HomeL’université, l'universitaire et la société aujourd’hui : Quelles influences mutuelles ? Quels impacts ?
L’université, l'universitaire et la société aujourd’hui : Quelles influences mutuelles ? Quels impacts ?
Congrès mondial itinérant des chercheurs et experts francophones (2023)
Published on Tuesday, April 18, 2023
Summary
L’Académie africaine de recherche et d’études francophones (ACCAREF) organise la troisième édition du congrès mondial des chercheurs et experts francophones. Il est question ici d’un rendez-vous d’échanges d’expériences et de mutualisation des compétences en vue d’impacter davantage les humanités francophones. En effet, depuis un certain temps maintenant, la question des apports concrets des université francophones à leurs sociétés est au cœur des préoccupations des uns et des autres (universitaires, sociétés civiles, gouvernements). Ce congrès se propose donc d’interroger l’université et l’universitaire (notamment les domaines des lettres, langues et les sciences sociales et humaines) sur ses relations avec la société et de se faire l’écho des avancées de la recherche francophone et ses réels impacts pour la société.
Announcement
Mise en contexte de l’appel
Le présent projet de congrès se propose d’aborder un sujet d’une actualité bien brulante : les relations entre l’université ou l’universitaire et la société. Il est question en effet, d’interroger les retombées économiques, sociales, politiques et culturelles de l’université et/ou de l’universitaire pour « son » canton et « sa » ville, « son pays » ; bref pour sa société qui l’a vu grandir et qu’il voit grandir aussi. En termes plus précis, comment la société perçoit-elle le monde universitaire et l’ensemble des disciplines scientifiques que couvrent les universités ? L’université/taire répond-elle/il aux aspirations profondes des sociétés dans lesquelles il vit (formations universitaires et les besoins du marché de l’emploi ; formations universitaires et impacts sociaux…). Autrement, comment ces deux mondes s’influencent-ils mutuellement ? Il sera, là, question d’étudier l’utilité pratique/réelle pour la société des différentes disciplines enseignées dans les universités et les grandes écoles. S’il est vrai que l’université remplit un rôle spécifique dans la société comme une institution indépendante dans laquelle un enseignement et une recherche sans contraintes « utilitaires » sont menés, il n’en demeure pas moins vrai qu’elle contribue à l’autoréflexion de la société, permet une confrontation d’idées et joue un rôle culturel en lien avec la société : La responsabilité sociale des universités est en jeu.
D’un autre côté se trouve la délicate question de l’utilité pratique de la formation des étudiants aussi dans les branches dites des « Lettres, Langues et Sciences Sociales / humaines ». Cette question suscite une grande diversité des voix et points de vue ; et en débattre à un congrès mondial inter/pluridisciplinaire est un pas vers un apport d’éclairages importants et non négligeables.
Présentation
Un congrès passionné…
Ce congrès peut être qualifié de « passionné » de par sa thématique brûlante et pertinente. En effet, les conférences et les communications porteront sur la récurrente question de l’utilité réelle de l’université/taire pour sa société avec un regard axé sur les lettres, langues et sciences humaines en francophonie. En clair, le présent congrès repose précisément sur le principe des recherches et études francophones conçues et vécues comme vecteurs d’enthousiasme, d’innovation, de diversité, de pluralité, de dialogue et d’émergence pour que le monde tourne mieux et que son concert ne devienne ni monotone ni cacophonique.
Un congrès pluridisciplinaire…
Le congrès se propose d’interroger les Lettres et les Sciences sociales / humaines sur leurs apports à l’Humanité. De ce fait, le présent congrès se veut un rendez-vous pluriel et pluridisciplinaire et se concentrera sur une thématique qui sera creusée sur la base d’une série de symposiums issus des différents domaines des Lettres et des Sciences humaines/sociales. Ces symposiums ne viseront pas seulement les expériences isolées des participants (chercheurs ou d’enseignants-chercheurs, experts ou praticiens) mais aussi les relations personnelles que chacun d’entre eux entretient avec les autres disciplines, d’une part et avec la société d’autre part. Pour ce faire, les communications porteront sur tous les champs disciplinaires des domaines suivants :
Un congrès aux objectifs ambitieux, mais possibles…
Ouvert à toutes et à tous, chercheurs confirmés, jeunes chercheurs, doctorants, ce congrès articulera séances plénières et ateliers. Ambitieux, le congrès se propose d’accueillir jusqu’à 500 participants pour animer les différents symposiums étalés sur 6 jours. Chaque symposium comptera entre 20 et 50 communications sur la durée du congrès, soit environ 15‐20 communications menées en ateliers parallèles avec des moments de dialogue et de synthèse bien définis et ménagés. Des espaces seront aussi prévus pour des expositions (posters, livres, objets d’art) à l’intention des participants qui préfèrent communiquer leurs expériences et leurs projets de cette manière.
