Announcement
28-31 août 2023 - Maison Diocésaine et Université d’Artois (CREHS et IEFR)
Argumentaire
Définir les pratiques missionnaires en contexte d’esclavage et d’émancipation
Les pratiques missionnaires seront appréhendées à partir de trois situations possibles :
- Esclaves des colonies européennes : voir dans quelle mesure les missionnaires, à partir de leur expérience, participent, influencent les controverses ou sont influencés ; modes d’interventions sur les habitations (« missions des Noirs ») ; initiatives d’émancipation progressive (Mana en Guyane française par exemple) ; engagement en vue de l’abolition immédiate et sans condition. On n’apportera rien de très nouveau sur ces aspects mais cela peut permettre une comparaison entre missionnaires catholiques et protestants.
- Esclaves liés à la traite « arabe » : si la dénonciation est unanime, sous quelle forme les missionnaires participent-ils à la lutte contre les traitants « arabes » ; actions de libération par rachat ou aide aux captifs ; villages dits de liberté. Là encore, vu l’abondante littérature, l’objectif serait surtout de comparer.
- Esclaves dans les autres territoires non colonisés : face aux pouvoirs locaux, dilemme de la dénonciation (au risque de condamner la mission) / résignation (au prix d’un reniement majeur), situations de malentendu opératoire. Ce champ est moins documenté.
Les choses se compliquent après les abolitions avec de nouvelles formes de déplacements forcés de travailleurs : engagisme, coolie trade, blackbirding. Mais on ne peut pas prétendre aborder toutes les formes de servitude post-abolition. Il paraît raisonnable de choisir parmi :
- Les esclaves « domestiques » et « indigènes » : sont-ils une cible privilégiée, voire une priorité de la mission, dès lors que l’abolition triomphe, et dans quel but ? Quel est le statut des domestiques dans les missions ?
- Les engagés sous contrat, pour une durée déterminée. Ils sont censés avoir donné leur consentement, mais relèvent souvent d’une traite déguisée et subissent des conditions de vie qui limitent strictement leur liberté individuelle. Les Indiens sont les plus étudiés mais l’Afrique, Madagascar, le Vietnam, la Chine (surtout vers l’Amérique du sud : Pérou) ont aussi été l’objet de ces trafics, avec pour les Africains le recours très contesté au rachat préalable. Or on sait peu de choses sur l’attitude des missionnaires face à ce commerce pourtant très vite accusé d’être une crypto-traite. On n’en sait guère davantage sur les initiatives des missionnaires pour protéger, aider, émanciper, convertir ces populations au sein des plantations.
- Les travailleurs déplacés, voire razziés, au service des économies coloniales. Il ne s’agit pas tant de s’arrêter sur le travail forcé (ce serait trop vaste et ambitieux) que sur la manière dont les missions agissent pour faciliter, critiquer ou encadrer des déplacements de population en vue de la mise en valeur d’une région (Office du Niger ou Cambodge ; Tamouls au Sri Lanka). Y sont-ils attentifs ? Que font-ils ?
- On pourrait aussi inclure les populations transférées dans les métropoles pendant les deux guerres mondiales pour cultiver (riz de Camargue), travailler dans les usines. Des missionnaires semblent avoir joué un rôle pour convaincre des « indigènes » catholiques. Ont-ils participé aux recrutements de travailleurs dans les pays de départ ?
Cadre chronologique
Il convient de borner cet immense sujet. Le choix de l'Assemblée générale du CREDIC s'est porté sur une périodisation débutant par la concomitance du grand essor de l'abolitionnisme européen et de l'implication missionnaire dans une variété de sociétés esclavagistes non-européennes : missionnaires et sociétés de planteurs (Amériques, Océan Indien, Australie, Fidji), missionnaires et esclavage en Afrique et à Madagascar. La période enchaîne sur l'engagisme et le travail forcé en situation coloniale. Elle s'achève avec la fin de l'indigénat et du travail contraint (cas particulier de l'empire colonial portugais).
Conceptualisation
Nous éviterons résolument un énième débat sur la position institutionnelle des Églises face à l'esclavage. Ce qui sera traité, c'est la confrontation - ou la cohabitation - concrète avec l'esclavage. Que savent les missionnaires de leur environnement esclavagiste ? Comment l'apprennent-ils ? Comment se positionnent-ils ? Comment agissent-ils - ou pas ? Mêmes questionnements à propos de l'engagisme et des formes coloniales du travail forcé. Affrontements, médiations, malentendus ?
Sans ignorer les prises de position des Églises occidentales face à l’esclavage – sujet déjà largement abordé par d’autres colloques – celui du CREDIC entend s’attacher aux études de terrain. Comment se positionnent et pratiquent les congrégations et sociétés missionnaires pour combattre l’esclavage ou s’en accommoder ? Une différence existe-t-elle entre les conceptions et les pratiques catholiques et protestantes, à l’intérieur même des confessions (par ex. l’opposition entre réformés boers et missionnaires anglicans et protestants en Afrique du Sud) et selon les régions du monde ?
Si l’abolition de l’esclavage est l’un des fruits des Lumières, et si la colonisation se présente comme une alternative à l’esclavage, celui-ci se poursuit pendant la période coloniale sous de nouvelles formes : travail forcé, déplacement de personnes, code de l’indigénat, etc. Comment les congrégations et sociétés missionnaires comprennent-elles, s’adaptent-elles à ces évolutions ?
