AccueilActualités de la notion de frontière dans les industries culturelles et créatives

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Actualités de la notion de frontière dans les industries culturelles et créatives

Continuity of the notion of border in the cultural and creative industries

Sixième journée d’étude du Réseau des jeunes chercheurs du LabEx ICCA

6th study day of the Young Researchers Network of LabEx ICCA

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Publié le mercredi 01 février 2023

Résumé

Cet événement sera l’occasion de questionner d’une part les évolutions des démarcations esthétiques et symboliques, ainsi que leurs effets sur la valorisation des biens culturels et le travail des créateurs. Nous nous intéresserons d’autre part à l’actualité des frontières nationales dans la circulation mondialisée des biens culturels à l’heure des plateformes numériques. Nous aborderons enfin les défis épistémologiques que posent les évolutions de ces différentes frontières pour la recherche sur les industries culturelles et créatives.

Annonce

Appel à communications pour la 6e journée d’étude du Réseau des Jeunes Chercheur·e·s du LabEx ICCA

Mercredi 28 juin 2023, Maison des Sciences de l’Homme à Aubervilliers, et à distance

Argumentaire

Introduction 

Si les sciences sociales peinent à faire consensus sur la définition de la frontière (Paquot et Lussault, 2012), celle-ci peut être conceptualisée comme la délimitation d’un espace social, au sens symbolique, ou d’un espace géographique. La frontière a deux effets contraires d’inclusion et d’exclusion : elle rassemble des éléments à l’intérieur de l’espace tracé, tout en excluant ce qui  se trouve à l’extérieur (Foucher, 2010).

Le contexte de la mondialisation, accompagné du développement rapide des technologies numériques, conduit à s’interroger sur l’actualité de la notion au sein des industries culturelles et créatives. Il semble au premier abord que l’économie numérique mondialisée rende plus poreuses, voire aboliss  les délimitations entre les identités culturelles, les lieux de la création et les genres artistiques. Quelles sont donc les forces à l’œuvre dans la reconfiguration actuelle des frontières au cœur des industries culturelles et créatives ? De nouvelles frontières s’affirment-elles devant d’autres, anciennes, en voie d’effacement ? 

La numérisation d’une part et l’économie mondialisée d’autre part sont susceptibles de favoriser la circulation des biens culturels dans l’espace

géographique, mais aussi entre les groupes sociaux et les individus (Bouquillion, Miège et Mœglin, 2013). Face à de nouvelles pratiques de création, des configurations juridiques et économiques émergent pour réguler la diffusion et la circulation des biens culturels et informationnels (Miège, 2014, 2017). 

C’est le cas des communs numériques et des licences creative commons associées. Les frontières sont également questionnées entre formats, alors que le numérique renforce les phénomènes d’hybridation et de transmédia. Au sein des filières, les distinctions entre les fonctions des acteurs sont également brouillées lorsque les pratiques de production, de distribution et de consommation s’enchevêtrent. La concomitance des rôles d’usager et d’artiste sur les plateformes en témoigne (Bullich et Schmitt, 2019). La trajectoire des biens culturels et artistiques mérite donc d’être interrogée à l’aune des évolutions des frontières symboliques et géographiques.

À l’échelle des individus, certaines technologies permettent de dépasser des frontières pour créer du lien (Cardon, 2010). De la plateformisation et de la mise en réseau peut naître un nouvel espace public (Beaud, 1987 ; Perriault, 2012).

À l’inverse, certains objets sont susceptibles d’exclure et de séparer : la fracture numérique est l’exemple d’une nouvelle frontière sociale qui s’érige, empêchant des individus d’accéder à une partie de l’espace public. Par ailleurs, parallèlement aux dynamiques de numérisation, des lieux physiques alternatifs participent à la reconfiguration des frontières. C’est le cas des espaces de coworking, des fablabs ou des tiers-lieux qui font converger des acteurs d’horizons différents et des activités de natures diverses (Martin et Pereira, 2021 ; Lorre, 2021).

Enfin, dans une perspective épistémologique, la notion de frontière structure et fait évoluer l’étude des industries culturelles et créatives. Ainsi la reconfiguration des frontières symboliques et géographiques est susceptible d’affecter la manière dont les disciplines académiques interrogent le secteur. La mondialisation et la numérisation des sociétés changent et élargissent les perspectives et les terrains d’enquête : les chercheurs peuvent désormais s’appuyer en partie sur des données numériques alors que l’espace mondialisé peut conduire à l’agrandissement de certains périmètres de recherche. Dans les deux cas, des défis méthodologiques, notamment en termes d’interdisciplinarité, se font jour pour les sciences humaines et sociales étudiant les évolutions actuelles de ces industries.

