Announcement
Coordination scientifique
Olivier Chadoin, Jérémy Cheval et Nicolas Idier
Argumentaire
L’urbanisation chinoise de ces dernières décennies fascine et interroge par sa démesure, par la rapidité et parfois même la radicalité des changements qu’elle porte. Entre villes nouvelles de grande échelle, village urbain et migrations urbaines, quartiers anciens (hutong) et villes standardisées, développement de la surveillance de masse comme déclinaison sécuritaire de la smart city… La « ville made in China » (Doulet, 2013), qu’elle soit perçue comme l’expression du cauchemar urbain ou comme « attracteur du monde contemporain » (Lussault, 2019), est devenue un symbole de puissance tout autant que de fragilité. Pékin, Shanghai, Hong Kong, Shenzhen, Canton, Chongqing, Wuhan… sont toutes des villes internationales dont l’image a une influence remarquée. La perception que l’on en a, aussi bien que leur analyse, est cependant menacée par le piège des stéréotypes et des lectures géocentrées du phénomène urbain. En effet, cette urbanisation ne se réalise pas seulement selon le schéma d’une parfaite planification par un pouvoir volontiers dirigiste. Malgré le mode de gouvernance propre au régime politique national, on observe en Chine une hétérogénéité de situations urbaines locales et régionales. Les différentes tensions entre les volontés de normalisation, les pratiques sociales, les développements informels (Cheval, 2019 ; Descamps, 2019), mais encore le développement des démarches participatives et collaboratives (Lin, 2022) révèlent une situation complexe qu’il faut éclairer par des observations et des analyses détaillées.
C’est à partir de ces constats et préventions qu’Espaces et Sociétés interroge la ville et l’urbanisation chinoise, depuis une notion à la fois singulière et paradoxale en Chine : l’espace public. Le titre de cet appel à article, « L’espace public chinois, un espace en partage ? » interroge, d’une part, la définition propre de l’espace public chinois, qui connaît des changements très rapides, et, d’autre part, sa capacité à être « en partage » localement et internationalement. La Chine urbaine du xxie siècle a en effet évolué selon deux directions, parfois inverses, entre internationalisation et souveraineté. Si le régime politique chinois est caractérisé par une stabilité à l’épreuve des crises et des mutations intérieures, le phénomène urbain est toutefois marqué par différentes périodes et événements récents qui scandent son évolution : l’entrée du pays dans l’Organisation mondiale du commerce en 2001, les Jeux olympiques de Pékin en 2008, l’Exposition universelle de Shanghai en 2010, le lancement du programme de Nouvelle route de la soie (Belt and Road Initiative) en 2013, ou encore le début de la crise sanitaire à Wuhan en 2019 et la déclinaison urbaine de la politique Zéro-Covid. En d’autres termes, le rythme de son développement urbain a des conséquences visibles sur les dynamiques sociospatiales et sur l’évolution des règles et des normes dans l’espace public chinois. Si les liens entre espaces et société ont été analysés par le prisme de la fabrique de la société civile (Veg, 2009 ; Thireau, 2020), de la toponymie (Zhang 2001, Qian 2014), des processus de transformations sociaux et urbains (Cheval 2018) ou encore par la sensorialité (Frangville et al., 2020 ; Bellot 2020), ils demeurent assez peu étudiés sous l’angle des représentations (Valjakka et Wang, 2018). Ce numéro invite ainsi à une mise en perspective critique des perceptions et des représentations du rapport dynamique entre espace et société à travers les espaces publics en Chine.
L’espace public chinois (gonggong kongjian, 公共空间) est généralement dépourvu de cette composante pourtant essentielle dans l’acception occidentale qu’est la sphère publique (Habermas, 1978 ; Chye, 2008 ; Paquot, 2009). Jusqu’au xxe siècle, la qualification des espaces dans les villes, les temples et les maisons, se déployait par une gradation allant du public au privé, en passant par des espaces appelés « semi-publics » et « semi-privés ». Au xxie siècle, dans la ville chinoise contemporaine, chacune de ces qualifications se rejoignent dans ce que l’on nomme l’« espace partagé » (Sanjuan, 2016 ; Cheval, 2018) (gongxiang kongjian 共享空间 ou heyong kongjian 合用空间). Qu’il s’agisse de rues, d’allées, d’impasses, de parcs, de places, de cours, de halls, de couloirs, de cuisines, de parkings, tous ces lieux se sont démultipliés ou réduits dans les villes. Ils sont symboles de transformations, de mouvements et d’interactions (Gaubtaz, 2008 ; Graezer-Bideau, 2012), héritiers d’une définition de l’espace public par la vibration de la rue (Pirazzoli-t’Serstevens, 1970) et non de la place, elle-même héritière de l’agora dans les représentations européennes. Aussi les interprétations historiques de la ville chinoise (Gabbiani, 2011) interrogent sans cesse les représentations mentales que l’on s’en fait.
