AccueilEntre France et Allemagne, théorie et pratique cryptographiques (1300-1800)

AccueilEntre France et Allemagne, théorie et pratique cryptographiques (1300-1800)

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Publié le lundi 20 mars 2023

Résumé

Utilisée à des fins de protection de l’information, la cryptographie constitue, à l’époque moderne, une réalité visible dans les correspondances politiques, militaires, diplomatiques mais aussi administratives, commerciales ou privées. Pour autant, la pratique cryptographique demeure relativement méconnue en raison de sources certes pléthoriques (des milliers de lettres chiffrées) mais aussi silencieuses sur la mise en œuvre du chiffre et, par ailleurs, souvent étudiées pour leur contenu (l’information protégée) davantage que pour leur écriture (la pratique cryptographique). De ce fait, malgré quelques études ponctuelles et/ou générales (Italie, Angleterre, Hongrie, France, etc.), de nombreux pans de l’histoire de la cryptographie sont encore méconnus. Ce colloque a donc pour objectif de les éclaircir autant que possible, dans un double contexte français et allemand, et d’initier ainsi de nouvelles recherches à la fois sur les traités et manuels de cryptographie, sur les administrations recourant au chiffre et sur la pratique cryptographique elle-même.

Annonce

Argumentaire

Au Moyen Âge comme à l’époque moderne, la capacité de transmettre et de recevoir des messages constitue un atout essentiel pour les vies publique et privée. Le bon fonctionnement de l’administration, la mise en œuvre efficace de décisions politiques, la coordination d’opérations militaires, le commerce ou même le maintien de contacts humains à distance ne sont guère envisageables sans communication écrite. Plus encore, émetteurs comme destinataires ont besoin que les informations (transmises ou reçues) ne soient accessibles qu’à ceux à qui elles sont expressément destinées. Néanmoins, cela ne va nullement de soi : dès lors que l’échange épistolaire recourt à un système postal, celui-ci est soumis à diverses manœuvres d’espionnage, dont l’interception. Pour se prémunir de lecteurs indiscrets, le chiffrement intégral, ou du moins le chiffrement des passages les plus sensibles, constitue alors le moyen le plus couramment utilisé par les épistoliers.

Le besoin grandissant de systèmes de chiffrement plus solides entraîne, à partir du xvie siècle, la parution d’un nombre croissant de traités et manuels de cryptologie. Ces ouvrages proposent et détaillent des systèmes de chiffrement mais présentent également plusieurs méthodes pour le déchiffrage[1]. Sur ce point, la recherche s’est principalement intéressée au développement de la substitution polyalphabétique et en a conclu que les principales inventions en matière de cryptographie avaient été réalisées au xvie siècle[2]. Or, Katherine Ellison nuance ce jugement dans son étude sur les traités anglais de cryptographie du xviie siècle. Non seulement les méthodes présentées sont innovantes et originales, mais elles reflètent également les efforts des auteurs de s’adapter à un public dont les connaissances préalables de la matière sont souvent disparates[3]. Ellison constate en outre que ces traités s’adressent à une société en proie à des « crises d’expression » causées par la guerre civile et son cortège de troubles politiques, sociaux, religieux et scientifiques[4]. Parmi les historiens à s’être intéressés aux traités et manuels cryptographiques, d’autres ont aussi étudié, du moins partiellement, les relations entre la théorie et la pratique cryptographiques – mais de nombreux aspects restent encore à étudier[5].

Ces dernières années, la pratique cryptographique a également fait l’objet d’une attention accrue de la part des chercheurs. Un colloque organisé en 2013 par Anne-Simone Rous à Gotha (Allemagne) a ainsi donné une meilleure visibilité à ce nouveau champ de recherche[6]. C’est probablement à cette occasion également qu’est née l’idée de la constitution d’un réseau scientifique international, existant désormais sous le nom d’HistoCrypt, et réunissant aussi bien des historiens, des mathématiciens, des informaticiens que des linguistes intéressés par la cryptographie historique[7]. Les contributions présentées lors des conférences annuelles d’HistoCrypt sont le plus souvent consacrées au déchiffrement de cryptogrammes[8], à l’analyse des techniques et pratiques cryptographiques, ou encore à la présentation de projets interdisciplinaires, tels que la Decode Database[9]. Il convient de mentionner ici les travaux réalisés sous la direction de Beáta Megyesi, dont les recherches sur l’architecture des tables de chiffrement (clés) à l’époque moderne ont permis de révéler la richesse des sources cryptographiques et de faire progresser les connaissances sur les systèmes de chiffrement employés[10].