Cette journée d’étude, organisée par le Réseau des Jeunes Chercheur·e·s du Labex ICCA, propose d’engager une réflexion collective et interdisciplinaire sur la reconfiguration des frontières dans une économie numérique et mondialisée.

Trois axes thématiques structurent l’appel :

  1. Les frontières dans la création culturelle et artistique
  2. Les frontières dans la circulation des biens culturels et artistiques
  3. Les frontières dans la recherche sur les industries culturelles et créatives

1) Les frontières dans la création culturelle et artistique

Les transformations récentes des industries culturelles et créatives bouleversent les frontières symboliques et esthétiques concourant à distinguer les productions. Face aux hybridations artistiques ou aux possibilités offertes par la plateformisation, la remise en question des frontières a des implications fortes, d’un point de vue socio-économique, pour les acteurs de la création.

Des frontières symboliques cloisonnent d’une part des espaces divers (genres artistiques, prix, festivals ou réseaux d’artistes nationaux et internationaux), profitant de légitimités variables aux yeux des acteurs de la filière. Cette valorisation est cruciale pour ces industries où les produits ne répondent à aucun besoin primaire et ont une valeur essentiellement symbolique (Benghozi, 2006). Ces délimitations sont cependant susceptibles d’être dépassées lorsque les genres s’hybrident, en mêlant des expressions artistiques perçues comme légitimes et non-légitimes (Lahire 2003). Un exemple est la mise en scène de l’opéra-ballet Les Indes Galantes, de Jean-Philippe Rameau, par Clément Cogitore en 2019 : combinant musique classique et danse Krump, cette production a permis de faire entrer la culture urbaine à l’Opéra de Paris (Opéra National de Paris, 2019). Les frontières peuvent aussi être franchies lorsque des lieux de création et de diffusion, qu’ils soient institutionnels ou en marge (Lextrait et Bonnin, 2018), s’ouvrent à de nouvelles productions. Ainsi émergent, en dehors des institutions traditionnelles, des espaces culturels voulus « ouverts » aux créateurs, comme les lieux d’exposition hors les murs ou les scènes alternatives « off » (Vivant, 2007). Face à ces évolutions et cet apparent dépassement des frontières légitimantes, comment s’expriment les mécanismes actuels de la valorisation symbolique, structurante pour les industries culturelles et créatives ? Au niveau des consommations, ces transformations participent-elles de la diffusion de pratiques éclectiques (Donnat, 1994) ou omnivoristes (Peterson et Kern, 1996) ? Font-elles au contraire émerger des frontières symboliques parmi les publics (Glevarec et Cibois, 2018 ; Coulangeon, 2021) ? Dans une perspective socio-économique, quelles sont les conséquences de l’institutionnalisation des hybridations et des espaces alternatifs pour les créateurs ainsi que les stratégies de valorisation de leur travail ?

Autres espaces devenus clés pour les industries culturelles et créatives, les plateformes et réseaux sociaux numériques contribuent également au brouillage des démarcations entre les genres, les formats, voire le rôle et l’identité des acteurs.

Ce sont en effet des scènes pour la création et la diffusion des œuvres et des contenus, permettant aux artistes de promouvoir eux-mêmes leurs créations sans passer par les intermédiaires traditionnels. Ces derniers tendent en retour à adopter des stratégies de valorisation innovantes. Ainsi, pendant les confinements, les Museum Challenges ont illustré la stratégie de valorisation numérique adoptée par certains musées, visant à engager les publics dans une démarche alliant création et promotion des collections sur les réseaux sociaux (Molinié-Andlauer et Andreacola, 2022). Ce renouvellement des frontières est susceptible de représenter une menace pour les artistes professionnels, confrontés à l’arrivée d’une concurrence massifiée de créateurs amateurs sur internet (Flichy, 2010). Enfin, les artistes ne maîtrisant pas les outils informatiques et les codes communicationnels des plateformes peuvent être pénalisés par les dynamiques de plateformisation. Dans ce contexte, quelles nouvelles frontières symboliques émergent et comment affectent-elles les industries culturelles et créatives ? Nous accueillerons dans cet axe les communications interrogeant les mutations des frontières symboliques et leurs effets sur les stratégies des créateurs au sein de ces industries.

2) Les frontières dans la circulation des biens culturels  et artistiques

La mondialisation a entraîné une intensification des échanges entre les pays ainsi que l’émergence, dans le paysage des industries culturelles et créatives, de grands groupes internationaux. Dans ce contexte, la circulation des produits culturels obéit à des dynamiques sociales, économiques et géopolitiques complexes, qui mettent en question les spécificités nationales (Ciccheli et Octobre, 2021).

