2017 : 152). En effet c’est par le truchement de la chambre de commerce de Hambourg et de celle de Brème suivi de l’appui de Henri Kûsserov (conseiller du chancelier) que Otto Von Bismarck avait accepté que l’Allemagne pouvait se permettre d’avoir des colonies sans pour avoir à les gérer directement comme le faisait les Anglais à travers les compagnies à charte. (Abwa, 2010 : 50).

Si la présence allemande sur ce territoire date de 1851, c’est avec cet acte de légitimité que se déclencha véritablement le processus de conquête, d’occupation, d’exploitation et de mise en valeur du Schutzgebiet[1], car le traité marquait le début d’une collaboration mettant au premier plan la souveraineté entre une partie parlant et agissant au nom de certains groupes des locaux d’une part, et un autre groupe opérant pour le compte de l’Allemagne Temgoua, 2014 : 8). Ainsi pendant son séjour au Kamerun comme puissance administrative, l’Allemagne aura impacté avec ses œuvres les domaines politique, administrative, économique et socioculturel la vie des administrés.

Au niveau administratif, le territoire qui se développe autour de l’estuaire est dénommé Kamerungebiet. Le 1er janvier 1901, un décret donna à la ville le nom de Douala et le pays fut baptisé Kamerun. Celui-ci allait connaître trois capitales : Ce fut d’abord Kamerunstadt ou Kamerun tout court (1885-1901) qui devint Douala. Buéa (1901-1909) finit par supplanter Douala et Yaoundé à partir de 1909 (Mveng, 1963 : 311). La mise en place de ces capitales poussa les populations locales à entrer en contact avec la gestion des affaires politiques et administratives à l’occidentale du fait que les Allemands avaient créé  trois Wohnheimen (résidences) dans le grand nord et vingt-huit  Bezirkämter (Districts) dans la partie sud du protectorat (Mveng, 1963 : 312).

Sur le plan économique, l’agriculture occupe le premier rang. Avec le développement des plantes trouvées sur place et l’introduction des nouvelles, on nota une nette évolution du tissu économique du territoire marqué par la création des routes, des voies ferrées, des entreprises agricoles et le développement du commerce (C.Signe, 2017 : 443). Parlant de l’aspect social, les Allemands mettent un accent sur l’éducation, la santé, la religion et la culture. La scolarisation durant le protectorat est en grande partie l’œuvre des missionnaires qui créaient des stations d’évangélisation suivie de l’implantation des écoles (Gwet, 2017 : 56). De ces églises et écoles, ont émergé des jeunes  garçons subalternes prêts à seconder l’administrateur colonial et des jeunes filles formées dans des écoles professionnelles capables de mener sans difficultés majeures une activité. Cependant, certains auteurs voient en ces lieux d’éducation des centres de déracinement socioculturel car, c’est en leur sein que commençait le processus de démantèlement des structures sociales camerounaises dont la méthode consistait à soustraire l’enfant au milieu ambiant et à lui inculquer le mépris des valeurs qui faisaient de la société traditionnelle (Madiba Essiben, 1980 : 55). Celui-ci semble s’opposer aux bienfaits apportés par la civilisation allemande au Kamerun. Cela pourrait se justifier par le comportement brutal des Allemands dans le but d’atteindre leurs objectifs. D’ailleurs, à l’international, le territoire était reconnu comme la « colonie des 25 coups » (FUNFUNDZWANZIGERLAND) et des pendaisons (Temgoua, 2014 : 249). Touchant le domaine de la santé, la médecine traditionnelle était le seul moyen pour les populations de lutter contre les maladies. Avec les Allemands, on nota l’introduction de la biomédecine (Mve Belinga, 2017 : 133) pour vaincre certaines maladies qui défiait l’efficacité de la médecine camerounaise.

Durant deux décennies, l’Allemagne a marqué considérablement sa présence dans tous les compartiments de la vie du protectorat dont elle avait la charge en Afrique centrale. Chassée du territoire par le duo militaire franco-britannique au début de la guerre de 1914-1918, celle-ci ne retourne nouer des contacts avec son ancien protectorat devenu Etat qu’après l’indépendance. Dès  lors, ces deux entités se sont lancées dans un partenariat gagnant-gagnant puisque chacune d’elles y tire ses intérêts. Les pays de Paul Biya et Olaf Scholz ne cessent de recevoir sur leurs sols des migrants venus par divers moyens et pour des raisons multiples. Ces derniers participent à leur manière à l’avancée de la coopération qui unit leur pays d’origine avec celui   d’accueil. Que ce soit au niveau politique, économique et socioculturelle, le Cameroun et Allemagne traînent derrière eux un passé lourd de riches expériences. Leurs patrimoines matériel et immatériel, leurs cultures, leurs traditions, leurs économies, leurs diplomaties etc sont des plaques tournantes qui ont mis et qui mettent encore au-devant de la scène un important agenda de recherches non égrainées en ce qui concerne les rapports entre les deux pays.    