Néanmoins, alors qu’une monographie a été consacrée à la pratique cryptographique dans la Hongrie moderne[11], il manque toujours des études d’envergure comparable pour le reste de l’Europe. Ainsi, de larges pans de l’histoire de la cryptographie moderne restent encore dans l’ombre. Ce colloque a donc pour objectif de les éclaircir autant que possible, dans un double contexte français et allemand, et d’initier ainsi de nouvelles recherches. Trois pistes de recherche sont plus particulièrement envisagées.

La première concerne les traités et manuels de cryptographie. Alors que les ouvrages anglais ont été relativement bien étudiés, ceux publiés en Allemagne et en France n’ont pour l’instant pas encore fait l’objet d’un large travail de contextualisation historique. À quelques exceptions, on ignore presque tout des auteurs, de leurs parcours professionnels et de leurs réseaux. De même, leurs motivations à rendre ainsi visible et accessible la cryptographie, pas plus que leur public ne sont connus. Il s’agit également d’identifier les taxinomies et terminologies déployées par les auteurs pour décrire l’objet cryptographique en question, de comprendre les modalités d’élaboration de ces ouvrages. On peut se demander comment ils y intégraient, réutilisaient voire amélioraient des connaissances plus anciennes, et par quels moyens visuels et rhétoriques (schémas, tableaux, etc.) ils les présentaient au lecteur. Par ce biais, les rapports entre connaissances théoriques et applications pratiques méritent également d’être explorés. En effet, la question centrale n’est pas seulement de savoir dans quelle mesure les traités théoriques et manuels ont influencé la pratique cryptographique, mais aussi de comprendre comment la pratique et la théorie se conditionnent et se façonnent mutuellement, et inversement comment la pratique cryptographique ainsi que les besoins politiques et sociaux ont pu influencer la littérature théorique.

La deuxième piste de recherche porte sur les administrations impliquées dans le processus de chiffrement. Jusqu’alors les chercheurs se sont concentrés sur les correspondances diplomatiques, au sein desquelles on trouve sans aucun doute le plus grand nombre de lettres chiffrées. Ils ont en revanche accordé beaucoup moins d’attention aux administrations – surtout au sein des secrétariats d’État et autres administrations de haut niveau – auxquelles il incombait de mettre en œuvre, voire d’élaborer les tables de chiffrement, à l’image de l’éphémère « bureau du chiffre » créé au xviiie siècle au sein du ministère français des Affaires étrangères et dont on ne sait presque rien[12]. Ainsi, qui concevait les tables de chiffrement destinées aux diplomates ou militaires envoyés par la France en Europe et notamment vers l’Empire[13] ? Qui s’en occupait dans les États de l’Empire, où le phénomène de bureaucratisation a été plus long à se mettre en œuvre et où les ministres ont longtemps disposé d’un personnel moins nombreux qu’en France[14] ? De même, on ne sait que peu de choses sur l’espionnage postal que les États ont mis en oeuvre et que les pratiques cryptographiques cherchaient à rendre inopérant. Certes, des recherches sur les « cabinets noirs » ont été menées, notamment par Stewart Oakley sur Celle[15] ou par Karl de Leeuw sur l’espionnage postal aux Pays-Bas[16], mais des études comparables pour d’autres pays font encore défaut[17]. Même sur la France, où l’espionnage postal aurait été, à en croire les contemporains, généralisé et systématique à partir du règne de Louis XIV, il n’existe aucune publication récente sur le sujet[18]. Enfin, à l’exception des travaux de Benedek Lang, il convient de signaler l’absence de recherche sur les pratiques cryptographiques dans des contextes ni institutionnels ni même politiques (privé ou commercial notamment).