Il faut préciser que le congrès comportera des conférences, en séances plénières, qui seront animées par les organisateurs et leurs différents partenaires institutionnels ainsi que par des experts de la francophonie : écrivains, scientifiques et politiques.
Des conférences semi‐plénières, communes à plusieurs symposiums seront aussi au programme du congrès. Elles sont destinées à explorer les lignes transversales entre les différents symposiums afin d’en déduire des approches interdisciplinaires et de lancer de nouvelles pistes de réflexions.
Cette rencontre internationale a plusieurs objectifs :
- Contribuer à la valorisation et à une plus large diffusion des recherches francophones, à leur visibilité internationale,
- Faciliter la coordination institutionnelle de ces recherches et de nouvelles formes de coopération,
- Encourager l’émergence de nouvelles thématiques ainsi que les approches interdisciplinaires et transversales au sein des Lettres et des Sciences humaines et sociales.
- Faire découvrir les pertinences des universités de l’intérieur au sein des pays africains.
Un congrès, une innovation : son caractère itinérant…
Le congrès de l’ACAREF, édition 2023 se veut un congrès itinérant. Trois villes d’Afrique accueillent, l’une après l’autre, les manifestations scientifiques du CMCEF 2023 : Lomé au Togo d’une part, Cotonou et Parakou au Bénin de l’autre.
La ligne Lomé-Cotonou-Parakou est très desservie par plusieurs compagnies de transport routier bien équipées et confortables. Même si le voyage en car entre les trois villes peut paraitre long, il y a de quoi ne pas s’ennuyer et le trajet finit généralement par se raccourcir.
Un congrès scientifique et aussi touristique ...
Le CMCEF 2023 peut être qualifié de congrès scientifico-touristique de par la volonté des organisateurs d’animer un congrès « ambulant » qui allie science et visites. En effet, sur la route Lomé-Cotonou-Parakou, il y a plusieurs sites touristiques que le voyageur pourra découvrir. De la belle plage sablonneuse de Lomé en passant par son grand-marché (et le marché des fétiches) et sa zone portuaire aux eaux profondes, à la Maison des Esclaves d’Agbodrafo, le Grand-Lomé offre, rien que sur le corridor en direction de Cotonou, une variété de sites à découvrir. Il en est de même pour le Bénin, où la ville de Ouidah (ville historique avec sa route des Esclaves), ou le nouveau musée des « objets restitués », les villes d’Abomey et de Bohicon avec leurs sites archéologiques (Agogohinto), les collines de Dassa-Zoumè, le fleuve Ouémé et les Mamelles de Savè, la ville de Tchaourou, offrent une diversité de paysages attrayants et pittoresques tout au long du parcours en direction de Parakou au nord-Bénin.
Le congrès de novembre 2023 se propose de ne pas faire manquer ces occasions de découvertes aux participants de cette édition. Ainsi, les trajets entre ces trois villes qui accueillent le congrès, ne seront pas des trajets plats mais plutôt des aventures scientifico-tourstiques. Ce parcours de Lomé via Cotonou en route pour Parakou sera marqué par plusieurs escales touristiques pour non seulement éviter de faire un voyage plat ; mais aussi pour faire découvrir la dimension profonde d’une partie de l’Afrique de l’ouest : le Togo et le Bénin, donnant ainsi un caractère touristique au congrès….
Un congrès fédérateur…
Le congrès s’inscrit dans la vision globale de l’ACAREF : rassembler les enseignants, enseignant-chercheurs, chercheurs et Experts dans une perspective pluri/transdisciplinaire afin de mutualiser et diffuser leurs travaux de par le monde. Au-delà de cette vision, le congrès se propose de réunir un ensemble d’institutions universitaires, d’organismes internationaux, d’associations et de réseaux de chercheurs et/ou d’experts afin d’interagir pour un meilleur impact sociétal.
C’est dire que toutes les organisations participantes vont « libérer » leur force et savoir-faire pour imprimer au congrès son caractère fédérateur. Pour y parvenir, les organisateurs du congrès sont en contact avec les institutions, les associations et les réseaux. La liste reste ouverte à bien d’autres encore, pour faire de ce congrès un rendez-vous non seulement mondial mais fédérateur.
