HomeTerritoires en transition. Habitat, vieillissement et espaces de vie
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Published on Monday, February 27, 2023

Abstract

Le colloque souhaite porter l’attention sur l’évolution des formes architecturales et urbaines, ainsi que des pratiques du projet spatial, face aux enjeux du vieillissement démographique. L’augmentation de la part des personnes de plus de 60 ans ou de celles appartenant au grand âge, mais également le vieillissement sans précédent de la population en âge d’activité, nous amènent à interroger les effets du baby-boom et des tensions générationnelles qui traversent la production de l’habitat et les politiques publiques dans le domaine de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire. Il convient de tenir compte du renouvellement des systèmes d’acteurs, des normes et des différents modes d’appropriation des espaces par les habitants. Quels changements majeurs entraîne la transition démographique dans la qualité de vie des populations en milieu urbain ou rural, avec quelles implications pour l’environnement bâti et aménagé, sa conception et ses usages ?

Announcement

Argumentaire

Une fois la transition démographique marquée par la croissance de la population humaine accomplie en Europe, la tendance au vieillissement s’accélère. Depuis les années 1970, elle va de pair avec la montée des préoccupations socio-écologiques. Quels changements majeurs entraîne-t-elle dans la qualité de vie des populations en milieu urbain ou rural, avec quelles implications pour l’environnement bâti et aménagé, sa conception et ses usages ?

Le colloque souhaite porter l’attention sur l’évolution des formes architecturales et urbaines et les pratiques de projet face aux enjeux démographiques contemporains. L’augmentation de la part des personnes de plus de 60 ans ou de celles appartenant au grand âge, mais également le vieillissement sans précédent de la population en âge d’activité, nous amènent à interroger les effets du baby-boom et des tensions générationnelles qui traversent la production de l’habitat à différentes échelles. Il convient de tenir compte du renouvellement des systèmes d’acteurs, des normes et différents modes d’appropriation des espaces.

Avec l’importante avancée en âge, les rapports à soi, à l’autre, ainsi qu’à l’environnement bâti se voient modifiés. Ils font apparaître des distances, des rythmes et des seuils hétérogènes qui mettent à l’épreuve, transforment l’existant. Comment la conception architecturale, urbaine et paysagère se saisit-elle de ces données, intègre-t-elle ces changements de pratiques et de perceptions de lieux par les habitants ? Quels sont les processus d’ancrage des personnes âgées et comment sont-ils pris en compte par les différentes approches d’aménagement de l’espace ? De quelle manière l’évolution des politiques sociales du logement et du vieillissement répond-elle aux vulnérabilités démographiques des territoires ?

Axes thématiques

Les contributions au colloque sont attendues selon trois axes de réflexion.

Axe 1 - Adaptation et évolutivité de l’habitat par rapport aux différentes étapes du cycle de vie humain

Le premier axe traitera de l’adaptation et de l’évolutivité de l’habitat par rapport aux différentes étapes du cycle de vie humain, et plus particulièrement de la vieillesse. En premier lieu, elle sera entendue ici comme expérience corporelle et filiation, puis comme construction et représentation sociale. Il s’agira d’interroger la capacité de transformation des différentes formes et typologies architecturales avec l’avancée importante en âge et au regard de la constitution d’un « chez soi ».

La réflexion sera engagée autour de la question du confort du logement – un des impératifs majeurs de la production architecturale du XXe siècle1 – et du bien-être des habitants, en passant par les différentes formes d’appropriation des espaces à l’échelle domestique. Le soin apporté à l’habitation, aux lieux qui vieillissent en même temps que les personnes qui les peuplent, ne fera pas fi de leur état, statut ou mode d’occupation.

Le corps humain étant lui-même un « lieu d’articulation entre perception et tendance motrice »2, l’appropriation des espaces par le sujet corporel devient une condition d’ancrage physique, mental, affectif, ainsi qu’un vecteur d’identité personnelle3. Le vieillissement du corps, généralement apparenté au déclin et à la perte des capacités physiques et cognitives des individus, entraîne donc plusieurs changements dans son rapport à l’espace bâti. L’évolution de l’habitat par rapport à l’avancée importante en âge des personnes qui y résident se pose alors en enjeu à la fois spatial et social, individuel et collectif. Elle recoupe des besoins, intérêts et aspirations propres à la construction des formes bâties et au maintien d’un « chez-soi » où l’espace vécu est imprégné de valeurs et de significations personnelles et partagées4. Qu’il s’agisse d’habitat individuel, collectif, ou de divers types d’établissements « pour personnes âgées », on s’intéressera aux différentes modalités environnementales de « vivre ensemble » : par la structuration inconsciente de micro-espaces en leur sein au gré des habitudes ou des routines ; par l’émergence de configurations spatiales tangibles nées de situations d’interaction.