La troisième piste de recherche porte sur le chiffrement lui-même. Nous ne disposons à ce jour que d’informations lacunaires sur des aspects centraux de la pratique du chiffre : quels éléments structurels et/ou contextuels motivent le recours au chiffre pour tout ou partie d’une lettre ? Quelles directives reçoivent-ils de leurs ministères et de leurs cabinets au sujet du chiffre ? La pratique cryptographique était-elle également liée au statut de l’expéditeur (général, ambassadeur, envoyé, agent, résident, consul) ? Outre l’importance ou le niveau de sensibilité d’une information[19], existe-t-il d’autres raisons, par exemple institutionnelles, politiques ou personnelles, de chiffrer des passages de texte ? Le fait de chiffrer peut-il être attribué à une simple habitude ou à une routine personnelle ? La fréquence du recours au chiffre dépend-elle également de la présence d’un secrétaire ? Quel rôle jouent les voies d’acheminement du courrier dans le recours au chiffre ? Les études quantitatives menées jusqu’à présent sur des correspondances isolées ou sur des séries de correspondances (qu’il s’agisse de mettre au jour une évolution chronologique ou une adaptation territoriale des pratiques cryptographiques) n’ont pas permis de mettre au jour l’existence de stratégies similaires entre plusieurs épistoliers dans le recours au chiffre. En revanche, les analyses qualitatives ont montré que tant la fréquence du recours au chiffre dépendait très fortement du contexte politique du lieu d’envoi[20].

C’est à toutes ces questions que notre colloque invite à réfléchir. Dans ce cadre, et en raison de l’intensité des relations franco-allemandes depuis la fin du Moyen Âge, l’accent géographique sera mis sur des exemples issus de ce contexte. Les organisateurs attendent donc des propositions de communication portant sur la théorie et la pratique cryptographiques en Allemagne et/ou en France, ou sur la pratique cryptographique dans le cadre des relations franco-allemandes.

De ce fait, les organisateurs espèrent recevoir des propositions de communication articulées autour des problématiques suivantes :

  • Histoire de la théorie cryptographique (auteurs, contextes de création, public visé, structure des ouvrages et systématisation de certains procédés, réception, développement et transmission des techniques).
  • Influence de la théorie sur la pratique et vice-versa.
  • Gestion de la pratique cryptographie et de l’espionnage postal au sein des ministères.
  • Travail des cabinets noirs (pratique de l’espionnage postal).
  • Évolution des systèmes de chiffrement.
  • Études de cas : analyse quantitative et qualitative du recours au chiffre dans des correspondances.

Modalités de contribution

Les propositions de communication (400 mots accompagnés d’un bref CV) peuvent être envoyées en français, allemand ou anglais à l’adresse suivante : kryptographie.tagung2024@gmail.com

jusqu’au 30 avril 2023.

Le comité scientifique du colloque décidera de la sélection des contributions dans le courant du mois de mai 2023.

Langues de travail : français, allemand, anglais

Organisation

Comité scientifique

  • Dejanirah Couto (École pratique des hautes études / SAPRAT, EA-4116)
  • Camille Desenclos (Université de Picardie Jules Verne / CHSSC, EA-4289)
  • Sven Externbrink (Universität Heidelberg)
  • Benedek Láng (Eötvös Loránd University)
  • Béata Megyesi (Uppsala Universitet)
  • Eveline Szarka (Universität Heidelberg)
  • Jörg Ulbert (Université Bretagne Sud / TEMOS, UMR-9016)

Notes

[1] Voir notamment : Luigi Sacco, Manuel de cryptographie, Paris, 1951, p. 297-309.

[2] David Kahn, The Codebreakers. The Story of Secret Writing, New York, 1967, p. 154 ; Gerhard F. Strasser, « The Rise of Cryptology in the European Renaissance », dans : Karl De Leeuw / Jan Bergstra (dir.), The History of Information Security. A Comprehensive Handbook, Amsterdam, 2007, p. 277-325, ici : p. 321.

[3] Katherine Ellison, A Cultural History of Early Modern English Cryptography Manuals, Londres, 2017, p. 11.