Concernant la nature même des objets culturels, nous pouvons interroger les phénomènes de standardisation des contenus, de bestsellerisation et de starification, ainsi que la diffusion des produits transmédia. Dans quelle mesure observe-t-on une diversité culturelle dans l’espace transnational (Unesco, Déclaration universelle sur la diversité culturelle, 2001), ou, au contraire, la constitution d’une culture dominante, voire hégémonique ? Se pose également la question des conditions des échanges et de la nature de l’« espace culturel transnational » (Boschetti, 2010), notamment en ce qui concerne l’actualité du dualisme « centre » / « périphérie » (Wallerstein, 1974, 1980, 1989). Comment certains produits parviennent-ils à franchir les frontières, et comment s’intègrent-ils dans les cultures qui les reçoivent (Hall, 1997) ? Dans quelle mesure les échanges sont-ils inégaux (Casanova, 2008) ? 

Par ailleurs, l’émergence dans la théorie et la critique littéraires de la notion de world literature (Moretti, 1994 ; Damrosch, 2003) semble suggérer que le caractère national d’une œuvre ne constitue plus aujourd’hui un critère distinctif suffisant face à une production de plus en plus homogène. Néanmoins, la nationalité reste un moyen de catégorisation et de valorisation au sein des industries culturelles. On peut citer la création de collections de littérature étrangère en Europe, ou la distribution et la promotion à l’export des productions cinématographiques selon leur pays d’origine. Si les biens culturels sont à même de véhiculer l’identité nationale d’un pays, comment les créateurs et les acteurs culturels réinterprètent-ils aujourd’hui cette fonction ? L’identité nationale peut-elle encore dessiner des frontières entre différentes productions culturelles ?

Nous pouvons enfin interroger les stratégies de concentration des acteurs industriels, au-delà des frontières nationales et aux confins des industries culturelles.

Dès la fin des années 1970, la constitution de conglomérats a été interprétée dans les milieux académiques, politiques et industriels comme un signe de la convergence entre les industries culturelles et celles de la communication (Miège et Vinck, 2011). Depuis les années 2010, l’arrivée d’acteurs du numérique comme les GAFAM se traduit par une tendance à la concentration au sein de plateformes. Nous accueillerons dans cet axe les propositions interrogeant les frontières à l’aune des modalités nouvelles de circulation des biens culturels, dans un contexte de mondialisation et de plateformisation.

3) Les frontières dans la recherche sur les industries culturelles

La place de la notion de frontière dans la recherche sur les industries culturelles et créatives mérite également d’être questionnée. Comment justifier les frontières nationales, symboliques ou économiques dans les études portant sur la production, la diffusion et la consommation des produits culturels ?

Les frontières nationales peuvent être déterminantes dans la production de données de terrain, rendant par là même difficile l’observation de tendances transfrontalières. Dans l’industrie cinématographique par exemple, le succès d’un film est mesuré par le box-office, calculé différemment selon les pays (en recettes générées par les entrées aux États-Unis, en nombre d’entrées en France). On sait pourtant que le succès d’un blockbuster dépasse les frontières. Comment répondre au défi d’études transnationales des industries culturelles, nécessaires face à l’évolution des usages, tandis que la production institutionnelle des statistiques peut être liée à un contexte national particulier ? L’internationalisation de la recherche et la coopération entre chercheurs de langues et cultures différentes est-elle une solution, et sous quelles conditions ?

Les phénomènes transcendant les frontières symboliques entre genres, formats artistiques, lieux de diffusion et acteurs industriels sont également difficiles à appréhender, notamment en termes économiques, du fait de la survivance des anciens modes de mesure statistiques. En particulier pour ce qui touche aux usages « cross media », et aux consommations sur les plateformes et réseaux sociaux numériques. Les géants du numérique conditionnent en effet, par leurs stratégies de communication, les travaux qui investiguent ces terrains. Si certains publient des données ou permettent des requêtes individuelles sur des Application Programming Interfaces (API), la plupart d’entre eux pratiquent une certaine opacité. Par exemple, les plateformes de vidéo à la demande partagent très peu de mesures d’audience en comparaison avec les chaînes de télévision, ce qui peut entraîner des perceptions biaisées des usages qui leur sont liés. Un enjeu épistémologique actuel concerne donc la possibilité d’étudier scientifiquement ces terrains de recherche, qui cristallisent des enjeux industriels significatifs pour la culture.