En sa qualité d’enseignant-chercheur, Albert Pascal Temgoua,  homme rigoureux dans sa méthode de travail a rendu l’âme à Montréal au Canada lors d’un séjour scientifique. Jusqu’au soir de sa vie, il a consacré ses recherches sur l’histoire du Cameroun allemand. Sa dernière publication Le Cameroun à l’époque des Allemands 1884-1916 chez l’Harmattan en 2014 est une illustration parfaite. Motivé par ses études supérieures dont une partie a été faite en Allemagne, cette icône de la rigueur scientifique qui a façonné de nombreux chercheurs laisse derrière lui un vaste champ peu exploré qui mérite d’être creusé. Que ce soit l’économie coloniale allemande ou les nouveaux rapports Allemagne-Cameroun post indépendant, le Pr Temgoua a levé pas mal d’ombres. A son actif, plusieurs publications scientifiques au niveau national et international se rapportant à des thématiques majeures touchant les relations Allemagne-Kamerun et Allemagne-Cameroun. Les hommages à lui dédier se proposent de mener les réflexions dans cette lancée en touchant les axes suivant :

  • Axe 1 : Les heurts des relations germano-camerounaises
  • Axe 2 : Travail et main d’œuvre des diasporas germano-camerounaises :  
  • Axe 3 : Le Cameroun et le Togo dans le commerce avec l’Allemagne 
  • Axe 4 : Les églises dans les liens Cameroun et l’Allemagne  
  • Axe 5  : Le genre dans les rapports germano-Cameroun
  • Axe 6 : La vie sociale et économique au Kamerun et au Togo allemand
  • Axe 7 : Le patrimoine camerounais  et allemand 

Calendrier

  • décembre 2022 : lancement de l’appel à contributions
  • 25 mars 2023 : délai de réception des propositions de résumés ;

  • 25 avril 2023 : notifications aux contributeurs ;
  • 25 septembre 2023 : réception des articles complets ;
  • 25 novembre 2023 : retour des expertises ;
  • 30 janvier 2024 : réception des textes définitifs corrigés ;
  • premier trimestre 2024 : publication de l’ouvrage.

Soumission des articles

En français ou en anglais, elles ne doivent pas excéder 300 mots (police Garamond, taille 12 et interligne 1,5). Elles doivent indiquer l’axe dans lequel s’insère la proposition, le titre de l’article, la problématique, la méthodologie à adopter et les articulations du plan. A cela s’ajoutent les mots clés (Cinq au maximum). Chaque contributeur/rice, dans sa proposition, devra mentionner ses noms et prénoms, son intuition ou laboratoire d’attache, son adresse électronique, etc. Les normes bibliographiques à respecter sont celles de l’APA. Toutes ces données seront  envoyées à l’adresse électronique : hommagesapt@yahoo.fr

Comité scientifique

  • Pr Daniel Abwa (UPAC),
  • Pr Philippe Blaise Essomba (Université de Yaoundé I),
  • Pr Eugène Désiré Eloundou (Université de Yaoundé I),
  •  Pr Robert Kpwang Kpwang (Université de Douala),
  • Pr Christian Tsala Tsala (Université de Bertoua),
  • Pr Emmanuel Tchumtchoua (Université de Douala),
  • Pr Dongmo Colette (Université de Dschang),
  • Pr Jules Kouosseu (Université de Dschang),
  • Pr Zacharie Saha (Université de Dschang),
  • Pr Gilbert Taguem Fah (Université de N’Gaoundéré),
  • Pr David Mokam (Université de N’Gaoundéré),
  • Pr Virginie Wanyaka (Université de Yaoundé I),
  • Pr Edouard Bokagne Betobo (Université de Yaoundé I),
  • Pr Raymond Anselme Ebale (Université de Yaoundé I),
  • Pr Gabriel Maxime Dong Mougnol (Université de Yaoundé I),
  • Pr Déli Tizé Téri (Université de Yaoundé I),
  • Pr Canute Ambe Ngwa (Université de Bamenda),
  • Pr Elvice Achille Bella (Université de Yaoundé I),
  • Pr Roland Ndile (Université de Buéa),
  • Pr Mark Bolak Funteh (Université de Bamenda),
  • Pr Jeannot Mve Belinga (Université d’Ebolowa),  
  • Pr Joseph Tsigbe (Université de Lomé),
  • Pr Kouzan Komlan (Université de kara).