Langues de travail : français et anglais
Modalités de contributions
Les propositions de communication (accompagnées d’une courte notice biographique et d’un résumé) seront envoyées à Didier Galibert (galibertdidier@orange.fr) et Claire Kaczmarek (claire.kaczmarek@univ-artois.fr)
avant le 31 mars 2023.
Directeur·ices scientifiques
- Didier Galibert (LAM Sciences Po Bordeaux)
- Claire Kaczmarek (CREHS, IEFR, Université d’Artois)
Éléments de bibliographie
Aucun titre de synthèse sur le sujet. Quelques références sur la diversité des esclavages et du travail forcé. L’(in)action des missionnaires y reçoit quelques éclairages.
ALENCASTRO Luiz Felipe de, « Le versant brésilien de l'Atlantique-Sud : 1550-1850 », Annales, Histoire, Sciences Sociales, 2006/2, p.339-382
–––––––––––, O trato dos viventes: Formação do Brasil no Atlântico Sul, séculos XVI e XVII, São Paulo, Companhia das Letras, 2000, 544 p.
Centro de estudos africanos da Universidade do Porto (ed.), Trabalho Forçado Africano. O caminho de ida, Porto, Edições Humus, 2007, 202 p.
ALLINA Eric, Slavery by Any Other Name. African Life under Company Rule in Colonial Mozambique, Charlottesville & London, University of Virginia Press, 2012, xiii+255 p.
BARBIER-MOSIMANN Marie-Claude, Livingstone, 2016, Paris, Ellipses, 336 p.
-------------------------------------, Un Béarnais en Afrique australe ou l’extraordinaire destin d’Eugène Casalis, 2012, Paris, L’Harmattan, 300 p.
CAHEN Michel, « Slavery, Enslaved Labour and Forced Labour in Mozambique », Portuguese Studies Review, 21 (1), 2013, p. 253-265
CLARENCE-SMITH William Gervase, Islam and the Abolition of Slavery, Oxford, Oxford University Press, 2006, 293 p.
COQUERY-VIDROVITCH Catherine et MESNARD Éric, Être esclave. Afrique – Amériques, XVe-XIXe siècle, 2013, Paris, Éditions La Découverte, 329 p.
DIREITO Bárbara, Terra e Colonialismo em Moçambique, 1892-1942, Lisbonne, Imprensa de Ciências Sociais, 2020, 306 p.
DORIGNY Marcel et GAINOT Bernard, Atlas des esclavages. De l’Antiquité à nos jours, 2013, Paris, Éditions Autrement, 96 p.
FLORY Céline , De l'esclavage à la liberté forcée. Histoire des travailleurs africains engagés dans la Caraïbe française au XIXe siècle, 2015, Paris, Karthala, 456 p.
ISMARD Paulin (dir.), ROSSI Benedetta et VIDAL Cécile (coord.), Les mondes de l’esclavage. Une histoire comparée, 2021, Paris, Éditions du Seuil, 1153 p.
MAESTRI Edmond (éd.), Esclavage et abolitions dans l'océan Indien (1723–1860), 2002, Paris, L’Harmattan-Université de La Réunion, 458 p.
MASTERTON WADDELL Hope, Twenty-Nine Years in the West Indies and Central Africa: A Review of Missionary Work and Adventure, 1829–1858, 2010, Cambridge, Cambridge University Press (Cambridge Library Collection - Slavery and Abolition) Reissue Edition, 708 p.
MAXWELL David, Freed Slaves, Missionaries, and Respectability: the Expansion of the Christian Frontier
from Angola to Belgian Congo, 2013, The Journal of African History, 54(1), Cambridge University Press, p.
79-102.
MONTEIRO José Pedro Pinto, Portugal e a Questão do Trabalho Forçado. Um Império Sob Escrutínio
(1944-1962), Lisbonne, Edições 70, 2018, 404 p.
MORIER-GENOUD Eric, Catholicism and the Making
of Politics in Central Mozambique, 1940-1986, Rochester/Woodbridge, University of Rochester Press/Boydell & Brewer, 2019, 264 p.
PETRE-GRENOUILLEAU Olivier, Qu’est-ce que l’esclavage ? Une histoire globale, 2014, Paris, Gallimard, 501 p.
------------------------------------------- (dir.), Dictionnaire des esclavages, 2010, Paris, Larousse, 575 p.
-------------------------------------------, Les traites négrières. Essai d’histoire globale, 2004, Paris, Gallimard, 468 p.
RAFIDINARIVO Christiane, Empreintes de la servitude dans les sociétés de l’océan Indien. Métamorphoses et permanences, 2009, Paris, Karthala, 237 p.
RAISON-JOURDE Françoise, Bible et pouvoir à Madagascar. Invention d’une identité chrétienne et construction de l’État, 1991, Paris, Karthala, 848 p.
RENAULT François, Libération d’esclaves et nouvelle servitude, 1977, Abidjan, Les nouvelles éditions africaines, 237 p.
TINKER H, A New System of Slavery: The Export of Indian Labour Overseas 1830–1920, 1974, London, Oxford University Press, 432 p.
TURNER Mary, Slaves and Missionaries: The Disintegration of Jamaican Slave Society, 1787-1834, 1998, Kington, University Press of the West Indies, 236 p.