[4] Ibidem, p. 1.

[5] En 1967, David Kahn affirme que la littérature cryptographique postérieure à 1600 a été « all theory and no practice » (Kahn, Codebreakers..., op. cit., p. 156). Si Benedek Láng confirme cette analyse dans son livre sur la cryptographie hongroise (Benedek Láng, Real Life Cryptology: Ciphers and Secrets in Early Modern Hungary, Amsterdam, 2018, p. 115-122), Karl de Leeuw la relativise considérablement pour les Pays-Bas (Karl de Leeuw, « Books, Science, and the Rise of the Black Chambers in Early Modern Europe », dans : Anne-Simone Rous / Martin Mulsow (dir), Geheime Post. Kryptologie und Steganographie der diplomatischen Korrespondenz europäischer Höfe während der Frühen Neuzeit, Berlin, 2015, p. 87-99, ici : p. 90). Leopold Auer fait quant à lui ressortir le fait que certaines chancelleries et secrétaires possédaient des manuels de cryptographie (Leopold Auer, « Die Verwendung von Chiffren in der diplomatischen Korrespondenz des Kaiserhofs im 17. und 18. Jahrhundert », dans : Rous / Mulsow, Geheime Post, op. cit., p. 154-169, ici : p. 167).

[6] Voir le compte rendu de ce colloque : https://www.hsozkult.de/conferencereport/id/fdkn-123489. Les actes de colloque ont été publiés en 2015 : Rous / Mulsow, Geheime Post, op. cit..

[7] Voir la page internet d’HistoCrypt : https://histocrypt.org. Ici sont également rassemblés les communications présentées lors des conférences annuelles.

[8] Voir notamment : Eugen Antal / Pavol Zajac / Jakub Mírka, « Solving a Mystery From the Thirty Years’ War: Karel Rabenhaupt ze Suché’s Encrypted Letter to Landgravine Amalie Elisabeth », dans : Carola Dahlke (dir.), Proceedings of the 4th International Conference on Historical Cryptology, HistoCrypt21, Linköping, 2021, p. 12-24 ; Nils Kopal / Michelle Waldispühl, « Two Encrypted Diplomatic Letters Sent by Jan Chodkiewics to Emperor Maximilian II in 1574-1575 », dans : Carola Dahlke (dir.), Proceedings of the 4th International Conference on Historical Cryptology, HistoCrypt21, Linköping, 2021, p. 80-89 ; George Lasry, « Deciphering a Letter to Louis XIV from his Ambassador to the Dutch Republic, le Comte d’Avaux, 1684 », dans : Carola Dahlke (dir.), Proceedings of the 4th International Conference on Historical Cryptology, HistoCrypt21, Linköping, 2021, p. 94-100 ; Benedek Láng, « Colonnele Frank’s Indecipherable Chiffre », dans : Carola Dahlke / Beáta Megyesi (dir.), Proceedings of the 5th International Conference on Historical Cryptology, HistoCrypt22, Linköping, 2022, p. 137-141.

[9] Beáta Megyesi / Nils Blomqvist / Eva Pettersson, « The DECODE Database: Collection of Ciphers and Keys », dans : Proceedings of the 2nd International Conference on Historical Cryptology, HistoCrypt19, Linköping, 2019, p. 69-78 ; Beáta Megyesi et alii, « Decryption of historical manuscripts: the DECRYPT project », dans : Cryptologia 44/6, 2020, p. 545-559.

[10] Beáta Megyesi et alii, « Key Design in the Early Modern Era in Europe », dans : Carola Dahlke (dir.), Proceedings of the 4th International Conference on Historical Cryptology, HistoCrypt21, Linköping, 2021, p. 121-130 ; Beáta Megyesi, « Transcription of Historical Ciphers and Keys », dans : Proceedings of the 3rd International Conference on Historical Cryptology, HistoCrypt20, Linköping, 2020, p. 106-115 ; Beáta Megyesi et alii, « What was Encoded in Historical Cipher Keys in the Early Modern Era? », dans : Carola Dahlke / Beáta Megyesi (dir.), Proceedings of the 5th International Conference on Historical Cryptology, HistoCrypt22, Linköping, 2022, p. 159-167 ; Beáta Megyesi et alii, « Keys with Nomenclatures in the Early Modern Europe », dans : Cryptologia, DOI: 10.1080/01611194.2022.2113185.

