Published on Tuesday, March 14, 2023
Abstract
Les étudiantes et étudiants de deuxième et de troisième cycles, ainsi que les jeunes chercheures et chercheurs sont invitées et invités à soumettre un texte pour le prochain numéro thématique de COMMposite (Vol. 23, n. 2) intitulé « Organisations et pouvoir : vers un nouveau paradigme postpandémique ». La revue accepte les articles originaux, les notes de recherche, les entrevues et les recensions d’ouvrages reflétant la recherche francophone en communication.
Announcement
Argumentaire
Les étudiantes et étudiants de 2e et de 3e cycles, ainsi que les jeunes chercheures et chercheurs sont invitées et invités à soumettre un texte pour le prochain numéro thématique de COMMposite (Vol. 23, n. 2) intitulé « Organisations et pouvoir: vers un nouveau paradigme postpandémique ». La revue accepte les articles originaux, les notes de recherche, les entrevues et les recensions d’ouvrages reflétant la recherche francophone en communication.
L’objet de cet appel est d’étudier les nouvelles dynamiques de pouvoir dans les organisations dans un monde postpandémique, et ce, sous un prisme communicationnel. Concernant les organisations de travail, ces enjeux sont le plus souvent abordés par la littérature managériale, comme l’atteste le champ d’étude émergent sur les ‘new ways of working’ (Ajzen, 2021 ; Mitev et al., 2021 ; Taskin, Ajzen et Donis, 2017) ou celui, plus ancien, des critical management studies, dites CMS (Alvesson et Willmott, 1992) qui invite à comprendre les enjeux de pouvoir dans les organisations (post)modernes. Toutefois, il existe aussi des avenues intéressantes en communication et en sociologie du travail pour appréhender les nouvelles configurations de pouvoir en organisation.
Pendant la pandémie de la COVID-19, l’engagement au monde s’est effectué à travers un usage intense des technologies numériques (Mukherjee, 2021), ce qui justifie en soit l’intérêt porté à une explication communicationnelle. Par ailleurs, selon une perspective foucaldienne, le pouvoir n’est pas une propriété mais une pratique, qui opère grâce au savoir et de manière discursive (Bratu, 2000 ; Foucault, 1970). Enfin, si le travail est constitutif de l’identité (Mumby, 2013, 2019) et représente le domaine par excellence pour comprendre comment la communication prend part aux organisations, le monde corporatif n’a pas l’exclusivité des problématiques de pouvoir. Pensons aux organisations communautaires (Fortier et al., 2022), alternatives (Del Fa et Vásquez, 2019), bénévoles (Del Fa, Lamoureux et Vasquez., 2021) ou encore militantes (Myles, 2019) et à tous les phénomènes organisationnels en ligne (Fortin, 2016) qui, comportent également des dynamiques d’un groupe sur d’autres. Finalement, toutes ces structures évoluent dans un contexte de capitalisme néolibéral, que Kuhn, Ashcraft et Cooren (2017) invitent à penser ni comme une figure en arrière-plan, ni comme une force externe instigatrice de formes d'organisations particulières, mais comme un participant intrinsèquement lié aux pratiques dites socioéconomiques, notamment le travail. Enfin, le pouvoir dans les organisations ne pourrait se comprendre sans une lecture intersectionnelle, qu’elle soit féministe (Ashcraft, 2013, 2019), décoloniale (Barranquero Carretero et Sáez Baeza, 2017) ou concernant d’autres segments comme celui du handicap (Gignac et al., 2021) ou de la religion (Ward, 2015).
Cet appel s’intéresse également à toute contribution théorique ou méthodologique cherchant à participer à la littérature francophone en communication organisationnelle. En effet, ce champ de recherche est dominé aujourd’hui par les recherches anglophones puisqu’il prend ses racines en Amérique du Nord (Parent, 2004) au début du XXème siècle, avec l’émergence d’un champ d’étude ; la speech communication. Si ce champ existe aussi en Europe, la communication organisationnelle en France a plutôt été comprise comme l’étude de la communication dans les organisations, se centrant davantage sur les usages des nouvelles technologies et le changement organisationnel (Bouillon et al., 2007).