ZORN Jean-François, Le grand siècle d’une mission protestante. La Mission de Paris de 1822 à 1914, 2012, Paris, Karthala, 791 p.
-------------------------- « L'étrange destin de l'abolition de l'esclavage », Autres Temps. Les cahiers du christianisme social. 1989, n° 22, p. 54-63.
Note
[1] Josiah Wedgewood reprend le dessin du sceau de la Society for Effecting the Abolition od the Slave Trade. Ce camée est porté durant la campagne en faveur de l’abolition de la traite et de l’esclavage en Grande-Bretagne et en Amérique du Nord.
28-31 August 2023 | La Maison Diocésaine and The University of Artois (CREHS and IEFR)
Argument
Defining missionary practices in the context of slavery and emancipation
Missionary practices will be studied in three possible contexts :
Slaves in the European colonies:
- To what extent did missionaries—based on their experience—participate in, influence controversies? Conversely, were they influenced?
- What was the modus operandi on housings (missions dedicated to “Black” people)?
- What were the initiatives developed for gradual emancipation (Mana in French Guyana for instance)?
- To what extent did they commit to immediate and unconditional abolition?
- Given the large literature regarding those aspects, a comparison between Catholic and Protestant missionaries will be envisaged.
Slaves and the “Arab” trafficking:
If missionaries turned out to commonly denounce the trade, one could wonder how they participated in the fight against the “Arab” traders: the acts of liberation through redemption or an aid to the captives; the so-called “villages de liberté”. Here again, given the abundant literature, the objective would be mainly to compare mission stations.
Slaves in other non-colonised territories: facing local powers, the dilemma of condamning slavery and slave trade (at the risk of condamning the mission) / fatalism (at the expense of a major denial), situations of working misunderstanding. This field is not as well documented.
After abolition and slave trade had been officially abolished, the issue became more complex as there were new types of forced displacement of workers: indentured labour, coolie trade, blackbirding. However, it is not possible to address the various types of servitude (domestic slavery) which occurred in the aftermaths of the abolition. The following topics should be discussed:
- “Domestic" and "native" slaves: once abolition had triumphed, were slaves a favourite target or even a priority for the mission and for what purpose? What was the status of servants in the mission stations?
- Indentured labourers recruited for a fixed term:
Having be given their consent, indentured labourers nonetheless often fell under a trade in disguise and were subjected to living conditions that strictly limited their individual freedom. India was the most studied country (coolie trade) but Africa, Madagascar, Vietnam, China (especially South America such as Peru) were also prone to trafficking. As for the Africans, there was a highly contested recourse to prior redemption. Little is known about the attitude of the missionaries to that trade which soon verged on crypto-trafficking. Even less is known about the missionaries' initiatives to protect, help, emancipate and convert these populations on the plantations.
- Indentured or raided labourers at the service of colonial economies:
It is not so much about dwelling on forced labour (that would be too vast and ambitious a study) as the manner the missions acted to facilitate, criticise or supervise the displacement of populations with a view to the development of a region (Office du Niger or Cambodia; Tamils in Sri Lanka). Were they taking that aspect into account? What did they do?
- One could also look at the populations transferred to the mother country during the two world wars for agriculture (Camargue rice) and working in factories. Missionaries seemed to have played a role in convincing Catholic “natives”. Did they participate in recruiting workers in the countries of original departure?
Chronological framework
It is appropriate to limit this immense subject. The CREDIC General Assembly opted for a periodisation starting with the coinciding events: the great rise of European abolitionism and missionary involvement in a variety of non-European slave societies: missionary and planter societies (the Americas, Indian Ocean, Australia and Fiji), missionaries and slavery in Africa and Madagascar. The period then moves on to indentured and forced labour in colonial contexts. It ends with the end of the Code of Indigenous Status and forced labour (particular case of the Portuguese colonial empire).
Conceptualization
Another discussion on the institutional position of the churches in relation to slavery will be resolutely avoided. What will be analysed is the concrete confrontation —or cohabitation— with slavery. What did missionaries know about their slave environment? How did they learn about it? How did they take a stand? How did they act–or not? Same questions as far as indentured labour and the colonial forms of forced labour were concerned. Were there confrontations, mediations and misunderstandings?
While it may be possible to take into account the views of Western Churches on slavery—a subject that has already been widely addressed in other conferences—this coming CREDIC conference will focus on field studies. How did missionary congregations and societies take a stand and work to combat slavery or adapt to it? Did Catholics and Protestants have different conceptions and practices, even within denominations (e.g. the opposition between Boer Reformers and Anglicans and Protestant missionaries in South Africa)? Did their approach and practice vary according to the location?
Although the abolition of slavery could be, among other things, the fruit of the Enlightenment and colonisation was likely to be regarded as an alternative to slavery, slavery kept existing while changing shapes during the colonial period: forced labour, displacement of people, the code of indigénat, etc. How did the congregations and missionary societies understand and adapt to the changes?
Working languages: French and English
Submission guidelines
Abstracts (with a short biographical note) are to be sent to Dr. Didier Galibert (galibertdidier@orange.fr) and Dr. Claire Kaczmarek (claire.kaczmarek@univ-artois.fr)
by 31st March 2023.
