Announcement
Appel à contributions, InterArtes, n° 3, 2023 : « AI : ArtIntelligence »
Argumentaire
Dans les deux premiers numéros d’InterArtes, nous avons abordé la « perméabilité des frontières » et les « hybridations », comme autant de concepts-clés du monde contemporain. Mais il existe aussi une autre frontière sur laquelle cette revue dédiée à la recherche et à la réflexion sur les phénomènes artistiques, dans leur acception pluri- et inter-sémiotique la plus large, ne peut manquer d’attirer l’attention, surtout à l’ère des hybridations expérimentales qui semblent tendre vers son abolition : il s’agit de la frontière entre ce que nous appelons la création artistique et les produits de l’automatisation. L’intelligence artificielle et la recherche de sources d’énergie illimitées caractérisent l’imposante tendance actuelle à une « algorithmisation » et à ce qu’on pourrait appeler le tournant artificiel de toute activité humaine. Ce sont les « arts », entendus au sens le plus large de pratiques inextricablement dépendantes par leur nature de contextes historiquement singuliers, qui en sont investis de manière particulière. En principe, la singularité historique des contextes de production étant un élément constitutif du processus de création artistique, tout art semblerait irréductible aux utopies/dystopies de contrôle totalisant et de réplicabilité ; pour cette raison, jusqu’à il y a quelques décennies, la culture artistique et la culture académique-scientifique pouvaient facilement critiquer le réductionnisme mécaniste des fantasmes technologisants, en les opposant à l’unicité complexe de chaque phénomène créateur. Mais il est évident qu’on assiste aujourd’hui à un renversement des perspectives : les avancées technologiques semblent pointer vers la création artificielle de singularités complexes, c’est-à-dire vers l’imitation ou la duplication de systèmes vitaux ayant la capacité de se maintenir dans le temps tout en variant et en gérant continuellement une certaine dose d’imprévisibilité complètement anti-mécaniste. Le processus de création artistique est évidemment au cœur de ce changement de paradigme dont les implications sont aussi bien esthétiques et scientifiques qu’éthiques, politiques mais aussi juridiques, économiques, sociales, environnementales…
Pour ces raisons, le troisième numéro d’InterArtes sera consacré à interroger de manière critique, à la fois par des essais historiques et empiriques, la relation entre « Créativité artistique et Automatisation ». Voici quelques « pistes » envisageables :
- Dans quelle mesure, au niveau spéculatif et au niveau des pratiques artistiques contemporaines, ces termes sont-ils irréductibles les uns aux autres, voire contradictoires ?
- Les recherches neuroscientifiques des dernières décennies ont-elles apporté des nouveautés à l’investigation de cette question ?
- Quels travaux, courants, écoles, poétiques ont[-ils] réellement utilisé cette dyade conceptuelle en tant qu’idéologie explicite ou figuration implicite ?
- Dans quelle mesure le panorama de l’art et de la littérature contemporains se caractérise-t-il par des explorations artistiques du potentiel expressif d’une présence croissante d’innovations technologiques et dans quelle mesure, au contraire, la recherche et le développement technologiques visent-ils à remplacer la subjectivité humaine également dans la création artistique et littéraire ?
Ce sont là des questions qu’il faut replacer dans la problématique plus générale du rapport entre art et technique ; leur enracinement sémantique commun dans l’idée grecque classique de technè a certes partie liée avec la montée, l’affirmation puis la crise structurelle actuelle de la civilisation thermo-industrielle : celle-ci préfigure le risque d’auto-extinction de l’espèce humaine mais en même temps alimente des attentes de plus en plus frénétiques de « singularités » capables d’aller au-delà de ses limites physiques et organiques.
Axes thématiques
Parmi les questions de recherche dont ce numéro d’InterArtes veut encourager l’exploration, à travers un ou plusieurs champs de la production artistique-littéraire ou de la réflexion esthétique, figurent les suivants à titre d’exemples et sans prétention à l’exhaustivité :
- Quelles pratiques et quels problèmes, d’un point de vue historique ou d’un point de vue de l’expérimentation et de la critique contemporaines, sont inhérents à l’idée d’automatisation du processus de création ? Qu’en est-il, d’autre part, de l’utilisation d’algorithmes et de technologies d’automatisation pour une créativité non automatisable ?