Après une phase de consolidation puis de cristallisation de la discipline, les années 1980 sont marquées par le virage interprétatif, qui cesse de considérer la communication comme un élément circulant à l’intérieur de l’organisation, mais comme un élément participant à l’existence de cette dernière. Les études organisationnelles ont alors été marquées par un glissement entre une vision entitative de l’organisation, où cette dernière est vue comme un objet délimité, et l’étude des organisations comme processus social. Karl Weick (1979) a été l’initiateur de ce tournant interprétatif en retravaillant la notion d’organisation en organizing (Langley et Tsoukas, 2016), mais c’est surtout à partir des années 1990 que ses travaux ont reçu un large écho dans la littérature organisationnelle. Ce virage ontologique est un terreau fertile pour le développement des approches processuelles au sens large (Langley, Smallman, Tsoukas et Van de Ven, 2013), mais aussi des perspectives de la pratique (Nicolini, 2012 ; Schatzki, Knorr-Cetina et Von Savigny, 2001), des approches sociomatérielles (Feldman et Orlikowski, 2011 ; Orlikowski et Scott, 2008), ou encore de l’approche de la communication constitutive des organisations (CCO) qui s’appuie sur une ontologie processuelle centrée sur la dimension performative de la communication (Cooren, 2010 ; Schoeneborn et al., 2014). Ces courants présentent des bases théoriques et des intérêts communs, notamment la matérialité, la relationalité et l’incarnation.
Par ailleurs, les approches critiques proposent également des avenues intéressantes pour saisir comment les organisations seraient socialement construites via des processus communicationnels, au lieu d’être des structures « objectives ». Les approches critiques réinsèrent les luttes de classe, les enjeux de pouvoir et de souffrance au travail au sein des organisations qui sont souvent dépolitisées par les approches managériales contemporaines (Mumby, 2019; Chamayou, 2018). La communication n’est pas qu’une force stabilisatrice dans les organisations, elle peut aussi renforcer le contrôle et inciter à augmenter la productivité aux dépens de la santé mentale des travailleurs (Dejours, 2021). Paradoxalement, dans certains cas pathologiques comme le procès France Télécom par exemple, la communication peut aussi être cause de désorganisation et de souffrance (Lerouge, 2021).
En effet les organisations sont des sites politiques de pouvoir et de contrôle, où la création de sens organisationnel est façonnée par les différents acteurs et parties prenantes. Les points de vue critiques considèrent alors le pouvoir comme un processus par lequel l’identité des membres de l’organisation est façonnée pour accepter et soutenir activement certains intérêts. Cette vision critique rappelle alors le concept d’hégémonie proposé par le philosophe italien Antonio Gramsci (1971), qui réfère à la lutte pour l'établissement de certaines significations et d’idées dans la société. Se pose alors la question de comment appréhender au mieux les dynamiques de pouvoir dans les organisations. Si l’ethnographie organisationnelle a longtemps été une piste privilégiée (Rouleau, 2013 ; Yanow, 2009) pour observer de près les dynamiques de pouvoir, la pandémie a imposé d’en repenser les fondements dans un monde distancié. Cela laisse donc un espace au développement d’autres méthodologies critiques. C’est le cas par exemple de la Workers Inquiry, ou encore de recherches plus engagées, ce que Granjon (2020) nomme des recherches “ethnopratiques”.
Aujourd’hui, le monde des organisations est donc profondément remanié et troublé par de nouvelles problématiques en lien avec le pouvoir, que ce soit en lien avec les logiciels de surveillance des travailleuses et travailleurs, la question du contrôle dans les configurations de travail à distance, la précarisation et fragilisation des petites structures, la soumission aux algorithmes. Le numérique et toutes les innovations interférant dans le champ de la communication telles que les plateformes ou l’intelligence artificielle redéfinissent de façon structurelle nos rapports au travail, au collectif et par extension au pouvoir. Comment s'articulent les dynamiques entre contrôle et résistance dans les pratiques et les discours organisationnels dans un monde postpandémique ? Comment s’organise la résistance au capitalisme, à la globalisation, au sexisme et au colonialisme dans un contexte de plus en plus mondialisé ? Comment s’opèrent et se normalisent les enjeux de pouvoir dans un monde médié par les technologies ? Si le lien entre organisations et pouvoir fait partie des débats intemporels dans la littérature académique, le prochain numéro de COMMposite invite les jeunes chercheuses et chercheurs à le repenser non seulement dans un contexte postpandémique, mais également sous un prisme communicationnel.
Parmi les thèmes encouragés, soulignons de manière non exhaustive :
- L’analyse critique de phénomènes organisationnels contemporains en milieu de travail postpandémique (travail à distance, travail fragmenté, entreprises distribuées, surveillance, etc.).
- Les études portant sur les discours, normes et injonctions en lien avec la plateformisation du monde du travail et les nouvelles technologies.
- Les articles théoriques en communication organisationnelle s’ancrant dans les approches constitutives de la communication, les approches processuelles, sociomatérielles, les perspectives de la pratique ou les approches critiques.
- Les recherches interdisciplinaires conjuguant, autour d’un objet d’étude organisationnel, perspective communicationnelle et travaux issus de la sociologie, de la gestion, psychologie des organisations, de la philosophie, etc.
- Les études portant sur des phénomènes organisationnels alternatifs, avec un intérêt particulier porté aux travaux prospectifs.