Scientific Directors
- Dr. Didier Galibert (LAM Sciences Po Bordeaux)
- Dr. Claire Kaczmarek (CREHS, IEFR, The University of Artois, Arras)
Some bibliography
No summary work on the subject. A few introductory references on the diversity of slavery. The (in)action of missionaries is given some light.
ALENCASTRO Luiz Felipe de, « Le versant brésilien de l'Atlantique-Sud : 1550-1850 », Annales, Histoire, Sciences Sociales, 2006/2, p.339-382
–––––––––––, O trato dos viventes: Formação do Brasil no Atlântico Sul, séculos XVI e XVII, São Paulo, Companhia das Letras, 2000, 544 p.
Centro de estudos africanos da Universidade do Porto (ed.), Trabalho Forçado Africano. O caminho de ida, Porto, Edições Humus, 2007, 202 p.
ALLINA Eric, Slavery by Any Other Name. African Life under Company Rule in Colonial Mozambique, Charlottesville & London, University of Virginia Press, 2012, xiii+255 p.
BARBIER-MOSIMANN Marie-Claude, Livingstone, 2016, Paris, Ellipses, 336 p.
-------------------------------------, Un Béarnais en Afrique australe ou l'extraordinaire destin d'Eugène Casalis, 2012, Paris, L'Harmattan, 300 p.
CAHEN Michel, « Slavery, Enslaved Labour and Forced Labour in Mozambique », Portuguese Studies Review, 21 (1), 2013, p. 253-265
CLARENCE-SMITH William Gervase, Islam and the Abolition of Slavery, Oxford, Oxford University Press, 2006, 293 p.
COQUERY-VIDROVITCH Catherine and MESNARD Éric, Être esclave. Afrique - Amériques, XVe-XIXe siècle, 2013, Paris, Éditions La Découverte, 329 p.
DIREITO Bárbara, Terra e Colonialismo em Moçambique, 1892-1942, Lisbonne, Imprensa de Ciências Sociais, 2020, 306 p.
DORIGNY Marcel and GAINOT Bernard, Atlas des esclavages. De l'Antiquité à nos jours, 2013, Paris, Éditions Autrement, 96 p.
FLORY Céline , De l'esclavage à la liberté forcée. Histoire des travailleurs africains engagés dans la Caraïbe française au XIXe siècle, 2015, Paris, Karthala, 456 p.
ISMARD Paulin (dir.), ROSSI Benedetta and VIDAL Cécile (coord.), Les mondes de l'esclavage. Une histoire comparée, 2021, Paris, Éditions du Seuil, 1153 p.
MAESTRI Edmond (ed.), Esclavage et abolitions dans l'océan Indien (1723-1860), 2002, Paris, L'Harmattan-Université de La Réunion, 458 p.
MASTERTON WADDELL Hope, Twenty-Nine Years in the West Indies and Central Africa: A Review of Missionary Work and Adventure, 1829–1858, 2010, Cambridge, Cambridge University Press (Cambridge Library Collection - Slavery and Abolition) Reissue Edition, 708 p.
MAXWELL David, Freed Slaves, Missionaries, and Respectability: the Expansion of the Christian Frontier from Angola to Belgian Congo, 2013, The Journal of African History, 54(1), Cambridge University Press, pp. 79-102.
MONTEIRO José Pedro Pinto, Portugal e a Questão do Trabalho Forçado. Um Império Sob Escrutínio
(1944-1962), Lisbonne, Edições 70, 2018, 404 p.
MORIER-GENOUD, Eric, Catholicism and the Making
of Politics in Central Mozambique, 1940-1986, Rochester/Woodbridge, University of Rochester Press/Boydell & Brewer, 2019, 264 p.
PETRE-GRENOUILLEAU Olivier, What is slavery? Une histoire globale, 2014, Paris, Gallimard, 501 p.
------------------------------------------- (ed.), Dictionnaire des esclavages, 2010, Paris, Larousse, 575 p.
-------------------------------------------, Les traites négrières. Essai d'histoire globale, 2004, Paris, Gallimard, 468 p.
RAFIDINARIVO Christiane, Empreintes de la servitude dans les sociétés de l'océan Indien. Métamorphoses et permanences, 2009, Paris, Karthala, 237 p.
RAISON-JOURDE Françoise, Bible et pouvoir à Madagascar. Invention d'une identité chrétienne et construction de l'État, 1991, Paris, Karthala, 848 p.
RENAULT François, Libération d'esclaves et nouvelle servitude, 1977, Abidjan, Les nouvelles éditions africaines, 237 p.
TINKER H, A New System of Slavery: The Export of Indian Labour Overseas 1830-1920, 1974, London, Oxford University Press, 432 pp.
TURNER Mary, Slaves and Missionaries: The Disintegration of Jamaican Slave Society, 1787-1834, 1998, Kington, University Press of the West Indies, 236 pp.
ZORN Jean-François, Le grand siècle d'une mission protestante. La Mission de Paris de 1822 à 1914, 2012, Paris, Karthala, 791 p.
-------------------------- "The strange destiny of the abolition of slavery", Autres Temps. Les cahiers du christianisme social. 1989, n° 22, p. 54-63.