Les espaces partagés n’échappent pas aux enjeux urbains complexes du renouvellement, de la gestion, de la maintenance et du développement durable (Idier, 2010 ; Douay, 2017). La définition des propriétés foncières et les politiques de planification ont massivement influencé leur transformation ou leur disparition, ajoutant ou interdisant diverses activités et droits d’usages. Ainsi, l’analyse des espaces publics ne peut ignorer les mécanismes de partage qu’ils enclenchent (Roulleau-Berger, 2017). Ils se définissent spatialement par l’évolution des limites et des seuils dans le temps entre l’informel et la planification contrôlée, évoluant entre acceptation, résistance ou effacement. Ces phénomènes spatiaux témoignent également des tensions et des relations sociales entre les acteurs, les occupants, les passants, et les différents niveaux de gouvernances (Gransow, 2014). On retrouve dans ces lieux des modes d’inclusion et d’exclusion sociales, tout comme différents rapports de pouvoir. Ils interrogent les déséquilibres de l’allocation des ressources et la distribution des avantages comme partout dans le monde. À partir de ces orientations, nous proposons deux axes de travail pour ce numéro.
Le premier axe interroge les catégories d’analyse, et les représentations qui y sont associées, des rapports entre espaces et sociétés : peut-on parler aujourd’hui d’un espace public paradoxal dans la ville chinoise ? Quels sont les usages, pratiques et significations d’un tel espace ? Comment interroger ou adapter les catégories que nous utilisons pour comprendre ces lieux ? Quelles sont les différentes catégories d’« habitants » et d’« usagers » de la ville chinoise et quelles sont leurs interactions ? Comment interroger, adapter, les catégories occidentales que nous utilisons pour comprendre ces lieux ? Quels rôles peuvent-ils jouer dans la perception de la ville chinoise et sur les représentations et visions de l’urbanisation internationale ? Une pensée ou une représentation urbanistique de ce que « devraient être » ces lieux est-elle repérable ?
Le deuxième axe éclaire ce que signifie « faire avec » l’espace public dans la ville chinoise : comment les changements sociaux et urbains en cours entrent-ils en tension ou en négociation avec ces pratiques et ces différents sens de l’espace public ? Cet axe peut être abordé au moins à deux niveaux : celui de la ville « vécue », celle des pratiques et des usages sociaux d’une part et celui de la ville « conçue », celle des mécanismes et des logiques de production, d’autre part. Que signifie « habiter l’espace public » de la ville chinoise pour ses habitants ? Comment le développement des technologies de surveillance et de contrôle modifie-t-il en particulier le cours des interactions sociales et des usages ? Comment les dynamiques de la gouvernance intérieure se traduisent-elles dans les espaces partagés ? Comment les mobilisations habitantes ou encore les singularités locales infléchissent-elles ou non la conception et la réalisation des espaces publics ? Est-ce que tous les lieux recevant du public relèvent d’un seul et même système de régulation ? Quel rôle jouent le commerce et l’économie dans la publicisation de l’espace ? L’espace public est-il aussi un espace culturel et artistique ? Et enfin, où se situent les marges d’exclusion et les seuils de rupture – physiques ou imaginaires – d’un tel espace ?
Il sera donc essentiel que les contributions proposées abordent la question même de l’usage et des définitions des termes « espace public » ou « espace partagé » dans le contexte chinois. Les propositions pourront prendre plusieurs formes : soit des analyses centrées sur des lieux, des situations, des pratiques et des faits, mais aussi sur des itinéraires biographiques, qui permettront de rendre compte des enjeux et des modes d’existence de l’espace public chinois ; soit des approches critiques et théoriques, voire des questionnements épistémologiques, dans la mesure où la notion d’espace public dans le contexte de la ville chinoise et ses usages scientifiques restent à examiner. Enfin, les contributions permettant de croiser les regards et d’en déduire les enjeux comparatifs seront appréciées.