Un congrès festif …
L’une des particularités de ce congrès, c’est le caractère festif que les organisateurs veulent lui donner. En effet, le présent congrès refuse de s’enfermer dans une tour d’ivoire universitaire souvent caractérisée par des journées essentiellement académiques. Il se fixe pour objectif de créer non seulement un cadre de réflexions et de débats scientifiques mais aussi un rendez-vous festif. Ainsi, plusieurs activités de distractions telles que des tours de ville, des sorties libres, des soirées culturelles animées par des étudiants et autres associations culturelles etc., meubleront le programme du congrès. Les trois villes qui accueillent les congressistes s’y prêtent bien… A en croire les bonnes langues, alors que Lomé est la Capitale où tout se donne, Cotonou la Capitale du mystère africain, Parakou est la capitale de l’ambiance du Bénin.
Un congrès, conq axes généraux
- La responsabilité sociale/sociétale des universités : enjeu continental/ enjeu intercontinental
- Les universités francophones en Afrique VS les universités françaises : complémentarité- discordes- perspectives
- Le système LMD et les programmes d’enseignement dans les universités pour quelles utilités sociétales ? Regards introspectifs/ rétrospectifs
- L’administration des universités publiques/privées : gestion et défis
- Enseigner à l’université aujourd’hui : réalités, défis et perspectives
Ces axes doivent donner lieu à des regards et des discours croisés : université et société, pour éviter que les débats portent essentiellement sur une vision universitaro-centrée. Ainsi, ces axes sont ouverts aussi bien aux universitaires qu’aux acteurs de la société (collectivités territoriales ; centres de formation professionnelle ; entreprises…). Pour mieux creuser ces axes généraux qui englobent des questions à dimensions plus larges, le congrès se concentrera sur des axes thématiques plus précis. Toutefois, il est important que les interventions dans les axes thématiques ne s’écartent pas des axes généraux. Au contraire, elles doivent permettre d’en avoir une vision plus pointue.
Axes thématiques
Thématique1 : Les lettres, langues et arts pour quelles utilités sociales/sociétales ?
Cette thématique traite des composantes suivantes :
- Les belles Lettres dans nos sociétés actuelles
- La cohabitation des langues et la question du développement durable
- La problématique de la/des langue(s) d’enseignement en Afrique
- Le plurilinguisme européen Vs le plurilinguisme africain
- Les Académies de langues en Afrique : quels rôles ? quels impacts ?
- La place des arts visuels/audio-visuels/ plastiques dans le monde numérique actuel
Thématique 2 : Les sciences sociales/humaines : vues de l’intérieur, vues de l’extérieur
Cette thématique se propose d’aborder les différents domaines d’intervention en sciences sociales et humaines (Géographie, Histoire, Education et Formations, Science politique, sociologie, anthropologie, psychologie…) avec un spectre sensibilité plus large, afin d’en relever l’influence mutuelle entre ces domaines et la société. Il sera essentiellement question de porter un double regard sur l’utilité réelle de ces disciplines pour la société. Une analyse intérieure (celle du spécialiste lui-même) et une analyse extérieure (celle de la société) seront mises en exergue.
- La Géographie dans tous ses sens
- Histoire des peuples et la question du développement durable
- Education et Formations : mise et remise en question
- Science politique : regards pluriels
- Relations internationales : Les organisations internationales et leurs réelles contributions au maintien de la paix dans le monde.
- Sociologie, anthropologie, Psychologie et la question du développement durable à travers le monde.
Thématiques 3 : Les humanités francophones aujourd’hui : pour quoi faire ?
La francophonie, avant-hier symbole du colonialisme, hier du libéralisme, apparaît aujourd’hui comme un espace linguistique de dialogue des cultures et de coopération. Et c’est sous cet angle qu’il faudra comprendre cette thématique 3 qui interroge au sujet de l’importance des humanités francophones. Il faut en effet rappeler que la francophonie culturelle a d’abord été un outil majeur de la décolonisation et, de ce fait, s’est dessinée à l’image d’une entité au sein de laquelle tout le monde se retrouve en égale dignité, et non pas un cercle au centre duquel trônerait en maître (une France néocoloniale) et avec en face des sujets (les autres pays francophones surtout d’Afrique). Pour mieux comprendre cet axe de recherche, creuser le sujet à travers les déclinaisons suivantes s’avèrent important :
- Politiques sociales et économiques en Afrique francophone
- La F/francophonie dans tous ses sens…
- Relations Afrique-France-Afrique et les humanités francophones
- Systèmes éducatifs en Afrique, de l’école primaire à l’Université : quelle(s) autonomie(s) ?