28-31 de agosto de 2023 | Maison Diocésaine y Universidad de Artois (CREHS y IEFR)
Argumentos
Definir las prácticas misioneras en el contexto de la esclavitud y la emancipación
Las prácticas misioneras se considerarán en tres posibles situaciones:
- Esclavos en las colonias europeas: medida en que los misioneros, a partir de su experiencia, participaron en las controversias, influyeron en ellas o se vieron influidos por ellas; modos de intervención en los hogares ("misiones negras"); iniciativas de emancipación gradual (Mana en Guayana Francesa por ejemplo); compromiso con la abolición inmediata e incondicional. No se añadirá nada muy nuevo a estos aspectos, pero puede permitir una comparación entre los misioneros católicos y protestantes.
- Esclavos vinculados al comercio « árabe » : si la denuncia es unánime, de qué forma participaron los misioneros en la lucha contra los comerciantes "árabes"; acciones de liberación mediante la redención o la ayuda a los cautivos; los llamados pueblos de libertad. También en este caso, dada la abundante bibliografía existente, el objetivo sería principalmente comparar.
- Esclavos en otros territorios no colonizados: frente a los poderes locales, el dilema denuncia (a riesgo de condenar la misión) / dimisión (al precio de una importante renegación), situaciones de incomprensión operativa. Este campo está menos documentado.
Las cosas se complicaron en el siglo XX, con nuevas formas de desplazamiento forzoso de trabajadores, engagisme, coolie trade, blackbirding. Pero no es posible abordar todas las formas de servidumbre que se perpetuaron (esclavitud doméstica) o que aparecieron tras la abolición. Parece razonable elegir entre :
- Esclavos "domésticos" e "indígenas": ¿son un objetivo privilegiado, o incluso una prioridad para la misión, una vez triunfe la abolición, y con qué fin? ¿Cuál era la situación de los sirvientes en las misiones?
- Trabajadores en régimen de servidumbre, por tiempo determinado. Se supone que han dado su consentimiento, pero a menudo caen en un comercio encubierto y son sometidos a condiciones de vida que limitan estrictamente su libertad individual. Los indios (India) son los más estudiados (tráfico de coolies), pero África, Madagascar, Vietnam, China (sobre todo hacia Sudamérica : Perú) también fueron objeto de estos tráficos, con el recurso muy discutido para los africanos de la redención previa. Poco se sabe de la actitud de los misioneros ante este comercio, que pronto fue acusado de criptotráfico. Poco más se sabe sobre las iniciativas de los misioneros para proteger, ayudar, emancipar y convertir a estas poblaciones en las plantaciones.
- Trabajadores desplazados al servicio de las economías coloniales. No se trata tanto de detenerse en el trabajo forzado (eso sería demasiado vasto y ambicioso) como en la forma en que las misiones actúan para facilitar, criticar o supervisar el desplazamiento de poblaciones con vistas al desarrollo de una región (Office du Niger o Camboya; tamiles en Sri Lanka). ¿Están prestando atención? ¿A qué se dedican?
- También se podría incluir a las poblaciones trasladadas a las metrópolis durante las dos guerras mundiales para cultivar (arroz de Camargo), trabajar en las fábricas. Los misioneros parecen haber desempeñado un papel a la hora de convencer a los "nativos" católicos. ¿Participaron en la contratación de trabajadores en los países de salida?
Marco cronológico
Conviene acotar este inmenso tema. La Asamblea General del CREDIC eligió una periodización que comienza con la concomitancia del gran auge del abolicionismo europeo y la implicación misionera en diversas sociedades esclavistas no europeas: misioneros y sociedades plantadoras (América, Oceano Índico, Australia, Fiyi), misioneros y esclavitud en África y Madagascar. A continuación se aborda el engagisme y el trabajo forzoso en situaciones coloniales. Termina con el fin del estatuto indígeno y del trabajo forzado (caso particular del imperio colonial portugués).
Conceptualización
Evitaremos resueltamente otro debate sobre la posición institucional de las iglesias en relación con la esclavitud. Lo que se discutirá es la confrontación concreta -o la cohabitación- con la esclavitud. ¿Qué saben los misioneros de su entorno esclavista? ¿Cómo se enteran? ¿Cómo se posicionan? ¿Cómo actúan, o no? Las mismas preguntas se plantean en relación con el engagisme y las formas coloniales de trabajo forzado. ¿Confrontaciones, mediaciones, malentendidos?
Sin ignorar las posiciones adoptadas por las iglesias occidentales en relación con la esclavitud -tema que ya ha sido ampliamente abordado por otras conferencias-, la conferencia del CREDIC se centrará en estudios de campo. ¿Cómo se posicionan y practican las congregaciones y sociedades misioneras para combatir o acomodarse a la esclavitud? ¿Existe alguna diferencia entre las concepciones y prácticas católicas y protestantes, e incluso dentro de las denominaciones (por ejemplo, la oposición entre los reformados bóer y los misioneros anglicanos y protestantes en Sudáfrica), según la región del mundo?
Si la abolición de la esclavitud es uno de los frutos de la Ilustración, y si la colonización se presenta como una alternativa a la esclavitud, esta última continúa durante el periodo colonial bajo nuevas formas: trabajo forzado, desplazamiento de personas, código de indigénat, etc. ¿Cómo entendieron y se adaptaron a estos cambios las congregaciones y las sociedades misioneras?
Idiomas de trabajo: francés e inglés
Modalidades de proposiciones de ponencias
Enviar las propuestas de ponencia con título, resumen y una corta noticia biográfica a Didier Galibert (galibertdidier@orange.fr) y Claire Kaczmarek (claire.kaczmarek@univ-artois.fr)
antes del 31 de marzo de 2023.
