HomeVilles, activités économiques et santé en Afrique
Villes, activités économiques et santé en Afrique
Revue « Espace Territoires Sociétés et Santé » - Juin 2023
Published on Wednesday, January 25, 2023
Abstract
Dans un contexte africain marqué par une urbanisation rapide et une informélisation importante des économies urbaines, ce onzième numéro de la revue Espace territoires sociétés et santé (RETSSA) veut interroger les risques de santé des citadins liés au fonctionnement et au développement des activités économiques.
Announcement
Argumentaire
Selon la 27e édition des estimations et projections démographiques de la division population du département de l’économie et des affaires sociales des Nations Unies, le 15 novembre 2022 la population humaine mondiale a atteint les 8 milliards d’habitants (United Nations, 2022). Alors que cette population était estimée à 2,5 milliards d'individus en 1950, aujourd'hui, elle est plus de trois fois supérieure à ce qu'elle était au milieu du XXe siècle. Elle pourrait atteindre environ 8,5 milliards d'habitants en 2030, puis augmenter de 1,18 milliard au cours des deux décennies suivantes, pour atteindre 9,7 milliards en 2050 selon les scénarios les plus optimistes (United Nations, 2022).
Cette croissance de la population reste très variée d’une région du monde à l’autre. Pendant que l’Europe connait une tendance à la baisse de sa population avec un taux d’accroissement en 2021 de – 0,18%, l’Afrique avec 2,35% enregistre le taux le plus important contre 0,34% pour l’Amérique du Nord, 0,59% pour l’Amérique Latine, les Caraïbes et l’Asie et 1,25 pour l’Océanie. La croissance démographique mondiale est ainsi portée de prime à bord par l’Afrique.
Dans ces pays africains à forte croissance démographique, l’un des plus prééminents défis est l’urbanisation rapide de la population. En effet, dans les perspectives de la croissance démographique mondiale, la population urbaine devrait augmenter de 2,5 milliards de citadins entre 2018 - 2050 et près de 90 % de cette augmentation sera concentrée en Asie et en Afrique (United Nations World Urbanization Prospects, 2019, p.1).
Si l’urbanisation et la présence de villes sont un phénomène très ancien en Afrique, il faut souligner à la suite de P. ANTOINE (1997, p. 4) que « c’est la colonisation qui a impulsé l’urbanisation africaine et lui a imprimé le caractère qu'elle connaît encore de nos jours ». Elle a favorisé, pour les besoins d’exploitation des colonies, l’implantation de comptoirs et de postes militaires qui ont constitué les embryons des villes post-coloniales. Sur ce maigre réseau urbain, va naître une tendance lourde de l’urbanisation du continent à partir de la deuxième moitié du siècle dernier. Ainsi, la population africaine qui est restée longtemps rurale sera-t-elle majoritairement urbaine d’ici 2035 (ONU-HABITAT, 2017, p. 9). Avec un taux de croissance d’environ 3,10%, la proportion des personnes habitant une ville en Afrique atteindra 58,9% en 2050 (UN-WUP, 2019, p. 26).
Cette importante urbanisation n’est toutefois pas une contrainte au développement. Elle reste un gage de progrès social et de bien-être car l’effet d’agglomération que crée la présence de ville est perçu comme un facteur de développement. Au fait, comme le rapporte le Groupe de la Banque Mondiale « tant la théorie économique que l’expérience empirique ont montré que les villes contribuent au développement économique par leur capacité à créer des effets d’agglomération qui améliorent à la fois la compétitivité des entreprises et le bien-être des populations » (GROUPE BANQUE MONDIALE, 2019, p. 15). Selon cette même source « aucune économie n’était passée du statut de pays à faible revenu à celui à revenu intermédiaire sans une phase d’urbanisation ». L’urbanisation est incontestablement une composante essentielle de la croissance et la clé pour extraire des populations et des pays entiers de la pauvreté.
Toutefois, dans les pays africains cette relation entre urbanisation et développement économique et social n’est pas automatique. L’extrême rapidité de la croissance urbaine, alimentée par un solde naturel élevé mais aussi une immigration importante se fait dans un contexte de récession économique et de mise en œuvre des Programmes d’Ajustement Structurel (PAS) à partir des années 1980 (D. PLAT, 2003, p.11). Aussi, dans la plupart des villes africaines la puissance publique du fait de la rareté des ressources financières, n’arrive-t-elle plus à accompagner les populations des villes par des investissements structurants générateurs d’emplois et d’activités économiques structurantes (INS, 2013, p.10). Nous assistons alors à une crise urbaine généralisée.
Cette crise se manifeste par une déstructuration des économies urbaines, une occupation anarchique et désordonnée de l’espace par les activités économiques qui enlaidissent le paysage urbain (S. TOURE, 2018, p.292). Dans ce contexte d'explosion démographique et d'intensification des activités économiques, les espaces ont subi de fortes mutations (A. DIABAGATE et al., 2018 et 2022). Ce sont généralement les phases de dégradation qui se manifestent par leur régression spatiale et leur altération qualitative sous l'influence de facteurs naturels mais surtout à cause d'une urbanisation en crise, accélérée, inachevée et marquée par une forte concentration de la population qui structure l’espace urbain.