Comité de lecture

  • Pr Alexis Tague Kakeu (Université de Yaoundé I),
  • Pr Faustin Magellan Kenne (Université de Yaoundé I),
  • Pr Japhet Anafak Lemofak (Université de Yaoundé I),
  • Pr Jean Baptiste Nzogue (Université de Douala),
  • Pr Nadeige Laure Ngo Nlend (Université de Douala),
  • Pr Ernest Messina Mvogo (Université de Douala),
  • Pr Denis Christian Fouelefack Tsamo (Université de Dschang),
  • Pr Moïse Williams Pokam Kamdem (Université de Dschang),
  • Pr Isidore Pascal Ndjock Nyobe (Université de Douala),
  • Pr Lissou Moussa II (Université de Yaoundé I),
  • Pr Nixon Takor Kahjum (Université de Bamenda),
  • Pr Edith Mireille Tegna (Université de N’Gaoundéré),
  • Pr Albert Jiotsa (CNRS/MINERESI),
  • Dr Raphael Achou Etta (Université de Bamenda),
  • Dr Chamberlain Nenkam (Université de Yaoundé I),
  • Dr Etienne Saha Tchinda (Université de Yaoundé I),
  • Dr Protus Mbem (Université de Bamenda),
  • Dr Miraille Clémence Mawa (Université de Bamenda),
  • Dr Alvine Henry Assembe Ndi (Université de Douala),
  • Dr Soulemanou Amadou (Université de Douala),
  • Dr Patrick Magloire Essomo Ngossia (Université de Douala),
  • Dr Yannick Zo’obo (Université de Douala),
  • Dr Ferdinand Onana Nga (Université de Douala),
  • Dr Léa Lili Kemmegne Simo (Université de Douala),
  • Dr Gérard Ngandjou Komolo (Université de Yaoundé I),
  • Dr Essohouna Tanang (Université de Kara),
  • Dr Maman Halourou (Université de Kara).

Coordination

  • Prince Nico Tchoudja (Université de Douala)

Bibliographie

Abwa D., (2010), Cameroun, Histoire d’un nationalisme 1884-1961, CLE, Yaoundé

Ajavon R., (1989), Naissance d’un Etat Africain. Le Togo territoire pilote. Lumière et ombre 1951-1958, Lomé, Les Nouvelles Editions Africaines.

Ali Napo, (1976), La formation territoriale du Togo. Thèse de doctorat de 3e cycle, Paris, 2 vol.

Ali Napo, (1995), Le Togo à l’époque allemande : 1884-1914, Thèse de doctorat d’Etat ès-lettres et sciences humaines, Paris I, 5 volumes.

Brunschwig H., (1957), L’expansion allemande outre-mer du XVe siècle à nos jours, Paris, PUF.

Charbonneau J., (1933), On se bat sous l’équateur. La conquête des colonies allemandes d’Afrique et les problèmes qu’elle pose, Paris, Lavauzelle & Cie.

Cornevin R., (1963), Le Togo Nation-Pilote, Paris, Collection Survol du Monde, Nouvelles Editions Latines.

Essomba P.B. (2004), Le Cameroun : les rivalités d’intérêts franco-allemandes de 1919 à 1932, Presses universitaires de Strasbourg.

Etou Komla, (2013), ‘’L’émigration des Togolais vers la Gold Coast : une forme diffuse de contestation de l’ordre colonial (1884-1960) ‘’, in Assima-Kpatcha Essoham et Tsigbé Koffi Nutéfé (éds.), Le refus de l’ordre colonial en Afrique et au Togo (1884-1960), Collection ‘’Patrimoines’’ N°16, Lomé, Presses de l’UL.