Directores científicos
- Didier Galibert (LAM Sciences Po Bordeaux)
- Claire Kaczmarek (CREHS, IEFR, Universidad de Artois)
Elementos bibliográficos
Ningún título resumido sobre el tema. Algunas referencias introductorias sobre la diversidad de la esclavitud. La (in)acción de los misioneros recibe cierta luz.
ALENCASTRO Luiz Felipe de, « Le versant brésilien de l'Atlantique-Sud : 1550-1850 », Annales, Histoire, Sciences Sociales, 2006/2, p.339-382
–––––––––––, O trato dos viventes: Formação do Brasil no Atlântico Sul, séculos XVI e XVII, São Paulo, Companhia das Letras, 2000, 544 p.
Centro de estudos africanos da Universidade do Porto (ed.), Trabalho Forçado Africano. O caminho de ida, Porto, Edições Humus, 2007, 202 p.
ALLINA Eric, Slavery by Any Other Name. African Life under Company Rule in Colonial Mozambique, Charlottesville & London, University of Virginia Press, 2012, xiii+255 p.
BARBIER-MOSIMANN Marie-Claude, Livingstone, 2016, París, Ellipses, 336 p.
-------------------------------------, Un Béarnais en Afrique australe ou l'extraordinaire destin d'Eugène Casalis, 2012, París, L'Harmattan, 300 p.
CAHEN Michel, « Slavery, Enslaved Labour and Forced Labour in Mozambique », Portuguese Studies Review, 21 (1), 2013, p. 253-265
CLARENCE-SMITH William Gervase, Islam and the Abolition of Slavery, Oxford, Oxford University Press, 2006, 293 p.
COQUERY-VIDROVITCH Catherine y MESNARD Éric, Être esclave. Afrique - Amériques, XVe-XIXe siècle, 2013, París, Éditions La Découverte, 329 p.
DIREITO Bárbara, Terra e Colonialismo em Moçambique, 1892-1942, Lisbonne, Imprensa de Ciências Sociais, 2020, 306 p.
DORIGNY Marcel y GAINOT Bernard, Atlas des esclavages. De l'Antiquité à nos jours, 2013, París, Éditions Autrement, 96 p.
FLORY Céline , De l'esclavage à la liberté forcée. Histoire des travailleurs africains engagés dans la Caraïbe française au XIXe siècle, 2015, París, Karthala, 456 p.
ISMARD Paulin (dir.), ROSSI Benedetta y VIDAL Cécile (coord.), Les mondes de l'esclavage. Une histoire comparée, 2021, París, Éditions du Seuil, 1153 p.
MAESTRI Edmond (ed.), Esclavage et abolitions dans l'océan Indien (1723-1860), 2002, París, L'Harmattan-Université de La Réunion, 458 p.
MASTERTON WADDELL Hope, Twenty-Nine Years in the West Indies and Central Africa: A Review of Missionary Work and Adventure, 1829–1858, 2010, Cambridge, Cambridge University Press (Cambridge Library Collection - Slavery and Abolition) Reissue Edition, 708 p.
MAXWELL David, Freed Slaves, Missionaries, and Respectability: the Expansion of the Christian Frontier from Angola to Belgian Congo, 2013, The Journal of African History, 54(1), Cambridge University Press, pp. 79-102.
MONTEIRO José Pedro Pinto, Portugal e a Questão do Trabalho Forçado. Um Império Sob Escrutínio
(1944-1962), Lisbonne, Edições 70, 2018, 404 p.
MORIER-GENOUD, Eric, Catholicism and the Making
of Politics in Central Mozambique, 1940-1986, Rochester/Woodbridge, University of Rochester Press/Boydell & Brewer, 2019, 264 p.
PETRE-GRENOUILLEAU Olivier, Qu’est-ce que l’esclavage ? Une histoire globale, 2014, París, Gallimard, 501 p.
------------------------------------------- (ed.), Dictionnaire des esclavages, 2010, París, Larousse, 575 p.
-------------------------------------------, Les traites négrières. Essai d'histoire globale, 2004, París, Gallimard, 468 p.
RAFIDINARIVO Christiane, Empreintes de la servitude dans les sociétés de l'océan Indien. Métamorphoses et permanences, 2009, París, Karthala, 237 p.
RAISON-JOURDE Françoise, Bible et pouvoir à Madagascar. Invention d'une identité chrétienne et construction de l'État, 1991, París, Karthala, 848 p.
RENAULT François, Libération d'esclaves et nouvelle servitude, 1977, Abiyán, Les nouvelles éditions africaines, 237 p.
TINKER H, A New System of Slavery: The Export of Indian Labour Overseas 1830-1920, 1974, Londres, Oxford University Press, 432 pp.
TURNER Mary, Slaves and Missionaries: The Disintegration of Jamaican Slave Society, 1787-1834, 1998, Kington, University Press of the West Indies, 236 pp.
ZORN Jean-François, Le grand siècle d'une mission protestante. La Mission de Paris de 1822 à 1914, 2012, París, Karthala, 791 p.
-------------------------- "L’étrange destin de l’abolition de l’esclavage", Autres Temps. Les cahiers du christianisme social. 1989, n° 22, p. 54-63.