Aujourd’hui, suite à ces incivilités urbaines croissantes l’on ne peut que faire le constat du désordre dans les villes ivoiriennes qui s’apparente à un dysfonctionnement spatial. Ce dysfonctionnement n’est pas seulement spatial, il est également social et lié à un manque de qualité urbaine et de lisibilité de l’espace qui engendre non seulement des problèmes environnementaux (C. ROULLET-SUREAU, 2007) mais aussi et surtout des problèmes de santé des citadins. L’urbanisation ne constitue pas forcément une menace pour la santé des citadins (B. OBRIST, 2006, p.2). Toutefois le développement et le fonctionnement des activités économiques urbaines influencent clairement de nombreux aspects de la santé et du bien-être des gens (S. GALEA et al., 2005, 1019).
Dans un contexte africain marqué par une urbanisation rapide et une informélisation importante des économies urbaines, ce numéro veut interroger les risques de santé des citadins liés au fonctionnement et au développement des activités économiques. En réalité, la déstructuration des économies urbaines et la crise d’emplois subséquente a donné libre cours à l’entrepreneuriat informel (S. TOURE, 2018, p. 393). Sous la force motrice de la paupérisation, les personnes les plus vulnérables notamment les femmes analphabètes, les déscolarisés, les chômeurs et les fonctionnaires moyens dont les revenus sont étouffés par la hausse généralisée du cours de la vie s’investissent dans le secteur informel représentant entre 20 et 65% du PIB selon le FMI (2017), à travers les activités économiques informelles et artisanales. Les activités de ce secteur constituent le principal pourvoyeur d’emploi dans les villes du tiers monde comme le soutient A. TOURE (1985) : « les petits métiers c’est tout simplement la vie quotidienne de millions d’hommes et de femmes à travers le monde ». Au demeurant, si l’activité économique dans les villes des pays africains n’est pas qu’informelle, ce secteur mal structuré représente plus de 50% de la valeur ajoutée globale du PIB des pays à faible revenu, plus de 80% de l’emploi total et plus de 90% des emplois nouvellement créés dans ces pays (A. A. MBAYE, 2014). Cette situation va entrainer la prolifération et le développement tout azimut d’activités économiques surtout informelles (A. DIABAGATE, 2015, p.62 ; 2020).
En définitive, qu’elles soient formelles ou informelles, industrielles ou artisanales, les activités économiques dans les villes africaines ont un impact environnemental et sanitaire indéniable. Ces impacts peuvent être d’ordre biologique, chimique, physique, biomécanique ou psychosocial inhérent aux mauvaises conditions d’hygiène et de logement, ainsi que la pollution de l’air, de l’eau, des aliments et des sols à l’origine de multiples incidences sur la santé (BIT, 2021)
Dans le contexte des pays en développement qui prêtent moins attention à la protection de l’environnement, où les normes environnementales sont souvent inadéquates ou mal appliquées, cet appel à articles vise à questionner principalement les liens entre les activités pratiquées, leur organisation et leur localisation dans les villes et les risques de santé encourus par les citadins. Il s’agit d’analyser de façon générale la pratique des activités économiques dans leur composante comme facteur de risque de santé pour les populations dans les villes africaines au Sud du Sahara.
Les articles proposés pour ce numéro concernent les contributions sur : les réflexions épistémologiques ou théoriques et les résultats des études empiriques portant sur six principaux axes thématiques.
Axe thématique 1 : Réflexions théoriques, méthodologiques, épistémologiques et politiques des risques de santé
Cet axe thématique s’intéresse aux différentes approches conceptuelles, épistémologique, stratégiques qui mettent en lumière les relations entre la ville, ses activités et les risques de santé. Aussi, s’articule-t-il sur des réflexions épistémologiques et théoriques innovantes sur les pratiques d’activités dans les villes et les risques sanitaires. Les aspects à aborder concernent les méthodes et outils d’évaluation des risques sanitaires inhérents aux spécificités des villes et à la localisation et au fonctionnement des activités économiques (la modélisation, la prospective, les atlas et indicateurs de santé, etc.).
Axe thématique 2 : Localisation et organisation spatiale des activités économiques et risques sanitaires
Cet axe met l’accent sur la localisation, l’organisation des activités économiques sur l’espace. Aussi, cet axe veut-il comprendre les risques de santé qui émanent de la situation géographique et de l’organisation spatiale de ces activités. Les différentes contributions vont porter sur le positionnement des activités, les espaces colonisés ou pris d’assaut, leur mode d’occupation de l’espace et les effets sanitaires qui en découlent.