Propositions d’interventions
Toutes les propositions d’interventions devront s’inscrire dans l’une de ces thématiques et être envisagées dans une perspective pluri/transdisciplinaire. Les propositions attendues peuvent prendre la forme de communications individuelles ou d’ateliers coordonnés par un ou deux responsables. Les propositions de posters et d’exposition de livres sont également les bienvenues. Ces propositions s’inscriront de façon privilégiée dans les axes thématiques définis par l’ACAREF.
Format des propositions de communication
- Format des propositions individuelles : résumé en français (500 caractères) ; brève présentation du ou des intervenant-e-s mentionnant leur rattachement institutionnel éventuel et leurs coordonnées ainsi que leurs principaux axes de recherches.
- Format des propositions d’ateliers : résumé de 500 caractères en français de la problématique générale de l’atelier ; résumés en 2000 caractères des quatre communications composant l’atelier ; brève présentation du ou des intervenant-e-s mentionnant leur rattachement institutionnel éventuel et leurs coordonnées ainsi que leurs principaux axes de recherches.
- Format des posters : résumé de 500 caractères en français de la problématique générale du poster.
NB : Les participants devront mentionner, au bas du titre de leur communication, la thématique du congrès à laquelle se rattache leur communication.
Votre contribution doit être envoyée au Comité d’Organisation à l’adresse suivante :
E-mail : congresmondialafrique@gmail.com
Dates, lieux et langues
- Dates : 17 au 24 novembre 2023
- Lieu : LOME (TOGO), COTONOU & PARAKOU (BENIN)
- 1ére Phase : Lomé (TOGO)
- 2ème Phase : Abomey Calavi, Cotonou (BENIN)
- 3ème Phase : Parakou (BENIN)
- Lancement de l’appel : 15 décembre 2022
-
Date limite de réception des propositions : 15 mai 2023
- Réponses : 30 mai 2023
- Début des inscriptions : 1er juin 2023
Comités organisateurs/Pays
Lomé (Togo)
- Dr. GBANDI Nabine, Institut NABINEX, Lomé
- Dr. TANAÏ Aboubakar (MC), Université de Lomé
- Dr. LARE Babenoum, Université de Kara
- Dr. TCHAGNAOU Akimou, Université de Zinder
Cotonou (Bénin)
- Pr Julien Koffi GBAGUIDI, UAC, Bénin
- Dr (MC) Charles Dossou LIGAN, UAC, Bénin
- Dr Nina GBETO, UAC, Bénin
- Dr Laurent ATCHIKPA, UAC, Bénin
- Dr Djibril BOUSSOU, UAC, Bénin
- Dr Jules AYIGBANVI, UAC, Bénin
Parakou (Bénin)
- AGUESSY Yelian Constant (MC), Université de Parakou
- AGOINON Norbert (MC), Université de Parakou
- HADONOU Julien (MC), Université de Parakou
- LAWANI Ayouba (AM), Université de Parakou
- ADJAGBO Kintossou Armand (MA), Université de Parakou
- BABALOLA Clément (MA), Université de Parakou
- GNELE Edgar José (PT), Université de Parakou
Subjects
- Africa (Main subject)
- Zones and regions > Europe > France > Paris and suburbs
- Zones and regions > Africa > North Africa
- Zones and regions > Africa > Sub-Saharan Africa
- Zones and regions > America
- Zones and regions > Asia
- Zones and regions > Europe
- Zones and regions > Europe > France
Places
- ACAREF - Rue du don de Dieu, Djidjole
Lomé, Togo (22BP81) - Cotonou, Benin
Date(s)
- Monday, May 15, 2023
Attached files
Keywords
- université, universitaire
Contact(s)
- KOFFI GANYO AGBEFLE
courriel : koffiganyoa [at] yahoo [dot] fr
Reference Urls
Information source
- DELLA ACAREF
courriel : campusfrancophone [dot] acarefdella [at] gmail [dot] com
License
This announcement is licensed under the terms of Creative Commons CC0 1.0 Universal.
To cite this announcement
« L’université, l'universitaire et la société aujourd’hui : Quelles influences mutuelles ? Quels impacts ? », Call for papers, Calenda, Published on Tuesday, April 18, 2023, https://calenda.org/1064635