Pourront être discutés ici différents projets réalisés, significatifs quant aux figures de l’adaptabilité et de la flexibilité des logements5, par rapport à la partition des espaces selon l’âge, aux liens familiaux ou à l’autonomie individuelle des membres d’un ménage. La (re)définition des limites et des seuils entre la vie privée et la vie collective par les architectes sera abordée par rapport à la capacité des logements et des espaces partagés/collectifs à accueillir des usages différenciés et de modifier leur distribution interne. Cette capacité sera étudiée au regard de la réception immédiate et différée par leurs habitants.

Axe 2 - Conception et transformation des quartiers d’habitation au prisme du vieillissement et de l’évolution des espaces de vie de leurs habitants

Le second axe de réflexion abordera la question de la conception et de la transformation des quartiers d’habitation au prisme du vieillissement et de l’évolution des espaces de vie de leurs habitants. L’idée de quartier renvoie ici à une qualité des interactions sociales, vécue ou projetée, et à des activités économiques régulées par les rapports de proximité géographique et organisationnelle.

Les contributions pourront porter sur la conception et la réalisation de projets architecturaux et urbains – top down dans le cadre de la planification urbaine, bottom up dans le cadre de processus collaboratifs – et sur les principes d’organisation des espaces qui en découlent, de l’échelle de l’habitat à celle de la ville. D’une part, on pourra interroger la structuration des quartiers du point de vue des concepteurs : par exemple par le biais de l’« unité de voisinage », largement diffusée dans la deuxième moitié du XXe siècle6, ou par recours à d’autres concepts et outils urbanistiques plus récents. Comment le rapport entre différents groupes d’âge est-il pensé, négocié, projeté en vue d’une autonomie relative de ces ensembles ou d’une interdépendance avec d’autres formes et programmes architecturaux et urbains ? Quelles évolutions dans les modes d’agencements entre espaces privés intérieurs et extérieurs (jardins, cours), ou entre ces derniers et les espaces publics ? D’autre part, on pourra s’intéresser au processus même de projet et ses acteurs. Par exemple, les projets d’habitat partagé, groupé ou alternatif7, mono- ou inter-générationnel, réalisés depuis les années 1980, anticipent-ils autrement la prise en compte de l’avancée en âge des résidents ?

L’attention croissante accordée à la qualité de l’environnement bâti conduit à la redéfinition des centralités existantes au regard des rapports de proximité induits et du contexte de vieillissement. Quels sont les changements dans l’inscription spatiale des services et des équipements d’intérêt collectif pour accompagner l’avancement fort en âge des habitants en milieu urbain ou rural ? Comment l’aménagement des espaces publics évolue-t-il, alors que l’ordre de justification maintenant leur rôle dans la socialisation des différents âges semble perdurer ? Avec la décentralisation de l’urbanisme et l’objectif d’un développement urbain soutenable, en quoi la mixité fonctionnelle et sociale inférée aux ensembles construits procède-t-elle de l’« intégration des personnes âgées » à la ville ou d’un « bien vieillir »8 ?

On pourra interroger aussi la recomposition urbaine de différents quartiers – se référant ici soit à un « voisinage » anticipé ou régulé à l’échelle des ensembles bâtis, soit à un peuplement spontané, latent – au regard du « processus de déprise »9 qui s’y joue avec l’avancée importante en âge des habitants. Ce processus actif concerne la mise en œuvre de stratégies d’adaptation par les personnes âgées « de manière à conserver, aussi longtemps que possible, des engagements importants pour elles ». Quelles sont les formes d’attachement aux lieux, de captivité économique ou d’ancrage social qui en découle au niveau local ? Peuvent-elles être envisagées comme condition d’aménité pour les territoires, et si oui, selon quelles situations et configurations spatiales ?

Le postulat selon lequel « plus on vieillit, plus l’espace de vie se réduit »10 sera aussi mis en discussion dans la mesure où il semble véhiculer une représentation simplifiée du vieillissement non seulement dans sa dimension expérientielle, mais aussi sociale. Quelles évolutions des espaces de vie des retraités et comment pouvons nous en évaluer les impacts sur leur quartier de résidence principale ?