Modalités de contribution
Envoi des articles exclusivement en version électronique par courriel aux trois adresses suivantes :
- olivier.chadoin@bordeaux.archi.fr ;
- jeremycheval@hotmail.com ;
- idier.chine@gmail.com
au plus tard le 6 novembre 2023.
Les auteurs qui s’interrogent sur la pertinence de leur proposition peuvent contacter les coordinateurs
Attention, la revue n’accepte pas de propositions d’articles, mais des articles complets.
Les articles ne dépassent pas 45 000 signes (espaces comprises) en incluant : texte, notes, références bibliographiques, annexes, mais hors résumés et mots clés.
Les normes de présentation et les conseils aux auteurs sont disponibles sur le site de la revue : lien pdf
La revue rappelle que tout auteur peut lui adresser, à tout moment, un article hors dossier, si celui-ci concerne le rapport espaces, territoires et populations au sens large et s’il respecte les normes de publication.
Bibliographie
Bellot Marie, 2020, « Public space and affect: Political sensibilities, biographical narratives and emotional framing in China », Civilisations, vol. 69, p. 81-101.
Cheval Jérémy, 2018, Shanghai Shikumen Lilong, socio-spatial transformations of human settlement: appropriations in shared spaces beyond destruction, thèse de doctorat en architecture et urbanisme, université Paris-Est-Tongji university (Shanghai).
— 2019, dossier « La Chine oriente », Tous Urbains, no 27-28.
Chye Kiang Heng, 2008, « Chinese public space: A brief account », in Douglass Mike, Ho Kong, Ooi Giok Ling, Globalization, the City and Civil Society un Pacific Asia. The social production of civic spaces, Londres-New York, Routledge, p. 79-104.
Descamp Jérémie, 2019, « Du conflit à l’institutionnalisation, le participatif comme pratique urbaine à Pékin », Tous urbains, no 27-28, p. 76-80.
Douay Nicolas (dir.), 2017, dossier « Urbanisme en Chine », Perspectives chinoises, vol. 1.
Doulet Jean-François, 2013, La ville made in China, Paris, Ed. B2.
Frangville Vanessa, Petit Pierre, Richaud Lisa, 2020, « Public spaces in late socialist East Asia: Interactions, performativity, citizenship », Civilisations, vol. 69, p. 11-31.
Frangville Vanessa, Gaffric Gwennael, 2021, China’s Youth Cultures and Collective Spaces. Creativity, Sociality, Identity and Resistance, Londres, Routledge.
Gabbiani Luca, 2011, Pékin à l’ombre du Mandat céleste – Vie quotidienne et gouvernement urbain sous la dynastie Qing (1644-1911), Paris, éditions de l’EHESS.
Gaubatz Piper, 2008, « Les nouveaux espaces publics en Chine urbaine », Perspectives chinoises, vol. 4 [URL : http://journals.openedition.org/perspectiveschinoises/5143, consulté le 13 mars 2023].
Graezer-Bideau Florence, 2012, La danse du yangge Culture et politique dans la Chine du xxe siècle, Paris, La Découverte.
Gransow Bettina (dir.), 2014, dossier « Espaces urbains contestés, quel droit à la ville ? », Perspectives chinoises, vol. 2.
Habermas Jürgen, 1978 [1962], L’espace public : archéologie de la publicité comme dimension constitutive de la société bourgeoise, Paris, Payot.
Idier Nicolas, 2010, Shanghai. Histoire, promenades, anthologie et dictionnaire, Paris, Robert Laffont.
Lin Yanliu, 2022, « Rethinking collaborative planning in China: Does the communicative or agonistic planning theory matter? », Planning Theory, vol. 0, no 0 [DOI : https://doi.org/10.1177/14730952221122283].
Lussault Michel, 2019, « La chine urbaine. Un attracteur du monde contemporain », Tous urbains, no 27-28, p. 42-50.
Paquot Thierry, 2009, L’espace public, Paris, La Découverte.
Pirazzoli-t’Serstevens Michèle, 1970, CHINE, Architecture universelle, Fribourg, Office du livre.
Qian Junxi, 2014, « From performance to politics? Constructing public and counter public in the singing of red songs », European Journal of Cultural Studies, vol. 17, no 5, p. 602-628.
Roulleau-Berger Laurence, 2017, « Temporalités, espaces et Individu compressé en Chine », Temporalités, vol. 26 [DOI : https://doi.org/10.4000/temporalites.3819].
Sanjuan Thierry, 2013, « Les nouvelles trames de l’espace chinois : campagnes, villes et métropolisation (entretien avec Pierre Clément dans la table ronde organisé par Thierry Sanjuan) », Urbanité.