- Les études intersectionnelles, féministes, queer et / ou décoloniales sur les dynamiques de pouvoir en organisation.
- Les propositions méthodologiques innovantes pour appréhender les dynamiques de pouvoir en contexte organisationnel.
- Les travaux en recherche-action, recherche-intervention et en recherche-création, en lien avec des phénomènes organisationnels, sont également encouragés.
Le mandat de COMMposite étant de permettre aux chercheures et chercheurs de la relève de faire l’expérience d’un premier processus de publication, seulement les étudiantes et les étudiants des cycles supérieurs (maitrise et doctorat) ainsi que les chercheures et chercheurs en début de carrière (moins de deux ans depuis la soutenance de la thèse de doctorat) sont invitées et invités à soumettre leurs textes.
Modalités de contribution
La date limite de soumission sur le site Internet de la revue est le 3 juillet 2023.
Politiques éditoriales
Les politiques éditoriales, les directives et les règles de mises en page à respecter avant soumission sont disponibles à l’adresse suivante : http://www.commposite.org/index.php/revue/about/submissions#authorGuidelines
Nous invitons les personnes souhaitant proposer des articles pour Commposite à consulter le guide de féminisation et à s’y conformer : https://geracii.uqam.ca/wpcontent/uploads/sites/33/2018/07/Guide-de-feminisation-et-de- francisation-destextes_COMMposite.pdf
Articles
Les articles doivent comporter entre 30 000 et 40 000 caractères, espaces compris (approximativement entre 18 et 25 pages, interligne double, en Times New Roman 12 points, avec sauts de lignes entre les paragraphes).
Les articles peuvent emprunter différents styles, mais doivent répondre aux critères d’un texte scientifique, par exemple : poser clairement la problématique abordée ; situer le texte par rapport à la littérature ; présenter une définition adéquate des concepts mobilisés et, dans le cas de résultats de recherche, la méthodologie utilisée ; et proposer une discussion qui souligne la contribution du texte au développement des connaissances.
Notes de recherche
Les notes de recherche doivent comporter entre 20 000 et 30 000 caractères, espaces compris (soit approximativement entre 12 et 18 pages, interligne double, en Times New Roman 12 points, avec sauts de lignes entre les paragraphes).
Les notes de recherche sont des textes plus courts que les articles et présentent des travaux en cours. En ce sens, les notes doivent notamment : présenter l’objet de recherche, préciser la méthodologie utilisée (ou, par exemple, proposer une réflexion sur les différentes avenues méthodologiques envisageables), donner un aperçu des démarches en cours et, le cas échéant, des résultats attendus.
Notes de lecture
Les auteur.es qui souhaitent soumettre une note de lecture doivent s’adresser au comité éditorial afin d’obtenir la liste des titres suggérer et/ou de faire valider leur choix d’ouvrage. À moins d’un accord préalable de l’équipe de rédaction, les ouvrages doivent avoir été publiés dans l’année précédant la soumission.
Les notes de lecture doivent compter entre 10 000 et 20 000 caractères, espaces compris (soit approximativement entre 6 et 12 pages, interligne double, en Times New Roman 12 points, avec sauts de lignes entre les paragraphes).
Les notes de lecture font la recension et/ou la critique d’un ouvrage en donnant un aperçu des thèses et des principaux arguments qui y sont présentés et en soulignant, par exemple, les forces et les limites de l’ouvrage ou en ouvrant des pistes de réflexion à partir de ses principales conclusions.
Évaluation
Les textes soumis font l’objet d’une évaluation en double aveugle, effectuée par deux lecteurs ou lectrices externes en lien avec un.e membre de l’équipe éditoriale.
COMMposite évalue les textes qui lui sont soumis principalement en fonction de
- la pertinence du sujet par rapport aux objectifs de la revue ;
- la rigueur de l’argumentation ;
- la clarté d’expression et le style d’écriture ;
- la contribution à l’avancement des connaissances ;
- le respect des normes bibliographiques et de présentation de la revue.
Coordination du numéro
- Samuel Lamoureux, doctorant en communication à l’UQAM
- Claire Estagnasié, doctorante en communication à l’UQAM
Références bibliographiques
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Subjects
- Information (Main category)
- Society > Sociology
- Society > Sociology > Sociology of work
- Society > Economics > Political economics
- Mind and language > Information > Information sciences
- Mind and language > Epistemology and methodology > Methods of processing and representation > Qualitative methods
- Mind and language > Information > History and sociology of the media
- Society > Economics
Date(s)
- Monday, July 03, 2023
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- organisation, pouvoir, pandémie, communication organisationnelle, surveillance, travail
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« Organisations et pouvoir : vers un nouveau paradigme postpandémique », Call for papers, Calenda, Published on Tuesday, March 14, 2023, https://doi.org/10.58079/1apm