[11] Láng, Real Life Cryptology, op. cit..

[12] Un « bureau du chiffre » n'y est mentionné que pour la période 1749-1755 (Jean-Pierre Samoyault, Les Bureaux du secrétariat d’État des Affaires étrangères sous Louis XV. Administration, Personnel, Paris, 1971, p. 128-130).

[13] Voir notamment : Camille Desenclos, « Transposer pour mieux transporter. Pratiques du chiffre dans les correspondances diplomatiques du premier xviie siècle », dans : Thérèse Bru (dir.), Matière à écrire. Les échanges de correspondance du xvie au xixe siècle, Saint-Denis, 2017, p. 125-143 ; Jörg Ulbert, « Le chiffre diplomatique français au xviiie siècle », dans : Sébastien Côté / Sébastien Drouin (dir.), Surveillance, méfiance et art d’écrire dans les correspondances du long xviiie siècle, Oxford, 2023 (à paraître).

[14] Pour une ébauche d’analyse de ces pratiques dans le Brandebourg au xvie siècle, voir : Ernst Theodor Thiele, Das Gesandtschaftswesen in Preußen im 16. Jahrhundert, Göttingen, 1954, p. 66–68.

[15] Stewart P. Oakley, « The Interception of Posts in Celle, 1694-1700 », dans : William III and Louis XIV. Essays 1680-1720 by and for Mark A. Thomson, Liverpool, 1968, p. 95-116.

[16] Karl de Leeuw, « The Black Chamber in the Dutch Republic during the war of the Spanish Succession and its aftermath, 1707-1715 », dans : The Historical Journal, vol. 42, 1999, p. 133-156 ; Karl de Leeuw, « The Black Chamber in the Dutch Republic and the Seven Years’ War, 1751-63 », dans : Diplomacy & Statecraft , vol. 10, 1999, p. 1-30 ; De Leeuw, Books, Science, op. cit..

[17] Or il existe des sources à ce sujet. Anne-Simone Rous a ainsi compté aux archives d’État de Saxe pas moins de onze volumes de dépêches interceptées au cours de la Guerre de Trente Ans (Anne-Simone Rous, Geheimdiplomatie in der Frühen Neuzeit. Spione und Chiffren in Sachsen 1500-1763, Stuttgart, 2022, p. 380).

[18] Il n’y a pas eu d’étude notable depuis la parution du Cabinet noir d’Eugène Vaillé (Paris, 1950).

[19] Jean-Michel Ribera, Diplomatie et espionnage : les ambassadeurs du roi de France auprès de Philippe II du traité du Cateau-Cambrésis (1559) à la mort de Henri III (1589), Paris, 2007, p. 299.

[20] Camille Desenclos, « Écrire le secret quotidien. Pratiques de la cryptographie au sein de la diplomatie française (xvie - premier xviie siècle) », dans : Guido Braun / Susanne Lachenicht (dir.), Spies, Espionage and Secret Diplomacy in the Early Modern Period, Stuttgart, 2021, p. 98-100.

Catégories

Lieux

  • Heidelberg, Allemagne

Dates

  • dimanche 30 avril 2023

Mots-clés

  • cryptographie, pratique épistolaire, protection de l'information, espionnage

Contacts

  • Camille Desenclos
    courriel : kryptographie [dot] tagung2024 [at] gmail [dot] com
  • Jörg Ulberg
    courriel : jorg [dot] ulbert [at] univ-ubs [dot] fr

Source de l'information

  • Camille Desenclos
    courriel : kryptographie [dot] tagung2024 [at] gmail [dot] com

Licence

CC0-1.0 Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la Creative Commons CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Entre France et Allemagne, théorie et pratique cryptographiques (1300-1800) », Appel à contribution, Calenda, Publié le lundi 20 mars 2023, https://doi.org/10.58079/1aqy

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