Thireau Isabelle, 2020, Des lieux en commun. Une ethnographie des rassemblements publics en Chine, Paris, Éditions de l’EHESS.
Valjakka Minna, Wang Meiqin (dir.), 2018, Visual Arts, Representations and Interventions in Contemporary China: Urbanized Interfaces, Amsterdam, Amsterdam University Press.
Veg Sebastian, 2009, Fictions du pouvoir chinois : Littérature, modernisme et démocratie au début du xxe siècle, Paris, Éditions de EHESS.
Zhang Li, 2001, Strangers in the city: Reconfigurations of space, power, and social networks within China’s floating population, Stanford, Stanford University Press
Editors
Olivier Chadoin, Jérémy Cheval and Nicolas Idier
Argument
Chinese urbanization in the last few decades has aroused fascination and concern in equal measure for its excess, and for the speed and sometimes even the radicality of the changes it has brought. Between large-scale new cities, urban villages and urban migrations, old neighborhoods (hutong) and standardized cities, the development of mass surveillance as a security version of the smart city… the “Chinese-made city” (Doulet, 2013), whether perceived as the expression of the urban nightmare or as an “attractor of the contemporary world” (Lussault, 2019), has become a symbol of both power and fragility. Beijing, Shanghai, Hong Kong, Shenzhen, Canton, Chongqing, Wuhan… are all international cities whose image has a obvious influence. However, in our perception perception of them, as well as in their analysis, there is a risk of falling into the trap of stereotypical and geocentric readings of the urban phenomenon. In fact, this urbanization has not taken place in accordance with a perfect blueprint drawn up by a deliberately dirigiste power. Despite the mode of governance specific to China’s national political system, what we find in China is a heterogeneity of local and regional urban situations. The various tensions between desires for standardization, social practices, informal developments (Cheval, 2019; Descamps, 2019), but also the development of participatory and collaborative approaches (Lin, 2022), reveal a complex situation that needs to be elusive dated by detailed observations and analyses.
These observations and caveats form the basis of Espaces et Sociétés’ perspective on the Chinese city and urbanization , through a notion that is both distinctive and paradoxical in China: public space. The title of this call for papers, “Chinese public space, a shared space?” questions on the one hand the specific definition of Chinese public space, which is undergoing very rapid changes, and on the other hand its ability to be “shared” locally and internationally. 21st-century urban China has in fact evolved in two – sometimes opposite – directions, between internationalization and sovereignty. While the Chinese political system is characterized by a stability that remains proof against crises and internal changes, the urban phenomenon is nevertheless marked by different periods and recent events that have punctuated its evolution: the country’s entry into the World Trade Organization in 2001, the Beijing Olympics in 2008, the Shanghai World Expo in 2010, the launch of the New Silk Road program (Belt and Road Initiative) in 2013, or even the start of the health crisis in Wuhan in 2019 and the urban version of the Zero-Covid policy. In other words, the pace of its urban development has visible consequences on socio-spatial dynamics and on the evolution of rules and norms in Chinese public space. While the links between spaces and society have been analyzed through the prism of the making of civil society (Veg, 2009; Thireau, 2020), toponymy (Zhang 2001, Qian 2014), social and urban transformation processes (Cheval 2018), or of sensoriality (Frangville et al. , 2020; Bellot 2020), they have so far been relatively little approach from the angle of representations (Valjakka and Wang, 2018). This number of the journal thus invites a critical perspective on the perceptions and representations of the dynamic relationship between space and society through public spaces in China.
Chinese public space (gonggong kongjian ,公共空间) is generally devoid of a component that is essential in the Western understanding of the term – the public sphere (Habermas, 1978; Chye, 2008; Paquot, 2009). Until the 20th century, the description of spaces in cities, temples and houses, was covered a gradation between public and private, passing through intermediate variants called “semi-public” and “semi-private” spaces. In the 21st century, in the contemporary Chinese city, all of these descriptions come together in what is called “shared space” (Sanjuan, 2016; Cheval, 2018) ( gongxiang kongjian 共享空间or heyong kongjian 合用空间). Be it streets , alleys , cul-de-sacs, parks, squares, courtyards , halls, corridors, kitchens, car parks, all these spaces have either proliferated or diminished in cities. They are symbols of transformations, movements and interactions (Gaubtaz, 2008; Graezer-Bideau, 2012), heirs to a notion of public space defined by the vibration of the street (Pirazzoli-t’ Serstevens, 1970 and not of the square, which for its part is heir to the Greek agora in European representations. As a result, historical interpretations of the Chinese city (Gabbiani, 2011) constantly question the mental representations that we have of it.