Axe thématique 3 : Activités économiques, pollution environnementale et risques de santé
Cet axe met en relief les activités économiques nonobstant sa nature et sa spécificité. En outre, cet axe, au-delà des activités économiques, s’intéresse à l’aspect environnemental des activités et surtout des risques sanitaires ou de santé qui en découlent. La santé et le bien-être de l’homme dépendent profondément de la qualité de son environnement. En effet, la pratique des activités économiques peut influencer négativement ou positivement le bien-être des populations en milieu urbain. Ainsi, les contributions sur cet axe pourront mettre l’accent sur l’embellissement des cadres de vie et bien-être des populations. Elles pourront aussi aborder les activités agricoles, la dégradation des espaces verts, les étangs et cours d’eau en milieu urbain sur le bien-être des citadins ; les risques sanitaires liés à la pollution de l’eau, de l’air dus aux activités humaines.
Axe thématique 4 : Gouvernance, structuration urbaine et risques de santé
Cet axe thématique veut mettre en exergue les risques de santé qui émanent de la gestion de l’espace, de la trame, de l’organisation ou de la structuration urbaine. En effet, dans les villes africaines, la santé est mise à mal du fait du foncier et de l’urbanisation non maîtrisés. Ainsi, les populations sont soumises à plusieurs problèmes de gestion notamment d’assainissement, de gestion des déchets, de surpopulation, de pollution de l’air, de l’eau, des sols, etc. Les contributions sur cet axe aborderont l’extension du cadre de vie urbain et les risques sanitaires (croissance urbaine et accès aux services de santé, inaccessibilité à l’eau potable liés à l’extension spatiale importante des villes, etc.) auxquels sont exposées les populations de la périphérie urbaine, la surpopulation dans les habitats et agglomérations, la prolifération des déchets ménagers (déchets solides ou liquides), le désordre, la dégradation du cadre de vie, de la trame urbaine et les risques sanitaires. Les contributions attendues vont porter sur le mode de gestion des espaces urbains convoités par les activités, sur la structuration des espaces pris d’assaut par les activités et des risques de santé encourus.
Axe thématique 5 : Activités économiques et risques de santé dans un contexte de changements globaux
Les effets des changements climatiques ont pour conséquences de profonds bouleversements socio-économiques et environnementaux. Ces bouleversements concernent les précipitations caractérisées par des séquences d’inondation, de sècheresse prolongée, de fortes températures et une fréquence élevée des vents violents. La ville à l’image de ces activités et de sa population sont vulnérables aux conséquences des effets des changements climatiques. Les contributions vont s’atteler à mettre en lumière, les risques de santé ou sanitaires qui résultent des activités économiques dans le contexte des changements globaux (pluie, inondation, sécheresse, famine, etc.).
Axe thématique 6 : Quelles perspectives pour des activités économiques durables et saines dans les villes africaines ?
Dans cet axe, il sera question de proposer des alternatives pour une maîtrise durable et saines des activités économiques dans les villes africaines. Cet axe cherche à regrouper des textes sur des interventions ou actions innovantes durables, utilisant des données probantes pour améliorer le cadre (environnemental, économique, politique, culturel, etc.) dans lequel se déroule les activités économiques en ville en vue de prévenir les risques sanitaires.
Varia
Chaque Numéro de la RETSSA contient une rubrique varia. Ce dernier axe thématique s’inscrit dans cette tradition. Il s’ouvre donc à diverses contributions qui ne sont pas forcément en lien avec la thématique traitée dans ce Dossier (voir les différentes rubriques de la revue RETSSA).
Modalités de contribution
Les propositions d’articles complets sont à envoyer au secrétariat permanent de la revue (rev.tssa@gmail.com) contre un accusé de réception.
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Date limite de soumission des articles : 01 Mai 2023
- Sélection des contributions par le comité scientifique : 10 Mai 2023
- Date de publication du Dossier Thématique : 31 Juillet 2023
Pour vos contributions et questions, veuillez contacter les responsables du dossier thématique ci-dessous.
Consignes aux auteurs
Les contributions doivent se conformer scrupuleusement aux normes éditoriales de la RETSSA. Les consignes aux auteurs sont à consulter dans le site de la revue.
Coordination du dossier thématique
Ce dossier thématique est coordonné par :
- Dr DIABAGATE Abou, Maître de Conférences, Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan (Côte d’Ivoire), E-mail : Aboudiaba76@yahoo.fr
- Dr. TRAORE Kinakpefan Michel, Maître-Assistant Université Lorougnon Guédé de Daloa (Côte d’Ivoire), E-mail : Traoremichel50@gmail.com
- Dr. KONATE Djibril, Maître-Assistant, Université Peleforo Gon Coulibaly de Korhogo (Côte d’Ivoire), E-mail : konatedjibson@yahoo.fr
Références bibliographiques
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Subjects
- Science studies (Main category)
- Society > Sociology
- Society > Ethnology, anthropology
- Society > Urban studies
- Society > Geography
- Society > Economics
- Society > Political studies
- Society > Law
Date(s)
- Monday, May 01, 2023
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Keywords
- ville, activité économique, santé, Afrique
Information source
- Revue RETSSA
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« Villes, activités économiques et santé en Afrique », Call for papers, Calenda, Published on Wednesday, January 25, 2023, https://doi.org/10.58079/1ae8