Axe 3 - Rapport entre vulnérabilité démographique et aménagement des territoires

Enfin, le troisième axe engagera une réflexion sur le rapport entre vulnérabilité démographique et aménagement des territoires en proposant de relire les politiques publiques à l’œuvre. Le nombre des projets de régénération urbaine ou de revitalisation rurale (du centre-bourg) ne cessent de s’accroître depuis le tournant du XXIe siècle. Ils traitent souvent de la décroissance économique et du déclin démographique de certains territoires, sans pour autant prendre en compte les caractéristiques et évolutions du grand âge, alors que celui-ci est souvent sur-représenté dans les processus de concertation et de participation. Ce paradoxe nous amène à interroger la fabrique des territoires et ses modalités de gouvernance, dans un contexte de vieillissement démographique, au prisme des politiques d’aménagement et des différentes formes d’engagement citoyen.

Des « politiques de la vieillesse » aux « politiques de l’autonomie » en France, les impacts sur la recomposition des territoires appellent à être requestionnés aussi bien dans leur dimension sociale que spatiale. Si les effets de la décentralisation et du redécoupage (en « bassin de santé », en « bassin gérontologiques ») impliquent un (re)déploiement des stratégies d’acteurs11, se manifestent-ils pour autant dans l’émergence des nouvelles pratiques d’aménagement et de planification ? Comment les « cultures de l’âge »12 – définies par rapport aux valeurs et normes partagées, aux droits et obligations qui y sont attachés dans d’autres pays et contextes – infléchissent la territorialisation des politiques du logement (social, en particulier) ? L’imbrication d’actions publiques et privées vise à réduire la vulnérabilité des territoires face au phénomène de vieillissement, mais agit-elle sur la dynamiques de répartition des différents types d’hébergement « pour personnes âgées » ? Quelles politiques foncières font face aux enjeux de transformation du parc d’établissements existant ?

Sur les mouvements de population « à la retraite » – choix résidentiels et déplacements quotidiens - quel est le degré de réciprocité entre grandes métropoles, villes moyennes ou communes rurales ; entre lieux de résidence principale et secondaire ? Comment la recomposition des tissus dit de banlieue, de centre-bourg, du périurbain, s’en trouve impactée ? Ils s’agit non seulement d’identifier les dynamiques à l’œuvre, mais aussi de comprendre leurs ressorts et implications. Observe-t-on des tendances généralisables quant aux territoires investis selon les différents âges des retraités, et si oui, pourrait-on en déduire un vieillissement à plusieurs vitesses ? Quels (dés)équilibres territoriaux se dessinent à long terme ?

En ce qui concerne l’aménagement des territoires en réponse aux vulnérabilités démographiques, il s’agit de voir comment les collectivités territoriales s’emparent de la question du vieillissement et cherchent à anticiper ses impacts socio-économiques à différentes échelles. De quelle façon abordent-elles les disparités sociales et spatiales d’accès aux ressources et aux services par « les personnes âgées » dans le cadre de la planification urbaine ? Ces « publics » sont pourtant souvent surreprésentés au sein des organismes consultatifs apparus grâce à la formalisation des principes de démocratie participative à travers les territoires. Leurs actions, qui semblent se caler sur le modèle de la « démocratie de proximité », parviennent-elles à porter sur le devant de la scène les enjeux autour du vieillissement démographique quant aux grandes transformations urbaines ?

Modalités de contribution

Les propositions de communication en format classique ou en format poster, en anglais ou en français, se font au moyen d’un résumé. Le résumé comprendra l’évocation d’un référentiel théorique et l’esquisse d’une problématique; la mention d’un cadre méthodologique, d’un « terrain » et des résultats (escomptés) est souhaitée. Le titre, le nom et le prénom du ou des auteur.es seront à renseigner également.

  • Pour une communication en format classique (texte), il est demandé un résumé de 3000 signes (maximum).
  • Pour une communication en format poster, il est demandé un résumé de 1500 signes (maximum) avec une image à l’appui.

Les propositions de communication doivent être envoyées à l’adresse : colloque-ate-hvev[at]rouen[point]archi[point]fr

au plus tard le 2 mai 2023.

Calendrier

  • Date limite pour réceptionner les propositions : 7 avril 2023
  • Notification des interventions sélectionnées : 9 mai 2023
  • Envoi des posters finalisés (version électronique) : 30 juin 2023
  • Envoi des textes des communications : 1er septembre 2023
  • Colloque à l’ENSA Normandie : 14 et 15 septembre 2023

Comité d’organisation & coordination scientifique

Milena Guest, Gabriella Trotta-Brambilla, ENSA Normandie, Laboratoire ATE

Soutien à l’organisation

Claire Rosset ENSA Normandie, Laboratoire ATE

Comité scientifique

  • Sabri Bendimerad ENSA Paris-Belleville, Laboratoire ACS – UMR AUSser 3329
  • Vincent Caradec Université de Lille – Dép. Sociologie et Développement Social, Laboratoire CeRIES – ULR 3589
  • Lionel Engrand ENSA Paris-Belleville, Laboratoire IPRAUS – UMR AUSser 3329
  • Milena Guest ENSA Normandie, Laboratoire ATE
  • Annabelle Morel-Brochet Université d’Angers, UFR LLSH – Dép. de Géographie , Laboratoire ESO – UMR 6590
  • Daniel Reguer Université Le Havre Normandie, Laboratoire IDEES – UMR 6266
  • Gabriella Trotta-Brambilla ENSA Normandie, Laboratoire ATE