- Quels points de contact particuliers et quels éléments distinctifs caractérisent la comparaison théorique entre pratiques littéraires de réécriture (et leurs analogues dans d’autres arts) et processus algorithmiques de création ?
- Quelles frontières, quelles particularités respectives, quelles imbrications et hybridations possibles peut-on repérer entre la subjectivité humaine et les subjectivités « artificielles » (IA) émergentes dans les processus de création et de réalisation artistique ?
- Quelles formes (et dynamiques historico-esthétiques) de résistance artistique à la déshumanisation ou à la transhumanisation du processus créatif est-il possible de cartographier, dans le moyen terme de la longue montée des technologies d’automatisation ?
- Dans quelles œuvres et recherches littéraires et artistiques peut-on trouver des formes de représentation de ce problème ?
Modalité de soumission
Les textes proposés, de nature théorique ou analytique avec des prémisses théoriques, devront être inédits et rédigés en word, dans le respect des règles éditoriales de la revue publiées sur le site et, une fois acceptés par le comité scientifique, ils seront soumis à une évaluation en double aveugle.
Nous acceptons les travaux en Français, Italien, Anglais.
Merci d’envoyer les contributions, accompagnées d’une courte notice bio-bibliographique, à l’adresse : interartes@iulm.it ,
avant le 15 juin 2023.
Direction
Revue dirigée par : Laura Brignoli, Silvia Zangrandi, Dipartimento di « Studi Umanistici », Université IULM – Milan
Comité scientifique
- Daniele Agiman (Conservatorio Giuseppe Verdi Milano) ;
- Maurizio Ascari (Università di Bologna) ;
- Sergio Raúl Arroyo García (Già Direttore Generale del Instituto Nacional de Antropología e Historia) ;
- Claude Cazalé Bérard (Université Paris X) ;
- Gabor Dobo (Università di Budapest) ;
- Felice Gambin (Università di Verona) ;
- Maria Teresa Giaveri (Accademia delle Scienze di Torino) ;
- Maria Chiara Gnocchi (Università di Bologna) ;
- Augusto Guarino (Università L’Orientale di Napoli) ;
- Rizwan Kahn (AMU University, Aligarh) ;
- Anna Lazzarini (Università di Bergamo) ;
- Massimo Lucarelli (Université de Caen) ;
- Elisa María Martinez Garrido (Universidad Complutense de Madrid) ;
- Martinez Falero (Universidad Complutense de Madrid) ;
- Donata Meneghelli (Università di Bologna) ;
- Giampiero Moretti (Università Orientale di Napoli) ;
- Raquel Navarro Castillo (Escuela Nacional de Antropologìa y Historia, Mexico) ;
- Francesco Pigozzo (Università ecampus) ;
- Richard Saint-Gelais (Université Laval, Canada) ;
- Massimo Scotti (Università di Verona) ;
- Chiara Simonigh (Università di Torino) ;
- Evanghelia Stead (Université Versailles Saint Quentin) ;
- Andrea Valle (Università di Torino) ;
- Cristina Vignali (Université de Savoie-Mont Blanc) ;
- Frank Wagner (Université de Rennes 2) ;
- Anna Wegener (Università di Firenze);
- Haun Saussy (University of Chicago);
- Susanna Zinato (Università di Verona).
Call for papers, InterArtes, n° 3, 2023 : “AI : ArtIntelligence”
Argument
In the first two issues of InterArtes, we dealt with ’border permeability’ and ’hybridisation’ as fundamental concepts of contemporaneity. There is also another boundary that this journal ‒ dedicated as it is to research and reflection on artistic phenomena considered in their most broadly multi-semiotic and inter-semiotic sense ‒ cannot fail to attend to carefully, all the more so in an era of experimental hybridisations that seem to aspire to its abolition. That boundary is between what we call artistic creation and what is instead the product of automation.