Shared spaces are not immune to the complex urban issues of renewal, management, maintenance and sustainable development (Idier, 2010; Douay, 2017). The definition of land holdings and planning policies have massively influenced their transformation or disappearance, adding or prohibiting various activities and usage rights. In consequence, any analysis of public spaces cannot ignore the sharing mechanisms they instigate (Roulleau-Berger, 2017). They are defined spatially by the evolution of boundaries and thresholds over time between informal practice and managed planning, fluctuating between acceptance, resistance or erasure. These spatial phenomena also testify to the tensions and social relations between actors, occupants, passers-by, and the different levels of governance (Gransow, 2014). We find in these places modes of social inclusion and exclusion, along with different power relations. They raise questions about imbalances in the allocation of resources and the distribution of benefits as they do everywhere in the world. Based on these guidelines, we propose two directions of study for this issue of the journal.
The first questions the categories of analysis , and the representations associated with them, of the relationships between spaces and societies: can we speak today of a paradoxical public space in the Chinese city? What are the uses, practices and meanings of such a space? How can we explore or adapt the categories we use to understand these places? What are the different categories of “inhabitants” and “users” of the Chinese city and how they interact? How do we go about questioning, adapting the Western categories that we use to understand these places? What roles can they play in the perception of the Chinese city and in the representations and visions of international urbanization? Can we identify an idea or an urbanistic representation of what these places “should be”?
The second direction of study casts light on what it means to “make do” with public space in the Chinese city: how do the current social and urban changes run counter to or negotiate with these practices and these different meanings of public space ? This perspective can be adopted on at least two levels: the level of the “lived” city, i.e. practices and social uses, on the one hand, and on the other hand the level of the “designed” city, i.e. the mechanisms and logics of production. What does “inhabiting the public space” of the Chinese city mean for its inhabitants? How does the development of surveillance and monitoring technologies in particular modify the course of social interactions and uses? How do the dynamics of internal governance translate into shared spaces? How do local citizen movements or local singularities influence or not influence the design and realization of public spaces? Are all places open to the public covered by a single regulatory system? What role do commerce and the economy play in making space public? Is public space also cultural and artistic space? And finally, where are the margins of exclusion and the breaking points – physical or imaginary – in such a space?
It will therefore be essential for the proposed contributions to address the very question of the use and definitions of the terms “public space” or “shared space” in the Chinese context. The proposals may take several forms: either analyses focusing on places, situations, practices and facts, but also on biographical trajectories, which provide an account of the issues and modes of existence of Chinese public space; or critical and theoretical approaches, even epistemological questions, insofar as the notion of public space in the context of the Chinese city and its scientific uses remain open to examination. Finally, contributions that provide a mix of viewpoints and hence the possibility of comparison will be appreciated.
Additional proposal for this issue: an interview with one or more Chinese writers.
Submission guidelines
Articles must be submitted exclusively by e-mail to the following three addresses:
- olivier.chadoin@bordeaux.archi.fr ;
- jeremycheval@hotmail.com ;
- idier.chine@gmail.com
no later than November 6, 2023.
Authors uncertain about the suitability of their proposal can contact the coordinators
NB:The journal does not accept article proposals, only completed articles.
Articles should not exceed 45,000 characters (including spaces), encompassing: text, notes, bibliographical references, appendices, but excluding abstracts and keywords.
The presentation requirements and advice for authors are available on the journal website (pdf)
The journal would like to remind potential contributors that they can at any time submit an article outside the subject of this special feature, if it is about the relationship between spaces, territories and populations in the widest sense, and provided that it meets the publication requirements.
Bibliography
Bellot Marie, 2020, « Public space and affect: Political sensibilities, biographical narratives and emotional framing in China », Civilisations, vol. 69, p. 81-101.
Cheval Jérémy, 2018, Shanghai Shikumen Lilong, socio-spatial transformations of human settlement: appropriations in shared spaces beyond destruction, thèse de doctorat en architecture et urbanisme, université Paris-Est-Tongji university (Shanghai).
— 2019, dossier « La Chine oriente », Tous Urbains, no 27-28.
Chye Kiang Heng, 2008, « Chinese public space: A brief account », in Douglass Mike, Ho Kong, Ooi Giok Ling, Globalization, the City and Civil Society un Pacific Asia. The social production of civic spaces, Londres-New York, Routledge, p. 79-104.