28-31 de Agosto de 2023 | Maison Diocésaine e Universidade de Artois (CREHS e IEFR)
Apresentação
Definição de práticas missionárias no contexto da escravatura e da emancipação
As práticas missionárias serão consideradas em três situações possíveis:
- Escravos nas colónias europeias: em que medida os missionários, com base na sua experiência, participaram, influenciaram ou foram influenciados por controvérsias; modos de intervenção nos lares ("missões negras"); iniciativas para a emancipação gradual (Mana na Guiana Francesa por exemplo); compromisso para a abolição imediata e incondicional. Nada de muito novo será acrescentado a estes aspectos, mas pode permitir uma comparação entre os missionários católicos e protestantes.
- Escravos ligados ao comércio "árabe": se a denúncia é unânime, de que forma participaram os missionários na luta contra os comerciantes "árabes"; acções de libertação através da redenção ou ajuda aos cativos; as chamadas aldeias da liberdade. Também aqui, dada a abundante literatura, o objectivo seria principalmente o de comparar.
- Escravos em outros territórios não colonizados: face aos poderes locais, o dilema da denúncia (com o risco de condenar a missão) / demissão (à custa de uma negação importante), situações de mal-entendido operacional. Este campo está menos documentado.
As coisas tornaram-se mais complicadas no século XX com novas formas de deslocação forçada de trabalhadores, engagisme, coolie trade, blackbirding. Mas não é possível abordar todas as formas de servidão que foram perpetuadas (escravatura doméstica) ou que surgiram após a abolição. Parece razoável escolher entre :
- Escravos "domésticos" e "indígenas": são eles um alvo privilegiado, ou mesmo uma prioridade para a missão, uma vez que a abolição triunfa, e para que fim? Qual era o estatuto dos criados nas missões?
- Trabalhadores assalariados, por um período fixo. Supõe-se que tenham dado o seu consentimento, mas muitas vezes estão sob um comércio disfarçado e estão sujeitos a condições de vida que limitam estritamente a sua liberdade individual. Os índios são os mais estudados (comércio de coolie), mas África, Madagáscar, Vietname, China (especialmente para a América do Sul: Peru) foram também objecto destes tráfegos, sendo para os africanos o recurso altamente contestado à redenção prévia. Pouco se sabe sobre a atitude dos missionários em relação a este ofício, que foi logo acusado de ser tráfico criptográfico. Pouco mais se sabe sobre as iniciativas dos missionários para proteger, ajudar, emancipar e converter estas populações nas plantações.
- Trabalhadores deslocados ao serviço das economias coloniais. Não é tanto uma questão de se deter no trabalho forçado (que seria demasiado vasto e ambicioso), mas na forma como as missões agem para facilitar, criticar ou supervisionar a deslocação de populações com vista ao desenvolvimento de uma região (Office du Niger ou Camboja; Tamils no Sri Lanka). Estão a prestar atenção? O que é que eles fazem?
- Poder-se-ia também incluir as populações transferidas para as metrópoles durante as duas guerras mundiais para cultivar (arroz Camargue), trabalhar em fábricas. Os missionários parecem ter desempenhado um papel no convencimento dos 'nativos' católicos. Participaram no recrutamento de trabalhadores nos países de partida?
Enquadramento Cronológico
É apropriado limitar este imenso assunto. A Assembleia Geral CREDIC escolheu uma periodização começando com a concomitância do grande aumento do abolicionismo europeu e do envolvimento missionário numa variedade de sociedades esclavagistas não europeias: missionários e sociedades de plantadores (Américas, Oceano Índico, Austrália, Fiji), missionários e escravatura em África e Madagáscar. O período passa então para o engajamento e o trabalho forçado em situações coloniais. Termina com o fim da indigeneidade e do trabalho forçado (caso particular do império colonial português).
Conceptualização
Evitaremos resolutamente mais um debate sobre a posição institucional das igrejas em relação à escravatura. O que será discutido é o confronto concreto - ou coabitação - com a escravatura. O que sabem os missionários sobre o seu ambiente escravo? Como é que aprendem sobre isso? Como é que eles se posicionam? Como é que agem - ou não? As mesmas questões são colocadas em relação ao noivado e às formas coloniais de trabalho forçado. Confrontos, mediações, mal-entendidos?
Sem ignorar as posições tomadas pelas Igrejas Ocidentais em relação à escravatura - um assunto que já foi amplamente abordado por outras conferências - a conferência CREDIC irá concentrar-se nos estudos de campo. Como é que as congregações e sociedades missionárias se posicionam e se praticam a fim de combater ou acomodar a escravatura? Existe alguma diferença entre as concepções e práticas católicas e protestantes, e mesmo dentro das denominações (por exemplo, a oposição entre missionários bôeres reformados e missionários anglicanos e protestantes na África do Sul), dependendo da região do mundo?
Se a abolição da escravatura é um dos frutos do Iluminismo, e se a colonização é apresentada como uma alternativa à escravatura, esta continua durante o período colonial sob novas formas: trabalho forçado, deslocação de pessoas, o código do indigenato, etc. Como é que as congregações e as sociedades missionárias compreenderam e se adaptaram a estas mudanças?