Artificial intelligence and the search for unlimited energy sources characterise the current, powerful trend towards an increasingly efficient ’algorithmisation’ and artificialisation of all human activity, which is particularly affecting the ’arts’, understood in the broadest sense as practical fields inextricably dependent by their nature on historically particular contexts. In principle, this makes every art irreducible to the utopias/dystopias of overarching control and replicability. This is why, until a few decades ago, artistic and academic-scientific cultures could easily criticise the Mechanism of technologising fantasies, contrasting it with the complex singularity of each creative phenomenon. Today, we are witnessing a manifest reversal of perspectives: technological advances seem to point towards the artificial creation of complex singularities, i.e. towards the imitation or duplication of vital systems and their characteristic ability to maintain themselves over time while continually varying and managing a certain amount of entirely anti-mechanistic unpredictability. The process of artistic creation is clearly at the heart of this paradigm shift whose implications are as much aesthetic and scientific as they are ethical, political, and then legal, economic, social, environmental...
For these reasons, the third issue of InterArtes will be devoted to critically questioning the relationship between “Artistic Creativity and Automation”, both with theoretical contributions and with essays of a historical and empirical nature.
- To what extent, on a speculative level and on the level of contemporary artistic practices, are these terms irreducible, if not downright contrary?
- What specific contributions has neuroscientific research of recent decades made to investigating this question?
- Which works, currents, schools, and poetics have made it - in an explicitly ideologised or implicitly depicted way, in an oppositional or analogical perspective - a conceptual dyad that is, in fact, operational?
- To what extent is the landscape of contemporary art and literature characterised by artistic explorations of the expressive potential of a growing mass of technological innovations, and to what extent, on the other hand, are research and technological development aiming to replace human subjectivity even in artistic and literary creation?
These questions should be set against the backdrop of the more general problem of the relationship between art and technology. Their common semantic root in the classical Greek idea of techne makes all the more significant the clear divergence that they appear to have undergone ‒ on a political as well as socio-historical level ‒ with the rise, affirmation and current structural crisis of the thermo-industrial civilisation. This overshadows risks of self-extinction of the human species but at the same time fuels increasingly frenzied expectations of ’singularities’ capable of transcending its physical and biological limits.
Topic Proposals
Among the research questions that this issue of InterArtes wishes to stimulate us to investigate, through one or more fields of artistic and literary production or aesthetic reflection, are, by way of example and without any claim to exhaustiveness:
- Which practices and issues, from a historical perspective or that of contemporary experimentation and criticism, are inherent to the idea of automation of the creative process? Which, on the other hand, are inherent to the use of algorithms and automation technologies for non-automated creativity?
- What particular points of contact and distinctive elements characterise the theoretical comparison between literary practices of rewriting (and their analogues in other arts) and algorithmic proceduralisation of creative processes?
- What boundaries, respective peculiarities, and possible entanglements and hybridisations exist between human subjectivity and emerging ’artificial’ subjectivities (AI) in artistic creation and enjoyment?
- What forms (and historical-aesthetic dynamics) of artistic resistance to the dehumanisation or transhumanisation of the creative process is it possible to map in the contemporary and mid-period of the long rise of automation technologies?
- In which literary and artistic works and research can we find forms of representation of this problem?
How to apply
The texts proposed, which will have a theoretical or analytical framework with theoretical premises, must be unpublished and written in Word format, in compliance with the journal’s editorial rules published on the website, and will be subject to double-blind peer review.
Languages accepted: Italian, English, French.
Articles should be sent, accompanied by a brief bio-bibliographical note, to: interartes@iulm.it.
by 15 June 2023.