G.A.Gwet (2017),   ‘’L’école au Kamerun, sous l’ère allemande (1884-1916) : Entre structuration et rationalité’’, in Abwa D. (dir), Il y a cent ans, les Allemands quittaient le Kamerun. Histoire d’une rupture-continuité (1916-2016), acte du colloque sur le centenaire du départ des Allemands du Kamerun, presses de l’imprimerie Les grandes Editions, Yaoundé, pp 53-68.

Gayibor Nicoué Lodjou (dir.), (1997), Le Togo sous domination coloniale (1884-1960), Lomé, Presses de l’UB.

J.Mve Belinga, (2017),   ‘’le territoire Kamerun au rythme du protectorat allemand : Les mutations sanitaire, culturelle et religieuse, 1884-1916, in Abwa D. (dir), Il y a cent ans, les Allemands quittaient le Kamerun. Histoire d’une rupture-continuité (1916-2016), acte du colloque sur le centenaire du départ des Allemands du Kamerun, presses de l’imprimerie Les grandes Editions, Yaoundé, pp 125-147.

Kuma N’dumbe III A., (1980), Hitler voulait l’Afrique 1933-1940, Paris, L’Harmattan.

Lugan B., (1990), Cette Afrique qui était allemande, Paris, Jean Picollec.

Madiba Essiben, (1980), Colonisation et évangélisation en Afrique, l’héritage scolaire du Cameroun (1884-1956), Berne : Peter Lang SA.

Marguerat Y., 2004, La guerre d’août 1914 au Togo. Histoire militaire et politique, d’un épisode décisif pour l’identité, nationale togolaise, Lomé, Presses de l’UL.

Metzger O. F. (Dr.), (1941), Unsere Alte Kolonie Togo, Verlag J. Neumann Neudamm.

Mveng E., (1984), L’Histoire du Cameroun, Yaoundé, CEPER.

Schuerkens U., (2001), Du Togo allemand aux Togo et Ghana indépendants. Changement social sous régime colonial, Paris, L’Harmattan.

Signe C., (2017),  ‘’Développement des cultures de rente au Kamerun : un legs allemand, 1884-1914’’ in Abwa D. (dir), Il y a cent ans, les Allemands quittaient le Kamerun. Histoire d’une rupture-continuité (1916-2016), acte du colloque sur le centenaire du départ des Allemands du Kamerun, presses de l’imprimerie Les grandes Editions, Yaoundé, 2017, pp 431-446.

Tchoudja P.N., (2017), ‘’Administration allemand et mutations socioéconomiques des hauts plateaux de l’Ouest et de la côte camerounaise (1884-1916), in Abwa D. (dir), Il y a cent ans, les Allemands quittaient le Kamerun. Histoire d’une rupture-continuité (1916-2016), acte du colloque sur le centenaire du départ des Allemands du Kamerun, presses de l’imprimerie Les grandes Editions, Yaoundé, pp 149-168.

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Temgoua A.P. et Michels S., (2005), La politique de la mémoire coloniale en Allemagne et au Cameroun, Berlin/Münster, LIT Verlag.

Temgoua A.P., (2017), ‘’Les résistances allemandes à la conquête franco-britannique du Cameroun 1914-1916’’, in Commission Camerounaise d’Histoire Militaire, Le Cameroun et la grande guerre, Paris, L’Harmattan, pp 121-136.

  • (2013), ‘’La pénétration allemande au Cameroun et les antagonismes entre Kirdi et Peuls’’, Kalioa, revue pluridisciplinaire de l’Ecole Normale Supérieure de Maroua, série lettres et sciences humaines, vol 5, n° 11, décembre, pp 9-26.
  • (2012), ‘’L’empreinte de Jesko Von Puttkamer, gouverneur du Cameroun allemand de 1895 à 1907’’, in Kouosseu J. et Noumbissie Tchouaké (éd), Figures de l’histoire du Cameroun, XIXe XXe siècle, Paris, L’Harmattan, pp 97-124.

Note

[1] Protectorat


Dates

  • samedi 25 mars 2023

Mots-clés

  • Cameroun, Allemagne, administration, travail, héritage, relation, coopération, enjeu

Contacts

  • Prince Nico TCHOUDJA
    courriel : princetchoudja [at] yahoo [dot] fr

Source de l'information

  • Prince Nico TCHOUDJA
    courriel : princetchoudja [at] yahoo [dot] fr

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Le Cameroun et Allemagne : héritage et enjeux contemporains », Appel à contribution, Calenda, Publié le lundi 02 janvier 2023, https://doi.org/10.58079/1a9n

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