Organisation du colloque

Le colloque prévoit trois modalités de structuration des débats entre différents domaines d’exercice et champs disciplinaires : sessions thématiques suivies d’un temps d’échanges ; tables rondes réunissant des interventions courtes afin de confronter les points de vue des différents acteurs (experts, élus, bailleurs, associations, etc.) ; exposition de posters scientifiques et travaux d’études.

La publication d’un ouvrage collectif dont feront partie les contributions retenues par le comité scientifique est prévue en 2024.

Avec le soutien

  • Ministère de la Culture – ENSA Normandie
  • Laboratoire ATE (Architecture, Territoire, Environnement)
  • Fondation Filseine
  • L'Union sociale pour l'habitat

Bibliographie

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Notes

1Engrand L., 2018, Le confort : modèles, normes, expériences : une histoire de l’habitation en France (1830-1975), Thèse de doctorat en architecture sous la direction de E. Thibault, Université de Paris Est. Eleb M., Simon Ph., 2013, Entre confort, désir et normes : le logement contemporain (1995-2012), Paris : Éditions Mardaga, 303 p. Mengin C., 2007, Guerre du toit et modernité architecturale. Loger l’employé sous la république de Weimar, Paris : Publications de la Sorbonne, 540 p.

2Thévenot L., 1994, « Le régime de familiarité. Des choses en personne », Genèses, n°17, p. 72-101.

3Merleau-Ponty M., 1976 [1945], Phénoménologie de la perception, Paris : Gallimard, Collection Tel, 560 p.

4Graumann C.F., 1989, « Vers une phénoménologie de l’être-chez-soi », Architecture et comportement, Lausanne, vol. 5, n° 2, p 111-116.

5Bendimérad S., Eleb M., 2018, Ensemble et séparément : des lieux pour cohabiter, Paris : Éditions Mardaga, ‎ 395 p. Eleb M., 2017, « L’habitat d’aujourd’hui et de demain: flexible, adaptable, réversible ? », Practicas domesticas contemporaneas, n°6, p. 18-34. Eleb, M., 2021, « Imaginer l’avenir de l’habitat : du Pan 14 et de l’Europan 1 jusqu’à aujourd’hui », Sabri Bendimérad éd., Habitat, Sabri Bendimérad éd., ENSA Paris-Malaquais, p. 125-156.

6Jannière H., 2008, « Planifier le quotidien. Voisinage et unité de voisinage dans la conception des quartiers d’habitation en France (1945-1965) », Strates , n°14, p. 21-38.

7Biau V., Bacqué M-H., 2010, Habitat alternatifs : des projets négociés, PUCA, 304 p.

8Gangbè M., Ducharme F., 2006, « Le “bien vieillir” : concepts et modèles », Médecine/Sciences, n°22, p. 297-300.

9Caradec V., 2012, Sociologie de la vieillesse et du vieillissement : Domaines et approches, Paris : Armand Colin, 127 p.

10Mechkat C., Bouldin B., 2006, « Quelle architecture pour une société fragilisée par son vieillissement ? La spatialité des personnes âgées entre l’établissement médico-social et l’habitat pour tous », Gérontologie et société, vol. 29, n° 119, p. 39-73.

11Pouchadon M.-L., Martin P., 2018, « Politiques de la vieillesse, politiques de l’autonomie : quelles dynamiques territoriales et démocratiques ? », Retraite et société, n° 79, p. 83-103.

12Guillemard A.-M., 2005, « Politiques publiques et cultures de l’âge. Une perspective internationale », Politix, n°72, p.79-98.


Date(s)

  • Tuesday, May 02, 2023

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Keywords

  • vieillissement, habitat, transition démographique, espace de vie, appropriation, pratique architecturale, conception urbaine, politique publique

Contact(s)

  • Claire Rosset
    courriel : claire [dot] rosset [at] rouen [dot] archi [dot] fr

Information source

  • Claire Rosset
    courriel : claire [dot] rosset [at] rouen [dot] archi [dot] fr

License

CC0-1.0 This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.

To cite this announcement

« Territoires en transition. Habitat, vieillissement et espaces de vie », Call for papers, Calenda, Published on Monday, February 27, 2023, https://doi.org/10.58079/1anq

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