Descamp Jérémie, 2019, « Du conflit à l’institutionnalisation, le participatif comme pratique urbaine à Pékin », Tous urbains, no 27-28, p. 76-80.
Douay Nicolas (dir.), 2017, dossier « Urbanisme en Chine », Perspectives chinoises, vol. 1.
Doulet Jean-François, 2013, La ville made in China, Paris, Ed. B2.
Frangville Vanessa, Petit Pierre, Richaud Lisa, 2020, « Public spaces in late socialist East Asia: Interactions, performativity, citizenship », Civilisations, vol. 69, p. 11-31.
Frangville Vanessa, Gaffric Gwennael, 2021, China’s Youth Cultures and Collective Spaces. Creativity, Sociality, Identity and Resistance, Londres, Routledge.
Gabbiani Luca, 2011, Pékin à l’ombre du Mandat céleste – Vie quotidienne et gouvernement urbain sous la dynastie Qing (1644-1911), Paris, éditions de l’EHESS.
Gaubatz Piper, 2008, « Les nouveaux espaces publics en Chine urbaine », Perspectives chinoises, vol. 4 [URL : http://journals.openedition.org/perspectiveschinoises/5143, consulté le 13 mars 2023].
Graezer-Bideau Florence, 2012, La danse du yangge Culture et politique dans la Chine du xxe siècle, Paris, La Découverte.
Gransow Bettina (dir.), 2014, dossier « Espaces urbains contestés, quel droit à la ville ? », Perspectives chinoises, vol. 2.
Habermas Jürgen, 1978 [1962], L’espace public : archéologie de la publicité comme dimension constitutive de la société bourgeoise, Paris, Payot.
Idier Nicolas, 2010, Shanghai. Histoire, promenades, anthologie et dictionnaire, Paris, Robert Laffont.
Lin Yanliu, 2022, « Rethinking collaborative planning in China: Does the communicative or agonistic planning theory matter? », Planning Theory, vol. 0, no 0 [DOI : https://doi.org/10.1177/14730952221122283].
Lussault Michel, 2019, « La chine urbaine. Un attracteur du monde contemporain », Tous urbains, no 27-28, p. 42-50.
Paquot Thierry, 2009, L’espace public, Paris, La Découverte.
Pirazzoli-t’Serstevens Michèle, 1970, CHINE, Architecture universelle, Fribourg, Office du livre.
Qian Junxi, 2014, « From performance to politics? Constructing public and counter public in the singing of red songs », European Journal of Cultural Studies, vol. 17, no 5, p. 602-628.
Roulleau-Berger Laurence, 2017, « Temporalités, espaces et Individu compressé en Chine », Temporalités, vol. 26 [DOI : https://doi.org/10.4000/temporalites.3819].
Sanjuan Thierry, 2013, « Les nouvelles trames de l’espace chinois : campagnes, villes et métropolisation (entretien avec Pierre Clément dans la table ronde organisé par Thierry Sanjuan) », Urbanité.
Thireau Isabelle, 2020, Des lieux en commun. Une ethnographie des rassemblements publics en Chine, Paris, Éditions de l’EHESS.
Valjakka Minna, Wang Meiqin (dir.), 2018, Visual Arts, Representations and Interventions in Contemporary China: Urbanized Interfaces, Amsterdam, Amsterdam University Press.
Veg Sebastian, 2009, Fictions du pouvoir chinois : Littérature, modernisme et démocratie au début du xxe siècle, Paris, Éditions de EHESS.