Direction
Laura Brignoli, Silvia Zangrandi, Department of Humanistic Studies, IULM University - Milan
Scientific Committee
- Daniele Agiman (Conservatorio Giuseppe Verdi Milano) ;
- Maurizio Ascari (Università di Bologna) ;
- Sergio Raúl Arroyo García (Già Direttore Generale del Instituto Nacional de Antropología e Historia) ;
- Claude Cazalé Bérard (Université Paris X) ;
- Gabor Dobo (Università di Budapest) ;
- Felice Gambin (Università di Verona) ;
- Maria Teresa Giaveri (Accademia delle Scienze di Torino) ;
- Maria Chiara Gnocchi (Università di Bologna) ;
- Augusto Guarino (Università L’Orientale di Napoli) ;
- Rizwan Kahn (AMU University, Aligarh);
- Anna Lazzarini (Università di Bergamo) ;
- Massimo Lucarelli (Université de Caen) ;
- Elisa María Martinez Garrido (Universidad Complutense de Madrid) ;
- Martinez Falero (Universidad Complutense de Madrid) ;
- Donata Meneghelli (Università di Bologna) ;
- Giampiero Moretti (Università Orientale di Napoli) ;
- Raquel Navarro Castillo (Escuela Nacional de Antropologìa y Historia, Mexico) ;
- Francesco Pigozzo (Università ecampus) ;
- Richard Saint-Gelais (Université Laval, Canada) ;
- Massimo Scotti (Università di Verona) ;
- Chiara Simonigh (Università di Torino) ;
- Evanghelia Stead (Université Versailles Saint Quentin) ;
- Andrea Valle (Università di Torino) ;
- Cristina Vignali (Université de Savoie-Mont Blanc) ;
- Frank Wagner (Université de Rennes 2) ;
- Anna Wegener (Università di Firenze);
- Haun Saussy (University of Chicago);
- Susanna Zinato (Università di Verona).
Call for papers, InterArtes, n° 3, 2023: “AI: ArtIntelligence”
Argomento
Nei primi due numeri di InterArtes, ci siamo occupati di “permeabilità dei confini” e di “ibridazioni”, come concetti chiave della contemporaneità. C’è anche un altro confine di cui questa rivista dedita alla ricerca e riflessione sui fenomeni artistici, nella loro accezione più ampiamente pluri- e inter-semiotica, non può non occuparsi con attenzione, tanto più in un’epoca di ibridazioni sperimentali che sembrano aspirare alla sua abolizione : è il confine tra ciò che chiamiamo creazione artistica e ciò che invece è prodotto di automazione. L’intelligenza artificiale e la ricerca di fonti energetiche illimitate caratterizzano l’attuale, fortissima tendenza a una sempre più efficiente “algoritmizzazione” e artificializzazione di ogni attività umana, che sta investendo in modo particolare le “arti”, intese nel senso più ampio di campi pratici inestricabilmente dipendenti per loro natura da contesti storicamente singolari. In linea di principio, questo rende ogni arte irriducibile a utopie/distopie di controllo e di replicabilità totalizzanti e per questo, fino a pochi decenni fa, tanto la cultura artistica quanto quella accademico-scientifica potevano facilmente criticare il meccanicismo delle fantasie tecnologizzanti, contrapponendogli l’unicità complessa di ciascun fenomeno creativo. Ma oggi assistiamo a un netto ribaltamento di prospettive : gli avanzamenti tecnologici sembrano puntare verso la creazione artificiale di singolarità complesse, cioè verso l’imitazione o la duplicazione dei sistemi vitali e della loro caratteristica capacità di mantenersi nel tempo pur variando e gestendo continuamente una certa dose di imprevedibilità del tutto anti-meccanicistica. Il processo di creazione artistica è evidentemente al cuore di questo cambio di paradigma che ha implicazioni tanto estetiche e scientifiche quanto etiche, politiche e poi giuridiche, economiche, sociali, ambientali…
Per questi motivi il terzo numero di InterArtes sarà dedicato a interrogare in modo critico, tanto con contributi di taglio teorico quanto con saggi di taglio storico ed empirico, il rapporto tra “Creatività artistica e Automazione”.
- In che misura, sul piano speculativo e sul piano delle pratiche artistiche contemporanee, si tratta di termini fra loro irriducibili quando non addirittura contrari ?
- Quali apporti specifici la ricerca neuroscientifica degli ultimi decenni ha fornito all’indagine di tale questione ?
- Quali opere, correnti, scuole, poetiche ne hanno fatto – in modo esplicitamente ideologizzato o implicitamente raffigurato, in ottica oppositiva o analogica – una diade concettuale di fatto operante?
- Fino a che punto il panorama dell’arte e della letteratura contemporanee è caratterizzato da esplorazioni artistiche delle potenzialità espressive di una messe crescente di innovazioni tecnologiche e fino a che punto, invece, la ricerca e lo sviluppo tecnologico stanno puntando a sostituire la soggettività umana anche nella creazione artistica e letteraria ?