A cet égard, une solution possible est la diffusion, parmi les chercheurs, de méthodes issues des sciences informatiques, telles que le web-scraping et la programmation de protocoles d’analyse de jeux de données. En prime, l’émergence des humanités numériques, en tant qu’interdiscipline liant informatique et sciences humaines et sociales, est susceptible de renouveler et d’enrichir ces dernières dans leurs approches des terrains numériques (Paquienséguy et Pélissier, 2021). Jusqu’à quel point ces tendances à l’interdisciplinarité sont-elles cependant réalisables malgré les frontières disciplinaires (Prudhomme et Gingras, 2015) ? Peuvent-elles en outre affaiblir les positions théoriques et méthodologiques des sciences humaines et sociales ? Nous serions particulièrement intéressés par des retours d’expérience mettant en perspective ces questions, ainsi que des protocoles de recherche innovants face à ces défis.

Modalités de contribution

Pour soumettre une proposition, merci de l’envoyer à l’adresse rjc.labexicca@gmail.com

avant le 10 mars 2023

avec les informations suivantes :

  • Les nom, prénom et courriel de chaque co-auteur·trice/ intervenant·e, accompagnés d’une brève biographie incluant son université et son laboratoire de rattachement ;
  • Un résumé titré de la communication, en français ou en anglais, de 1000 signes maximum ; 
  • 5 mots clés en français ou en anglais ; o L’axe dans lequel s’inscrit la communication ; o Un texte en français ou en anglais, de 10 000 signes maximum ; o Une bibliographie sélective.

Le financement des transports et / ou de l’hébergement (dans la limite  d’une nuitée) pour les intervenant·e·s non francilien·ne·s pourra être envisagé.

Comité d’organisation

  • Hubert Boët, Doctorant - Université Sorbonne Paris Nord (LabSIC)
  • Yearime Castel, Doctorante - Université Sorbonne Nouvelle (IRMECCEN)
  • Federica Malinverno, Doctorante - Université Sorbonne Paris Nord (LabSIC) Aliénor Petiot, Doctorante - Université Sorbonne Paris Nord (LabSIC)

Comité scientifique

  • Alix Benistant, Université Sorbonne Paris Nord (LabSIC)
  • Anne Bessette, Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 (Cerlis)
  • Philippe Bouquillion, Université Sorbonne Paris Nord (LabSIC)
  • Christine Chevret-Castellani, Université Sorbonne Paris Nord (LabSIC)
  • François Mairesse, Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 (Cerlis)
  • Simon Renoir, Labex ICCA

Bibliographie

Beaud, P. (1987). « Les nouvelles frontières de l’espace public ». Réseaux, 5(22), pp. 17-28. https://doi.org/10.3406/reso.1987.1236

Benghozi, P.-J.(2006). « Mutations et articulations contemporaines  des industries culturelles ». In : Xavier Greffe, éd., Création et diversité au miroir  des industries culturelles, Ministère de la Culture - DEPS, pp. 129-152.

Boschetti, A. (2010). L’espace culturel transnational, Nouveau Monde,  coll. « Culture/Médias ».

Bouquillion, P., Miège, B. & Mœglin, P. (2013). L’industrialisation des biens symboliques. Les industries créatives en regard des industries culturelles, Presses Universitaires de Grenoble.

Bullich, V. & Schmitt, L. (2019). « Les industries culturelles à la conquête des plateformes ? », tic&société, 13(1 2). https://doi.org/10.4000/ticetsociete.3028

Cardon, D. (2010). « Les réseaux sociaux en ligne et l’espace public ». L’Observatoire, 37(2), pp. 74 78. https://doi.org/10.3917/lobs.037.0074.

Casanova, P. (2008). La République mondiale des lettres, Paris, Seuil.

Cicchelli, V. & Octobre, S. (2021). « La culture à l’âge global: Une analyse par la circulation des produits culturels ». Réseaux, 226-227, 19-43. https://doi.org/10.3917/res.226.0019

Coulangeon, P. (2021). Culture de masse et société de classes : le goût  de l’altérité, Paris, Presses Universitaires de France.

Damrosch, D. (2003). What is world literature?, Princeton University Press.

Donnat, O. (1994). Les Français face à la culture. De l’exclusion  à l’éclectisme, Paris, La Découverte.

Flichy, P. (2010). Le sacre de l’amateur. Sociologie des passions ordinaires  à l’ère numérique, Paris, Seuil.