Zhang Li, 2001, Strangers in the city: Reconfigurations of space, power, and social networks within China’s floating population, Stanford, Stanford University Press
Coordinación
Coordinado por Olivier Chadoin, Jérémy Cheval y Nicolas Idier
Argumentos
La urbanización china de las últimas décadas fascina e interpela por su desmesura, por la rapidez y a veces incluso por la radicalidad de los cambios que conlleva. Entre nuevas ciudades de gran escala, aldeas urbanas y migraciones urbanas, barrios antiguos (hutongs) y ciudades estandarizadas, el desarrollo de la vigilancia masiva como versión securitaria de la smart city... La "ciudad made in China" (Doulet, 2013), ya sea percibida como expresión de la pesadilla urbana o como "atractor del mundo contemporáneo" (Lussault, 2019), se ha convertido en un símbolo de poder tanto como de fragilidad. Pekín, Shanghái, Hong Kong, Shenzhen, Canton, Chongqing, Wuhan... son ciudades internacionales cuya imagen tiene una influencia notable. La percepción que tenemos de ellas, así como su análisis, se ven amenazados, sin embargo, por la trampa de los estereotipos y las lecturas geocéntricas del fenómeno urbano. De hecho, esta urbanización no sólo se lleva a cabo solamente según el esquema de una perfecta planificación por un poder con afán intervencionista. A pesar del modo de gobernanza propio del régimen político nacional, se observa en China una heterogeneidad de situaciones urbanas locales y regionales. Las diversas tensiones entre la voluntad de normalización, las prácticas sociales, los desarrollos informales (Cheval, 2019; Descamps, 2019) pero también el desarrollo de enfoques participativos y colaborativos (Lin, 2022) revelan una situación compleja que es necesario aclarar mediante observaciones y análisis detallados.
A partir de estas observaciones y elementos previos, Espaces et Sociétés examina la ciudad y la urbanización chinas, desde la perspectiva de una noción a la vez singular y paradójica en China: el espacio público. El título de esta convocatoria de artículos, "El espacio público chino, ¿un espacio compartido?", cuestiona, por un lado, la definición misma del espacio público chino, que está experimentando cambios muy rápidos, y, por otro, su capacidad para ser "compartido" a escala local e internacional. La China urbana del siglo XXI ha evolucionado, de hecho, en dos direcciones, a veces contrapuestas, entre la internacionalización y la soberanía. Aunque el sistema político chino se caracteriza por una estabilidad a prueba de crisis y cambios internos, el fenómeno urbano está, sin embargo, marcado por diferentes periodos y acontecimientos recientes que marcan su evolución: la entrada del país en la Organización Mundial del Comercio en 2001, los Juegos Olímpicos de Pekín en 2008, la Exposición Universal de Shanghái en 2010, el lanzamiento del programa de la Nueva ruta de la seda (Belt and Road Initiative) en 2013, o también el inicio de la crisis sanitaria en Wuhan en 2019 y el desarrollo urbano de la política de Cero-Covid. En otras palabras, el ritmo de su desarrollo urbano tiene consecuencias visibles en las dinámicas socioespaciales y en la evolución de las reglas y normas en el espacio público chino. Aunque los vínculos entre espacios y sociedad han sido analizados bajo el prisma de la fábrica de la sociedad civil (Veg, 2009; Thireau, 2020), de la toponimia (Zhang 2001, Qian 2014), de los procesos de transformación sociales y urbanos (Cheval 2018) o incluso la sensorialidad (Frangville et al., 2020; Bellot 2020), siguen siendo bastante poco estudiados desde la perspectiva de las representaciones (Valjakka y Wang, 2018). Este número invita, así pues, a adoptar una perspectiva crítica sobre las percepciones y las representaciones de la relación dinámica entre espacio y sociedad a través de los espacios públicos en China.
El espacio público chino (gonggong kongjian, 公共空间) está generalmente desprovisto de esta componente que es, sin embargo, esencial en la acepción occidental: la esfera pública (Habermas, 1978; Chye, 2008; Paquot, 2009). Hasta el siglo XX, la calificación de los espacios en las ciudades, los templos y las casas se desplegaba a través de una gradación que iba desde lo público hasta lo privado, pasando por espacios llamados "semipúblicos" y "semiprivados". En el siglo XXI, en la ciudad china contemporánea, todas estas calificaciones confluyen en lo que se denomina "espacio compartido" (Sanjuan, 2016; Cheval, 2018) (gongxiang kongjian 共享空间 o heyong kongjian 合用空间). Calles, avenidas, callejones sin salida, parques, plazas, patios, vestíbulos, pasillos, cocinas o aparcamientos, todos estos lugares se han multiplicado o reducido en las ciudades. Son símbolos de transformaciones, de movimiento y de interacciones (Gaubtaz, 2008; Graezer-Bideau, 2012), herederos de una definición del espacio público por la vibración de la calle (Pirazzoli-t'Serstevens, 1970) y no de la plaza, heredera a su vez del ágora en las representaciones europeas. También las interpretaciones históricas de la ciudad china (Gabbiani, 2011) cuestionan sin cesar las representaciones mentales que nos hacemos de ella.Los espacios compartidos no escapan a los complejos asuntos urbanos de la remodelación, la gestión, el mantenimiento y el desarrollo sostenible (Idier, 2010; Douay, 2017). La definición de las propiedades del suelo y las políticas de planificación han influido masivamente en su transformación o desaparición, añadiendo o prohibiendo diversas actividades y derechos de uso. Así, el análisis de los espacios públicos no puede ignorar los mecanismos de compartición que desencadenan (Roulleau-Berger, 2017). Se definen espacialmente por la evolución en el tiempo de los límites y umbrales entre la informalidad y la planificación controlada, evolucionando entre la aceptación, la resistencia o la eliminación. Estos fenómenos espaciales testimonian también tensiones y relaciones sociales entre actores, ocupantes, transeúntes y diferentes niveles de gobernanza (Gransow, 2014). Encontramos en estos lugares modos de inclusión y exclusión sociales, así como diferentes relaciones de poder. Cuestionan los desequilibrios en la asignación de recursos y la distribución de los beneficios, como en todas partes del mundo. A partir de estas orientaciones, proponemos dos ejes de trabajo para este número.