Si tratta di questioni da collocare nello sfondo della più generale problematica della relazione tra arte e tecnica, la cui comune radice semantica nell’idea greca classica di techne rende tanto più significativa, anche sul piano politico e storico-sociale, la netta divaricazione che esse appaiono subire con l’ascesa, l’affermazione e poi l’attuale crisi strutturale della civiltà termo-industriale, che adombra rischi di autoestinzione della specie umana ma al contempo alimenta attese sempre più frenetiche di “singolarità” capaci di trascenderne i limiti fisici e biologici.
Tematiche di ricerca
Tra le questioni di ricerca che questo numero di InterArtes vuole stimolare a indagare, attraverso uno o più campi di produzione artistico-letteraria o di riflessione estetica, vi sono a titolo di esempio e senza pretese di esaustività :
- Quali pratiche e quali problematiche, in ottica storica o in ottica di sperimentazione e critica contemporanea, ineriscono all’idea di automazione del processo creativo? Quali, invece, all’utilizzo di algoritmi e tecnologie dell’automazione a fini di creatività non automatizzabile ?
- Quali particolari punti di contatto e quali elementi distintivi caratterizzano la comparazione teorica tra pratiche letterarie della riscrittura (e i loro analoghi in altre arti) e proceduralizzazione algoritmica dei processi creativi ?
- Quali confini, quali rispettive peculiarità, quali possibili intrecci e ibridazioni tra soggettività umana e emergenti soggettività “artificiali” (IA) nei processi di creazione e di fruizione artistica ?
- Quali forme (e dinamiche storico-estetiche) di resistenza artistica alla deumanizzazione o transumanizzazione del processo creativo è possibile cartografare, nel contemporaneo e nel medio-periodo della lunga ascesa delle tecnologie dell’automazione ?
- In quali opere e ricerche letterarie e artistiche possiamo riscontrare forme di rappresentazione di questa problematica ?
Modalità
I testi proposti, che avranno un impianto teorico o analitico con premesse teoriche, devono essere inediti e redatti in word, nel rispetto delle norme editoriali della rivista pubblicate sul sito, e saranno sottoposti a valutazione in doppio cieco.
Lingue accettate : italiano, inglese, francese.
Gli articoli vanno inviati, accompagnati da una breve notizia bio-bibliografica, all’indirizzo : interartes@iulm.it
entro il 15 giugno 2023.
Direzione
Rivista diretta da : Laura Brignoli, Silvia Zangrandi, Dipartimento di “Studi Umanistici”, Università IULM – Milano
Comitato scientifico
- Daniele Agiman (Conservatorio Giuseppe Verdi Milano) ;
- Maurizio Ascari (Università di Bologna) ;
- Sergio Raúl Arroyo García (Già Direttore Generale del Instituto Nacional de Antropología e Historia) ;
- Claude Cazalé Bérard (Université Paris X) ;
- Gabor Dobo (Università di Budapest) ;
- Felice Gambin (Università di Verona) ;
- Maria Teresa Giaveri (Accademia delle Scienze di Torino) ;
- Maria Chiara Gnocchi (Università di Bologna) ;
- Augusto Guarino (Università L’Orientale di Napoli) ;
- Rizwan Kahn (AMU University, Aligarh);
- Anna Lazzarini (Università di Bergamo) ;
- Massimo Lucarelli (Université de Caen) ;
- Elisa María Martinez Garrido (Universidad Complutense de Madrid) ;
- Martinez Falero (Universidad Complutense de Madrid) ;
- Donata Meneghelli (Università di Bologna) ;
- Giampiero Moretti (Università Orientale di Napoli) ;
- Raquel Navarro Castillo (Escuela Nacional de Antropologìa y Historia, Mexico) ;
- Francesco Pigozzo (Università ecampus) ;
- Richard Saint-Gelais (Université Laval, Canada) ;
- Massimo Scotti (Università di Verona) ;
- Chiara Simonigh (Università di Torino) ;
- Evanghelia Stead (Université Versailles Saint Quentin) ;
- Andrea Valle (Università di Torino) ;
- Cristina Vignali (Université de Savoie-Mont Blanc) ;
- Frank Wagner (Université de Rennes 2) ;
- Anna Wegener (Università di Firenze);
- Haun Saussy (University of Chicago);
- Susanna Zinato (Università di Verona).