Foucher, M. (2010). « Actualité et permanence des frontières ». Médium,  24 25(3 4), pp. 12 34. https://doi.org/10.3917/mediu.024.0012

Glevarec, H., & Cibois, P. (2018). « Structure et historicité des goûts musicaux et cinématographiques. Analyse factorielle et interprétation sociologique ». L’Année sociologique, 68(2), pp. 473–519. https://doi.org/10.3917/anso.182.0473

Hall, S. (1997, 1ère édition en 1991). « The local and the global : Globalization and ethnicity ». In : King Anthony D., éd., Culture, Globalization and the World-System. Contemporary Conditions for the Representation of Identity, University of Minnesota Press, Minneapolis.

Lahire, B. (2003). « La légitimité culturelle en questions ». In. : Olivier Donnat éd., Regards croisés sur les pratiques culturelles (pp. 39-62). Ministère de  la Culture - DEPS. https://doi.org/10.3917/deps.donna.2003.01.0039

Lextrait, F. & Bonnin, J-L. (2018). « 2001-2018 : des nouveaux territoires  de l’art aux tiers-lieux ». L’Observatoire, 52(2), pp. 22–25. https://doi.org/10.3917/lobs.052.0022

Lorre, B. (2021). « Les espaces de coworking : Des méta-dispositifs du travail à l’ère du numérique ». Approches Théoriques en Information-Communication (ATIC), 2(1), pp. 75-84. https://doi.org/10.3917/atic.002.0075

Martin, C. & Pereira, C. (2021). « Les tiers-lieux, espaces d’expérimentation du commun ? ». Territoires contemporains, 15. http://tristan.ubourgogne.fr/CGC/prodscientifique/TC.html

Molinié-Andlauer, M.-A. & Andreacola, F. (2022). « Comprendre ce que disent les Museum Challenge sur la créativité numérique : enjeux méthodologiques ».  5e Journée d’étude du RJC LabEx, Juin 2022, Paris, France.

Moretti, F. (1994). Opere mondo : saggio sulla forma epica dal Faust  a Cent’anni di solitudine, Turin, Einaudi.

Miège, B. & Vinck, D. (2011). Les masques de la convergence, Paris, Editions des archives contemporaines. Opéra National de Paris  (2019). Les Indes galantes. https://www.operadeparis.fr/saison-19-20/opera/les-indes-galantes#about

Paquienséguy, F. & Pélissier N. (2021). « Introduction générale». In : SFSIC  CPdirsic, Questionner les Humanités Numériques : Positions et propositions des Sic  (pp. 9-18). https://shs.hal.science/halshs-03257012v1/document

Paquot, T. & Lussault, M. (2012). « Introduction. Étymologies contrastées  et appel au franchissement des limites ». Hermès, La Revue, 63(2), pp. 9-15. https://doi.org/10.4267/2042/48310

Perriault, J. (2012). « Réseaux socionumériques et frontières », Hermès,  La Revue, 63(2), pp. 152-159. https://doi.org/10.4267/2042/48337

Peterson, R. A. & Kern R. (1996). « Changing Highbrow Taste: from Snob  to Omnivore ». American Sociological Review, 61 (5), pp. 900-907.

Prud’homme, J. & Gingras, Y. (2015). « Les collaborations interdisciplinaires : raisons et obstacles ». Actes de la recherche en sciences sociales, 210, pp. 40-49.

Vivant, E. (2007). « Les événements off : de la résistance à la mise en scène de la ville créative ». Géocarrefour - Revue de géographie de Lyon, 82(3), pp. 131140. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00282122

Wallerstein, I. (1974). The Modern World-System, vol. I: Capitalist Agriculture and the Origins of the European World-Economy in the Sixteenth Century, New York/Londres, Academic Press.

Wallerstein, I. (1980). The Modern World-System, vol. II: Mercantilism and the Consolidation of the European World-Economy, 1600-1750, New York, Academic Press.

Wallerstein, I. (1989). The Modern World-System, vol. III: The Second Great Expansion of the Capitalist World-Economy, 1730-1840’s, San Diego, Academic Press.

Lieux

  • Maison des Sciences de l'Homme Paris Nord - 20 Avenue George Sand
    Saint-Denis, France (93210)

Format de l'événement

Événement hybride sur site et en ligne


Dates

  • vendredi 10 mars 2023

Mots-clés

  • industrie culturelle et créative, numérisation, plateformisation, création

Contacts

  • Réseau des Jeunes Chercheurs du Labex ICCA
    courriel : rjc [dot] labexicca [at] gmail [dot] com

URLS de référence

Source de l'information

  • Aliénor Petiot
    courriel : petiot [dot] alienor [at] gmail [dot] com

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Actualités de la notion de frontière dans les industries culturelles et créatives », Appel à contribution, Calenda, Publié le mercredi 01 février 2023, https://doi.org/10.58079/1agq

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