El primer eje cuestiona las categorías de análisis ⎯y las representaciones asociadas a ellas⎯ de las relaciones entre espacios y sociedades: ¿podemos hablar hoy de un espacio público paradójico en la ciudad china? ¿Cuáles son los usos, prácticas y significados de ese espacio? ¿Cómo cuestionar o adaptar las categorías que utilizamos para comprender esos lugares? ¿Cuáles son las diferentes categorías de "habitantes" y de "usuarios" de la ciudad china y cuáles son sus interacciones? ¿Cómo cuestionar o adaptar las categorías occidentales que utilizamos para entender estos lugares? ¿Qué papel pueden desempeñar en la percepción de la ciudad china y en las representaciones y visiones de la urbanización internacional? ¿Es posible identificar un pensamiento o una representación urbanística de lo que "deberían ser" estos lugares?
El segundo eje arroja luz sobre lo que significa "hacer con" el espacio público en la ciudad china: ¿cómo los cambios sociales y urbanos en marcha entran en tensión o negociación con las prácticas y los diferentes significados del espacio público? Este eje puede ser abordado al menos a dos niveles: el de la ciudad "vivida", la de las prácticas y usos sociales, por un lado, y el de la ciudad "concebida", la de los mecanismos y lógicas de producción, por otro. ¿Qué significa "habitar el espacio público" de la ciudad china para sus habitantes? ¿Cómo el desarrollo de las tecnologías de vigilancia y control modifica, en particular, el curso de las interacciones y usos sociales? ¿Cómo las dinámicas de la gobernanza interior se traducen en espacios compartidos? ¿Cómo las movilizaciones de los habitantes o las singularidades locales influyen o no en la concepción y la realización de los espacios públicos? Los espacios públicos que reciben público, ¿se rigen por un solo sistema de regulación igual para todos? ¿Qué papel juegan el comercio y la economía en el hacer público el espacio? ¿Es el espacio público también un espacio cultural y artístico? Y, por último, ¿dónde están los márgenes de exclusión y los umbrales de ruptura ⎯físicos o imaginarios⎯ en dicho espacio?
Por tanto, será esencial que las contribuciones propuestas aborden la cuestión misma del uso y de las definiciones de los términos "espacio público" o "espacio compartido" en el contexto chino. Las propuestas podrán adoptar varias formas: o bien análisis centrados en lugares, situaciones, prácticas y hechos, o incluso itinerarios biográficos que permitan dar cuenta de los problemas y los modos de existencia del espacio público chino; o bien enfoques críticos y teóricos, o incluso cuestionamientos epistemológicos, en la medida en que la noción de espacio público en el contexto de la ciudad china y sus usos científicos siguen estado poco investigados. Por último, serán muy apreciadas las contribuciones que permitan cruzar perspectivas y deducir aspectos comparativos.
Modalidades de proposiciones de ponencias
Los artículos se enviarán a más tardar el 6 de noviembre de 2023
Exclusivamente en versión digital por correo electrónico a las tres direcciones siguientes: olivier.chadoin@bordeaux.archi.fr; jeremycheval@hotmail.com; idier.chine@gmail.com Los autores que tengan dudas sobre la pertinencia de su propuesta pueden ponerse en contacto con los coordinadores
AtenciónLa revista no acepta propuestas de artículos, sólo artículos completos.Los artículos no deben superar los 45.000 caracteres (espacios incluidos), contabilizando texto, notas, referencias bibliográficas y anexos, pero no resúmenes ni palabras clave.
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Bibliografía
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