Línguas de trabalho: francês e inglês
Submissão de propostas
As propostas de comunicações devem ser enviadas com um título, um resumo e uma breve nota biográfica a Didier Galibert (galibertdidier@orange.fr) e Claire Kaczmarek (claire.kaczmarek@univ-artois.fr)
antes de 31 de Março de 2023.
Directores Científicos
- Didier Galibert (LAM Sciences Po Bordeaux)
- Claire Kaczmarek (CREHS, IEFR, Universidade de Artois)
Elementos de uma bibliografia
Nenhum título resumido sobre o assunto. Algumas referências introdutórias sobre a diversidade da escravatura. A (in)acção dos missionários recebe alguma luz.
ALENCASTRO Luiz Felipe de, « Le versant brésilien de l'Atlantique-Sud : 1550-1850 », Annales, Histoire, Sciences Sociales, 2006/2, p.339-382
–––––––––––, O trato dos viventes: Formação do Brasil no Atlântico Sul, séculos XVI e XVII, São Paulo, Companhia das Letras, 2000, 544 p.
Centro de estudos africanos da Universidade do Porto (ed.), Trabalho Forçado Africano. O caminho de ida, Porto, Edições Humus, 2007, 202 p.
ALLINA Eric, Slavery by Any Other Name. African Life under Company Rule in Colonial Mozambique, Charlottesville & London, University of Virginia Press, 2012, xiii+255 p.
BARBIER-MOSIMANN Marie-Claude, Livingstone, 2016, Paris, Ellipses, 336 p.
–––––––––––, Un Béarnais en Afrique australe ou l’extraordinaire destin d’Eugène Casalis, 2012, Paris, L’Harmattan, 300 p.
CAHEN Michel, « Slavery, Enslaved Labour and Forced Labour in Mozambique », Portuguese Studies Review, 21 (1), 2013, p. 253-265
CLARENCE-SMITH William Gervase, Islam and the Abolition of Slavery, Oxford, Oxford University Press, 2006, 293 p.
COQUERY-VIDROVITCH Catherine et MESNARD Éric, Être esclave. Afrique – Amériques, XVe-XIXe siècle, 2013, Paris, Éditions La Découverte, 329 p.
DIREITO Bárbara, Terra e Colonialismo em Moçambique, 1892-1942, Lisbonne, Imprensa de Ciências Sociais, 2020, 306 p.
DORIGNY Marcel et GAINOT Bernard, Atlas des esclavages. De l’Antiquité à nos jours, 2013, Paris, Éditions Autrement, 96 p.
FLORY Céline , De l'esclavage à la liberté forcée. Histoire des travailleurs africains engagés dans la Caraïbe française au XIXe siècle, 2015, Paris, Karthala, 456 p.
ISMARD Paulin (dir.), ROSSI Benedetta et VIDAL Cécile (coord.), Les mondes de l’esclavage. Une histoire comparée, 2021, Paris, Éditions du Seuil, 1153 p.
MAESTRI Edmond (éd.), Esclavage et abolitions dans l'océan Indien (1723–1860), 2002, Paris, L’Harmattan-Université de La Réunion, 458 p.
MASTERTON WADDELL Hope, Twenty-Nine Years in the West Indies and Central Africa: A Review of Missionary Work and Adventure, 1829–1858, 2010, Cambridge, Cambridge University Press (Cambridge Library Collection - Slavery and Abolition) Reissue Edition, 708 p.
MAXWELL David, Freed Slaves, Missionaries, and Respectability: the Expansion of the Christian Frontier
from Angola to Belgian Congo, 2013, The Journal of African History, 54(1), Cambridge University Press, p.
79-102.
MONTEIRO José Pedro Pinto, Portugal e a Questão do Trabalho Forçado. Um Império Sob Escrutínio (1944-1962), Lisbonne, Edições 70, 2018, 404 p.
MORIER-GENOUD, Eric, Catholicism and the Making
of Politics in Central Mozambique, 1940-1986, Rochester/Woodbridge, University of Rochester Press/Boydell & Brewer, 2019, 264 p.
PETRE-GRENOUILLEAU Olivier, Qu’est-ce que l’esclavage ? Une histoire globale, 2014, Paris, Gallimard, 501 p.
–––––––––––, (dir.), Dictionnaire des esclavages, 2010, Paris, Larousse, 575 p.
–––––––––––, Les traites négrières. Essai d’histoire globale, 2004, Paris, Gallimard, 468 p.
RAFIDINARIVO Christiane, Empreintes de la servitude dans les sociétés de l’océan Indien. Métamorphoses et permanences, 2009, Paris, Karthala, 237 p.
RAISON-JOURDE Françoise, Bible et pouvoir à Madagascar. Invention d’une identité chrétienne et construction de l’État, 1991, Paris, Karthala, 848 p.
RENAULT François, Libération d’esclaves et nouvelle servitude, 1977, Abidjan, Les nouvelles éditions africaines, 237 p.
SANTOS Patrícia Teixeira & Suresh Kumar, Faith, War, and Slavery A History of the Colonial Conquest of Sudan (1881-1898), Delhi, University of Delhi et São Paulo: Editora Unifesp, 2021, 284 p.
TINKER H, A New System of Slavery: The Export of Indian Labour Overseas 1830–1920, 1974, London, Oxford University Press, 432 p.
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–––––––––––, « L'étrange destin de l'abolition de l'esclavage », Autres Temps. Les Cahiers du christianisme social. 1989, n° 22, p. 54-63.