Cette journée vise à poursuivre la réflexion sur les dynamiques familiales, dans une optique comparative France-Québec et dans la longue durée des périodes moderne et contemporaine. Dans le but de faire le point sur l’état de la recherche et de poser les balises en vue d’un colloque international, la journée d’étude propose de focaliser sur les sources, les méthodes et les perspectives qui permettent d’interroger l’individualité des acteurs familiaux, l’évolution dans le temps des rapports entre les membres de la famille ainsi que leurs rapports à la transmission familiale, tant au sein des mondes urbains que ruraux.

Vendredi 22 mars 2024, Université de Sherbrooke

Organisation

La journée d’étude est organisée par le CRULH (Université de Lorraine) et par le département d’Histoire de l’Université de Sherbrooke, avec le soutien de la Société de démographie historique.

Argumentaire

Dans la foulée d’une journée d’étude portant sur les sorories et la transmission familiale tenue à l’Université de Lorraine (Metz), en octobre 2022, cette journée veut relancer la discussion sur l’entité « famille » (cohabitation, reproduction, marché, travail) et les enjeux de la transmission (qu’il s’agisse des biens, des valeurs, de stratégies, des pratiques ou de savoirs), dans une optique comparative France-Québec et dans la longue durée des périodes moderne et contemporaine. Cette seconde journée vise à poursuivre la réflexion sur les dynamiques familiales, à la fois verticales (parents ou grands-parents / enfants) et horizontales (relations adelphiques ou de germanité) à l’œuvre dans les processus de transmission.

Les travaux sur la reproduction familiale ont donné lieu à de nombreux échanges entre les historiens nord-américains et européens, notamment par l’étroite relation France-Québec illustrée par les colloques franco-québecois réunis à l’initiative de John A. Dickinson, Gérard Bouchard et Joseph Goy (Transmettre, hériter, succéder, 1991 ; Les exclus de la terre en France et au Québec, 1997 ; Famille et Marché, 2001, Familles, terres, marché, 2002). Sans exclure les réflexions spécifiques à la transmission des biens au sein des familles, l’objectif est ici de replacer les acteurs de la famille au centre de l’analyse, afin de réfléchir aux rapports interpersonnels et intergénérationnels lorsqu’il s’agit de penser la transmission.

Les travaux en histoire sociale et culturelle sont tout particulièrement sollicités.Dans le but de faire le point sur l’état de la recherche et de poser les balises en vue d’un colloque international, la journée d’étude propose de focaliser sur les sources, les méthodes et les perspectives qui permettent d’interroger l’individualité des acteurs familiaux, l’évolution dans le temps des rapports entre les membres de la famille ainsi que leurs rapports à la transmission familiale, tant au sein des mondes urbains que ruraux.

Modalités de contribution

Les propositions seront transmises par courriel à l’attention de : benoit.grenier2@usherbrooke.ca et jerome.viret@univ-lorraine.fr

Elles devront inclure un résumé de la communication (d’un maximum de 500 mots) ainsi qu’un bref résumé biographique (incluant l’affiliation institutionnelle).

Date limite de réception des propositions : 1er octobre 2023.

Comité de sélection

Le comité en charge de la sélection des propositions de contribution est constitué de Fabrice Boudjaaba, directeur de recherches au CNRS-CRH, Benoît Grenier, professeur d’histoire moderne au département d’histoire de l’Université de Sherbrooke, Magda Fahrni, professeure d’histoire contemporaine au Département d’histoire de l’Université du Québec à Montréal, Jérôme Luther Viret, professeur d’histoire moderne à l’Université de Lorraine.